Brutalité anti-animaux et anti-humains, et le sens d’être vegan straight edge

Souvent on doit entendre le mauvais refrain comme quoi quand on aime les animaux, on aime pas les humains. Voici deux informations toutes récentes permettant d’établir que ce n’est pas du tout vrai.

La première information, ce sont les révélations concernant la corruption au sein de la Commission baleinière internationale. La seconde consiste en une analyse sur le rapport entre la violence contre les animaux et la brutalité sociale.

Le fait qu’il y ait une corruption au sein de la Commission baleinière internationale est très révélateur des mentalités esclavagistes qui règnent dans le camp des anti-animaux. En effet, ont été proposés à des représentants de différents pays de l’argent ainsi que des prostituées.

Selon le Sunday Times du 13 juin, l’Etat japonais a en effet employé ce genre de moyen : des aides d’Etat ont été fournies, ainsi que de l’argent en liquide, ont été donnés à des représentants pour qu’ils soutiennent la non interdiction de la chasse à la baleine, le tout accompagné d’invitations officielles au Japon tout frais payé, avec mise à disposition de prostituées.

Chaque jour que se tenait le congrès de la Commission baleinière internationale, le représentant de la Guinée touchait au minimum 1.000 dollars par jour, avec une voiture de service à disposition…

On ne s’étonnera pas que les représentants corrompus viennent du tiers-monde : les pays riches achètent des gens tentant de joindre les deux bouts, afin de mettre en place leur propre exploitation à l’échelle du monde.

On ne s’étonnera pas non plus que le Japon paie des « scientifiques » pour expliquer que les baleines mangeraient des poissons, et ce d’une quantité phénoménale (soit disant 6 fois plus que la pêche mondiale).

Ces mêmes « scientifiques » expliquent que les baleines meurent rapidement, alors qu’en réalité elles mettent au minimum 14 minutes, mais plutôt plusieurs heures en fonction du harponnage…

Quand on pense que seulement 5% des personnes au Japon mangent de la baleine, on voit bien que ceux qui n’aiment pas les animaux, ici les baleines, n’aiment pas les humains : ils pratiquent la corruption, et ne défendent que leurs intérêts, certainement pas ceux des Japonais « en général. »

Il est important de le dire car défendre Gaïa n’est certainement pas une question « nationale », c’est une question touchant l’humanité entière, dans son rapport avec les animaux.

Son rapport avec les animaux, qui est un rapport social.

Aux États-Unis, où la violence sociale est énorme, on s’aperçoit de plus en plus que la cruauté contre les animaux est une composante culturelle des actes barbares.

Ce qui est logique : quelqu’un de déphasé dans la société, quelqu’un de perdu socialement, a perdu tout contact avec la nature et vit avec les valeurs urbaines de concurrence.

Ainsi Jeffrey Dahmer, le « le cannibale de Milwaukee » nécrophile qui a tué 17 personnes, avait un rapport aliéné aux animaux : ils les « palpait » au lieu de les caressait, puis il disséquait les animaux morts et finalement mettait des têtes de chiens et de chats sur des piques…

Ted Bundy, le « tueur de femmes » ayant fait entre 25 et 35 victimes, regardait enfant comment son grand-père torturait des animaux…

Les victimes de la société, de sa brutalité sociale et de son aliénation par rapport à la nature, basculent dans la barbarie, et l’attitude aux animaux est très révélatrice.

C’est dans le même sens que va une étude publiée dans uns revue de psychiatrie américaine, et intitulée « Une étude sur les incendies volontaires et la cruauté animale chez les enfants : les influences familiales et les résultats sur les adolescents » (A Study of Firesetting and Animal Cruelty in Children: Family Influences and Adolescent Outcomes).

Cette étude montre que les enfants de 6 à 12 ans qui sont cruels avec les animaux basculent dans les violences volontaires – mais ici il faut bien voir que les enfants sont autant victimes que les animaux.

Brutalisés par la société, ces enfants répercutent la brutalité sur les plus faibles. En fait, le rapport aux animaux révèle le degré de culture. Plus une société est barbare, moins les animaux comptent.

Il n’est pas difficile de voir à quelle vitesse on se précipite en ce moment dans la barbarie !

Contrairement à ce que prétendent les associations pour les droits des animaux, la situation empire!

Et cela est tellement vrai qu’aux USA on est en train de le reconnaître. Dans de nombreux Etats dont l’Illinois, la loi oblige les vétérinaires à prévenir la police dans le cas où il y a des suspicions de cruauté contre les animaux.

L’État de Californie forme des officiers de police dans le même sens, afin de reconnaître… la violence pédophile.

Car là où les animaux sont victimes, les enfants le sont aussi.

Et cela est triste à dire, mais il y a ce phénomène social qu’il faut prendre en compte : ce sont souvent dans les familles déstructurées socialement qu’on trouve des animaux de compagnie.

Ceux-ci sont évidemment maltraités et leur vie est souvent un calvaire, mais il faut comprendre en quoi tout cela fait partie d’une sorte de tourbillon social, où les couches sociales les plus pauvres et les animaux vivent un enfer, où l’enfer appelle l’enfer.

Dans une étude relativement connue aux USA, portant en 1997 sur les 48 plus grands refuges pour les femmes victimes de violence domestique et pour les enfants victimes d’abus sexuel, 85% des femmes ont rapporté des cruautés sur les animaux, tout comme 63% des enfants.

Et le ¼ des femmes battues a affirmé avoir repoussé au maximum la fuite au refuge, afin de… protéger l’animal domestique.

Ceci est très lourd d’enseignement, et montre bien le sens de l’engagement vegan : pour les animaux, pour l’intégrité des enfants, pour les droits des femmes… Ce qui va de pair avec le refus des drogues, dans une morale straight edge, contre tout ce qui détruit et empêche de construire sa vie sans exploitation ni rapports d’oppression.

Chien « d’assistance » ou « d’éveil »?!

La semaine dernière l’Association des paralysés de France (APF) de Douai a réuni au parc Fenain deux associations, Handi’chiens et Passeurs’Ailes. Le but de cette rencontre nommée « Le chien, un compagnon pour tous » était de promouvoir le chien « d’assistance. »

Pendant cet événement basé sur la domination du chien, différents stages de dressage ont eu lieu : cani-marche, cani-cross, flyball, cani-calinothérapie, toilettage…

Sous couvert d’aider les personnes handicapées, ces associations dominent les chiens les rendant esclaves de personnes démunies d’autonomie. L’APF offre pourtant une panoplie d’une centaine de formations pour aider les personnes handicapées, mais les chiens d’assistance restent largement « utilisés » car ils sont bien « dressables » selon le discours d’Handi’chiens.

Le concept de cette association bien connue est de sélectionner des chiots chez des éleveurs, puis après une période de 16 mois en famille d’accueil, les chiens doivent suivre une formation afin d’obéir au doigt et à l’oeil. Il est alors appris aux chiens à obéir à 50 ordres différents, de rester calme et impassible comme une peluche, à « bien se comporter en société » et d’affronter la jungle urbaine pour protéger son maître handicapé.

Le site met en avant le caractère docile des chiens exploités (golden retrievers et labradors), leur plaisir à travailler pour l’espèce humaine, ainsi que le côté joueur des chiens.

Sauf qu’une personne à mobilité réduite, par exemple, ne peut justement pas faire jouer son chien qui doit toujours être vigilent pour son maître ou sa maîtresse. Le chien n’a donc aucune liberté, ne peut se permettre aucun moment de spontanéité ni de découverte.

