Inde : Après le tigre, les braconniers traquent le léopard

Une association de défense de la faune sauvage basée à New Delhi a fait un constat inquiétant sur la recrudescence du braconnage de léopards en Inde.

Pour l’année 2008, 24 tigres ont été braconnés ainsi que 141 léopards. Au cours des tous deniers mois, 27 peaux ont été saisies par les autorités indiennes. Chaque année, ce sont entre 150 et 200 peaux de léopards qui sont confisqués. Le braconnage des léopards est fluctuant mais il est en augmentation depuis 2007, notamment en raison de la raréfaction du tigre. Les braconniers se rabattent donc sur un autre félin.
Les ONG sont d’autant plus inquiètes qu’elles savent fort bien que la plupart des léopards tués ne sont pas retrouvés et seule une partie des peaux sont saisies. Les chiffres annoncés plus haut sont donc en deçà de la réalité. Pour l’Administration de gestion de la faune sauvage, l’augmentation du nombre de peaux saisies prouve seulement l’efficacité des contrôles.

Il n’y a pas d’estimation officielle de la population de léopards en Inde. Les ONG pensent qu’il y aurait entre 10 000 et 20 000 félins, et un recensement doit avoir lieu au cours des trois prochaines années.

Le léopard s’adapte plus facilement que le tigre à un environnement modifié, c’est pourquoi il est également plus exposé. Une partie des léopards tués est imputable aux braconniers, mais les fermiers sont également responsables. En 2008, 38 léopards ont été retrouvés empoisonnés aux abords des villages. Accusés de s’en prendre au bétail, ils sont tués puis vendus à des trafiquants qui récupèrent fourrure et os pour le marché chinois. Les paysans indiens sont normalement indemnisés pour les pertes subies mais les procédures de remboursement sont longues, et les fermiers, las d’attendre, règlent le problème eux-mêmes en abattant les félins.

Les ONG préconisent de raccourcir les délais d’indemnisation, de mettre en place d’autres sources de revenus pour les braconniers et de ne pas étendre davantage les terres agricoles sur le territoire des léopards. Si ces mesures sont mises en place, le félin devrait pouvoir survivre à ce siècle en Inde…

Omnivore, végétarien, végétalien ?

Connaître l’ennemi et sa propagande est très important. Ici un article très très fort de Léon Guéguen, Directeur de recherche honoraire de l’Inra, ancien directeur du Laboratoire de nutrition et sécurité alimentaire du Centre de recherches de Jouy-en-Josas, membre de l’Académie d’agriculture de France, administrateur de l’Institut Français pour la Nutrition et rapporteur à l’Afssa.

Rien que cela! Dont l’article à lire ici est un monument anti-vegan: le vegetalisme et le végétarisme amènent des carences, la défense des animaux n’est pas quelque chose de rationnelle, etc. etc.

« A un moment où il peut plus, nous, on envoie et c’est ça le choc du gavage ! »

M. Philippe Lapaque, ex-gaveur indépendant sous contrat avec Grimaud-Montfort, filiale d’Euralis, a créé son blog pour raconter ce qu’il ne supportait plus: http://canardupe.blogspot.com/

Il constate surtout à quel point l’industrialisation dominée par les grandes entreprises atteint des proportions terrifiantes.

On trouvera également ici, sur le site stop gavage, toute une série de vidéos où il explique ce qu’il a vu.

"Un employé du lieu dirige les caisses vers la chaîne d’abattage où là, se trouvent des accrocheurs qui ouvrent les caisses les unes après les autres, sortent et jettent par terre les oiseaux morts en cour de transport et accrochent les autres par les pattes, dans une sorte de petits cadres en inox où se dessine dans chacun d’eux une sorte de deux V espacés, permettant l’écartement des pattes qui se coincent grâce au propre poids de l’animal.

Ce dernier se retrouve alors tête en bas, les ailes entrebaillées, et le bec semi ouvert avec des restes de pâté de gavage qui en sortent. Le plus grand nombre de ces oiseaux ne réagissent même plus à l’étouffement que provoque la pâtée qu’ils régurgitent tant ils sont à bout."

Massacre dans une animalerie

Rongeurs écrasés à coups de cage, poissons dévorés par un piranha changé de bocal : des cambrioleurs se sont livrés à des jeux macabres dans une animalerie de Saint-Quentin.

