12 agents pathogènes contre la faune sauvage

Déjà menacées par la disparition de leurs habitats naturels, de nombreuses espèces animales doivent également faire face à l’émergence de maladies liées au changement climatique et dont les conséquences pour l’homme pourraient être dramatiques.

"La plus grande menace du changement climatique est peut-être la propagation de maladies émergentes", a estimé Steven Sanderson, président de la Société pour la conservation de la faune sauvage (Wildlife conservation society) mardi à Barcelone.

"Toute perturbation dans l’environnement a des effets immédiats sur les animaux sauvages parce qu’ils ne peuvent pas s’adapter rapidement", a souligné à cette occasion le docteur William Karesh, directeur des programmes de santé de l’ONG.

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Ratatouille à la gare Saint-Lazare

Les travaux à la gare parisienne de Saint-Lazare ont délogé des rats qui, logiquement, se promènent dans la gare. Bien évidemment on a droit à des réactions lamentables de la part de gens gorgés d’imageries fantasmatiques sur les rats, leur dangerosité, etc.

Mais même le spécialiste de la dératisation est obligé d’admettre que « ces animaux n’attaquent pas l’homme s’ils ne se sentent pas traqués ou menacés. »

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Un mammifère sur quatre menacé d’extinction

Un quart des mammifères de la planète est en danger d’extinction en raison principalement de diverses menaces liées à l’homme, comme la chasse ou la destruction de l’habitat, montre la dernière étude de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN).

Cette enquête, la plus exhaustive à ce jour, menée par 1.700 chercheurs, souligne que la population de la moitié des 5.487 espèces de mammifères recensées dans le monde est en déclin.

"Les mammifères déclinent plus vite que nous le pensions, une espèce sur quatre est menacée d’extinction", résume le directeur de cette étude, Jan Schipper.

L’inventaire a servi à mettre à jour la "liste rouge" des espèces menacées, un état des lieux de la planète créé en 1963 à l’initiative de l’UICN.

Les espèces les plus menacées sont les mammifères terrestres d’Asie, où des animaux comme l’orang-outang souffrent de la déforestation. Près de 80% des primates de la région sont en danger.

Sur les 4.651 espèces de mammifères pour lesquels les scientifiques disposent de données, 1.139 sont menacées d’extinction. Jan Schipper souligne que ce nombre est beaucoup plus élevé que lors de la précédente enquête comparable, en 1996.

Les menaces se sont aggravées pour des animaux comme le diable de Tasmanie, un marsupial australien, le phoque de la Caspienne ou le chat pêcheur d’Asie.

Depuis 1500, au moins 76 mammifères ont disparu du globe.

"On pourrait perdre en quelques décennies des centaines d’espèces du fait de nos propres actions", avertit Julia Marton-Lefevre, directrice générale de l’UICN.

Sur le total 2008, 188 espèces sont classées "en danger critique", dernier stade avant l’extinction. On y trouve le lynx ibérique, dont il ne reste que 84 à 143 adultes, ou le hutia de Cuba, un rongeur, qui n’a plus été observé depuis une quarantaine d’années.

La destruction de l’habitat et la chasse – pour toutes sortes de raisons, alimentaires, médicales ou autres – sont de loin les principales menaces, écrivent Schipper et ses collaborateurs dans le journal Science.

Parmi les autres dangers, le réchauffement climatique frappe déjà des espèces vivant sur la banquise arctique comme l’ours polaire.

Le rapport, diffusé à l’occasion du congrès de l’UICN en Espagne, du 5 au 14 octobre, contient tout de même quelques points positifs. Cinq pour cent des espèces sont aujourd’hui en voie de repopulation, comme le bison d’Europe ou le furet à pieds noirs d’Amérique du Nord.

L’éléphant d’Afrique, autrefois "menacé", est redescendu d’un cran, dans la catégorie "espèce vulnérable", grâce au repeuplement en Afrique australe et orientale.

Et 349 espèces ont été découvertes depuis 1992, comme la musaraigne-éléphant de Tanzanie. Jan Schipper estime que certaines espèces pourraient avoir disparu avant même d’avoir été décrites.

Le rapport est consacré aux mammifères mais, souligne l’UICN, la situation est pire pour d’autres classes d’animaux ou pour les plantes.

