Borloo se veut officiellement « écolo » alors qu’à EELV cela tourne au vinaigre…

L’écologie va connaître un nouveau « parti » : « l’Alliance républicaine écologique et sociale » ce nom n’est pas définitif, mais sera à peu près celui-là, et sera construit à partir des partis « centristes » (le Parti radical, le Nouveau Centre d’Hervé Morin, la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel, l’Alliance Centriste de Jean Arthuis, la Convention démocrate d’Hervé de charrette).

Le maître d’oeuvre de cela est évidemment Jean-Louis Borloo, qui pousse en effet son parti, le parti radical, à rompre avec l’UMP ce week-end lors de son congrès, et cette nouvelle « alliance » des centristes espère avoir en automne entre 40 et 50 parlementaires, issus des anciennes formations.

Voilà donc que tout le monde est « écologiste » (ou même écologique, comme ici, mais qu’est-ce qu’une alliance « écologique » ? on se le demande).

On avait déjà Europe écologie – les Verts et d’autres petits partis plus ou moins « réacs », on avait Jean-Luc Mélenchon et son « Parti de Gauche » dont le mot d’ordre est « Ecologie, Socialisme, République »…

C’est très clairement une catastrophe. S’il y avait des débats d’idées, cela prendrait naturellement tout son sens, mais ce n’est pas le cas. « Ecologie » est devenu un argument marketing : l’extrême-droite considère que revendiquer de manger du camembert « local » est écologique, Hulot considère que sortir du nucléaire en 30 ou 40 ans (au mieux) est écologiste, le Parti de Gauche se veut écologiste parce que… euh on ne sait pas trop, bref l’écologie est devenue un objet de marketing.

Il n’y a aucun débat et les gens en ont même assez du mot « écologiste » dont le contenu leur semble flou (à juste titre), voire suspect (car prétexte à des exigences injustifiées).

En fait même, « écologie » ne veut strictement plus rien dire, tout le monde s’en revendique, pour n’importe quoi, et les gens ne sont pas dupes. Ils considèrent que cela ne veut rien dire, mais qu’il est tout de même bien de s’en revendiquer.

Voilà donc qui est très mauvais pour l’écologie. Même le mouvement de « la décroissance » est totalement perdu, au point de… vraiment soutenir la candidature de Stéphane Lhomme aux primaires d’Europe Ecologie, dont il n’est pas membre. L’idée était bonne à l’origine, pour se moquer de Hulot qui est candidat alors qu’il n’est pas membre d’Europe écologie.

C’était une manière de dénoncer une arnaque médiatique, une construction aidée par de puissants industriels. Mais là, Stéphane Lhomme se présente sérieusement, et le journal « La décroissance » le soutient vraiment. Il ne faut vraiment avoir aucune autre perspective pour soutenir un tel bricolage, une tentative à la Hulot, mais inversée…

Il est vrai que c’est la panique totale à la décroissance, puisque son « représentant » inofficiel, Yves Cochet d’Europe écologie, est passé avec armes et bagages… chez Nicolas Hulot. Après la perte de José Bové, c’est un coup rude (l’un des tout derniers numéros était même un appel du pied à José Bové : « José reviens ! », avec José Bové dessiné en « romain », symbole du « gaulois » qui a « trahi »).

Mais justement, à propos de Bové : il y a désormais Marie Bové. Nous avions déjà parlé d’elle, alors que tombée du ciel, elle avait été catapulté tête de liste d’Europe Écologie aux élections régionales de mars 2010 en Aquitaine.

Elle expliquait que sa participation à cette campagne était dans le prolongement de son « engagement » : sept ans pour le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) à Marseille avant d’être embauchée par le groupe socialiste à la communauté urbaine de Bordeaux (CUB).

Bref, strictement rien de subversif ni d’écologiste. Eh bien, depuis, Marie Bové a fait du chemin : elle veut désormais… être secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts à la place de Cécile Duflot !

Pire : ce plan n’est qu’une magouille, Marie Bové étant au service de Daniel Cohn-Bendit, qui est la tête de file d’une motion pour le congrès d’Europe Écologie-Les Verts dans trois semaines à la Rochelle !

Cohn-Bendit explique que lui-même ne veut pas être secrétaire, bien évidemment ici il faut penser à cette histoire d’argent et de statuts dont nous parlions il y a quelques jours.

Et Marie Bové, déjà bien à l’aise dans ces plans foireux, explique qu’elle accepterait que Duflot reste secrétaire, à condition que soit créée « une direction collégiale »…

Quand on voit cela, on ne peut que regretter que Stéphane Lhomme et « la décroissance » décident d’essayer de sauver les meubles d’EELV.

L’exemple de Marie Bové est vraiment incroyable : une « fille de » sans parcours écologiste, propulsée en tête d’une liste du jour au lendemain et au bout d’une année déjà en course pour devenir la secrétaire nationale !

A voir cela, on ne peut vouloir qu’une chose : s’enfuir vite de là. L’écologie a suffisamment de choses à dire et à faire. La libération animale et la libération de la Terre sont d’une telle force, comment après perdre son temps avec EELV et tous ces opportunistes en quête de places bien chaudes dans les institutions ?

L’affaire du renard « zouzou » et ses contradictions

Aujourd’hui en France, la civilisation humaine empiète de plus en plus sur la Nature. Parmi les multiples conséquences, il y a ces situations où un animal en détresse est recueilli, avec toutefois l’État qui intervient et affirme que ce n’est pas possible.

C’est la situation qui arrive dans le sud de la France avec un renard. Gardonne est un village de 1500 personnes, en Dordogne, et il y a un an une famille (un couple et deux adolescents) a trouvé un renardeau sur le bord d’une nationale, près du cadavre de sa mère.

Elle s’en est occupée et l’a, depuis, chez elle. Mais l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage s’en mêle (suite à une dénonciation) en mars dernier, car à ses yeux le renard est un animal « sauvage et nuisible. »

La famille ne peut donc pas le garder, et il y a deux jours la famille a dû comparaître à la Maison du Droit et de la Justice à Bergerac, dans le cadre d’une composition pénale.

Le délégué du procureur de la République a proposé que le renard soit envoyé, pour 12-15 mois, à la Dame Blanche, un centre animalier basé dans le Calvados.

La famille a refusé, le père expliquant comme suit leur point de vue :

« On nous propose d’obtenir le certificat de capacité qu’on réclame en vain à la préfecture depuis deux mois pour peu qu’on veuille laisser partir l’animal dans un centre animalier. Nous sommes évidemment contre. Quand nous voudrons récupérer Zouzou, une fois les problèmes de paperasse réglés, il sera déjà retourné à l’état sauvage, faute de caresses. Zouzou, nous le garderons. »

Cela signifie le rapport de force avec l’État, qui en France ne plaisante pas avec la domination de la Nature. La mère constate donc :

« Sitôt la porte passée, on nous a prévenus du fait que nous étions passibles d’une peine de prison d’un an et de 15 000 euros d’amende, vu que nous commettions un délit en gardant Zouzou à la maison. Nous savons les ennuis au-devant desquels nous allons, mais nous ne reculerons pas. »

Tout cela semble très altruiste, mais cela pose énormément de questions.

Déjà parce que la dimension humaniste est à relativiser énormément. En effet, domestiquer un renard n’est pas un acte positif. C’est même quelque chose de très mauvais, et voir un renard en laisse est quelque chose qui doit déranger toute personne refusant l’exploitation animale.

Aucun animal ne devrait vivre en cage… et à l’opposé de ce que dit le père, il faut bien plutôt espérer que le renard devienne sauvage. D’ailleurs, le faire manger avec des poules n’est pas fait pour aider.

Car inévitablement la question se posera, là encore contrairement à ce que dit la famille : inévitablement l’instinct réapparaîtra au bout d’un temps, et il est totalement absurde de s’imaginer que le renard a été « domestiqué. »

La domestication, dans tous les cas, ne peut être que très relative. A la base il y avait en fait coopération. Plus qu’une domestication, il y a eu une alliance.

Mais cela a été, dans le cas du chien notamment, un processus long, étalé sur des centaines, des milliers d’années.

En refusant la Dame blanche, qui est un Centre de sauvegarde de la faune sauvage, la famille fait donc un choix très égoïste.

Ce n’est peut-être pas l’idéal, mais il n’y a pas d’idéal dans cette situation où la civilisation humaine empiète sur la Nature. Justement l’association la dame blanche se consacre aux animaux en détresse qui sont trouvés (la moitié sont replacés dans la nature).

Les réactions épidermiques comme quoi l’État est méchant, de la part de bon nombre de personnes défendant les animaux (on peut trouve une pétition ici et une autre là), passent donc à côté de la question.

Car, que voulons-nous ? Que des gens puissent avoir des renards comme « animal de compagnie » ? Déjà que la Nature est de plus en plus réduite, accepter cela c’est ouvrir la porte à sa destruction complète.