Les chiens sont des animaux dévoués et aimants. Exploiter ces qualités au nom de la solidarité est sacrément opportuniste et révoltant. Les animaux ne doivent pas être nos médicaments ni nos aides, qu’elles soient médicales ou non.

Surtout qu’à côté des « chiens d’assistance » se trouvent les « chiens d’éveil » principalement destinés aux enfants autistes, trisomiques ou autrement handicapés. Le chien est confié aux parents de l’enfant et c’est alors à lui de stimuler l’enfant.

Là il y a une double critique à faire: d’abord il y a le fait que les gens « bien portant » n’auraient prétendument pas besoin d’un rapport à la nature, aux animaux. Ensuite il y a l’idée que les animaux sont là pour faire ce que les humains n’assument pas: la solidarité, la coopération!

C’est toute la question du rapport à la nature qui est posé; il est d’ailleurs connu que les animaux, comme les dauphins ou les chiens, en contact avec des personnes autistes peuvent débloquer certains troubles, tout comme le montre cette histoire :

On lui vole son chien: on lui vole ses mots !

Depuis le vol de son chien, Liam Hainsworth, 4 ans, s’est de nouveau renfermé dans son mutisme. Pourtant, la présence du chien avait donné de l’espoir à ses parents vivant à Bradford, en Grande-Bretagne.

Liam ne parle pas et son grand-père a l’idée de lui offrir un chien pour son anniversaire. Le petit garçon est heureux au contact de Millie. Il prononce alors ses premiers mots : « maman » et « chien ».

Deux mois après l’arrivée du chien, ce dernier est volé. Liam ne parle plus ayant subi un choc psychologique. L’enfant souffre d’un problème de développement. En effet, il ne parle pas et ne marche pas très longtemps.

Ses parents gardent espoir car ils ont peut-être découvert la solution au problème de leur fils : la présence d’un animal de compagnie. Le chien semble être un bon remède puisque le meilleur ami de l’Homme guérit tous les maux !

Ce fait réel montre à quel point les animaux ont un contact avec nous, humains.

Et également comme quoi les autres animaux ont de bien meilleures facultés que nous dans l’aide et le soutien.

Mais utiliser des animaux dans ce but de « zoothérapie » est inacceptable, c’est de l’exploitation et cela montre bien le refus de solidarité, de compassion, de combativité pour autrui entre membres de l’espèce humaine.

Ici on force les animaux à avoir des comportements responsables et solidaires avec nous, à avoir des comportements qui ne sont pas les leurs. Une telle démarche aliénante pour les animaux ne peut rien amener de positif pour personne, humain comme animal!

La campagne « Le boeuf, bon par nature »

Lorsqu’on s’intéresse sincèrement au réchauffement climatique, à ses causes et à ses solutions, il est clair que la consommation de viande joue un rôle clé dans le changement climatique.

Pourtant, cette information cruciale est bien soigneusement cachée par les médias et les industries.

L’information générale sur l’impact de la consommation de viande sur le climat est connu, c’est la quantité importante de gaz à effet de serre produit à chaque stade de « production » de la viande.

Il est notamment connu que les forêts brésiliennes sont anéanties afin d’y cultiver le soja qui servira d’aliments aux bovins. Ainsi il n’y a plus d’arbres pour absorber le CO2 (le massacre des arbres engendre aussi toutes les autres conséquences mortelles pour la faune et la flore).

Par ailleurs, les ruminants rejettent du méthane. 1 kilo de méthane équivaut alors à 23 kilos de CO2.

Enfin, le transport vers l’abattoir est également source de pollution et de rejet de CO2.

Une lutte correcte pour l’écologie doit donc bannir la viande de sa consommation.

La mode de l’écologie propose une importante panoplie de dérives, le tout servi sur un plateau de publicités mensongères. En ce moment par exemple se déroule la campagne « Le boeuf, bon par nature » crée par Interbev, « l’Association Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes » dont l’objectif est de renverser les arguments écologiques, dans le but d’une consommation de boeuf !

Parmi les manipulations écologiques il y a le fait que consommer de la « viande » serait « vital pour la préservation des prairies » et que l’élevage serait « façonneur de paysage ».

La vie reprend ses droits d’une manière ou d’une autre, à un moment ou un autre, et la nature n’a certainement pas besoin que des animaux soient exploités pour pouvoir vivre et grandir. Les insectes contribuent à la régénération de la végétation et Gaïa sait vivre toute seule.

Alors la boutade « Décidément, le bœuf crée la vie autour de lui. » est honteusement de très mauvais goût et déplacé quand on sait les souffrances endurées par ces animaux tout au long de leur (courte) vie.

A un moment où la consommation de viande explose partout dans le monde, à en croire ce site, tous les boeufs sont élevés gentiment dans la nature, l’élevage industriel n’existerait pas…

Outre l’utilisation du prétexte de la biodiversité, est également mis en avant le côté familio-rural de l’élevage de bovins. Ces deux points sont également des argument phares dans le milieu « écologique ».

Ne cessant de jouer sur les mots, lire une fois de plus « Ainsi, grâce au bœuf, nos campagnes sont pleines de vie » est lamentable car se servir des sentiments et opposer les vies entre elles est indigne.

Mais de toutes façons, à quoi s’attendre avec des personnes qui font naître des animaux pour les tuer ? A quoi s’attendre avec des personnes qui utilisent et manipulent le réchauffement climatique sur le dos des animaux ? A quoi s’attendre avec des personnes qui disent qu’exploiter (et tuer par la suite) des boeufs, est au final une source de vie ?

Ne nous étonnons pas non plus que le CIV (« Centre d’Informations des Viandes« ) tienne le même discours…

Contrairement à ce que propose le site « le boeuf bon par nature », la seule et unique solution disponible pour protéger l’environnement et les animaux est le véganisme. Tous ces gens qui viennent tirer profit de la crise climatique pour vendre et tenter de banaliser leurs actes de torture n’ont aucun sens, à part celui du profit. La seule énergie qui est « naturelle », « vitale » et « essentielle » c’est le véganisme!

Nouvelle loi sur « l’obstruction à la chasse »

Une loi et une proposition de loi forment l’actualité de ces derniers jours, pour les personnes s’intéressant à la cause animale.

Une loi et une proposition de loi qui sont étroitement liées sur le plan culturel, car leur aspect social est prédominant.

En effet, la loi qui vient de passer protège les chasses, expression en apparence populaire mais ayant un certain coût, tout en sachant que la loi vise surtout la chasse à courre, expression néo-aristocratique très en vogue dans la grande bourgeoisie.

Et inversement, la proposition de loi vise à interdire les corridas et les combats de coqs, une tradition par contre populaire.

Populaire, mais nullement défendable, bien entendu. Mais cela montre à quel point la cause animale doit avoir une compréhension juste de la société, sinon on agit de manière contre-productive.

Il est en effet inévitable que l’argument sorte sinon : la cause animale s’oppose aux intérêts des plus pauvres. Cela est faux, rien que sur le plan de la dignité ! Mais le but du jeu est de semer la confusion, comme le fait par exemple Chasse, Pêche, Nature, Tradition (CPNT).

Que dit CPNT au sujet de la proposition de loi, effectuée par Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP), présidente et vice-présidente du groupe d’études parlementaire sur la protection des animaux ?

