Destruction de 15 miradors dans le sud-est

Voici le communiqué d’une action illégale commise dans le sud-est.

Le 10 Septembre, dans le sud est de la france, une équipe d’activistes à détruit 15 miradors. Plus tard dans la nuit une volière et des pies qui étaient enfermées ont été libérées. Jusqu’à que toutes les cages soient libres ! V.A

Lettre de Ronnie Lee de 1992 à sa libération

Après avoir fondé l’ALF en Angleterre en 1976, Ronnie Lee fut condamné en 1986 pour en être devenu son porte-parole. Voici sa lettre au mouvement au moment de sa sortie, en 1992.

Le 13 novembre, j’ai été libéré après avoir fait 6 ans, 8 mois d’une sentence d’emprisonnement de dix ans et j’écris cette lettre pour remercier tous les gens qui m’ont donné un merveilleux soutien durant mon temps en prison.

Pendant ma sentence, j’ai reçu plusieurs milliers de lettres d’amis et de sympathisants, ce qui m’a vraiment aidé pour mon moral à travers les années passées à l’intérieur.

En raison du volume de lettres, je n’ai malheureusement pas été en mesure de répondre à chaque personne m’ayant écrit, aussi j’espère que ceux qui n’ont rien eu de moi accepteront cette lettre de gratitude pour leur gentillesse.

De mon point de vue, il est totalement erroné que quiconque soit envoyé en prison pour des activités de libération animale et la longue sentence qui m’a été imposée a été particulièrement outrageuse, mais dès le départ j’étais déterminé à ne pas m’effondrer et à utiliser au mieux mon temps en prison.

J’avais aussi à l’esprit de faire tout mon possible pour ne pas devenir déprimé ou négatif dans mon attitude, étant donné que cela donnerait aux personnes abusant les animaux et leurs amis au pouvoir une autre victoire sur moi.

Tout d’abord, j’avais décidé d’être vraiment en forme et de le rester, ayant saisi que si ceux au pouvoir allaient me voler quelques années de ma vie au moyen de la sentence d’emprisonnement, j’avais à rattraper ces années en maintenant un niveau de forme qui renforcerait mes chances de vivre plus longtemps.

C’est pourquoi durant mon temps en prison, j’ai fait en sorte d’avoir un exercice rapide chaque jour, consistant notamment au badminton, tennis ou footing.

Pendant plusieurs années avant d’aller en prison, j’avais un intérêt pour les langues étrangères, mais il n’a jamais été possible que j’ai le temps d’en apprendre aucune. Cependant, avec le temps disponible pour moi en prison, j’ai été en mesure de le faire et à la fin de ma sentence, j’avais obtenu le niveau « A » en français, en allemand, en italien et en espagnol.

J’ai maintenant l’attention d’utiliser cette connaissance pour aider le mouvement pour les droits des animaux dans d’autres pays et j’ai établi beaucoup de contacts à l’étranger.

En prison, j’ai également été un des fondateurs de la revue pour la libération animale Arkangel.

Maintenant que je suis libéré, j’ai l’intention d’aider à l’expansion d’Arkangel dans une série de projets, pour fournir une aide au mouvement pour les droits des animaux et en particulier pour les groupes locaux des droits des animaux.

Adopter une attitude positive m’a certainement aidé au cours de ma sentence d’emprisonnement, mais je crois aussi qu’une telle attitude est vitale pour le mouvement de libération animale en tant que tel.

Il y a bien entendu encore un long chemin à parcourir, mais nous sommes graduellement en train de gagner la guerre contre la persécution des animaux et je suis convaincu que beaucoup d’autres victoires nous attendent.

Merci encore à tout ceux qui m’ont donné leur bienveillance et leur soutien. Si quelqu’un souhaite me contacter, il est possible de le faire par l’intermédiaire de l’adresse de la revue Arkangel.

Bien à vous, pour la libération animale

Ronnie

La Revue Arkangel

Les couvertures d’arkangel

La couverture d’Arkangel numéro 12

Le naturalisme d’Arkangel dénoncé à la française

 

ALF en Alsace-Lorraine : de nouveau des miradors de chasse détruits

L’ALF a de nouveau revendiqué une série d’actions en Alsace-Lorraine. Voici le communiqué.

« Dans le nord-est de la France, en région Alsace Lorraine, 4 nouveaux miradors de chasse ont été détruits portant le total de miradors détruits à 12 cet été. Des graffitis ALF signent ces actions.

Rejoignez-nous pour sauver quelques animaux de la chasse. »

ALF en Alsace-Lorraine : 4 miradors de chasse détruits

L’ALF a revendiqué une action fin juillet, dont voici le communiqué.

« Dans le nord-est de la France, en région Alsace Lorraine, 4 nouveaux miradors de chasse ont été détruits portant le total de miradors détruits à 8 ce mois-ci.

Des graffitis ALF signent ces actions.