D’ailleurs le père reprend cet argument :

« Je ne comprends pas qu’on m’empêche de garder un renard, alors que des gens ont le droit d’avoir des pythons chez eux. »

Nous, nous ne voulons pas que les gens aient des pythons ni des renards chez eux ! Sauver le renard a été une bonne chose, l’appeler « zouzou » et en faire un animal de compagnie est une mauvaise chose.

Il y a ici une domestication qui doit être refusée (le père est d’ailleurs chasseur et se justifie en disant que « Il y a un temps pour tout »).

C’est justement le sens de la libération de la Terre, qui est ici incompris par trop d’amis et d’amies des animaux. Il ne faut pas considérer les animaux de manière abstraite, ni les considérer concrètement comme la « cible » d’une compassion juste, mais désorganisée.

Les animaux doivent être libres, dans leur élément, et il faut donc défendre leur élément. L’affaire « zouzou » montre à quel point la civilisation humaine empiète sur la Nature.

Faut-il à cette invasion humaine en rajouter une autre, reconnaissant comme légitime l’intégration des animaux sauvages dans la communauté humaine comme « animaux de compagnie » ?

Ce serait là le pire aveu de défaite. Ce serait tenir le même discours que les zoos qui justifient leur existence en disant qu’ils « sauvent » des animaux.

Quel monde horrible sera le monde futur si cette tendance l’emporte, aboutissant à une vie dénaturée, d’une humanité triomphant dans le béton et la domination, jusqu’à l’autodestruction, seule aboutissement de cela !

Le catastrophique projet Hidroaysén en Patagonie

Le catastrophique projet Hidroaysén en Patagonie a été avalisé ce lundi par l’Etat chilien, et a provoqué une énorme vague de contestation, dont une manifestation très brutalement réprimée par la police. On peut voir une vidéo ici.

Ce projet est une véritable agression contre l’une des dernières zones libres de notre planète. La « commission d’évaluation environnementale » a autorisé le projet de construction de cinq barrages hydro-électriques dans deux vallées sauvages de la région d’Aisen (Aysen), sur les fleuves Baker et Pascua.

Le projet qui est de 2,2 milliards d’euros, débutera théoriquement en 2014 et devra inonder 5900 hectares, et construire 2000 km de lignes, câbles, pylônes, qui passeront notamment par des zones forestières protégées et des forêts primaires.

C’est le développement du nord du pays qui est visé, afin de fournir 2750 mégawatts d’électricité, surtout à la capitale du pays, Santiago. Le projet a été déposé il y a trois ans, sous le nom de projet HidroAysen, auquel a répondu le consortium chileno-espagnol Endesa-Colbu.

Un sondage en avril avait donné comme résultat 61% des Chiliens opposés à ces barrages d’Aisen. Le président Sebastian Pinera, lui, prône le nucléaire, le charbon et l’hydro-électrique. Mais le mouvement se développe pour contrer le projet.

Voici un document chilien à ce sujet, et nous en reparlerons bien entendu.

La Patagonie chilienne sans barrage

L’avenir de la Patagonie chilienne est sombre. Un projet de barrage, Hidroaysén, menace dramatiquement ses rivières. Une vaste campagne nationale, relayée au niveau international empêchera que se commette cette agression contre la nature.

Claudia Santibáñez T et Juan Pablo Orrego Silva

Alors même que la réflexion écologique s’impose comme une garantie pour le futur de la planète, on a du mal à comprendre que 50 % des espaces de la Patagonie chilienne, leurs richesses naturelles, protégées de surcroît par différentes dispositions légales, soient livrées aux appétits dévastateurs du capital international.

Déjà, dans les années passées, la région avait souffert d’un brutal développement favorisant l’élevage intensif qui avait dégradé les ressources naturelles. De gigantesques incendies allumés afin de libérer d’immenses terrains pour y implanter l’agriculture ont meurtri ses paysages.

Aujourd’hui, des multinationales lorgnent vers les eaux de la Patagonie chilienne qui constitue la deuxième réserve d’eau douce du monde, avec ses magnifiques rivières, lacs, et gigantesques glaciers.

Ce n’est évidemment pas la beauté et la richesse de cet environnement singulier qui retiennent l’attention de ces entreprises, mais le potentiel énergétique de ce capital aquifère. Les plus remarquables rivières sont menacées par de mégas projets hydro-électriques.

Le plus redoutable, Hidroaysén, est lancé par les multinationales, Endesa-España et Colbún-Chile qui envisagent de construire cinq barrages sur deux des rivières essentielles de Patagonie : Baker, la rivière à plus fort débit du Chili, avec une extension de 182 km, un débit moyen de 870 m3/s et un bassin hydrographique de 26 487 km2; Pascua, troisième rivière par son débit au Chili, longue de 73 km, avec un débit de 700 m3/s pour un bassin de 14 525 km2.

Aysen, situé au cœur de la Patagonie chilienne (XI région), à l’extrémité australe de l’Amérique du Sud, fait partie des quinze régions administratives du Chili. Au nord se trouve la Xème région des Lacs, au sud la XIIème région de Magallanes, à l’est l’Argentine, à l’ouest l’Océan Pacifique.

Dans cette zone riche en biodiversité, se trouvent des écosystèmes uniques au monde, une flore et une faune endémiques remarquables dont l’existence tient à des conditions de pureté particulièrement rares et jusqu’ici préservées. Les nombreux visiteurs tombent sous le charme de ces fabuleux paysages.

Au cours de ces cinq dernières années, leur chiffre a doublé (+ 40 % d’étrangers) et le tourisme représente une des plus importantes sources de développement régional. Aysén est perçu par ses habitants comme une Réserve de Vie en voie de devenir « Patrimoine de l’Humanité ».

Le projet Hidroaysén

En 2006 Endesa-España et Colbún-Chile fondent la société « Hidroaysén ». Leur objectif est de cosntruire des méga centrales hydro-électriques dans les rivières Baker et Pascua. Vers juillet 2007 le Ministre chilien des Travaux Publics, Eduardo Bitrán, indique publiquement à Hidroaysén que le projet ne sera pas acceptable s’il inonde plus de 6 000 hectares.

En août de la même année, les entreprises lancent officiellement la dernière version de leur projet en ramenant la surface d’inondation de 9 510 à 5 910 hectares, mais en étendant de quatre à cinq le nombre des mégas centrales hydro-électriques, avec une capacité installée de 2 750 MW.

Un autre terrible impact environnemental qu’entraînerait ce projet est la ligne à haute tension transportant l’énergie depuis Aysen jusqu’à Santiago, pour approvisionner la grande industrie aux alentours de la capitale et l’industrie minière au nord. Insensé !

Le réseau de lignes à haute tension serait le plus long du monde : 2 300 km et traverserait huit régions, il nécessiterait quelque 6 000 tours de 50 à 70 mètres de haut et une zone de servitude de 70 mètres de large ( 15 700 hectares d’intervention). Cette seconde œuvre pharaonique du projet Hidroaysén affecterait des milliers de propriétés, douze zones sauvages protégées, et dégraderait des millions d’hectares de paysages uniques.

Dans ce conflit environnemental, il ne faut pas oublier ce qui concerne les droits d’exploitation de l’eau. Le pouvoir que détient Endesa-España sur les rivières et les vallées du Chili est le résultat de privatisations injustifiées décidées par les fonctionnaires du régime militaire. En 1989, furent privatisés le secteur électrique chilien et la plupart des droits sur l’eau, le droit d’occupation des bassins hydrographiques fut concédé aux entreprises privées. En 1997, une autre obscure opération a permis que les mêmes ex-fonctionnaires du gouvernement militaire vendent le secteur électrique chilien à Endesa-España en transférant, sans contrepartie, les droits de l’eau du Chili. Aussi, et cela ressemble à de la science-fiction, cette entreprise est propriétaire d’environ 80 % des droits de l’eau du pays, et de 96 % de ceux de la région d’Aysen, région la plus riche du Chili, et parmi les plus riches du monde en ressources hydriques.

Citoyens en Action :

Ce qui est paradoxal, c’est que le Chili est l’un des pays du monde doté d’un énorme potentiel en énergies renouvelables non conventionnelles (ERNC). Le désert d’Atacama, situé au nord du pays, remplit toutes les conditions pour la fourniture d’énergie solaire. La capacité éolienne et géothermique se prolonge pratiquement tout le long du territoire, sans oublier le potentiel d’énergie marémotrice sur ses longues côtes, et les petites centrales hydro-électriques dans le centre sud. Plus paradoxal encore, de tout le territoire chilien, la Patagonie est la région la plus riche en potentiel éolien, en marémotrice et en petites centrales hydrauliques.

Depuis 2006 citoyens et membres d’organisations se sont unis pour développer la campagne la plus mémorable du Chili.