CPNT dit très intelligemment la chose suivante:

« CPNT estime que le respect des traditions est un devoir sous peine de négationnisme culturel. Le combat contre l’obscurantisme animaliste et la sensiblerie bobo à la Bambi continue! »

Être sensible, ce serait être « bobo » (bourgeois bohème)… Le peuple serait habitué à la vie à la dure, éprouver de la compassion serait un luxe de grand bourgeois.

Associé à un esprit de criminalisation de la cause animale, la formulation de CPNT est très bien calculée. Il ne manque plus qu’encore davantage de démagogie sociale, et cela ne manque pas dans le reste du communiqué de presse :

« CPNT s’étonne qu’en cette période de crise et de difficultés financières, en outre en plein débat sur les retraites et le développement agricole et économique, quelques parlementaires en mal de publicité trouvent le temps de s’attaquer à des activités culturelles et traditionnelles à l’impact économique particulièrement important dans les territoires. »

Là aussi on voit que CPNT se donne une image sociale, donnant dans la rengaine connue comme quoi s’occuper des animaux serait un luxe, un passe-temps de grand bourgeois, etc.

Sauf que s’il est un passe-temps de grand bourgeois, c’est justement la chasse à courre, et voilà qu’une nouvelle loi la protège, instaurant le délit d’obstruction à la chasse.

Que dit cette nouvelle loi ?

A la sous-section 3 de la section 1 du chapitre VIII du titre II du livre IV du code de l’environnement (partie réglementaire), il est ajouté un paragraphe 5 ainsi rédigé :

« Paragraphe 5

« Obstruction à un acte de chasse

« Art. R. 428-12-1. – Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe le fait, par des actes d’obstruction concertés, d’empêcher le déroulement d’un ou plusieurs actes de chasse tels que définis à l’article L. 420-3. »

Voici l’article L. 420-3 en question:

« Constitue un acte de chasse tout acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l’attente du gibier ayant pour but ou pour résultat la capture ou la mort de celui-ci.

L’acte préparatoire à la chasse antérieur à la recherche effective du gibier, y compris lorsqu’il consiste en un repérage non armé du gibier sur le territoire où s’exerce le droit de chasse, et l’acte de recherche du gibier accompli par un auxiliaire de la chasse ne constituent pas des actes de chasse.

Achever un animal mortellement blessé ou aux abois ne constitue pas un acte de chasse, de même que la curée ou l’entraînement des chiens courants sans capture de gibier sur les territoires où s’exerce le droit de chasse de leur propriétaire durant les périodes d’ouverture de la chasse fixées par l’autorité administrative.

Ne constitue pas non plus un acte de chasse le fait, pour un conducteur de chien de sang, de procéder à la recherche d’un animal blessé ou de contrôler le résultat d’un tir sur un animal.

Les entraînements, concours et épreuves de chiens de chasse ou d’oiseaux de fauconnerie, autorisés par l’autorité administrative, ne constituent pas des actes de chasse.

N’est pas considéré comme une infraction le fait, à la fin de l’action de chasse, de récupérer sur autrui ses chiens perdus. »

Comme on le voit, c’est l’obstruction à toutes les chasses qui est criminalisée.

Or, de manière intéressante, les médias n’ont parlé que de la chasse à courre… C’est une chose qu’il faut certainement comprendre…

Car ce sont les obstructions à la chasse en général qui sont criminalisées, et pas du tout uniquement la chasse à courre. Voici cependant le communiqué de l’association Droit des animaux à ce sujet, qui est connu justement pour avoir fait de l’opposition à la chasse à courre un de ses thèmes principaux:

« C’est trop d’honneur, Monsieur le Ministre !

Notre ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a gratifié notre association d’un décret visant à mettre fin à ses activités d’interposition à la chasse à courre, par l’institution d’une nouvelle infraction : « l’obstruction à la chasse« .

Père Noël avant l’heure, il ajoute à la longue liste de cadeaux à un lobby décidément très écouté. Bien peu en effet peuvent se vanter d’obtenir de pouvoirs publics une protection pénale de leur loisir ! Il est vrai que la Fédération de la chasse s’est livrée à un véritable harcèlement.

Deux jours avant sa publication, la Fédération Nationale des Chasseurs publie un communiqué de presse, dans lequel elle déplore que « malgré des propos encourageants tenus au cours de son Assemblée Générale en Mars 2009 », le « décret contre les saboteurs de chasse, promis de longue date n’est toujours pas publié ! ».

Aujourd’hui donc, celui qui voudra aider un animal à échapper à une mort violente se verra puni d’une amende de 1500€. Les chasseurs doivent pouvoir torturer et tuer en paix, d’après Monsieur Borloo.

La députée Martine Billard, de même que Brigitte Bardot dans sa lettre ouverte à Fillon, se sont élevées contre cette atteinte aux libertés publiques. La liberté d’opinion est effectivement menacée par cette mesure, qui n’avait pas été admise deux ans auparavant par l’assemblée nationale (rejet de l’article 12 de la loi Ponatowski, pourtant très favorable aux chasseurs).

Rappelons-le, notre action était parfaitement légale avant qu’elle soit criminalisée par décret. C’est bien d’une répression politique qu’il s’agit.

L’association Droits des Animaux et ses membres ne renonceront pas à faire usage de leurs libertés fondamentales. Comptez sur nous pour une présence sur le terrain dès la rentrée prochaine ! »

La loi est pourtant bien plus vaste que cela. Rappelons en effet que la chasse à courre est un phénomène de grand bourgeois : il y a 420 équipages en France, répartis sur 67 départements, 150.000 membres d’équipage et 150.000 à 200.000 suiveurs.

Mais seulement 1% des animaux tués à la chasse le sont lors de la chasse à courre qui, rappelons le, est pratiquée sans armes : c’est la meute de chiens qui est « utilisée » comme arme…

Et il y a surtout 1.350.000 de chasseurs, dont la chasse est culturellement bien plus ancrée et présente. Chasseurs qui se réjouissent de la loi eux aussi, voici ainsi le communiqué d’hier de la Fédération nationale des Chasseurs, qui parle des actions terroristes menées au nom de la libération animale:

« Au moment où se multiplient, à travers tout le territoire, des actions terroristes de la part des mouvements de « Libération Animale », la FNC se réjouit que François Fillon, Premier ministre, Jean louis Borloo, ministre d’Etat en charge de l’Ecologie, Michèle Alliot-Marie, Ministre d’Etat, garde des Sceaux, aient cosigné ce texte dont elle espère qu’il aura l’effet dissuasif souhaité. »

Alors, comment comprendre cette loi, comme une loi en faveur de la chasse à courre, ou en faveur de la chasse en général?

Cela dépend du point de vue selon lequel on se place.

Si l’on se place du point de vue du droit des animaux, alors oui la loi vise à protéger la chasse à courre, pour empêcher qu’il n’y ait une contagion de la lutte pour les droits des animaux à d’autres secteurs (la chasse, puis les abattoirs, etc.).

Mais si l’on se place à partir du point de vue de la libération animale – et la libération animale ne raisonne pas en terme de « droits » – alors cette loi n’est que l’expression des rapports de domination existant globalement dans la société française.

La loi sur la chasse n’est que le prolongement logique des autres lois anti-animaux que l’on retrouve à tous les niveaux dans la société française.

Il faut ainsi voir que si la loi de criminalisation est une mauvaise chose, la proposition de loi contre les corridas et les combats de coq n’est pas forcément une excellente chose, car non seulement cela résume la question animale à une question « juridique », mais en plus cela présente la lutte pour les animaux comme une cause venant de l’extérieur de la société.