Un témoignage de la barbarie, où il faut bien voir que l’animalerie de par son existence est tout autant responsable: c’est elle qui fait de l’animal un objet, une marchandise!

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Les ibis sacrés massacrés en France

Les agents de l’Office national de la chasse sont en train de réaliser des tirs de destruction contre les ibis sacrés.

Echappés de réserves ornithologiques (ils ont été installé dans le Morbihan dans les années 1970 au parc zoologique de Branféré et dans l’Aude en mars 1982 au parc zoologique de Sigean), les ibis sacrés se sont acclimatés dans l’ouest de la France (du Morbihan à la Charente-Maritime).

Ce grand n’importe quoi de l’introduction d’animaux, sans aucun respect pour leur écosystème d’origine, amène en fait quelques conflits locaux et les "spécialistes" ont notamment peur de l’aggravation de la situation, qui serait préjudiciable notamment aux sternes, aux Guifettes et aux Ardéidés.

Mais les gestionnaires ne se soucient pas de la liberté des animaux ni de leurs droits, et ne se posent pas la question de la responsabilité humaine dans cette situation.

Il s’agit de gérer le bon fonctionnement de la société et de son économie, et le reste ne compte pas. Environ 3 000 de ces oiseaux, la moitié de l’effectif, ont  donc été éliminés, principalement dans des décharges en Loire-Atlantique et Vendée.

« On n’avait pas de recensement très précis en sortie d’hiver, explique Pierre Yésou, ingénieur à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Les dernières estimations, autour de cinq mille oiseaux, remontent à l’été 2007. Il en a été tiré environ trois mille, entre mars et novembre, soit à peu près la moitié de l’effectif. »

« La plupart des tirs ont été réalisés dans des décharges d’ordures contrôlées en coordination avec les personnels y travaillant (deux en Loire-Atlantique et une en Vendée surtout). Certaines opérations se sont déroulées aux abords des colonies de reproduction. ».

Parlant de la réserve nationale du Lac de Grand, ce responsable explique encore:
« On a là un noyau de fixation. Il sera nécessaire de mener une réflexion sur les actions à entreprendre, au plus vite, pour éviter que Grand Lieu devienne un réservoir permanent à ibis sacrés. »

Et finalement: « On s’attend à plus de difficultés car les oiseaux sont plus dispersés, plus méfiants. »

Mais tout cela ne compte guère aux yeux du gestionnaire, qui gère la mort comme d’autres l’économie.

De la soupe populaire pour les chiens

Quand on parle de soupe populaire, on a tout de suite en tête l’image de familles, de personnes démunies de notre société se mettant en file indienne pour recevoir leur bol de soupe et un peu de chaleur humaine. A Berlin, on sert également de la soupe populaire aux chiens.

Si l’on fait un petit retour en arrière, la distribution de soupe aux plus démunis a fait son apparition vers la fin du XIXème siècle. Mais elle s’est surtout popularisée vers 1929 lors du premier crash boursier. En ces temps de crise de la fin de l’année 2008, une société allemande, "Animal Board", a frappé fort.
L’initiative de Claudia Hollm n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’opinion publique. Les critiques fusent de partout mais la directrice de l’établissement n’entend pas céder aux pressions morales. Elle veut aller au bout de son projet qui est celui de distribuer de la soupe gratuite au meilleur ami de l’homme. Interrogée par un correspondant de Reuters, Claudia Hollm clame qu’"on sous-estime l’importance des chiens. Ils sont très importants pour ceux qui n’ont plus de contact social avec d’autres humains".

Plusieurs sociétés notamment des fabricants d’aliments pour animaux se sont ralliées à la cause défendue par Claudia Hollm. Un bon exemple à suivre… Quand on parle de soupe populaire, on a tout de suite en tête l’image de familles, de personnes démunies de notre société se mettant en file indienne pour recevoir leur bol de soupe et un peu de chaleur humaine. A Berlin, on sert également de la soupe populaire aux chiens.