Il est vital de s’informer afin d’agir en tant que citoyens responsables. Il faut à toute force éviter que voient le jour des projets poursuivant le seul profit au détriment de la vie, des écosystèmes du Chili et du monde. Nous espérons, nous croyons que plus tard nous pourrons dire fièrement aux jeunes générations, que nous nous sommes battus et avons gagné la bataille pour que l’Aysen soit une Réserve de Vie, Patrimoine de l’Humanité, et le cœur d’une Patagonie Chilienne sans Barrage

Recette du pad thaï par un chef black métalleux

Le véganisme a gagné de nombreux points dans la scène musicale hardcore, mais également dans la scène métal. On ne sera pas surpris de voir cette très étonnante vidéo du « black metal chef » qui explique comment cuisiner un pad thaï (des nouilles sautées à la thaïlandaise) sous la forme d’une chanson de black metal.

Savoir si cette vidéo est parfaitement ridicule, ou géniale, ou les deux, est une autre affaire! C’est vraiment très surprenant, en tout cas, un quart d’heure de délire formidablement travaillé!

Pour l’anecdote, mentionnons ici une image « classique » chez les vegans amateurs de métal: le détournement de « Praise Satan » (Rends grâce à Satan) en « Praise Seitan » (le seitan est un aliment asiatique à base de gluten de blé). On y retrouve l’étoile satanique, sous la forme de fourchettes…

Récit de la manif’-occupation du 7 mai contre l’aéroport

Voici donc le compte-rendu de la manifestation qui a eu lieu il y a quelques jours contre la construction de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, projet dont le seul sens est la destruction…

7 mai, Notre-Dame-des-Landes. A l’appel du réseau Reclaim the Fields et des occupant-e-s de la ZAD, 1000 personnes des environs de Nantes et des 4 coins de la France et ailleurs, se sont mobilisées pour occuper collectivement une parcelle en friche, la défricher et soutenir un projet d’installation agricole en maraîchage collectif sur ces terres.

Cette action s’inscrit dans la dynamique d’occupation de la zone concernée par l’aéroport ; contre les politiques urbanistiques mortifères de Nantes Métropole ; pour la réappropriation des terres agricoles, dont l’accès est de plus en plus difficile du fait de la bétonisation, la spéculation foncière et les politiques d’agrandissement des exploitations.

Dès le petit matin, c’est quelques centaines de personnes qui chargent une remorque aux planchettes, au coeur de la ZAD. PQ, futs de bière, brouettes, infokiosk, banderoles… les outils resteront à l’épaule pour se rendre ensemble au point de rendez vous. C’est ainsi qu’un premier cortège traverse un bout de la ZAD.

Au loin ça pagaille chez les gendarmes mobiles planqués dans un chemin : demi tour, marche arrière, marche avant… après ce petit manège qui semble bien manquer d’organisation, ils prennent la fuite. Ils n’avaient pas l’air de vouloir nous voir de trop près.

10 h, arrivée à l’heure à La Paquelais.

Après 30 minutes d’attente un cortège d’environ 800 personnes et 5 tracteurs se dirigent vers la ZAD, pour se rendre sur la parcelle à défricher. Bêches, fourches, crocs, croissants, hallebardes, faux, machettes… les outils sont portés hauts.

« On dirait qu’on va prendre la bastille ! » s’emballe un ancien du coin, sourire aux lèvres. « En avant pour la jacquerie » s’écrie une autre. Pas de slogans fédérateurs, mais un défilé parsemé de petits groupes tous aussi imaginatifs les uns que les autres, emportés par une batucada.

Chansons, slogans braillards, sono cyclo-portée… l’ambiance est chaleureuse et souriante.

Arrivée sur la parcelle, une première prise de parole a lieu : trop de monde, pas assez de watts, tout le monde n’en profite pas, mais la foule est enthousiaste.

Un tracteur ouvre alors la friche et les défricheur-euse-s entrent en scène. Dans le même, temps, le bar est monté, la bière refroidi, la logistique pour la journée se met en place et les gosiers s’irriguent.

Coté champ, après 1 heure de boulot, la friche est déjà bien éclaircie. Les accordéons sont sortis et une piste de danse s’improvise. Ça défriche à tout va, peu de doigts coupés au regard de l’énergie mise. Les défricheur-euse-s en oublieraient de manger !

En milieu d’aprem, une petite sono est montée dans la parcelle, pour des prises de paroles : divers groupes de lutte contre l’aéroport de Notre-Dame ; mais aussi des collectifs d’ailleurs en lutte contre l’aménagement du territoire (lutte contre une ligne haute tension en Catalogne, contre l’extension de l’aéroport d’Heathrow) ; et encore des témoignages de luttes passées et victorieuses de la région (contre les projets de centrales nucléaires du Carnet et du Pellerin).

Après ces prises de paroles, des rendez-vous pour diverses manifestations et actions sont donnés pour les mois à venir, à Notre-Dame et ailleurs.

Des groupes se retrouvent pour parler plus longuement autour de diverses problématiques : gentrification du rural, lutte contre la MAT, mémoire de luttes…

Le défrichage se poursuit tout l’aprem et jusqu’à la nuit : une dizaine de tas de ronces de plusieurs mètres de haut parsèment le terrain. Mission accomplie.

Reste encore à abattre quelques arbres et à préparer la terre, mais d’ores et déjà un travail impressionnant a été abattu. L’activité maraîchère pourra bientôt commencer !

La journée se termine par une soirée de concerts, de fete, de rencontres, jusqu’à tard dans la nuit. Dimanche, réveil difficile mais des chantiers collectifs s’organisent, ainsi qu’une discussion sur la tenue d’un éventuel camp anti-G8/G20 sur la ZAD.

Cette action était la première occupation massive sur la zone concernée par l’aéroport. L’enthousiasme général laisse augurer de nouvelles actions de ce type. Dans le même temps, l’occupation de la ZAD se poursuit : d’autres installations sont d’ores et déjà en cours. Nous ne nous laisserons pas expulser !

Nisso Pelosof et les hortillonnages d’Amiens

Nisso Pelosof, est mort, à 90 ans ; il n’est évidemment pas très connu mais ce juif grec rescapé d’Auschwitz a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde des hortillonnages à Amiens, dans le nord de la France.

« Hortillon » signifie en langue picarde un « petit jardin » et un hortillonnage est une zone de culture maraîchère entrecoupée de canaux, fondée sur d’anciens marais. A Amiens ces hortillonnages font 300 hectares, et datent de l’époque gallo-romaine : ils faisaient alors 10 000 hectares.

En fait, en plus d’Amiens, ils débordent sur Longueau, Rivery, et Camon, avec 65 kilomètres de voies d’eau, fossés et de canaux, appelés des « rieux. »

Seulement 25 hectares sont utilisés aujourd’hui par une dizaine de maraîchers, le reste étant en friche ou bien lieux de résidences secondaires, sur 450 parcelles de terre.

Nisso Pelosof est justement à l’origine de l’association pour la sauvegarde du site et de l’environnement des hortillonnages.

C’est cette association qui organise la visite (de 45 minutes) des hortillonnages en barques électriques, du 1er avril au 31 octobre. 100 000 personnes effectuent cette visite chaque année.

Rescapé d’Auschwitz, Nisso Pelosof s’était installé à Amiens en 1951, avec sa femme. Le couple avait acheté une parcelle de terre dans des hortillonnages (qui n’avaient alors pas leur reconnaissance d’aujourd’hui) et Pelosof a fondé l’association qui avait initialement comme but de contrer le projet de rocade fait en 1974, rocade devant traverser les hortillonnages.

En défendant les hortillonnages, Pelosof a permis de remettre en avant un rapport positif avec la nature. Les hortillonnages font d’ailleurs partie de la tradition populaire amiénoise: la légende populaire veut même que la cathédrale d’Amiens a été construite en 1220 sur… un champ d’artichauts!

Ce champ appartenait, ou aurait appartenu, à deux « hortillons » et on peut retrouver leur tête dans la cathédrale (sur la « Porte du Puits de l’Oeuvre » qui est face au coeur, près de Saint Firmin, avec une femme portant une coiffe appelée la guimpe et un homme qui porte le « petit béguin »).

Les hortillonnages sont ainsi vraiment une expression populaire de rapport à la nature, mais bien souvent ce rêve bucolique est associé alors… à la pêche (anguilles, poissons blancs, brochets, tanches), ce qui est évidemment une perspective totalement dénaturée.

Alors que les hortillonnages devraient être plutôt vus comme une idée géniale de remettre en cause nos sinistres villes, qui bien souvent ont recouvert de rues goudronnées les fleuves et rivières! A nous de casser ces rues et de ramener à la surface ces cours d’eau, pour qu’ils revoient la lumière et nous revivifient!

Faléa, la menace d’une mine d’uranium

Faléa est une commune d’un peu moins de 20 000 personnes au Mali, et comme la destruction de la planète ne connaît pas de frontières, l’industrie du nucléaire compte s’approprier la zone pour y établir une mine d’uranium. Comme il se doit dans ce cas là, l’absence complète de démocratie est la règle.