Rejoignez-nous maintenant dans l’action individuelle ou collective pour sauver quelques animaux de la chasse. »

Action de l’ALF en Alsace Lorraine

L’ALF a revendiqué une action en Alsace-Lorraine, voici le communiqué et des photos qui vont avec. Comme d’habitude, c’est le site Bite back! qui l’a rendu public (notons en passant que nous ne comprenons pas l’idée d’un incendie dans un tel endroit).

« Dans le nord-est de la France, en région Alsace Lorraine [en fait désormais Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et bientôt Grand Est], 4 miradors de chasse ont été détruits par des activistes ALF.

Des graffitis siglant ALF et le message « Stop chasse » en français et en allemand ont été inscrits.

Nous sommes excités. Ce n’est qu’un début. L’été sera actif. Rejoignez-nous dans l’action. »

Juillet 2016 – « Rat Attack »

Voici un appel pour une initiative cet été.

Marseille : Rat Attack – des rencontres autour de la libération animale et de l’écologie radicale cet été

Cet été, du 25 au 31 juillet 2016, se déroulera à Marseille le Rat Attack, des rencontres autour de la libération animale et de l’écologie radicale, pour se rencontrer, échanger et s’organiser ensemble.

Alors que tout s’empire toujours plus et plus vite, que les attaques contre la terre et les vies qui la peuplent se font de plus en plus violentes, qu’on nous enferme de façon toujours plus élaborée, et que la mort se propage jusque dans nos cœurs, nous refusons de rester passifVEsface à un monde qui a juré notre misère.

Cette misère, c’est aussi les meurtres, l’exploitation et la domestication des non-humainEs qui est à la fois ignorée et légitimisée par celles et ceux qui prétendent se battre contre toute forme de hiérarchisation.

Pourtant, c’est bien à la fois un symptôme et une conséquence des logiques de domination qui s’étendent tout autour de nous. Si nous refusons la soumission que l’on tente de nous imposer, nous refusons aussi de l’imposer aux autres.

C’est aussi pourquoi nous nous opposons à toute forme de fascisation du mouvement antispéciste, de l’extrême droite aux apolitiques qui finissent toujours par faire l’apologie de ces derniers et ne rêvent que d’un capitalisme vert. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que la nature même du capitalisme se base sur la domestication et l’exploitation de tout ce qui l’entoure.

La rage qui nous consume nous rappelle que ce sont tous les aspects de nos vies qui sont en guerre. Une guerre contre nos corps, nos existences et nos luttes, les rendant plus nécessaires que jamais.

Nos espoirs se sont éteints, éclipsés par les lumières et désirs artificiels des villes monstrueuses du capital. Nous n’attendons pas une utopie lointaine gagnée à coup de demandes à l’état et de réformes, nous voulons mettre en ruine ce système tout entier, parce qu’il n’y a rien à en sauver, de ses fondations pourissantes à ses tactiques sophistiquées pour nous contrôler.

C’est tout ça qui nourrit le feu qui nous habite et nous donne la force de nous battre.

Et c’est ce feu que nous voulons faire grandir avec vous cet été.

Alors viens avec ta rage et ton sac-à-dos pour construire ensemble un mouvement plus fort, échanger des méthodes et des expériences, mais aussi des analyses et des grilles de lecture pour mieux comprendre et lutter contre nos ennemiEs communEs.

Parce que nous voulons construire ce projet collectivement, nous vous appelons à nous rejoindre en nous contactant pour organiser ateliers et discussions durant le camp, ainsi que des événements d’information et de soutien à la mise en place de ce projet.

Bien sur, on sera pas là pour reproduire des situations violentes qu’on vit déjà tous les jours. Ne sois pas une ordure, soyons attentifVEs les unEs aux autres pour qu’on puisse être dangereuxES ensemble.

Contacte-nous à ratattack[a]riseup.net
(une clé publique pgp est dispo pour des échanges plus sécurisés)

Nous n’avons pas besoin de l’avis de Maître David Sudan

Nous avons beaucoup parlé de l’affaire du chiot arraché de force à un SDF par des gens de Cause Animale Nord. Il était selon nous très important de le faire, pour ne pas se « planter » après cette affaire.

Cela pouvait ne pas sembler clair, mais voici que déjà les faits se précipitent, puisque le chiot a été remis hier au SDF. C’est l’épilogue d’une triste affaire, en attendant le procès.

Cependant, que ne voit-on pas? Voici que « Maître » David Sudan, selon l’expression employée pour les avocats par les institutions, se permet de prendre la parole. Qui est-ce? D’où sort-il? Où est sa légitimité?

Eh bien cette personne qui tombe du ciel dans cette affaire est l’avocat du SDF, présent avec lui dans les locaux de la police du 1er arrondissement de Paris, lors de la remise du chien. A cette occasion, il a publié sur chien.fr un long texte pour expliquer la situation du SDF, du chiot, etc.

Et là, il y a cet insupportable discours, honteux et pathétique, condamnant la libération animale. En quel honneur? Naturellement, au nom de son statut d’avocat. Eh bien non, nous n’en avons rien à faire de son avis, qu’il peut se garder.

Que Cause Animale Nord soient des activistes peut-être adeptes du n’importe quoi n’importe comment, c’est a priori un fait qu’on peut dire exact. Mais ils portent la dignité d’une cause, même dévoyée.