La loi sur l’obstruction à la chasse est logique, alors que « l’ordre règne. » Soit on est contre tout cet ordre, et on est pour la libération animale. Soit on veut changer les choses de l’intérieur, mais alors on est confronté inévitablement à des culs-de-sac.

La situation dans le Golfe du Mexique…

Il y a quelques jours nous expliquions que BP menait une nouvelle opération pour tenter d’intercepter le pétrole s’écoulant, mais nous n’avions pas précisé les résultats de celle-ci.

Et pour cause : nous n’avons pas voulu faire confiance à BP. L’ingénieur en chef de BP, Doug Suttles, avait expliqué que la très grande majorité du pétrole était désormais interceptée quotidiennement. Puis, « comme par hasard » BP a reculé et donné d’autres chiffres.

Environ 1/3 seulement du pétrole serait intercepté, mais là aussi il faut être prudent : ce n’est pas pour rien que BP mène une grande campagne en achetant des mots-clefs sur les moteurs de recherche Google et Yahoo.

On s’aperçoit pareillement que de nombreuses informations données par BP sont carrément fausses.

Tel professeur de la faculté de Miami cité comme expert pour BP est en réalité mort il y a plusieurs années, et n’était plus à Miami depuis plus de vingt ans…

Parmi les animaux menacés dans le Golfe du Mexique, on retrouve cités par BP… les morses, les otaries, les lions de mer, les phoques… Des animaux qui évidemment ne sont pas du tout présents dans cette zone géographique.

De la même manière, les noms et les téléphones de nombreux spécialistes sont faux : du dilettantisme dans toute sa splendeur, alors qu’on peut être certain que dès qu’il s’agit du business, la discipline règne en maître et la motivation est là chez BP…

De manière encore plus délirante, dans le plan de BP en cas de catastrophe, il était expliqué que la nature resterait intacte… alors que la marée noire prévue dans ce plan était dix fois plus grande que la marée noire actuelle!

BP donnait même un lien vers une entreprise pour le nettoyage du pétrole – Marine Spill Response Corp. – qui n’aboutit qu’à une page internet japonaise expliquant que le site n’existe plus…

Encore plus fou : rien n’a été prévu pour nettoyer les oiseaux mazoutés. Toutefois BP a vite réagi sur ce plan: début mai, et les médias n’en ont bien entendu pas parlé, ce sont au moins 80 prisonniers qui ont été « entraînés » à nettoyer les oiseaux mazoutés par une présentation et une vidéo…

La raison de tout cela est simple : BP a déjà dépensé 1,25 milliards de dollars, et la fuite n’est pas pas encore colmatée. Selon Kim Fustier, analyste chez Crédit suisse, dans une analyse publiée il y a quelques jours, le coût sera pour l’instant d’au moins 37 milliards de dollars…

BP doit donc maintenir la pression et continuer à tout prix de présenter les problèmes comme en passe d’être résolus. Surtout que l’opinion publique découvre l’ampleur du drame, même si très peu d’informations circulent à ce sujet, et encore uniquement concernant les côtes.

Il est ainsi considéré que 400 oiseaux ont été nettoyés, alors que de l’autre côté au moins 200 tortues sont mortes, ainsi que de nombreux dauphins.

Et la colère monte aux États-Unis. Au point que si d’un côté BP continue de mettre en avant son optimisme (quitte à réduire à chaque fois dans un second temps son triomphalisme), le contre-amiral des garde-côtes des Etats-Unis a envoyé hier ce message à BP:

BP doit faire état de ses plans concernant ses initiatives parallèles, continues et alternatives de récupération du pétrole, et notamment mettre en place un échéancier dans les 72 heures après la réception de ce courrier.

La pression est énorme sur le gouvernement Obama, et on a pu entendre Obama parler de « botter des culs »… Pourtant il est net qu’Obama est une partie du problème, pas de la solution. Car, comme le constate Kenneth Rogoff, ancien économiste en chef du FMI et professeur d’économie et de sciences politiques à Harvard:

Il est très embarrassant pour le président Obama d’avoir proposé – il est vrai sous la pression de l’opposition républicaine -d’accroître fortement les forages offshore peu avant la catastrophe de la plate-forme de BP.

Mais savoir tout cela ne changera rien s’il n’y a pas une action pour changer les choses en profondeur. Ainsi, les actionnaires de BP vont toucher 2,6 milliards de dollars de dividendes pour le premier trimestre 2010.

Et cet été aura lieu en Louisiane le 75ème Festival de la crevette et du pétrole de Louisiane… dont le tournoi de golf, sport anti-écologique s’il en est, sponsorisé par les industriels du pétrole américains regroupés dans l’American Petroleum Institute…

Nouvelle exploitation des moutons de l’île de Soay

Quand l’on porte un regard critique sur le mouvement « écologique », l’on constate très facilement, et très rapidement, que l’exploitation animale fait partie du côté « écolo-naturel. » Ainsi, les chevaux de trait ou la viande bio font partie de la démarche des « écolos. »

La nouvelle lubie de l’écologie, pour protéger la planète, est d’utiliser des moutons pour tondre les pelouses. Et tout comme le précise cet article, l’écologie n’a effectivement « pas fini de surprendre »…

Sauf que le ton de l’article est complaisant et absolument pas critique envers cette nouvelle pratique. Le mouton étant tout de même assimilé à un objet :

Son poids peut varier de 12 à 25 kilos, sa hauteur atteindre 50 cm. Elle ne nécessite aucun entretien harassant, ni de faire le plein d’essence ou d’être branchée sur une prise électrique. Cette solution miracle est… le mouton !

L’association à l’origine du projet Naturama ne fait pas beaucoup mieux en parlant de « location de mouton Soay. »

Comme d’habitude, la crise climatique est un très bon alibi pour prendre encore les animaux en otage. Exploitant les côtés écologique et économique de cette méthode, les moutons ne servent qu’à se donner une bonne conscience « d’activiste écolo » afin de soi-même ne surtout pas agir directement pour protéger Gaïa.

L’aspect naturel prôné à tout va par les écolos n’est qu’une bonne excuse pour asservir les animaux. En outre, il ne reste qu’un millier de ce type de moutons dans leur zone d’origine, au Royaume-Uni. La volonté de vouloir sauver ces moutons est donc mise en avant.

Le site belge du mouton de l’île de Soay propose une présentation intéressante et complète de l’animal, mais malheureusement l’aspect exploitation est bien présent pour ces moutons présentés comme « peu exigents en soins et en besoins alimentaires. »

On notera que le directeur du projet Christophe Darpheuil, qui envisage d’embaucher un berger pour faire face à l’afflut de « commandes », explique que « C’est vraiment une espèce difficile à apprivoiser car elle redevient facilement sauvage et très difficile à attraper en fin de tonte. C’est un vrai rodéo auquel seul un berger professionnel pourra remédier. »

On se demande donc bien où est le côté « naturel » dans le fait d’exploiter des moutons qui restent sauvages s’ils ne sont pas dominés par l’espèce humaine ! La contradiction est très nette!

Comme avec tous les phénomènes de mode, de nouvelles pratiques apparaissent. Vouloir lutter contre le réchauffement climatique et protéger notre Terre est quelque chose de sérieux et important. Cela ne doit certainement pas se faire aux dépens des animaux. Les animaux sont les enfants de Gaïa, les exploiter au nom de l’écologie est irrespectueux. Et des animaux, et de Gaïa!