Une exposition itinérante à ce sujet se tient à Genève, en Suisse, et il y a vraiment lieu de s’intéresser à ce qui se passe à Faléa. Il y a ici quelque chose de vraiment classique dans la destruction de la planète: loi du profit, décision par en haut, écocide…

Voici une présentation par… la ville de Genève, qui soutient ouvertement le refus de la mine d’uranium.

Exposition «Faléa, la menace d’une mine d’uranium»

Après avoir été présentée au Forum Social Mondial de Dakar, au Sénégal, l’exposition «Faléa, la menace d’une mine d’uranium» s’arrête à Genève, à la Maison des arts du Grütli, du 3 au 15 mai 2011. Soutenue par la Ville de Genève, elle est accompagnée de projections et de débats visant à informer le public des enjeux liés à l’exploitation de l’uranium en Afrique.

Depuis Three Miles Island en 1979, Tchernobyl en 1986 et maintenant Fukushima, il n’y a plus aucun doute: les centrales nucléaires sont des bombes à retardement implantées au milieu de nos paysages. Les déchets nucléaires contamineront pendant des millénaires les générations futures.

Ce constat est largement partagé. Mais que les mines d’uranium laissent également des déchets pour des millénaires et contaminent des régions entières est un constat plutôt écarté du débat public. Ceci mérite également notre attention.

Le village de Faléa au Mali est une commune de 17’000 habitants répartis sur une vingtaine de hameaux. Il est situé sur un haut plateau doté d’une faune et d’une flore très riches et possède dans son sous-sol, enfoui dans les profondeurs géologiques, de l’uranium.

L’une des conséquences inéluctables de l’extraction de l’uranium est la contamination radioactive. Pour empêcher cette contamination et pour éviter la transformation du paysage de Faléa en mine, des habitants et l’Association des ressortissants et amis de la Commune de Faléa (ARACF) informent l’opinion publique. La Ville de Genève accueille, en coopération avec le Forum Civique Européen, ces témoignages sous forme d’exposition, de conférences, de films et de débats.

La Ville de Genève s’est positionnée à plusieurs reprises contre l’utilisation de l’énergie nucléaire. Suite à la catastrophe de Fukushima, elle a récemment lancé un appel pour un arrêt progressif mais définitif de la production d’énergie nucléaire en Suisse. La participation à des projets en amont de l’exploitation à Faléa s’inscrit dans cette perspective.

La Ville de Genève s’est engagée depuis 2010 à soutenir l’ARACF à travers le financement d’une étude du niveau de radioactivité du sol à Faléa, dont elle sera dépositaire, ainsi que la mise sur pied d’une structure de communication satellitaire et d’une radio communautaire, qui permet à l’ARACF d’être en lien avec l’extérieur. A travers cette exposition, elle soutient les efforts des organisateurs pour mieux faire connaître ici les conséquences environnementales et humaines de la filière du nucléaire.

Voici la présentation de l’exposition elle-même.

Exposition Falea au Grütli à Genève du 2 au 15 mai 2011

Depuis de longues années, des ressortissants de la Commune de Faléa ont tissé des liens avec des amis en Europe. Un jour, il y a deux ans, nous apprenons que Faléa est menacé d’une mine d’uranium et que nos amis souhaitent résister à la destruction de leur village natal. Avant de partir au Mali en février 2011, des images ont occupés nos pensées : le Sahel, le désert, la chaleur, la sécheresse, des moustiques porteurs du paludisme.

Mais surprise. Quand nous sommes arrivés sur le haut plateau de Faléa, dans la région frontalière vers le Sénégal et la Guinée, nous avons découvert en plein été de la verdure, des jardins, des ruisseaux, des sources et des manguiers généreux. Et au retour nous nous rappelons que la moustiquaire est restée dans la valise.

Cette région, riche d’une faune et flore très diversifiées risque, dans les années à venir, d’être transformés en mine à ciel ouvert et les jardins muteront en fossés radioactifs pour alimenter, ailleurs, par exemple à Mühleberg ou Fessenheim, des centrales nucléaires.

Est ce que nous réussirons le défi avec nos amis de Faléa d’éviter que la société canadienne Rockgate Capital Corp y ouvre la boîte de Pandore ? Nous avons quelques idées. Dès le début de notre engagement, Faléa a trouvé la Ville de Genève comme allié précieux.

Pour informer le public, une exposition (anglais et français) sera présentée au Grutli (Maison des Arts du Grütli, 16 rue du Général Dufour, Arrêt Tram et Bus Cirque (Pleinpalais) à Genève du 3 au 15 mai 2011.

Faléa, la menace d’une mine d’uranium.

Voici le programme :

CONFÉRENCE INAUGURALE MARDI 3 MAI 2011, 19H Extraction d’uranium – une contamination ignorée avec Bruno CHAREYRON, CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) Valence ; Professeur Many CAMARA, Bamako, Mali ; Patrice MUGNY, Conseiller administratif de la Ville de Genève

PROJECTIONS ET DÉBATS

MARDI 10 MAI 2011, 19H-21H

Uranium, l’héritage empoisonné

(2009, 52’) en présence de Dominique HENNEQUIN, réalisateur

MERCREDI 11 MAI 2011, 19H-21H30

Mali d’or

(2010, 94’)

en présence d’Eric PAUPORTÉ, réalisateur

CONFÉRENCE JEUDI 12 MAI 2011, 19H-21H

Conférence du journaliste Gilles LABARTHE [1] sur le thème

« Or et uranium : le « boom » de l’exploitation minière en Afrique de l’ouest »

Introduction : Alison KATZ, IndependentWHO, et Éric PEYTREMANN, Contr’atom. Débat avec la participation du Chargé de Communication de ARACF le journaliste Nouhoum KEITA

BIENVENUE, BENVENUTI, WELCOME

FORUM CIVIQUE EUROPEEN – St Johanns Vorstadt 13 CH-4056 BASEL/BALE SUISSE

Plus d’informations : 0041 78 746 97 08

Notes

[1] Gilles Labarthe : « L’or africain : Pillages, trafics & commerce international », avec François-Xavier Verschave, Éditions Agone, 2007. « Sarko l’Africain », Éditions Hugo&Cie, 2011.

Minecraft: un jeu qui est tout un symbole

Minecraft est un jeu vidéo qui a un succès formidable, alors qu’il n’est même pas réellement sorti, la version finale étant pour la fin de l’année 2011. 2 millions d’exemplaires de la version test ont déjà été vendus et l’engouement est très grand dans la « communauté » des gens qui jouent sur leur ordinateur.

Paradoxalement, le jeu utilise le langage informatique « java » et est donc… très moche. Mais il nous intéresse au plus haut point : ce jeu est exemplaire de par son identité opposée à la libération animale et la libération de la Terre !

En quoi consiste le jeu ? Il s’agit d’un monde rempli de cubes. Ces cubes représentent la nature, ou tout au moins des éléments de celle-ci, et même pas n’importe lesquels (nous allons voir pourquoi).

On a donc des des cubes qui forment des arbres, des cours d’eau, du sable, des montagnes, etc. On représente un personnage qui, en cliquant, détruit ces cubes pour avoir des matières premières.

En sélectionnant ces matières premières obtenues, en les combinant, on forme alors des outils et des matériaux, comme des planches, des pioches, etc.

Dans l’image ci-dessous, on a le modèle pour faire une selle, avec du cuir.

On l’aura compris : le jeu consiste en une apologie de la destruction de la planète et de ses habitants.

La situation des animaux dans le jeu est vraiment exemplaire de l’oppression. Leur fonction est évidemment ici de servir de nourriture. Ou alors au mieux d’agréments du jeu, de nouveaux « décors » à ajouter : on peut voir ici une vidéo édifiante d’oppression où on a une présentation de « l’amusement » à voir des oiseaux manger des graines qu’on leur lance, à avoir des ours et des sangliers évidemment méchants, des chevaux qu’il faut « éduquer » au moyen de nourriture, la création d’élevage etc.

On remarquera d’ailleurs que les animaux tuent toujours les animaux plus petits qu’eux… Une vision du monde qui reflète bien l’esprit de domination!

Mais voici une présentation des animaux qui sont dans le jeu et qui « doivent » être utilisés par les humains, dans une démarche d’exploitation animale.

Cochon

Le cochon apparait sur l’herbe, à la surface. À sa mort, il donne des côtelettes qui restaurent de la vie et qui peuvent être cuites afin d’en restaurer plus. Le cochon peut être monté à l’aide d’une selle mais il est impossible à contrôler. Si le cochon meurt carbonisé (avec de la lave ou un briquet) , il libèrera des côtelettes déjà cuites. Un cochon touché par un éclair sera transformé en homme cochon.

Vache

La vache apparait sur l’herbe, à la surface. À sa mort (qui peut survenir d’une chute sans l’intervention quelconque du joueur), elle donne du cuir, utile à la fabrication d’armures en cuir et certains meubles. On peut récupérer du lait en faisant un clic droit sur ses mammelles à l’aide d’un seau, le lait servant à la préparation des gâteaux.