Donc il n’y a pas à accepter ces propos mensongers venant soutenir un système qu’il faut ébranler et faire s’effondrer :

« Je ne renie aucunement le travail des associations de la défense des animaux. Bien au contraire, la plupart des personnes qui m’ont aidé dans le traitement de ce dossier sont des personnes issues du milieu associatif de défense de la cause animale. Je sais que le combat de ces associations est parfois dur, surtout quand il s’agit de lutte contre le trafic d’animaux, mais si vous avez des suspicions de maltraitance ou de trafic d’animaux, il existe une Justice en France avec laquelle vous pouvez travailler main dans la main. Et croyez-moi bon nombre de procédures engagées dans le trafic d’animaux auprès d’un juge aboutissent à la saisie des animaux maltraités. »

Nous n’en avons rien à faire de sa défense de la justice au service de l’exploitation animale et de ses études à Assas, apparemment avec une spécialisation en droit des sociétés, des fusions-acquisitions et du droit des contrats, comme lorsqu’il dit :

« J’ai effectué un cursus de 8 années de droit à l’Université et je ne connais aucune loi en France qui interdise aux SDF d’avoir un chien, et ce quelle que soit leur origine. Lors de son procès, cette dame pourra certainement venir expliquer aux Magistrats ce qui est interdit et permis par la loi en France ! »

Se vanter par ailleurs d’avoir fait huit années d’études, pour confondre le communisme et le nazisme, c’est d’ailleurs lamentable :

« Et tout d’un coup ce samedi 19 septembre, alors qu’il n’avait rien demandé à personne et parce qu’il avait le tort d’être sans-abri et d’origine roumaine, il se fait violemment agresser par des activistes de défense de la cause animale sans la moindre enquête préalable sur la seule base de son faciès, comme on faisait jadis dans certains Etats soviétiques. »

On comprend toutefois que quand on fait avocat, on entend faire partie des riches et que donc on a pas besoin de faire la différence entre les communistes qui visaient les riches, et les nazis qui visaient des gens pour des critères raciaux…

Le fond de la question, c’est quoi? Nous en avons parlé, c’est la question de la légitimité de l’interventionnisme en faveur de la libération animale.

Si cet avocat s’imagine cependant être en mesure d’attaquer la libération animale au nom de la soi-disant valeur des institutions, là il rêve totalement. Un tel délire peut être acceptable pour L214 ou les partisans de l’abolitionnisme de Gary Francione, qui croient en une réforme ou une révolution au sein des institutions… Mais nous, nous disons : halte-là!

Et nous avons bien vu que les associations légalistes n’ont strictement rien dit sur une affaire suivie par pratiquement la société française, ce qui est une sacrée démonstration de mauvaise foi et de capitulation.

Nous avons bien vu que les anarchistes n’ont également fait rien d’autre que dénoncer le racisme, sans rien voir de la question animale. Peut-être devrait-il aller aider l’avocat qui annonce :

« Nous avons fait des captures d’écran de tous les propos diffamatoires qui ont été tenus à l’égard de mon client depuis le début de l’affaire et nous allons nous réunir demain pour étudier les suites judiciaires à donner à ces propos. »

Voilà bien ce qui était à craindre : que la cause animale disparaisse derrière une affaire de faits-divers. Voilà pourquoi nous avons écrit ces articles, qui pouvaient sembler partir dans de nombreuses directions, voire contradictoires.

Il s’agissait cependant d’avoir au coeur la défense de l’intervention en faveur de la cause animale, principe légitime, sacro-saint, car moralement juste! La libération animale n’est pas un concept abstrait, c’est quelque chose exigeant une affirmation concrète.

L’avis d’un avocat défendant une justice au service des riches et donc nécessairement de l’exploitation animale n’a ici strictement rien à dire, il n’a pas le droit à la parole, car la seule parole qui doit s’affirmer est celle en faveur de la libération totale et sans conditions des animaux!

Manifeste Hardline et « Vanguard »

Nous sommes en 1993 et c’est l’émergence du mouvement vegan straight edge. Les éléments plus actifs tentent de structurer les choses et c’est l’apparition de la revue « Vanguard », « Avant-garde », dont le sous-titre est « Sur la ligne de front de la Libération de la Terre ».

L’objectif : pas moins que l’établissement d’une organisation ouvrant la bataille pour une révolution végane. Cela a échoué, pour de multiples raisons, principalement la dimension utopique et l’incapacité à s’orienter pour convaincre tout le peuple, mais naturellement c’est une chose précieuse, un ancêtre de la perspective qu’il faut avoir aujourd’hui.
Au-delà des limites, qui ne sautent d’ailleurs pas aux yeux, il y a ici une sensibilité et une compréhension qui avaient plus de 20 ans d’avance. L’avenir annonce une gigantesque bataille face à la destruction, l’écocide généralisé, systématisé.