Si l’on fait un petit retour en arrière, la distribution de soupe aux plus démunis a fait son apparition vers la fin du XIXème siècle. Mais elle s’est surtout popularisée vers 1929 lors du premier crash boursier. En ces temps de crise de la fin de l’année 2008, une société allemande, "Animal Board", a frappé fort.
L’initiative de Claudia Hollm n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’opinion publique. Les critiques fusent de partout mais la directrice de l’établissement n’entend pas céder aux pressions morales. Elle veut aller au bout de son projet qui est celui de distribuer de la soupe gratuite au meilleur ami de l’homme. Interrogée par un correspondant de Reuters, Claudia Hollm clame qu’"on sous-estime l’importance des chiens. Ils sont très importants pour ceux qui n’ont plus de contact social avec d’autres humains".

Plusieurs sociétés notamment des fabricants d’aliments pour animaux se sont ralliées à la cause défendue par Claudia Hollm. Un bon exemple à suivre… Quand on parle de soupe populaire, on a tout de suite en tête l’image de familles, de personnes démunies de notre société se mettant en file indienne pour recevoir leur bol de soupe et un peu de chaleur humaine. A Berlin, on sert également de la soupe populaire aux chiens.

Si l’on fait un petit retour en arrière, la distribution de soupe aux plus démunis a fait son apparition vers la fin du XIXème siècle. Mais elle s’est surtout popularisée vers 1929 lors du premier crash boursier. En ces temps de crise de la fin de l’année 2008, une société allemande, "Animal Board", a frappé fort.
L’initiative de Claudia Hollm n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’opinion publique. Les critiques fusent de partout mais la directrice de l’établissement n’entend pas céder aux pressions morales. Elle veut aller au bout de son projet qui est celui de distribuer de la soupe gratuite au meilleur ami de l’homme. Interrogée par un correspondant de Reuters, Claudia Hollm clame qu’"on sous-estime l’importance des chiens. Ils sont très importants pour ceux qui n’ont plus de contact social avec d’autres humains".

Plusieurs sociétés notamment des fabricants d’aliments pour animaux se sont ralliées à la cause défendue par Claudia Hollm. Un bon exemple à suivre !

Trois chats jetés depuis le troisième étage d’un immeuble rémois

La soirée d’un couple habitant le troisième étage d’un bâtiment à Reims a tourné au drame le vendredi 6 novembre 2008. Peu après 21 heures, deux hommes apparemment sous l’emprise de l’alcool sont entrés en effraction dans leur appartement et s’en sont pris à leurs animaux de compagnie. Les deux malfrats ont jeté par la fenêtre les trois chats de la famille.

Le bilan est lourd : un mort, un blessé grave et un disparu. L’un des trois chats n’a pas survécu à sa chute, le deuxième dans un état critique a été dirigé d’urgence vers un cabinet de vétérinaire et le troisième est introuvable, on ignore s’il est encore en vie ou s’il a aussi succombé à ses blessures.

La police avertie a interpellé les deux brigands. Lors de leur audition, ils ont nié avoir perpétré un tel acte envers les trois chats. Ils ont été libérés après leur garde à vue. L’enquête devra se poursuivre dès que le couple lésé aura déposé une plainte. Les deux hommes risquent une peine de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 euros pour cruauté envers des animaux.

56 ans en liberté, ou 17 ans dans un zoo?

L’espérance de vie des éléphants est beaucoup plus faible dans les zoos que dans leur milieu naturel, affirment des chercheurs dans la revue Science publiée aujourd’hui.

Ils ont comparé le sort de 786 éléphants –africains ou asiatiques- hébergés par des zoos européens avec des éléphants d’Afrique (Loxodonta africana) vivant dans le cadre protégé du parc d’Amboseli, au Kenya, et avec des éléphants d’Asie (Elephas maximus) utilisés dans les forêts de Birmanie pour l’exploitation du bois.

Il ressort de l’analyse des chercheurs que les femelles Loxodonta africana vivent 56 ans en moyenne à Amboseli et moins de 17 ans dans les zoos. Cependant ces moyennes sont calculées sur des données allant de 1960 à 2005 et les conditions de vie des éléphants se sont beaucoup améliorées dans les zoos.

Ainsi, si l’on ne prend en compte que l’année 2005, l’écart est moins important mais la mortalité reste plus élevée en captivité (2,8 fois plus).