Poule

La poule apparaît sur l’herbe, à la surface ou naît d’un œuf jeté par un joueur. À sa mort, il donne des plumes utiles à la fabrication de flèches, de son vivant il peut pondre des œufs, utiles à la préparation des gâteaux ou comme armes de fortune non-mortelle (excepté sur les slims).

Mouton

Le mouton apparait sur l’herbe, à la surface. On peut lui retirer sa laine sans le tuer, le mouton sera alors nu et se comportera normalement. Sa laine est utile à la confection de tableaux, de lits, elle peut aussi être teinte pour donner des blocs de laine colorés à usage décoratif. On peut trouver des moutons blancs mais aussi gris et noirs qui donneront des blocs de laine déjà colorés, il existe aussi des moutons marrons, rose et vert qui sont plus rares encore. En utilisant du colorant, on peut créer ces moutons avec un clic droit sur un moutons normal.

Pieuvre

La pieuvre apparait dans l’eau à n’importe quelle profondeur. À sa mort elle donne des poches d’encres qui servent à teinter la laine. De la même façon que l’on trait une vache, on peut lui retirer du lait sans la tuer en visant sa bouche avec un seau.

Araignée

Ennemi attaquant au corps à corps, assez rapide. Elle est inoffensive de jour, à moins qu’on ne l’attaque. Suite à l’avancement du développement du jeu, elle est également capable de grimper aux murs verticalement, mais elle n’attaque pas pendant cette action. La tuer permet d’obtenir de la ficelle. Quand le jour se lève, les araignées agressives continuent d’attaquer, sauf si elles subissent des dégâts à cause d’une chute ou d’un cactus, auxquels cas elles redeviennent neutres.

On l’aura compris : Minecraft est une sorte de petit résumé des valeurs dominantes. Les joueurs rivalisent d’ailleurs dans la construction de villes ou de bâtiments fantasmagoriques, toujours plus grands et plus délirants. C’est le culte de la destruction de Gaïa, le culte fantasmatique de la « toute puissance » de l’humanité.

Voici quelques exemples.

Le succès de Minecraft, comme des jeux comme civilization, Zootycoon, etc. (et dont nous reparlerons), montre bien comment la culture dominante arrive à mobiliser les gens dans le sens voulu par ceux qui profitent de l’exploitation animale et de la destruction de la planète. Face à cela, seule une contre-culture sans compromis peut arriver à renverser la tendance!

Lundi 9 et mardi 10 mai 2011, un train de déchets hautement radioactifs va traverser la France

Voici un appel effectué, alors que ces lundi 9 et mardi 10 mai 2011, un train de déchets hautement radioactifs va traverser la France!

Attention !
Un train de déchets nucléaires hautement radioactifs passe dans votre ville

Lundi 9 et mardi 10 mai 2011, un train de déchets hautement radioactifs va traverser la France

Ce dimanche 8 mai, un train transportant du combustible usé hautement radioactif, issu d’une centrale nucléaire italienne quittera le site de stockage d’Avogadro (Piémont) pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche).

En France, il traversera la Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essonne, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche. En région parisienne, il empruntera les voies du RER.

Ces déchets seront ensuite acheminés par la route à l’usine AREVA de La Hague pour y être – selon le terme employé par AREVA « traités », puis repartiront à une date indéterminée en Italie, où aucune solution n’existe pour les stocker.

Un transport tenu secret au mépris des élus, des cheminots et de la population

Malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale.

Un transport absurde et dangereux

Non seulement le traitement à l’usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente leur volume.

De plus, les déchets transportés étant hautement radioactifs, il est fortement recommandé aux cheminots d’observer une distance d’éloignement d’au moins deux mètres et de ne pas intervenir sur ce train!

Déchets nucléaires: un casse-tête impossible à résoudre

Les centrales nucléaires produisent chaque année des tonnes et des tonnes de déchets dont personne ne sait quoi faire. Il n’existe aucune solution pour les gérer ou pour s’en débarrasser, et certains d’entre eux resteront radioactifs et dangereux pendant des milliers d’années.

Face à cette impasse une seule solution: arrêter d’en produire et sortir du nucléaire

Il existe aujourd’hui une solution: ne surtout pas les enfouir, arrêter d’en produire et sortir dès maintenant du nucléaire, en économisant l’énergie et en développant les énergies renouvelables.

Changeons d’ère, sortons du nucléaire !

Pour en savoir plus et connaître les horaires du convoi :

http://sortirdunucleaire.org

On notera également les documents suivants:

Décret ratifiant l’accord France-Italie autorisant les transports de déchets entre l’Italie et la France
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649178&dateTexte=

Communiqué d’AREVA du 6 mai : Transport de combustibles usés d’Italie vers la France
http://www.areva.com/FR/activites-4192/transport-de-combustibles-uses-d-italie-vers-la-france.html

Le végétalisme empêcherait la pratique du sport?!

La propagande anti-végane continue. Cette fois, voici l’extrait d’un document intitulé « Végétarien, végétalien : du sport sans manger de viande ? » et publié par l’Institut régional du Bien être, de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS) du Nord Pas de Calais.

Cet institut a une reconnaissance institutionnelle et selon lui, on ne peut pas être vegan et faire du sport! Voici le passage expliquant cela:

Si vous êtes végétalien. Cela signifie que vous excluez de votre assiette, tous les aliments d’origine animale . Cette exclusion volontaire peut être source de carences sérieuses, que vous soyez sportif ou non. Etant donné l’absence de protéines d’origine animale, ces carences concernent notamment les minéraux et les acides aminés, Sans oublier le manque de fer, de sélénium et de vitamine du groupe B.

Ce déséquilibre dans votre régime peut avoir de nombreuses conséquences, éventuellement graves. Votre capacité de récupération s’en trouvera réduite, vous serez plus fatigable et le taux de régénération de vos fibres musculaires sera également, altéré. Et naturellement puisque vous serez plus fatigable, votre tolérance à l’effort s’en trouvera réduite. Tout ceci au bout du compte, concourra à une augmentation du risque de blessure.

Pour toutes ces raisons, il vous sera donc vivement recommandé de consulter votre médecin avant de vous lancer dans une pratique sportive, quelle qu’elle soit.

Nous n’allons pas faire ici la liste de toutes les personnes pratiquant du sport de haut niveau, ou bien de scientifiques, et ayant une alimentation végétalienne. Contentons nous de dire que l’institut est bien parti ici pour concurrencer des positions, comme celles de la société de pédiatrie dont nous parlions récemment, dans la course à l’obscurantisme le plus ridicule qui soit.

« Piquette d’ortie Ministérielle »

Nous avions déjà parlé de l’interdiction de l’utilisation agricole du purin d’ortie, un cadeau fait aux industriels et leurs pesticides. L’État a finalement reconnu le droit d’utiliser le purin d’ortie pour l’agriculture, mais à de telles conditions que finalement c’est une interdiction de fait.

Voici l’explication à ce sujet de l’Aspro-PNPP (ASsociation pour la PROmotion des Produits Naturels Peu Préoccupants):

Le Ministère invente « La Piquette d’Ortie » pour mieux interdire « Le Purin d’Ortie ».

1. L’arrêté publié le 28 avril¹ pour « autoriser le purin d’ortie » a pour effet d’interdire la commercialisation de tout purin d’ortie correctement préparé. En effet, les producteurs de purin d’ortie ne suivent pas le procédé de fabrication rendue obligatoire par cet arrêté, car ce n’est pas le bon procédé de fabrication. Ils ne pourront toujours pas commercialiser leur production. Le seul « purin » autorisé par l’arrêté est une « piquette d’ortie », recette de Pif le Chien.

2.   Cet arrêté est un passe droit ministériel visant uniquement à jeter de la poudre aux yeux aux élus de la majorité ou de l’opposition qui sont de plus en plus nombreux à critiquer l’action du Ministère de l’agriculture :
Dans un arrêté du 8 décembre 2009, le ministre a défini des procédures inadaptées pour l’autorisation des PNPP. Mais il n’a pas été capable de les appliquer pour le purin d’ortie. En publiant l’arrêté d’autorisation, il ne respecte donc pas la réglementation qu’il a lui même mis en place, ainsi que l’atteste l’avis de l’ANSES du 27 janvier 2011. Trois mois après et contrairement aux pratiques de l’ANSES, cet avis n’est toujours pas rendu public sur son site !

Tout ceci met en évidence le bien fondé des critiques que nous formulons à l’encontre de la réglementation mise en place par le ministère de l’agriculture² C’est pour ces mêmes raisons que la loi sur l’eau votée par le parlement le 12 décembre 2006 dit que les PNPP ne relèvent pas de la réglementation des pesticides. Le décret du 23 juin 2009 définissant les PNPP et l’arrêté d’application du 8 décembre 2009 ne respectent pas cette loi ni le vote des parlementaires parce qu’ils situent les PNPP parmi les pesticides.