Inévitablement surgira dans un proche avenir une génération de la rupture complète, refusant les drogues, l’alcool, la fuite en avant dans l’égocentrisme de la consommation. Une génération célébrant toutes les vies et protégeant la planète considérée comme un ensemble, comme une terre-mère.

Nous ne laisserons pas notre mère la Terre se faire assassiner !

Avant-Garde

C’est la première lutte révolutionnaire hautement organisée à être construite et à lutter pour l’égalité de la vie et sa survie, en comparaison avec beaucoup de batailles menées (certaines perdues, d’autres gagnées) par des groupes différents à travers le temps ayant été amené jusqu’à la révolution par leurs oppresseurs, ayant ramassé une arme ou une pierre afin de faire ce que les mots ont échoué à accomplir, et c’était pour gagner la libération de leur peuple (que cela soit fondé sur des lignes ethnique, de classe, religieuse ou nationale) de l’emprise d’un autre peuple qui le voyait comme adapté à être exploiter.

Bien que beaucoup de ces insurrections, rébellions et révolutions peuvent avoir lutter pour plusieurs des mêmes choses que nous, la différence est que leur première préoccupation était leur auto-préservation et la prise de pouvoir de leur peuple (qui était déjà un secteur défini de la société), alors que nous, en tant que tel, n’avons pas un tel « peuple », un secteur de la société sur lequel nous aligner en raison d’ancêtres commun, des positions économiques, un héritage culturel ou des concepts similaires de Dieu.

Plutôt, notre mouvement se fonde sur l’unité de ceux de tous les horizons de la vie qui partagent la croyance bien définie que toute vie est égale et en besoin de libération.

Évidemment, le nombre de ceux qui ont déjà pris une telle approche et de ceux qui embrasseront cette manière de penser ne sera jamais aussi grand que celui de ceux qui aimeraient avoir de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires, ou de celui des nombreux peuples de couleur qui cherchent à se libérer du racisme de société oppressives.

Cela parce que la réalité est telle que – bien que notre vision complète du monde englobe de telles luttes, et une victoire d’une révolution Hardline serait une victoire pour tous secteurs opprimés de la société – la plupart des gens ne lutteront que contre l’oppression qui vient directement contre eux ou contre ceux pour qui ils ressentent des affinités.

Ainsi nous devons réaliser que notre mouvement ne sera pas avec un soutien de masse.

Acceptant cette réalité, nous devons prendre des moyens d’action afin de pouvoir arriver à la victoire sans soutien populaire. Nous devons focaliser nos énergies pour construire une avant-garde révolutionnaire dont la force et la persévérance sont si fortes que personne ne peut se mettre sur notre route.

C’est dans cet esprit que nous vous proposons VANGUARD – une revue dont le but sera de présenter l’idéologie / la philosophie / la manière de vivre et d’agir hardline, d’une manière définitive pour assurer la cohésion de la pensée parmi le mouvement hardline ; pour prolonger l’éducation de nos membres dans tous les aspects et les domaines qui se rapportent à notre lutte – tout en fournissant un forum pour la discussion sur de nouvelles révélations, de nouveaux concepts et approches au sein de la hardline – créant un boulevard pour la mise en réseau, la correspondance, l’aide mutuelle, et une action unifiée qui fera de cette force une machine bien à l’écoute dont on aura besoin si nous sommes à même d’accomplir notre destinée et achever un vrai changement révolutionnaire à l’échelle globale.

Hardline

Le moment est venu d’une idéologie et d’un mouvement à la fois physiquement et moralement assez fort pour se battre contre les forces du mal qui détruisent la terre (et toute vie sur elle).

Qui ne peut pas être acheté, ni égaré par la tentation. Un mouvement libre des vices agissant comme un sédatif sur l’esprit et affaiblissent le corps.

Une idéologie qui soit pure et juste, sans contradictions ou incohérences.

Qui juge toutes choses par une seule norme, et souligne la responsabilité personnelle et la fiabilité par-dessus tout.

Une vue d’ensemble sur la vie qui ne traite pas que de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur – comprenant qu’une entité physique de l’oppression comme le système capitaliste (où toute vie est considérée comme une ressource utilisable) est simplement une manifestation extérieure des valeurs déformées des gens qui dirigent les institutions contrôlant nos vies, influençant notre culture et détruisant la terre.

Il faut aussi reconnaître le défaut intrinsèque des causes traitant d’une seule question, où le concept de justice est toujours sélectif (avec chaque groupe d’intérêt particulier luttant pour les droits de ceux qui relèvent de leur intérêt propre, tout en négligeant ou, dans certains cas, s’opposant à ces droits pour les autres).

Et dépassant ces approches aboutissant aux échecs – devenir un système de pensée logique et un programme d’action incluant toutes les questions, pouvant et devant réussir. Cette idéologie, ce mouvement, c’est la Hardline.

Un système de croyance, et un mode de vie, vivant suivant une éthique – que toute vie innocente est sacrée, et doit avoir le droit de vivre à son état naturel d’existence en paix, sans interférence.