Nouvelle vidéo de la sécurité routière

La sécurité routière a mis en ligne une vidéo d’un peu plus de cinq minutes, intitulée « insoutenable. » Le titre de cette vidéo tient au fait que les images sont très réalistes, tant pour la fête où l’alcool coule à flots, que pour l’accident et les morts.

La sécurité routière explique dans un article d’explication sur cette vidéo

« Chaque semaine, 7 jeunes âgés de 18 à 24 ans perdent la vie sur les routes de France dans un accident lié à l’abus d’alcool et plus de 27 sont blessés. Les vendredi, samedi et dimanche représentent 56 % des décès des 18/24 ans dont 63 % ont lieu la nuit. »

Mais cette constatation est précédée d’une sorte de discours mi-philosophique mi-paternaliste très particulier. Voici ce qu’on peut lire:

« Ce film est conçu comme un puzzle haletant qui place le spectateur en état de choc.

La Sécurité routière s’adresse directement aux jeunes. Elle le fait donc, pour la première fois, exclusivement sur Internet avec ce film coup de poing dont le paroxysme est atteint avec un accident tragique qui survient en pleine euphorie après une soirée trop arrosée entre amis.

L’objectif, au travers de cette histoire implacable qui donne à voir des destins fracassés, est de provoquer une prise de conscience du risque que représente le fait de conduire en état d’ivresse et de monter dans une voiture pilotée par une personne qui n’est plus maîtresse d’elle-même. »

C’est là qu’on voit le caractère absurde de cette vidéo de la Sécurité routière.

La Sécurité routière en appelle en effet à la raison. Or, pour toucher des personnes « non raisonnables », elle met en avant une vidéo faisant appel non à la raison, mais aux émotions.

Or, si c’est la raison qui doit guider ces personnes, et non les émotions, alors quel est le sens d’une telle vidéo ?

Il y a de plus une énorme hypocrisie dans cette vidéo. En effet, les orgies d’alcool ne sont certainement pas propres à la jeunesse, loin de là.

Si la jeunesse a accès à l’alcool, c’est parce que dans la société celui-ci coule à flots ; il y a une véritable industrie, une grande valorisation culturelle (notamment en France bien entendu).

De plus, la jeunesse bascule dans l’alcool et les drogues en raison du malaise qu’elle vit. Elle ne sera donc certainement pas touchée par une campagne de ce type.

Car, quand on voit le monde comme il est et comme il devient, comment ne pas déprimer ? Comment se protéger face aux tentations des paradis artificiels ? C’est, selon nous, toute la force des valeurs foncièrement positives de la culture vegan straight edge.

Car l’Etat pourrait aisément faire une loi pour que toutes les voitures soient bridées, aient une vitesse limitée dès leur fabrication. Tout comme il pourrait faciliter l’usage des transports en commun.

Mais comme il est au service de l’industrie, il ne le fera pas, il ne le fera jamais. L’État est au service d’une société où règne une certaine consommation, et la production qui va avec : les paradis artificiels des drogues et de la « bonne chère » accompagnée d’alcool…

« Front de Libération des Cochons »?!

On se souvient de l’occupation d’un Quick à Lyon par l’extrême-droite, en protestation contre le Halal et afin d’avoir du « bacon. »

Cette fois c’est à Lille qu’une vidéo est diffusée: le « Front de Libération des Cochons » affirme que « le cochon n’est pas dans son assiette, ni dans la nôtre non plus. »

On retrouve le même principe que dans l’occupation du Quick de Lyon: les occupants avaient mis des masques de cochon. Là aussi les cochons exigent donc le droit d’être mangés!

Cette parodie des communiqués du FLNC en Corse – mais également clairement de l’ALF – fait dans la politique fiction: la France serait devenue un Etat islamique et il n’y aurait donc plus le droit de manger des cochons…

Il n’y a même pas de commentaires tellement la logique anti-vegan est ici montrée dans tout son mépris… Et surtout le mépris pour la libération totale, pour la libération des cochons, qui, oui, est une chose sérieuse, une cause parfaitement digne, et juste!

Les militants de Greenpeace et leur « attaque de brigands »

Vendredi, en mer Méditerranée, un militant anglais de l’association Greenpeace s’est vu sérieusement blessé par un thonier français. Le militant blessé déclare à propos de cette agression :

Nous étions en train d’essayer d’abaisser des filets avec des sacs de sable pour libérer les poissons, quand les pêcheurs ont lancé un crochet sur notre zodiac.

Lorsqu’ils ont tiré sur la corde pour rapprocher notre pneumatique de leur bateau, le crochet s’est planté dans ma jambe gauche, entre l’os et le muscle.

C’était terriblement douloureux. Les pêcheurs tiraient sur la corde pour rapprocher les bateaux mais j’ai réussi à retirer le crochet.

Les miltants de Greenpeace étaient à cet endroit afin de libérer les thons rouges, qu’ils considèrent comme victimes de pêche intensive. Cependant, Greenpeace souhaite juste que la pêche soit momentanément stoppée… afin que les « stocks » de thons rouges se refassent !

Faute de témoins en leur faveur, Greenpeace a publié la vidéo de l’agression et a décidé de porter plainte.

Même si la vidéo montre clairement le caractère violent des thoniers, la pêche au thon étant autorisée avec de stricts quotas et surveillance par GPS, l’issue du procès n’est qu’évidente. L’Etat se rangera toujours du côté des intérêts et du profit. Surtout que la pêche du thon rouge n’est pas illégale et serait strictement réglementée…

Le groupe écologiste Greenpeace est bien connu pour ses actions « chocs » aux yeux des médias, mais leurs actions sont non-violentes, et c’est d’ailleurs leur leitmotiv :

Greenpeace est une organisation non-violente. De sa première action à aujourd’hui, Greenpeace a toujours été guidée par la même volonté de témoigner par l’action directe et non-violente.

En effet, nous sommes convaincus que les individus peuvent empêcher pacifiquement que des atteintes soient portées à l’environnement, même quand elles sont le fait des plus puissants intérêts.

Pourtant, Jean-Marie Avallone, propriétaire du thonier senneur nommé le Jean-Marie Christian 6, a qualifié l’action de Greenpeace d’ « une attaque de brigands ».

Des « brigands » non violents et des pêcheurs agressifs qui attaquent aux fusées de signalisation et qui plantent un harpon dans la jambe d’un activiste ? Qui sont les « brigands » dans cette histoire ?

Le déchaînement de violence subit par les activistes de Greenpeace n’est que le reflet de la situation dans laquelle sont les pêcheurs.

D’un côté, il s’agit d’êtres humains acculés sur le plan économique. C’est leur « outil de travail » qu’ils défendent.

Mais leur logique est folle; leur détermination n’a de valeur qu’à court terme, et se situe à l’écart de toute perspective morale et réaliste.

Car finalement ils ne veulent pas cesser d’exploiter des êtres, qui plus est des êtres en voie de disparition, et ne comprennent pas que leur logique amène la destruction de la planète.

Face au refus, même pacifique, de certains individus, le recours à la violence devient alors la seule issue pour ces pêcheurs, mais cette violence « sociale » est en réalité totalement anti-sociale.

Tout comme la non-violence « morale » de Greenpeace est en réalité une violence immorale contre la planète, de par son culte de leur indifférence face à la mort et à la destruction.

Car si d’un côté, on ne peut que saluer cette tentative de libération, il faut bien saisir que Greenpeace ne milite pas pour une libération totale des animaux, mais pour une consommation raisonnable !