Une liste rouge globale mise à jour estime que 16.928 espèces sont menacées sur un total de 44.838, soit une proportion de 38%.

Parmi les animaux les plus exposés figurent les amphibiens.

Orangs-outans en voie d’extinction à cause de l’huile de palme

De plus en plus utilisée en Europe par de grandes multinationales telles que Nestlé et Procter & Gamble en raison de son faible coût de production et de son fort rendement, l’exploitation d’huile de palme est à l’origine de la fragilisation et de la destruction de tout un écosystème en Indonésie. Urgence.

Aujourd’hui, 1 produit de grande consommation sur 10 en contient. L’huile de palme est généralement mentionnée sur l’étiquette en tant que « huile végétale ». Cet ingrédient envahit tous les aliments de grande consommation (chips, biscuits, huiles de friture, sauces, mayonnaises, margarines, plats cuisinés)… Également utilisée dans de nombreux produits cosmétiques (shampoings, savons, rouge à lèvre …) elle l’est aussi depuis peu, dans le carburant de voiture !

Pourtant, derrière l’engouement industriel et commercial qu’elle suscite, son utilisation croissante cache une véritable catastrophe pour l’écosystème et la biodiversité. En jeux, la destruction des forêts indonésiennes et malaisiennes ainsi que la destruction des animaux qui y vivent, au premier chef desquels les orangs-outangs !

Les forêts sont détruites (mise à feu, bulldozer…) pour faire place à d’interminables lignées de palmiers à huile ! L’Indonésie détruit chaque année 2 millions d’hectares de forêts. Le pays a perdu en 50 ans 72 % de ses forêts anciennes (source Greenpeace) ce qui aggrave, par la même occasion, le changement climatique. Les habitants eux-mêmes sont nombreux à être concernés par ce problème puisque chaque été, ils sont enfumés à cause des feux de forêts, ce qui entraîne par ailleurs beaucoup de pollution, d’asthme etc.

Si l’on continue d’accepter ce carnage, les orangs-outangs vont définitivement disparaître d’ici quelques années. Et cercle vicieux oblige, face à la destruction de leur forêts ils cherchent de nouvelles sources de nourriture et mangent de jeunes plantes de palmiers : ils deviennent alors les victimes des cultivateurs qui n’hésitent pas à les tuer !

Malheureusement, le Cambodge et le Vietnam suivent le même chemin…

Source : Fondation 30 Millions d’amis

L’écureil de Corée en Ile de France et en Picardie

L’écureuil de Corée prolifère dans les animaleries, mais ses abandons dans la nature en raison de son statut d' »objet » par conséquent « jetable » ont de graves conséquences: on compte aujourd’hui en Ile-de-France et en Picardie une dizaine de sites où il est fortement présent etil y a donc risque pour la biodiversité…

Ici un article d’un grand quotidien, qui présente naturellement l’animal comme le fautif de tout cela, ou encore à la limite les animaleries au lieu de critiquer le principe même des animaleries et ce qui les fait exister…

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Photographies « Jungles et sanctuaires animaliers du Rajasthan »

Poursuivant la série des grandes figures de notre imaginaire de l’Inde, la Maison des Indes vous invite à découvrir l’un des lieux les plus marquants du Rajasthan. Sur les traces de Kipling ou du géographe et romancier Louis Rousselet, visitant les derniers grands Etats princiers Rajputs au début XIXe siècle, et participant à ce loisir favori des souverains hindous, la chasse, la région de Ranthambore, située dans une province orientale et sauvage de l’Etat, autrefois terrain privilégié de vènerie des Maharajas de Jaipur, est désormais le sanctuaire protégé du tigre.

Cet écrin de verdure aux portes du désert abrite en effet une des forêts les plus riches en faune du sous-continent où gazelles, antilopes, cerfs, nilgauts, panthères, léopards et gavials croissent à l’ombre de l’une des plus grandes forteresses du Rajasthan, vestige romantique de la splendeur passée de l’Inde des royaumes surplombant la jungle.

Informations pratiques :
Entrée libre.
A visiter jusqu’au 31 Octobre 2008 de 10h à 19h.
La Maison des Indes
7 place Saint Sulpice 75006 Paris
Métro Saint Sulpice.
Tel : 01 56 81 38 38.