Cette éthique unique assure que toute vie, depuis un foetus, ou un humain devenu adulte (noir, blanc, homme ou femme), jusqu’à un animal, ou son habitat, a des droits égaux qui sont garantis, avec la liberté pour tous et toutes, indépendamment des préjugés personnels d’une personne à leur encontre.

Selon les principes de l’idéologie hardline, tous doivent être autorisés à faire comme bon leur semble tant que leurs actions ne portent pas atteinte, en aucune façon, aux droits d’autrui. Toute action qui porte atteinte à de tels droits ne doit pas être considérée comme un «droit» en soi, et donc ne doit pas être tolérée.

Ceux qui blessent ou détruisent la vie autour d’eux, ou créent une situation dans laquelle la vie ou la qualité de celle-ci est menacée ne sont dès lors plus considérés comme innocents, et, en retour, n’auront plus de droits.

Les personnes adhérant à la hardline respecteront ces principes dans la vie quotidienne. Ils vivront en harmonie avec les lois de la nature, et ne les abandonneront pas pour le désir du plaisir – depuis les actes sexuels déviants et/ou l’avortement, jusqu’à l’usage de drogues de toute nature (et tous les autres cas où la vie autour est endommagée sous le prétexte de s’endommager soi-même).

Et, suivant avec la conviction que l’on ne doit pas porter atteinte à une vie innocente – aucun produit animal ne doit être consommé (que ce soit la chair, le lait ou oeufs).

Parallèlement à cette pureté de la vie quotidienne, la véritable personne Hardline doit s’efforcer de libérer le reste du monde de ses chaînes – sauver des vies dans certains cas, et dans d’autres, rendre la justice à ceux qui sont coupables en les détruisant.

C’est seulement avec cet engagement, et notre conviction – vivre une vie qui est en harmonie avec nos objectifs annoncés et nos croyances, nous renforçant par la pureté de corps et d’esprit, tout en s’opposant activement à ceux qui se sont rendus coupables de détruire le monde avec leurs pensées, actions et pollution toxiques – que nous pourrons obtenir la victoire dans la lutte.

« Il a indiqué avoir agi par compassion »

C’est une histoire qui a deux ans précisément, le procès s’étant déroulé à la toute fin juin 2013. C’est le journal Le progrès qui la relate, à sa manière bien sûr.

JUSTICE. Un défenseur des animaux condamné pour avoir incendié un abattoir

Il affirmait vouloir «libérer les cochons» et mettre l’abattoir «hors d’état de nuire»: un défenseur de la cause animale a été condamné vendredi à trois ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Besançon pour avoir incendié l’abattoir de Pontarlier (Doubs).

Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur Margaret Parietti. La condamnation est assortie d’une mise à l’épreuve de trois ans, ainsi que d’une obligation de soins et de l’interdiction de fréquenter les débits de boisson.

Le 26 mai dernier, cet ouvrier frontalier de 23 ans a commis d’importantes dégradations et a mis le feu à l’abattoir de Pontarlier (Doubs), rendant impropre à la consommation neuf tonnes de carcasses de porcs.

Blessé après avoir brisé une vitre, il a inscrit «ALF» sur un mur du bâtiment avec son propre sang en allusion au Front de libération des animaux (Animal Liberation Front, en anglais), mouvance de défense des animaux qui a selon lui inspiré son acte.

«Libérer les cochons ! »

Le jeune homme a également menacé un livreur de cochons avec un couteau, lui ordonnant de «libérer les cochons».

A la barre du tribunal, il a indiqué avoir agi par «compassion pour les animaux qui souffrent dans tous les abattoirs de France et du monde entier».

«Je ne peux pas supporter cette souffrance. Je voulais mettre hors d’état de nuire l’abattoir», a-t-il précisé. Il a néanmoins affirmé qu’il regrettait son geste.

«J’ai compris qu’il y avait d’autres moyens d’agir comme participer à des manifestations, signer des pétitions ou faire partie d’associations »«, a ajouté le jeune végétarien qui ne présente aucune anomalie mentale, d’après les experts.

Son avocat, Me Jérôme Pichoff, a promis qu’il ne recommencerait pas: «Il a réalisé que tout cela ne sert à rien et n’aide pas sa cause, voire peut la desservir».

La veille des faits, il avait passé la soirée en discothèque avec des amis, consommant de l’alcool. Les forces de l’ordre avaient constaté une légère alcoolémie à son interpellation.

Il y a bien sûr deux manières radicalement différentes d’interpréter cela, les deux interprétations étant d’ailleurs toutes les deux exactes… D’un côté, il est évident que la motivation à l’origine de cette action a une légitimité morale et une véritable valeur sur le plan des sens.

D’ailleurs, le verdict le reconnaît de manière évidente, même s’il n’est pas parlé de l’amende que la personne a dû forcément récolter en plus…

De l’autre côté, on a tout de même quelqu’un de saoul écrivant « ALF » avec son propre sang après s’être coupé. C’est-à-dire que le véritable protagoniste de son action, c’était surtout lui-même. On a là un exemple typiquement français catholique d’actions-témoignage…

Action de l’ALF à Céret

L’ALF a revendiqué une action à Céret dans les Pyrénées-Orientales.