La démarche de Greenpeace est intéressée; leur vision du monde est celle d’une exploitation « tranquille »…

Les souffrances endurées par les vaches et leurs veaux pour voler leur lait

Il y a deux jours, à Montauban, des producteurs de lait ont mené une action devant la préfecture, action consistant… à verser du lait par terre, en protestation contre le « Plan de soutien exceptionnel à l’agriculture », qui ne va pas assez loin selon eux.

Un tel acte est barbare, et montre bien le peu d’intérêt pour la vie éprouvée par ces gens, car le lait c’est la vie, le lait est destiné aux bébés. Les vaches ont souffert, il s’agit de « nourriture », et on voit que finalement cela n’est pour les producteurs de lait que de la marchandise, du surplus.

Pour eux, les vaches sont un outil de production, tout simplement. L’un d’eux dit d’ailleurs notamment:

« Il nous faudrait, hypothèse la plus basse, au moins 300 € la tonne pour être à flot. Nous quand nous avons enlevé, du fait de notre situation actuelle, les frais de collecte et de stockage qui se montent à 40 € la tonne, nous sommes payés aux alentours de 220 € la tonne. C’est vraiment une catastrophe ! »

Ce qui est catastrophe, ce sont des petits entrepreneurs qui se plaignent de voir leur exploitation s’effondrer, alors qu’ils ont été subventionné à la base et ont permis eux-mêmes l’essor des grands monopoles du lait.

D’ailleurs, le groupe Entremont vient d’être racheté par la coopérative Sodiaal (Yoplait, Candia). Cela donne désormais une nouvelle énorme entreprise, avec Friesland (des Pays-Bas), Lactalis (de France) et Arla-Food (du Danemark).

Ce nouveau groupe aura 7 500 salariés, 14 600 producteurs, 5 milliards de litres de lait collectés, 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires!

Comme on le voit bien, c’est toute une industrie, fondée sur l’exploitation!

Il faut donc rappeler cette vérité: être végétarieNE n’est utile que pour soulager sa conscience. Les personnes se disant végétariennes pour les animaux se trompent de manière honteuse : l’industrie laitière exploite et torture les vaches ainsi que leurs veaux.

Cette terrible vidéo en est un témoignage parmi tant d’autres…

La seule et unique solution pour mettre fin aux massacres des animaux est le véganisme, toute autre action n’est que futile et hypocrisie. L’industrie laitière n’est qu’exploitation, soumission, torture, violence, meurtre et mensonge.

Se dire végétarienNE ne change rien – ou presque – pour les animaux, par ailleurs de très nombreuses alternatives aux produits laitiers existent dorénavant, qu’il s’agissent de « fromages » vegan ou de boissons végétales (au riz, noisettes, amandes, quinoa etc.). Les sites proposant des recettes de sucreries/gâteaux vegan sont bien présents partout sur le web.

Les informations sur les tortures infligées à cause de l’industrie du lait tournent aisément sur internet, ce n’est vraiment pas difficile de se renseigner là-dessus !

Enfin, rappelons une fois de plus, que nous ne sommes pas des veaux, et que le lait d’une vache revient à son enfant et à lui seul!

Soulignons également ici le fait qu’une nouvelle étude de la Federation of the American Societies for Experimental Biology souligne l’importance de l’allaitement chez l’être humain. Le rôle d’une bactérie, la Lactobacillus reuteri, aurait un effet bénéfique sur l’intestin.

Fallait-il être dénaturé pour douter de cela, et fallait-il être barbare pour vérifier cela avec des… « tests effectués sur des morceaux d’intestin prélevés sur des souris. »

Être vegan, c’est ne pas céder ni aux pressions de l’industrie avide de profits, ni à la logique dénaturante, et en sachant que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

La seule réponse au respect des animaux est le véganisme. Devenir vegan est très facile (et extrêmement simplifié grâce aux marques bio et vegan) et accessible à tout le monde. Tout est une question de volonté et de priorité de choix.

Golfe du Mexique: déjà l’enfer, et demain l’option atomique?!

Comme dit dans le précèdent article concernant le Golfe du Mexique, l’écoulement du pétrole sera au mieux stoppé en août. La mort continue donc de s’écouler, de manière continue, emportant avec elle tant les êtres de la mer que ceux de la terre.

Le 21ème siècle montre déjà son visage, celui du crime contre Gaïa, celui de l’écocide, celui de la colère et de la rage la plus absolue qui doivent nous submerger, et nous guider dans notre démarche : pas de compromis en défense de notre mère la Terre!

Voilà la situation présente : la marée noire s’étend à peu près et au moins sur 29,796 km2. Par comparaison, le Languedoc-Roussillon a une superficie de 27 376km2, et la Provence-Alpes-Côte d’Azur de 31 400 km2.

La marée noire est également en train de s’approcher des côtes de Floride et de l’Alabama. Rappelons juste par principe que nous ne considérons pas seulement comme une attaque contre Gaïa la marée noire sur les côtes ; nous n’oublions pas les océans et tous ses êtres vivants.

BP procède en ce moment à une opération visant à placer une sorte d’entonnoir à l’endroit de la fuite ; la première étape a réussi, toutefois il faut se méfier, car comme d’habitude, l’optimisme béat fait partie de la communication de BP. Voici par exemple les propos tenus hier par Doug Suttles, directeur d’exploitation de BP:

«Je suis assez confiant dans le fait que ça va marcher. Cela ne capturera sans doute pas la totalité du flux. Mais cela devrait en capturer la grande majorité.»

Ce type de discours est récurrent depuis le début de la catastrophe, comme nous l’avons maintes fois rapporté. Et si le but de l’opération en cours est de faire que la fuite passe de 2 millions de litres quotidiens à 160.000 litres (il s’agit des « chiffres officiels »), il y a évidemment une forte probabilité que tout cela ne soit que de la mise en scène pour les actionnaires.

En effet, BP cherche à refaire son image alors que l’entreprise a déjà 30% de son action en Bourse, et l’État américain a également donné à BP une facture de 69 millions de dollars, une facture devant être suivie d’autres.

Mais tout cela est plus symbolique qu’autre chose et ne vise qu’à calmer l’opinion publique américaine (et mondiale).

Rappelons qu’il existe un vaste jeu d’assurances, dont nous avions déjà parlé au sujet de Total. L’industrie ne risque rien car les États sont à son service ; au pire des cas, BP fusionnera avec une autre entreprise, une option d’ailleurs déjà mise en avant à de nombreuses reprises ces derniers jours.

Il faut savoir que le sauvetage du capitalisme va tellement loin que l’emploi de l’arme atomique a été considéré comme une possibilité, notamment par Michael Weber, scientifique de l’Université du Texas, dans un article pour le New York Times.

Il va de soi que le gouvernement américain a démenti cette option au bout de quelques jours, mais cela n’est malheureusement pas une utopie.

Ce genre de technique barbare a déjà été employé par le passé : en effet, l’URSS de Khrouchtchev et Brejnev, avides de concurrence économique et militaire avec l’ouest, a déjà procédé à 5 utilisations de l’arme atomique contre de des fuites de gaz, de 1966 à 1981.

Une blague court ainsi sur le net aux USA, dans ce climat de folie : « Qu’y a-t-il de pire qu’une marée noire ? Une marée noire radioactive. »

Les semaines à venir montreront au fur et à mesure la dimension catastrophique de ce qui se passe depuis le 20 avril.