Le nouveau décret publié le 28 avril dernier ne respecte pas la loi du 30/12/2006, ni le décret du 23/06/2009, ni l’arrêté du 8/12/2009, avec pour conséquences les tours de passe passe ministériels pour annoncer une fausse autorisation du purin d’ortie.

En continuant à commercialiser et à utiliser du vrai purin d’ortie*, préparé suivant les bons usages en vigueur, nous respectons la loi mais ne respectons pas les règlements qui ne respectent pas la loi. Nous demandons au ministre de respecter lui aussi la loi et de modifier en conséquence son décret et son arrêté d’application. Nous lui suggérons de s’inspirer pour cela des réglementations en vigueur en Allemagne, Autriche ou Espagne, pays qui autorisent largement les PNPP tout en respectant la même règlementation européenne que nous.

Le ministre déclare vouloir réduire les pesticides. En même temps il continue de bloquer les alternatives comme nous le voyons avec la nouvelle « Piquette d’Ortie », alors qu’il a accordé 74 dérogations pour autoriser la commercialisation et l’utilisation des pesticides interdits reconnus très toxiques en 2010.

C’est pourquoi nous invitons le ministre Bruno Le Maire à assister notre prochaine journée d’action en faveur des PNPP le 14 mai à Maclas (Loire) dans une exploitation agricole.

1 Arrêté purin d’ortie du 28 Avril 2011

2 Pourquoi les PNPP ne peuvent pas être des pesticides.

*Une vraie recette de “Purin d’Ortie”

Pour signer la Pétition Cliquez ici !

Duflot et Cohn-Bendit, la bataille pour la carrière

La candidature Hulot ne représente pas une victoire pour l’écologie ou toutes les personnes qui aiment les animaux. C’est plutôt un symptôme terrible.

Car comme Europe écologie est certain de faire un score électoral « correct », et que le Parti Socialiste a besoin de ce pécule électoral pour former un gouvernement… C’est la foire aux candidats. Les idées ne comptent plus. Il y a même d’ailleurs déjà six groupes de travail thématiques communs PS – EELV.

Les personnalités, elles, comptent. Surtout que le congrès d’EELV a lieu en juin ! Et là, donc, au lieu donc de contenus écologistes, pourtant une urgence évidente, on a un conflit total ente Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit.

Pour résumer grosso modo, Cécile Duflot se pose comme quelqu’un entendant faire carrière (on se souvient de son voyage en train à Copenhague devant les médias, pour revenir en avion dès le lendemain pour passer à la télé en France). Elle veut donc maîtriser le développement d’Europe écologie.

En face, Cohn-Bendit considère qu’Europe écologie doit s’implanter le plus largement possible, en ouvrant les vannes (et en faire en quelque sorte un MODEM de Bayrou qui réussirait). Dans un texte rendu public il y a peu (Non, je ne suis pas un OVNI dans l’espace Europe Ecologie Les Verts !), Cohn-Bendit présente ainsi sa vision des choses :

Je suis convaincu qu’aujourd’hui nous pourrions être entre 30 000 et 40000 si nous étions plus ouverts et accueillants, moins renfermés sur nous-mêmes et plus solidaires. Pourquoi un simple « clic » ne peut suffire pour être adhérent et qu’il faut en passer par « l’inquisition de la validation » de la part d’un comité politique régional? Comment ne pas y voir une forme de discrimination quand on sait qu’il faut être « Vert » pour avoir le droit de devenir automatiquement adhérent à Europe Ecologie? Pourquoi ne peut-on pas adhérer à la coopérative sans passer par « EELV »?

Et j’en passe sur le parcours du combattant qui attend toute personne cherchant à s’impliquer dans le mouvement… Derrière cela, on retrouve évidemment une certaine conception de la politique et de la vie qui n’est pas la mienne.

Et quoi de plus rassurant pour un « dirigeant Vert » que de pouvoir compter sur un « bon Vert combattant » qui a su se plier aux rites initiatiques ou sur celles et ceux que des promesses de pérennisation au sein de la structure auraient amadoués…Et c’est là qu’on a envie de lancer un nouveau « Indignez-vous! » tonitruant.

Duflot n’apprécie évidemment pas cette vision et a tenté de torpiller Cohn-Bendit il y a moins d’une semaine. Elle l’a accusé de ne pas remettre les 1200 euros d’indemnités parlementaires (d’Eurodéputé) à EELV. Ce que Cohn-Bendit ne fait effectivement pas, se justifiant par le fait qu’il a ou aurait dépensé « 31 200 euros de ma poche, en frais d’hôtel et de déplacement. »

Le 9 avril Cohn-Bendit a demandé ce qu’il en était à ce sujet et la direction d’EELV a botté en touche, gagnant du temps et pouvant ainsi le cas échéant dégager Cohn-Bendit sous prétexte qu’il ne respecte pas les statuts.

EELV continue donc son mauvais cinéma. C’est une structure à pure visée électorale, et même là-dessus ses dirigeants ne sont pas d’accord !

Car il est évident que le problème de fond, c’est la définition de l’écologie. Et vu qu’EELV n’accorde strictement aucune attention aux animaux, et qu’elle est en désaccord complet avec l’écologie radicale… Comment pourrait-elle devenir une force réelle du 21ème siècle ?

Une « marche des cochons » immonde sur tous les plans

La France est vraiment un pays à part, où l’on s’imagine que manger des animaux est normal et ne prête même pas à discussion. L’histoire de la « marche des cochons » en est un exemple vraiment flagrant et montre que toute une clique de gens s’imaginant très révolutionnaires et très subversifs ont des valeurs tout simplement beaufs.

La « marche des cochons » à Lyon le 14 mai, c’est une affreuse réédition de l’occupation du Quick Halal de l’année dernière. Nous en avions parlé en détail, présentant notamment le fond musical repris à une chanteuse « populaire » chantant des cochons heureux de se faire massacrer (dans le même genre, on peut voir notre article « Front de Libération des Cochons »?! au sujet d’une initiative du même acabit, dans le Nord).

Dans leur initiative anti-halal (simple prétexte au racisme bien sûr), les organisateurs de la « marche des cochons » continue sur le même tableau : le cochon serait finalement fier de mourir massacré pour la gastronomie française…

Les participants à la « marche des cochons » auront donc des masques de cochons, comme lors de l’occupation du Quick Halal.

Puis ces « cochons » humains, une fois leur marche finie, se regrouperont pour un « apéro rosette-beaujolais », réunissant à en croire les organisateurs des « citoyens engagés, associations de consommateurs, bouchers et charcutiers, militants laïcs ou de la cause animale, éleveurs ou simple Lyonnais »…

On marche quand même sur la tête. Et faut-il avoir une mentalité hallucinée pour s’imaginer des militantEs de la cause animale manger du « saucisson » avec un charcutier facho…

On marche d’ailleurs totalement sur la tête à Lyon, il faut même croire. Car si cette marche est immonde, c’est également par ce qu’elle suscite. Il y a en effet une manifestation contre la « marche des cochons », manifestation dont le mot d’ordre est :

NE LAISSONS PAS LA MARCHE DES PORCS DÉFILER !
NE LAISSONS PAS LA RUE À L’EXTRÊME-DROITE

Le remplacement du terme « cochon » par celui de « porc » est très révélateur, bien entendu. Dans l’appel en question, la question animale n’est évidemment pas abordée. Ce qui est un comble, au 21ème siècle !

C’est bien beau de dire après :

Par notre mobilisation, nous entendons faire barrage à l’implantation de l’extrême droite sous toutes ses formes sur Lyon et à la banalisation des idées racistes et réactionnaires. Au delà, nous entendons replacer le débat public sur le combat pour une réelle égalité entre tou-te-s, sur la solidarité, la tolérance et l’entraide. Ces valeurs communes aux mouvements progressistes, loin d’être dépassées comme d’aucuns semblent le prétendre, sont la seule manière d’en finir avec la logique d’exclusion et de division qui fait le lit de l’extrême droite.

Réelle égalité, progressiste, contrer la banalisation des idées réactionnaires… Est-ce possible sans au moins mentionner la libération animale comme une valeur importante ? Non, bien sûr, mais pas pour les organisateurs de la contre-manifestation, qui mettent en avant deux immondes images, bien dignes de l’extrême-droite dans son style et son contenu.

Le fait de voir le symbole antifasciste des deux drapeaux sur une telle image en fera vomir plus d’unE. Entre Astérix et une image barbare des temps passés, n’a-t-on pas d’ailleurs ici une iconographie « traditionnelle » des nostalgiques du « bon vieux passé » revendiquée par l’extrême-droite ?

Et il ne faut pas y voir une « anomalie. » Déjà parce qu’il faut être vraiment à gerber pour faire une telle image. Ensuite parce que parmi les réactions, on en trouve de nombreuses de ce type là :

Un boucher

J’ai une ptite idée pour répondre à la provoc’ des identitaires ;
Pourquoi ne pas venir avec de grands tabliers blanc, le fameux tablier des bouchers, à la manif’ le 14 ?
Bonne idée ou pas, dites moi ce que vous en pensez…

Mais on a également pu avoir des choses aussi affreuses et scandaleuses que cela :

Et ces gens se disent « progressistes », alors qu’ils appellent à « déguster une Tête de Veau » en repas de soutien ?