« La ville de Céret (France) organise des corridas : torture et meurtre d’animaux.

Nous avons mis le feu à la voiture de l’épouse du Maire de Céret pour que ce massacre cesse.

Le portail blanc en plastique et la lumière allumée dans la maison, cette nuit-là, ne nous ont pas empêché d’agir.

Nous voulons la justice pour les animaux et nous l’obtiendrons.

ALF »

Voici un communiqué de partisans de la corrida à la suite de cette action.

Communiqué :
L’Observatoire National des Cultures Taurines condamne avec la plus grande fermeté le nouvel attentat commis (ndlr : nuit du 26 au 27 mai 2015)  par la mouvance animaliste radicale dont des éléments ont revendiqué l’incendie volontaire d’une voiture appartenant à l’épouse du maire de Céret, justifiant leur acte par le fait que cette ville organise des corridas. Cette radicalisation d’éléments extrémistes s’explique par les échecs répétés des manifestations organisées depuis un an et dont l’affluence a considérablement baissé.
Considérant que ces manifestations n’en constituent pas moins le bouillon de culture du terrorisme animaliste en France, nous demandons à Monsieur le Ministre de l’Intérieur de les interdire, dans la mesure où, toutes, dernièrement, ont donné lieu à des troubles à l’ordre public, des agressions contre les biens et les personnes, des vols, du vandalisme et de la mise en danger d’autrui, à Arles, Palavas et Nîmes notamment.
Nous assurons le maire et la Ville de Céret du soutien unanime du monde taurin français.

Action de l’ALF en Seine-et-Marne

Le site Bite bacl! a diffusé l’information, et voici la version du Parisien.

Le siège de la fédération départementale des chasseurs de Seine-et-Marne (FDC 77) a été la cible d’un groupe d’activistes de la cause animale baptisé Alf, dans la nuit de samedi [11 avril] à dimanche, à Bréau. Ses locaux ont été tagués.

« Ils ont aussi tenté de s’introduire dans le bâtiment principal, indique Gilles Billault, responsable du service communication de la FDC 77.

Mais les alarmes ont très bien fonctionné et ils se sont enfuis. On a eu cette chance, parce que sinon, ils faisaient la même chose que dans l’Oise. »

Au mois de février, le siège de la FDC de l’Oise a été saccagé par ce groupe. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie. La brigade de Mormant est chargée de l’enquête.

Action de l’ELF à Athènes

C’est un document important qui est publié ici, puisqu’il s’agit du communiqué d’une action de l’ELF à Athènes. Traditionnellement la scène « insurrectionaliste » grecque n’aborde, en effet, pas le thème de la libération animale et de la libération de la Terre, contrairement à son équivalent latino-américain.

La nuit du dimanche de Pâques (12 au 13 avril), nous avons attaqués à l’aide de 3 engins incendiaires à retardement, pour la destruction de l’entrée et de 3 véhicules (1 camionnette et 2 fourgonnettes) d’une entreprise avicole dans la rue Aghiou Pavlou, dans le quartier athénien de Peristeri, comme geste de solidarité avec les prisonniers en grève de la faim dans les prisons grecques.

Force à ceux qui sont encore en grève de la faim, aux membres prisonnier-e-s de la Conspiration des Cellules de Feu, et à celles et ceux qui sont en train de récupérer après s’être levé-e-s avec dignité et cohérence contre l’État durant toute cette période, et dans la conjoncture actuelle également contre les administrateurs et les représentants gauchistes du Pouvoir, qui dès le premier jour qu’ils se sont agrippés aux postes gouvernementaux ont clairement fait voir leurs intentions (au moins pour ceux voient les choses telles qu’elles sont), culminant jusqu’au moment de la gestion tactique de la grève de la faim et l’expulsion de l’occupation solidaire du Rectorat des Propylées le 17 avril.

Satisfaction IMMEDIATE des revendications des grévistes de la faim :

– L’abolition des articles 187 y 187A
– L’abolition de la loi de la cagoule
– L’abolition des prisons de type C
– Libération immédiate de Savvas Xiros, qui souffre de plusieurs lésions graves
– Délimitation de l’usage de l’ADN

Nous avons choisi cet objectif parce que nous considérons qu’il ne peut être exclu l’opposition de fait à l’industrie de commercialisation des animaux non-humains dans la bataille contre l’État, le Capital et chaque structure du Pouvoir.

Il n’y a qu’une pratique de l’enfermement, et elle doit être repoussée sous toutes ses formes, que ce soient les prisons humains – « institutions correctionnelles » – ou les camps de concentration pour migrants, ou l’infrastructure de l’industrie de la viande et produits dérivés.

La date de notre attaque n’a en rien été accidentelle. Nous avons choisi le moment lors duquel la masse humaine était encore plongée dans l’inactivité après avoir accompli son devoir envers l’église et les fantômes saints qui rôdent et définissent leur existence même les jours antérieurs.

Chaque temple de la société, matériel ou mental, chaque moule, chaque stéréotype, chaque coutume qui reproduit, alimente, ou reflète simplement les nombreux visages du Pouvoir ne mérite rien d’autre que d’être démoli.