Et les solutions devront être affirmées. Il y avait les moyens d’aider massivement l’océan et les êtres vivants y habitant. Il y avait de même les moyens de ne pas en arriver à une telle catastrophe.

C’est une question de valeur, de culture. C’est la question de la libération animale et de la libération de la Terre!

Une usine à loisirs dans la forêt des Chambarans ?!

Petit rappel sur l’initiative contre Center Parcs et pour la défense de la forêt des Chambarans! Dans deux jours a lieu une journée forêt libre…

Le 6 juin 2010, venez nombreux à l’invitation de l’association « Pour les Chambarans sans Center Parcs » pour une journée forêt libre tant qu’il est encore temps.

Mars 2010, petite analyse des positions des candidat-e-s aux élections régionales ou comment les Verts se sont faits mousser en criant gare au Center-Parc pour finalement s’allier avec les partenaires du projet.

Janvier 2010, alors que le projet est quasiment enteriné, des opposants au Center Parc répondent de manière approfondie à une interview de Radio Royans. Lire les arguments.

Un conseiller technique du président du Conseil général se lâche dans un courrier : « Vous savez bien que je suis personnellement opposé à ce Center Parcs et à cette forme stupide de tourisme industriel ».

Le mercredi 11 novembre quelques opposants à Center Parcs proposent une promenade dans le bois des Avenières qui sera prochainement interdit d’accès.

Lire le compte-rendu et quelques remarques sur la promenade.

La société Pierre & Vacances projette depuis près de 2 ans d’implanter une usine à loisirs dans les Chambarans. Ce piège à touristes sensé dévorer un espace encore un peu sauvage, se nomme « Center-Parc ». Plus d’infos ici et .

Lire la chronologie du projet.

Des opposant.e.s au « Center-parc » se mobilisent et informent les habitant.e.s de la région. Voir leur blog. Ici le texte « Massacre aux Avenières » que les opposant.e.s ont récemment distribué.

Une pétition circule pour empêcher Pierre & Vacances de s’approprier et de marchandiser la forêt.

Quand l’horreur de l’abattoir terrorise les bovins

Comme nous le disions hier, être un bovin promet une triste vie d’exploitation, de souffrance et de mort prématurée. Et certainement pas une mort naturelle, ni de vieillesse, ni dans la prairie !

Sur LTD nous mettons constamment en avant l’intelligence animale, nous avons déjà parlé d’une vache s’enfuyant d’un abattoir en raison du stress dégagé par les autres animaux et de cette odeur de mort nauséabonde.

A Charleville-mézières (dans les Ardennes), un taureau, après avoir encorné la personne l’accompagnant vers son lieu de mort, s’est enfui de l’abattoir.

Paniqué, l’animal s’est échappé vers un quartier peu fréquenté et sur des voies ferrées. Victime d’une course poursuite acharnée, le taureau fut tué par 3 balles dont une en plein milieu du front !

Le ton de l’article de la presse locale est est habituel de ce genre d’écrit, et qualifié « d’insolite. » Mais ici, le texte est tourné de manière légèrement « plaisante », faisant de plus des parallèles avec les corridas.

EVÉNÉMENT tout à fait exceptionnel, hier après-midi, dans les rues de Charleville-Mézières, dans tout le quartier situé derrière la gare, puisque, pendant près de trois heures, on se serait cru à Pampelune, en Espagne, lors de la San Fermin !

Mais qu’il s’agisse de corridas ou de bovins s’échappant d’un abattoir, relater ces faits sur un ton léger montre vraiment à quel point ces individus n’ont doit à aucune considération ! Le stress et la peur du taureau étant, pour ces gens, tout bonnement… impensable !

Tout au plus s’agit-il d’un « fait divers » pour ces journalistes, avides de « sensationnel »:

Ils parvinrent à le cerner, en quelque sorte, dans un cul-de-sac, en contrebas des voies, tout au bout de la rue d’Alsace.
C’était toutefois sans compter sur la formidable énergie de cette montagne de chair, complètement affolée, qui tournant brutalement sur elle-même, dans un sursaut désespéré, entreprit de « charger ». Il n’y avait, dès lors, plus une seconde à perdre, faute de quoi il y aurait eu un drame dans les rangs des « toreros ».

On peut d’ailleurs noter le commentaire « pathétique » du journaliste, sous la photo du taureau assassiné:

Une fois de plus, contrairement à ce que stipule cet article, ces fuites au moment de l’arrivée à l’abattoir ne sont pas des faits « tout à fait exceptionnels. » Si la sensibilité et l’intelligence des animaux étaient prises au sérieux et comprises, il deviendrait évident que les animaux sentent la mort, en ont peur et fuient devant elle. Tout comme nous !

Des morceaux de taureau dans des hamburgers provencaux ?!

Il ne fait pas bon vivre dans le sud de la France quand on est un taureau. Outre l’exploitation et la torture que représente la tauromachie, la viande de taureau compose ainsi depuis 3 mois les hamburgers d’un « fast food » à Saint-Rémy-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône.

Les taureaux sont élevés en semi liberté (les animaux vivent en zone sèche pendant 6 mois et en zone humide durant le printemps et l’été) et « bénéficient » du label « AOC Taureau de Camargue » depuis 1996.

Ce sont donc environ 1 400 jeunes taureaux d’environ 4 ans ans qui sont tués chaque année pour consommer leur chair. Ces taureaux, sont élevés uniquement pour finir en bout de viande, et ne sont pas asservis pour les corridas.

Le concept est le même qu’un fast food classique, sauf qu’ici on joue sur le côté chauvin et « sain. » Avec le burger de steack de taureau estampillé AOC, ce fast-food « made in Provence » propose un « fada-cola » qui devrait bientôt être renommé « feria-cola ».

Le business de ce restaurant est basé sur le meutre des animaux et ceci n’a rien de nouveau surtout quand on sait que la personne qui a ouvert ce restaurant est le patron d’une boucherie…

Celui-ci, lors d’une interview, affirme avec conviction que cette nouvelle alimentation fait partie du développement durable car le taureau a été tué il y a peu et que le restaurant ne propose que des produits locaux.

Par ailleurs, le côté chic-écolo-naturel associé à cette consommation de taureau est mis en avant par le fait que le taureau est semi sauvage car ces élevages sont extensifs et les contacts avec les éleveurs sont discrets et peu fréquents.

Comme nous le disions hier, l’on va de plus en plus loin en exploitant encore plus les animaux, et de nouveaux animaux, qui sont systématiquement réduits à n’être que des « produits » de consommation.

L’industrie de l’exploitation animale prend une tournure « moderne », aidée par les pratiques et les idées « écolos » qui prônent l’utilisation et la consommation d’animaux « rustiques », non issus d’élevages intensifs, et élevés de manière locale.

La Terre et ses habitantEs n’ont pas besoin de cette hypocrisie pseudo-animiste, basée avant tout sur le profit et l’exploitation!

L’entomologie pour les bobos-écolos avides de chair

Sous couvert que l’espèce humaine est omnivore, et donc opportuniste, une nouvelle perspective pourrait s’ouvrir aux personnes assoiffées de sang.

En effet, l’on entend de plus en plus parler d’entomologie, ou consommation d’insectes. C’est ce qu’est en train d’actuellement étudier la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) afin d’en promouvoir la consommation d’ici fin 2010!

La consommation d’insectes pourrait, selon la FAO, être une source de nourriture en situation de crise (sécheresse, famines…), car d’une grande richesse nutritionnelle.