Selon l’étude de Clubb et Mason, la situation est plus délicate pour les éléphants d’Asie. L’espérance de vie des femelles Elephas maximus est de 19 ans dans les zoos et de 41,7 ans pour les éléphants birmans transporteurs de grumes. Surtout, la mortalité des jeunes est plus élevée dans les zoos, selon les chercheurs, et elle est aggravée par les transferts d’animaux qui séparent les petits de leurs mères.

Et pourtant, l’étude n’est pas pour l’abolition des zoos !

Le sucre (blanc, ultra raffiné) : une drogue

Le sucre pourrait créer une dépendance. Selon Bart Hoebel, professeur de psychologie à l’Université de Princeton, "manger du sucre à l’excès peut agir sur le cerveau d’une façon similaire à l’usage des stupéfiants comme la cocaïne et la héroïne".

L’étude a été présentée mercredi 10 décembre lors de la réunion annuelle du Collège Américain de Neuropsychopharmacologie, à Nashville aux Etats-Unis.

Non seulement on le savait déjà, mais en plus l’étude se fonde sur… l’expérimentation sur les animaux!!

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Côte d’Or: 18.800 sangliers seront assassinés en 2008/2009

Les chasseurs de Côte d’Or seront autorisés à abattre quelques "18.800 sangliers en 2008/2009", selon le plan de chasse actualisé de la commission départementale, en "augmentation de 47%" par rapport à l’an dernier, a indiqué mardi la préfecture dans un communiqué.

"Ce sont près de 18.800 sangliers qui figurent au plan de chasse de Côte d’Or en 2008/2009, en augmentation de 47% par rapport à la saison 2007/2008", a précisé la préfecture.

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La martre et la belette retirées de la liste des animaux nuisibles

La martre et la belette ont été retirées de la liste nationale des animaux susceptibles d’être classées nuisibles par les préfets, selon un arrêté du 2 décembre publié jeudi au Journal Officiel.

La liste nationale des espèces nuisibles est déclinée au niveau départemental par les préfets, qui autorisent ou non la chasse d’espèces de cette liste (renard, rat musqué, ragondin, corneille, corbeau freux, pigeon ramier, geai, pie, etc) par des moyens interdits normalement à la chasse, tels que les pièges ou les nasses pour les oiseaux.

La martre, la belette et le putois avaient été retirés de la liste des animaux nuisibles en 2002 par Yves Cochet, alors ministre de l’Environnement, avant d’être rétablis par Roselyne Bachelot à son arrivée au même ministère. Ces espèces sont chassées pour leur fourrure.

En attendant, le putois reste très menacé.

« La Fédération Française de Lancer de Chiots »

Facebook est une plate-forme initialement utilisée par les couches sociales "upper class" et on voit bien la mentalité antisociale.

Parmi les groupe classés dans la rubrique "Sports extrêmes", on trouve ainsi "la Fédération Française de Lancer de Chiots", qui regroupe 243 membres qui n’ont rien d’autre à faire.

La violence contre les animaux est donc censée être prétexte à une "blague" de gens dont l’humour se résume à la culture potache des grandes écoles: on aurait droit à une  "une discipline olympique" et parle même d’un hypothétique jumelage avec un régiment de parachutistes d’infanterie de Marine de Carcassonne afin "de mieux faire connaître au grand public toutes les arcanes de ce sport méconnu".

La SPA a assuré pour le coup avec une protestation  à Facebook: "Les animaux une fois de plus font les frais du malaise d’une société en perte de repères, c’est inacceptable et nous devons réagir!"

Eco-Emballages aurait placé de l’argent dans des paradis fiscaux

Des dizaines de millions d’euros placés dans des paradis fiscaux. L’organisme Eco-Emballages, qui gère les contributions des entreprises pour les redistribuer aux collectivités locales effectuant la collecte et le recyclage, a été sévèrement pointé du doigt mardi par le ministère de l’Ecologie.

Le conseil d’administration d’Eco-Emballages a en effet informé mardi le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, d’un risque de perte lié à des "placements non sécurisés d’une partie de la trésorerie dans des paradis fiscaux", mais s’est défendue de "toute forme d’illégalité ou de malversation".

Une révélation qui "témoigne de l’insuffisance du contrôle des éco-organismes", a estimé mercredi France Nature Environnement (FNE), qui regroupe la plupart des associations écologistes françaises.

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