L’une de ces coutumes est la consommation de viande, qui s’est établie exactement de la même manière que l’on établit comme « normale » la pratique du pillage de la nature, comme nous voyons que c’est le cas avec les mines d’or dans le bois de Skouries en Chalcidique, dans le nord de la Grèce, ou avec le TAV en Italie et dans chaque recoin de la planète.

Cette action est une réponse à l’appel des compagnon-ne-s au Chili, dont les actions nous ont fait sourire tant de fois. Force à Nataly Casanova, Juan Flores et Guillermo Duran, en grève de la faim depuis le 14 avril.

Nous envoyons en même temps notre signe de solidarité et de complicité avec tou-te-s celles et ceux qui sont mis-es en cause, incarcéré-e-s et poursuivi-e-s pour avoir milité dans la ligne d’attaque du Front de Libération de la Terre et du Front de Libération Animale.

Nous faisons un appel à chaque individualité insurgée, à chaque groupe d’affinité, à chaque noyau d’action directe pour aiguiser les attaques sur tous les fronts, par la manière que chacun-e pensera être la meilleure, par tous les moyens disponibles.

Synapsis d’Ignition pour la Lutte Multiforme Anarchiste – Front de Libération de la Terre (ELF)

Action de l’ALF en Alsace

Le site Bite back a rendu public deux actions de libération animale en France. Voici le premier qui a un communiqué (et des photos visibles ici):

« Deux élevages de faisans détruits, dont leurs transformateurs car les clôtures étaient électrifiées, tous les faisans ont été libérés, une quarantaine en tout + destruction d’un piège à corneilles. Fait dans une forêt en Alsace. Pardon pour les photos pas très explicatives et de mauvaise qualité. »

Un message en anglais informe également de la libération de trois lapins et de deux poules d’un élevage « lugubre » à Metz tenu par un « homme étrange ».

Voici également à titre informatif le communiqué d’une action en Italie:

Savona, Italie – L’ALF vandalise L’Institut Zooprophylactique Expérimental

Dans la nuit du 5 au 6 avril, nous avons rendu visite au siège du laboratoire IZS (Institut Zooprophylactique Expérimental) à Savona.

Après avoir bloqué le portail d’entrée pour empêcher les gardiens d’y accéder en auto, nous avons complètement abîmé la peinture de l’auto de service du laboratoire garée à l’arrière, recouvert les vitres et les phares de peinture, et laissé des tags IZS = MORT et ALF.

Toutes les fenêtres du premier étage ont été recouvertes de peinture, tout comme la serrure d’entrée et le portail. D’autres tags ont été laissés su le bâtiment : liberté pour les animaux, stop vivisection, assassins.

A l’intérieur du laboratoire de l’IZS meurent chaque année dans l’agonie des milliers d’animaux, uniquement pour pouvoir en torturer et en tuer des millions d’autres dans les élevages intensifs voués à la production de viande, d’œufs et de produits laitiers.

Il existe des centres IZS dans presque toutes les provinces italiennes, dont de nombreux sont facilement attaquables, et des actions comme celle-ci sont facilement reproduisibles.
Eteinds ton ordinateur, sors de chez toi et agis pour la libération animale cette nuit.
La résignation est complicité.

ALF

Voici aussi un communiqué du Chili, dans l’esprit « insurrectionnaliste » de la « libération totale ».

Chili : Attaque incendiaire contre une entreprise d’exploitation animale

Jour après jour, minute après minute, le pouvoir se maintient et se reproduit dans les relations sociales de tous ceux qui acceptent cet ordre basé sur l’exercice de l’autorité, de la domination et de l’exploitation ainsi qu’en chacune des institutions, entreprises et machineries qui permettent leur développent normal, sans oublier jamais l’action volontaire des dignitaires du pouvoir et de leurs complices : patrons, politiciens, policiers et citoyens défenseurs du pouvoir et de la soumission, qui s’efforcent de faire en sorte que l’ordre établi se maintienne et fonctionne.

Lorsque l’on décide de se confronter à l’autorité sous toutes ses formes et expressions, la lutte pour la libération totale acquiert tout son sens car elle englobe les différentes scénarios à travers lesquels le pouvoir exécute sa domination. Notre lutte ne parcelle pas, elle intègre, ce qui fait que lutter pour la liberté totale implique de lutter également contre l’État, le capital, le spécisme, les hiérarchies, la spécialisation et les diverses expressions de l’autoritarisme.

Et malgré les efforts de le l’État chilien pour éliminer les idées et les pratiques de révolte, l’attaque directe des groupes d’action anarchiste continue.

Le matin du 7 avril, nous avons attaqué les bureaux administratifs de l’entreprise carnassière Ganadera Rio Bueno S.A., qui se dédie à l’enfermement et à la tuerie d’animaux dans leurs prisons fangeuses pour leur postérieure commercialisation en tant que marchandise pour la consommation humaine massive. Nous l’avons fait à l’aide d’un engin incendiaire pourvu d’un mécanisme de retardement qui a fonctionné sans problèmes, endommageant une partie de la façade du bâtiment.