D’ailleurs, certaines populations pauvres exploitent ainsi des invasions de criquets pèlerins qui ravagent les récoltes.

Toujours selon la FAO plus de 1400 espèces de larves et d’insectes, prélevés directement dans la nature, seraient consommés dans 90 pays.

Plutôt que de chercher à se passer de viande, et de refuser les meurtres, on se tourne vers une autre espèce animale; l’avantage écologique à la consommation des insectes est par exemple évoqué dans cet article du journal Le Monde.

La faible production de céréales nécessaire dans les élevages d’insectes (1 à 2 kilos contre 10 kg pour 1 kg de boeuf) est dorénavant mise en avant. Par contre, lorsqu’il s’agit de réduire, voire stopper, sa consommation de viande, cet argument écologique est zappé. Mais dès que l’on sait quels autres êtres vivants manger en plus ou en remplacement, cet argument repointe le bout de son nez !

Pourtant, les sources de protéines végétales ne sont pas rares et sont très bonne qualité. Citons en guise d’exemple, le soja et tous ces dérivés (tofu, miso, tempeh…), les légumineuses (lentilles, pois chiches…) etc.

100g de steack haché contient entre 10 et 15g de protéines, une galette de soja en contient 15,5g. Les personnes végétaliennes ne sont pas des zombies faiblards, ce culte de la consommation d’êtres vivants prend des proportions terribles avec le futur développement de l’entomologie. Pour pouvoir continuer à assouvir ce culte des protéines animals qui rendent « fort » on va toujours de plus en plus loin dans l’exploitation animale.

L’article, pour vendre son topo, souligne que « D’ailleurs, nous consommons déjà involontairement 500 g en moyenne de résidus d’insectes par an, dans le pain, les jus de fruit… »… Le ridicule ne tue apparemment pas!

Certains peuples d’Asie ou d’Afrique consomment régulièrement des insectes mais si cette pratique se développe dans les pays capitalistes, l’on peut largement craindre le pire pour le respect de ces insectes qui seront « produit » de manière intensive.

Le commerce des insectes, qui pourrait être propulsé par le côté écolo-branché de cette pratique, n’est heureusement pas encore rentré dans les moeurs occidentales. Le monde des insectes est un monde riche et merveilleux où les découvertes sont constantes. Les insectes appartiennent à Gaïa et doivent rester dans leur milieu naturel : la Nature!

James Hetfield de Metallica est devenu straight edge / Le cinéma de CM Punk

James Hetfield, chanteur, auteur, compositeur du groupe phare de métal Metallica est devenu straight edge. Il devient donc en quelque sorte la seconde personne connue du grand public à devenir straight edge, après le catcheur américain CM Punk.

Vous pouvez lire la courte interview en anglais relatant ce nouvel engagement (avec une photo de lui avec un X stylisé tatoué sur le poignet).

Le chanteur y évoque le fait qu’il n’est pas un vrai straight edge car il a déjà consommé drogues et alcool, en fait il a même eu une dépendance très forte à l’alcool, ayant passé ensuite deux mois dans un centre spécial et sept mois dans sa famille pour combattre sa dépendance.

James Hetfield dit ainsi :

« Et je n’ai pas besoin de boire ou de prendre des drogues. C’est une vie straight edge. Bien sûr je ne suis pas straight edge – un vrai straight edge, hardcore, n’a jamais eu rien de cela de toute sa vie. Mais je suis un straight edge « reborn. »

Le terme de « reborn » est difficile à traduire, il signifie « qui est né de nouveau » et d’habitude on l’utilise pour les « born again christian », c’est-à-dire des personnes ayant « redécouvert » la foi et rejoint la religion (protestante).

Or, si on est effectivement straight edge à la naissance, et si les aléas de la vie peuvent nous pousser à utiliser des drogues, en avoir consommé et s’en repentir ne fait pas de soi un « faux » straight edge, bien au contraire !

Très nombreux sont les cas de personnes ayant rejoint le mode de vie straight edge justement après avoir soi-même être tombé dans les difficultés des drogues et de l’alcool.

A quoi il faut ajouter celles d’une vie sans sentiments, où la sexualité se fait sur le mode de la consommation, sans amour à construire.

C’est ce qui fait même le caractère social du mouvement straight edge, issu du punk et de son identité autodestructrice. Mais il est vrai qu’aux Etats-Unis il existe une forte culture straight edge où tout ce qui compte, c’est la « santé » et le refus de toute addiction.

Le catcheur CM Punk en est le symbole. On peut voir ici une vidéo où il présente son point de vue, et se présente en quelque sorte comme un « modèle », à l’opposé de la majorité qui est « faible », en vidant une bouteille de whisky dans une poubelle, sous les huées du public.

Dans le cadre de ce grand cinéma typique du catch américain, il y a sur le site officiel de la WWE (l’organisme du catch américain) une… section « Straight Edge Society » avec d’autres catcheurs, et sur ce site on peut lire ces paroles de CM Punk:

« J’accepte Straight Edge dans ma vie. J’accepte CM Punk comme mon sauveur. Nous prêtons serment au drapeau de la Straight Edge Society. Et à la philosophie qui va avec. Une nation, sous le pouvoir de Dieu, indivisible avec l’intégrité et la sobriété pour tous. »

Il s’agit d’une parodie du serment d’allégeance au drapeau aux États-Unis ; CM Punk jouant le rôle typique du « méchant » dans le catch américain, après avoir été le « sympathique » (le catcheur Hulk Hogan est connu pour avoir fait de même).

On notera d’ailleurs que dans tout ce cinéma, CM Punk ne parle jamais du troisième X, le refus des relations sexuelles sans relation durable. Son cinéma n’est clairement pas sincère, et tout cela ridiculise certainement beaucoup les principes du Straight Edge… En faisant des straight edge des gens partant en guerre contre tout le monde (voir ici la seconde partie de la vidéo du « message » de CM Punk, qui est encore plus ridicule, ou encore ici où il rase la tête d’une catcheuse pour la « sauver » alors qu’elle répète le serment d’allégeance à la « straight edge society »!).

Mais il est vrai que prisonnier de lui-même, le mode de vie Straight Edge termine souvent en « culte » de son propre corps.

Bien entendu, le respect de soi-même est très important, mais comme le précise notre historique du mouvement straight edge  –Du refus (straight edge) au désengagement (vegan straight)-, même si au début ce n’était pas le cas, maintenant il n’y a pas de straight edgisme sans véganisme.

A LTD nous sommes ainsi vegan straight edge, nous ne sommes pas straight edge et également vegan ; nous considérons que la scène straight edge a été très vite végétarienne, et qu’ensuite s’est formée un mouvement vegan straight edge.

Etre straight edge, dans la logique des choses, c’est refuser ce qui est nocif et est imposé par le business, mais donc également l’exploitation animale, tout autant imposée par le business.

Le véganisme est un horizon moral auquel on arrive forcément quand on est straight edge. Et cette révolution intellectuelle, ou morale, fait qu’alors on devient vegan straight edge… Qui pose l’exigence : pas de compromis avec notre mère la Terre !

Or, loin de cet esprit, par exemple, James Hetfield de Metallica chasse et pêche….

Son combat contre l’alcool et les drogues est honorable. Mais être straight edge, c’est un regard vers l’avenir : il ne s’agit pas de « rejeter » sa vie passée pour « renaître », mais bien de mettre en avant un mode de vie positif… vegan straight edge!