Il est bien connu que les fachos sont en train de commettre nombre d’agressions à Lyon. S’opposer à cela est juste, il n’y a pas de doute là-dessus.

Mais peut-on réellement être antifasciste et ne pas voir l’importance de la libération animale ? Peut-on même ne serait-ce qu’être progressiste ?

Aucune personne sensée, refusant les outrages faits à notre planète et aux êtres vivants, ne saurait avoir quoi que ce soit affaire avec ces démonstrations de temps révolus. La dignité animale, cela ne se discute pas!

La fin du procès des activistes en Autriche

Le procès des activistes en Autriche a pris fin hier et le résultat est l’annulation des accusations. C’était le 95ème jour de procès, 14 mois après son début, et aucune accusation n’a tenu, malgré les constructions abracadabrantes de l’État autrichien qui voulait « prouver » l’existence d’une « organisation mafieuse. »

L’annulation des accusations n’est pas encore officielle : le procureur a encore trois jours pour décider s’il veut continuer le procès et le ministère de l’intérieur peut relancer la machine. Mais il n’y a aucun commentaire officiel, sur ce qui se conclut sur un fiasco pour la répression.

Et même la juge, d’une agressivité sans pareil lors du procès, a expliqué que le procès avait été le plus grand défi de sa vie et qu’elle espérait que l’annulation serait acceptée par l’État. Il faut dire que dans un État policé et conservateur, la résistance déterminée d’activistes bouleverse les règles traditionnelles…

De plus, à son arrivée hier à neuf heures du matin, elle s’est faite accueillir par 150 personnes, dont un groupe de samba et d’autres jetant des confettis, notamment sur elle, pour célébrer la victoire à venir. « C’est désagréable » a-t-elle dit. A quoi il lui a été répondu que 105 jours de garde à vue sont plus désagréables encore…

Lorsqu’elle a annoncé l’annulation du procès, le porte-parole de l’association VGT, la principale association concernée par le procès des 13 activistes, a expliqué que ces trois années et demi d’enquête n’avaient abouti à rien d’autre qu’une perte de temps. La juge, qui a clairement craqué, a expliqué qu’il « était facile de chier l’intelligence une fois que tout est fini » (en gros, de faire le malin, mais dans un langage bien plus vulgaire).

Elle a été donc pressée de conclure le procès en disant : « Il n’y a rien et il n’y avait rien » ! C’est ce qu’ont put voir les nombreuses personnes présentes et les médias, notamment conviés dans une seconde salle avec un grand écran pour suivre l’événement…

Le boulet est passé en tout cas non loin des 13 activistes. Se tirer d’un procès dont le dossier fait 40 000 pages n’est pas une mince affaire. Surtout quand il y a un article de loi comme celui sur les « organisations mafieuses » (article 278a), dont la définition est très large. En Allemagne existe une loi similaire (l’article 129) et en France également (« association de malfaiteurs », « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste »). Ces lois permettent d’arrêter des gens sans qu’il n’y ait forcément de preuves au sens strict, il suffit juste pour l’État de faire un montage intellectuel.

C’est à cela qu’ont échappé les activistes en Autriche, par une lutte acharnée et un mouvement de solidarité ininterrompu. En affrontant la pression : une manifestation de solidarité hier soir à Vienne de la part de 250 personnes a vu 50 personnes encerclées par la police et contrôlée de manière « musclée »…

Reste donc à savoir quel est l’avenir. Les Verts, très alternatifs en Autriche, exigent une réparation matérielle pour les activistes et leurs activités et la quasi totalité des partis veut ou prétend vouloir modifier la loi sur les « organisations mafieuses. » Et la prochaine étape, c’est déjà la « veganmania » annuelle, une fête de rue organisée cette fois dans une douzaine de villes. A Vienne est notamment prévu un… gâteau au chocolat de 200 kilos et 35 mètres de long !

 

« Stopper l’instruction judiciaire – abroger le paragraphe 278 »

278a: le paragraphe sur les « organisations mafieuses »

« L’État est l’organisation criminelle »

« Vous pouvez avoir notre haine, mais jamais vous n’aurez notre confiance! »

« Still not loving police »

Rappel d’articles à ce sujet, sur LTD:

Le procès en Autriche contre les activistes a commencé…

La situation du procès en Autriche (deuxième compte-rendu)

La situation du procès en Autriche (troisième compte-rendu)

La situation du procès en Autriche (quatrième compte-rendu)

Autriche : la répression continue

L’ALF s’invite au procès en Autriche

Un après le début du procès en Autriche, la fin est programmée pour avril

Rappelons également qu’en Autriche l’utilisation du nucléaire pour l’obtention d’énergie ou pour les armes est interdit par la constitution:Potentiel hydroélectrique français et Autriche dénucléarisée

Les mensonges sur le lait, la « viande », le bio, l’huile de palme, les OGM et le sucre de la Société française de pédiatrie

Il y a quelques jours, nous avions publié un article intitulé Les mensonges sur le lait de la Société française de pédiatrie. Eh bien voici que cette institution remet cela. Mais de manière encore plus forte!

Cette fois, il n’y a pas que le lait de mis en avant, mais aussi la viande et le sucre, les OGM et même l’huile de palme, alors que le bio est sévèrement tâclé! Faut-il que ces gens se considèrent tout permis pour oser se lâcher ainsi!

Voici l’article en question, dans son intégralité. Bien entendu, le point de départ est encore la prise d’otage morale des enfants.

Peurs Alimentaires : Quelles conséquences sur la santé de nos enfants ?

Décalage entre la réalité et la perception des consommateurs, les peurs des parents vis-à-vis de certains produits alimentaires (lait, viande, OGM, sucre…) a des origines diffusent et dans bons nombres de cas finissent par nuire à leurs enfants plutôt que de les préserver de potentiels risques…

Le lait, avant tout un aliment essentiel

Infections à répétition, otites, bronchites, asthme, allergies, eczéma…seraient dues à la consommation de lait ? Cette croyance entretenue par des communautés de pensée dénuées de toute légitimité scientifique fait aujourd’hui du lait, comme l’observent certains pédiatres en consultation, l’objet numéro un des peurs alimentaires de bon nombre de parents. Certains (rarement heureusement chez les jeunes nourrissons) vont jusqu‘à le proscrire pour attribuer la meilleure santé de leur enfant à cette abstinence. Cette peur alimentaire est largement injustifiée voire phantasmatique. Il existe certes des allergies alimentaires au lait, authentiques, mais dont le diagnostic revient en premier lieu au pédiatre.

Pour les enfants privés de lait pour ces « mauvaises raisons », c’est un risque de carence en calcium qui survient. Un risque qui de fait, n’est pas facilement objectivable au présent et ne se traduit par rien de visible. Pourtant l’os de l’enfant se minéralise mal et ce n’est que plusieurs années voire plusieurs décennies plus tard que la catastrophe prendra toute son ampleur : fractures faciles notamment chez les femmes après la ménopause, mais aussi fractures de fatigue chez l’homme sportif.

Chez le jeune nourrisson (l’actualité récente l’a mis en exergue), certains parents, persuadés que le lait est néfaste pour la santé de leur enfant vont vers des substituts totalement inadaptés à base de végétaux : lait d’amande, lait de riz, lait de noisette, lait de soja. A ce stade de la vie, les carences sont graves voire irrémédiables puisque ce type d’aliment est totalement inadapté. En témoigne à un niveau indirect, un nourrisson de parent végétalien, mort faute de n’avoir pas reçu les nutriments nécessaires à son développement alors qu’allaité depuis la naissance par une mère elle même gravement carencée. Faut-il le rappeler ? Consommer du lait toute sa vie est nécessaire. Un adulte a besoin d’un gramme par jour de calcium, ce qui est beaucoup en regard de ce qu’apporte un petit verre de lait (soit 180 mg). Cela montre la nécessité d’en consommer très régulièrement, à tout âge et sous toutes ses formes.

Viande, acide gras saturés : une représentation adultomorphe

La viande amène du gras à l’organisme, ce qui peut chez certains adultes être nocif. Dans un autre champ et toujours chez l’adulte, sa forte consommation a été mise en cause dans certains cas de cancers du colon, en raison du fer qui s’y trouve. Pour autant, chez l’enfant, la viande est le seul aliment qui permet d’apporter du fer de manière absorbable en dehors des laits infantiles. Or, les laits de croissance sont bien souvent arrêtés dès deux, trois ans. Ces enfants, s’ils ne mangent pas par ailleurs suffisamment de viande seront carencés en fer.