Les raisons sont claires et il y en a plus qu’il n’en faut. Quand nous avons décidé de lutter pour la libération, nous avons assumé la lutte de façon intégrale et totale, sans hiérarchiser les espèces. Voilà pourquoi nous ne pouvons rester passif/ves face à la machine spéciste et assassine que représente cette entreprise, nous ne pouvons pas rester passif/ves face à l’enfermement, l’isolement et la mort de centaines d’animaux.

Notre lutte est antispéciste parce qu’elle est avant tout anti-autoritaire, elle est pour notre libération, celle de la terre et celle des animaux.

Les symboles et les structures du pouvoir se trouvent partout, la question est d’oser et de faire le pas vers l’offensive, en mettant en pratique nos idées et valeurs de libération, nos connaissances et notre ingéniosité en guerre.

Et si nous comprenons la lutte comme un acte multiforme et que nous ne hiérarchisons pas les moyens et les instruments que nous employons, nous faisons un appel à la multiplication des actions d’attaque directe. Nous le faisons humblement, mais aussi avec la certitude que la proposition anarchiste de l’attaque autonomes à travers des groupes d’affinités d’individus organisé-e-s de manière horizontale est possible, réelle et toujours en vigueur et nécessaire

Nous revendiquons également cette action comme partie de la proposition organisationnelle pour l’action de la Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International (FAI-FRI), car nous partageons les objectifs qu’elle se donne : ATTAQUE ANARCHISTE AUTONOME, toujours en offensive et libre de hiérarchies et de spécialisations ; INTERNATIONALISME, puisque la praxis anti-autoritaire ne reconnaît pas de barrières, d’États ni de nations, en nous connectant avec d’autres volontés insurgées autour du monde ; et SOLIDARITE, parce que nous n’oublions pas nos compagnon-ne-s enfermé-e-s dans les prisons du pouvoir.

Nous inscrivons également cette action dans le Projet Phoenix, pour donner de nouvelles impulsions à l’action violente anti-autoritaire sur ce territoire dominé par l’État du Chili, comme forme d’affronter la répression et de démontrer que l’attaque anarchiste est toujours vivante et ne se rendra pas.

Actuellement, le pouvoir global tente d’assurer sa domination en faisant évoluer son mode d’opération de répression à travers une façon d’agir toujours plus totalitaire. Avec ses opérations répressives, le pouvoir s’en prend à des compagnon-ne-s anarchiques et révolutionnaires pour tout mettre sous la large et répandue idée de « terrorisme ». Ainsi, les entourages solidaires sont frappés pour punir le soutien aux prisonnier—es et isoler encore plus celles et ceux qui sont entre les grilles. Les dernières opérations répressives en Espagne, l’incarcération de parents de compagnon-ne-s de la Conspiration des Cellules de Feu en Grèce en sont un exemple, tout comme l’est la récente arrestation de Enrique Guzmán, ami solidaire du compagnon Juan Flores, que le pouvoir tente d’impliquer dans l’attentat contre une caserne de police. La cruauté médiatique se pose aussi comme une autre expression de la répression étatique, comme cela s’est vu dans le cas de Juan Pino et Natalia Collao, accusé-e-s d’avoir incendié un bus des transports publics, et qui ont aujourd’hui besoin de notre solidarité.

Force et solidarité avec les compagnon-ne-s de la Conspiration des Cellules de Feu en Grèce et à tou-te-s les prisonnier-e-s en lutte sur ce territoire.
Une étreinte à Nicola Gai, Alfredo Cospito et tou-te-s les anarchistes prisonnier-e-s en Italie.
Saluts complices à Mario et Carlos López, compagnons du Mexique aujourd’hui en clandestinité.
Solidarité avec Mónica Caballero, Francisco Solar et les anarchistes détenu-e-s en Espagne.
Santé éternelle au prisonnier Mumia Abu-Jamal, qui résiste en lutte aux USA.

Amour et solidarité en guerre avec Nataly Casanueva, Juan Flores, Guillermo Durán, Juan Aliste, Freddy Fuentevilla, Marcelo Villarroel, Carlos Gutierrez, Hans Niemeyer et Sol Vergara. Que l’appel à l’agitation du 10 au 20 avril soir fructifère en action multiforme !

LE JOUR EST VENU DE PASSER A L’OFFENSIVE
POUR EN FINIR AVEC LA PEUR ET LA COMODITE
MULTIPLIONS LES ATTAQUES CONTRE LE POUVOIR

Cellule Anarchiste d’Attaque Incendiaire « Feu et Conscience ».
Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International – Chili.

Action de l’ALF en Picardie

Voici un communiqué publié sur Bite back! au sujet d’une action de l’ALF en Picardie.

« Bonjour

Nous avons cette nuit (dans la nuit du 5 au 6 mars) détruit une cage a corbeau. Cette cage, appartient a un piégeur. Il ne pourra plus jamais s’en servir.

France, Picardie A.L.F France. »