La consommation quotidienne de viande leur est donc recommandable. En pratique, les laits de croissance devraient être donnés jusqu’à ce que l’enfant soit capable de manger environ 100 g de viande par jour. La viande, qui n’a aucune toxicité chez l’enfant, ne doit donc pas faire peur ! Bien au contraire, celle-ci est indispensable pour éviter toute carence en fer.

L’huile de palme fait également l’objet d’une peur alimentaire parfaitement injustifiée chez l’enfant. Presque aussi riche que le beurre en acides gras saturés, elle se solidifie comme lui à température ambiante.

Dans les procédés industriels de fabrication de divers aliments, à la place du beurre, banni en son temps, les solutions reposent sur les acides gras partiellement hydrogénés ou acides gras trans ou l’huile de palme. En raison de leur caractère plus toxique sur le cholestérol que les acides gras saturés, les acides gras trans ont quasiment été retirés des procédés de fabrication.

Le beurre et les acides gras trans bannis, l’huile de palme, moins onéreuse que le beurre, est devenue une matière grasse privilégiée dans l’industrie agroalimentaire. L’acide gras majoritaire contenu dans l’huile de palme est l’acide palmitique, acide gras qui représente plus de 23 % des acides gras du lait maternel.

La nature se serait-elle trompée à ce point pour inclure un acide gras nocif dans le lait des mères ? La vérité est qu’on détruit des forêts d’Indonésie et de Malaisie pour y planter, rentabilité oblige, des palmiers à huile… Non-sens écologique ne touchant à priori qu’un nombre assez restreint de personnes. L’argument sanitaire est donc préféré, laissant croire que l’huile de palme est un véritable poison. Si cette affirmation n’est pas sans fondement, elle n’est valable que pour certains adultes en présence de facteurs de risque cardiovasculaires. En aucun cas pour les enfants.

OGM, pesticides, BIO… peur de l’inconnu ?

Aujourd’hui, aucun élément scientifique objectif ne permet de donner la moindre inquiétude sur les conséquences des OGM chez l’enfant. Le sujet, certes encore faiblement matérialisé au niveau médical et livré aux nombreux questionnements du public, justifie sans doute la peur qui l’entoure.

Des centaines de mamans ne se sont-elles pas précipitées pour donner des capsules d’iodes à leurs enfants lors du récent passage du « nuage radioactif » sur la France alors que les rayonnements étaient inférieurs à ceux que chaque être humain émet chaque jour ?

Réaction en chaine. Peur des pesticides. Ruade sur le bio… Même si comme le savent certainement beaucoup de parents, la nourriture infantile en Europe est soumise à une réglementation très stricte, dont notamment un contrôle du contenu en pesticides. Il n’y a donc quasiment aucune différence entre les produits infantiles bio et non bio. Enfin, c’est certainement se tromper que de penser qu’un produit nommé bio est dénué de tout pesticide.

Les aliments bio peuvent contenir des pesticides naturels. La différence entre les pesticides naturels et artificiels ? Les premiers ne sont pas toxiques pour la nature, mais le sont potentiellement pour l’homme.

Le sucre : phantasmatique pêché originel

L’être humain nait avec une appétence innée pour le gout sucré. Un plaisir qui plus tard et dans notre culture judéo-chrétienne n’est pas forcement recommandable. En dehors de cela, les arguments scientifiques justifiant cette peur maniaque du sucre chez l’enfant manquent totalement.

De même, le fait que le goût sucré puisse donner une addiction n’est absolument pas prouvé. Le sucre contient du fructose contrairement aux sucres lents. Et si ce dernier peut induire certaines pathologies chez l’adulte (hypertriglycéridémie, augmentation de l’acide urique, résistance à l’insuline), elles ne doivent pas être extrapolées à l’enfant. Le propos est ici, comme pour d’autres aliments, de respecter un équilibre et d’éviter les excès, tout en ne sombrant pas dans des peurs injustifiées.

Cet article est, à proprement parler, un monument de manipulation et ses points de vue la stricte antithèse des nôtres. L’article prend les gens pour des demeurés ayant besoin d’experts, alors que nous pensons au contraire que les gens peuvent se prendre en main et apprendre vite et bien, s’ils ne sont pas chapeautés par des experts au service de l’industrie.

« Consommer du lait toute sa vie est nécessaire », alors que la majeure partie de l’humanité s’en est très bien passée jusqu’à présent…

« La viande (…) ne doit donc pas faire peur ! Bien au contraire, celle-ci est indispensable pour éviter toute carence en fer »: on croirait une publicité du « Centre d’Information des Viandes »…

Quant aux propos sur l’huile de palme, ils sont littéralement hallucinants. Rappelons les ici:

« La vérité est qu’on détruit des forêts d’Indonésie et de Malaisie pour y planter, rentabilité oblige, des palmiers à huile… Non-sens écologique ne touchant à priori qu’un nombre assez restreint de personnes. L’argument sanitaire est donc préféré »

La critique du risque sanitaire concernant l’huile de palme serait donc un complot des écologistes pour sauver les orang-outans! Ici on voit très bien comment la Société française de pédiatrie est d’un parti-pris flagrant. En arriver à une telle conception complotiste, c’est vraiment à la base être payé par l’industrie pour défendre ses profits.

La Société française de pédiatrie va jusqu’à laver les OGM de tout soupçon, coupant court d’ailleurs pareillement à toute question écologiste en se cantonnant à la santé et en expliquant que « jusque-là tout irait bien…

En gros donc, la Société française de pédiatrie est au service de toute l’industrie agro-alimentaire! Depuis le sucre jusqu’à la « viande », en passant par les OGM et l’huile de palme, sans oublier le lait!

S’il fallait une démonstration du caractère totalement commercial de la Société française de pédiatrie, eh bien on l’a!

« Fête de la nature » du 18 au 22 mai

Du 18 au 22 mai aura lieu la « fête de la nature. » Il s’agit de 5000 sorties (gratuites) organisées dans toute la France (et désormais aussi en Suisse) et « soutenues » par des institutions (Office National des Forêts, Parcs Nationaux de France, différents ministères, etc.) et des entreprises (MAAF Assurances, Véolia Environnement, Danone, EDF, Lafarge, etc.). Évidemment, on retrouve la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.

Vue l’organisation de cette initiative, il ne faut pas s’attendre à un esprit forcément constructif tout le temps. La Nature reste cette « grande inconnue », qu’il faut aller découvrir de manière cartésienne… c’est-à-dire de manière comptable et sans émotion.

Voici l’une des initiatives, à la présentation vraiment « glauque » :

Découvrir les habitants de nos rivières
21/05/2011

La rivière héberge une multitude d’êtres vivants : larves et adultes d’insectes, vers, mollusques et crustacés … En compagnie de Denis Roussel, hydro-biologiste, nous nous essayerons à les capturer dans la rivière Arne. Après les avoir identifiés, nous pourrons voir comment ces bio-indicateurs se révèlent utiles pour apprécier l’état de santé du cours d’eau où ils vivent. Quelques spécimens seront amenés par notre animateur pour compléter nos captures et permettront d’apprécier la diversité des espèces rencontrées

Adresse ou Lieu Dit : Rendez-vous à la mairie, 4 rue St Didier à 14h15 ou 16 h (2 séances en alternance avec une autre animation sur la ripisylve)
Code postal – Commune : 39700 – LAVANS LES DOLE

Parler d’une « multitude d’êtres vivants » pour ensuite organiser une pêche de « bio-indicateurs », il faut vraiment avoir un esprit cartésien, comptable et vivisecteur pour en arriver là…

Le pendant de cet esprit « scientifique » plus que malsain, c’est la dimension infantile. On a par exemple droit à cela :

A la découverte des p’tites bêtes
22/05/2011

Insectes, araignées, crustacés, venez découvrir les p’tites bêtes du parc et apprenez à les capturer à l’aide de différents outils.

Adresse ou Lieu Dit : Maison du parc de la Bergère
Code postal – Commune : 93000 – Bobigny

Entre infantilisme et comptabilité morbide, le principe même est barbare, sans sentiments aucun. Il s’agit clairement d’enseigner aux enfants leur « supériorité » et leur droit à la domination, à « l’étude » par le saccage.

Le terme de « bêtes », « petites bêtes », « bébêtes » revient d’ailleurs très souvent. Car en France selon l’opinion dominante, aimer les animaux reste une « passion » de personnes infantiles ou de collectionneurs…

Evidemment, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait que cela. Voici par exemple une initiative avec un esprit plus constructif :

Conférence animée sur les hirondelles
27/05/2011

Que deviennent nos hirondelles,c’est le thème précis de cette soirée conférence sur ces oiseaux qui sont de moins en moins nombreux dans nos régions. Qui sont-elles? Pourquoi leur nombre diminue au fil des années? Que faire pour les protéger? Cette soirée prolonge un travail de sensibilisation déjà effectué auprès des enfants scolarisés à l’école du village.

Adresse ou Lieu Dit : Salle des fêtes de la mare Henriette
Code postal – Commune : 78930 – Breuil bois Robe

C’est une approche autrement constructive, même s’il est parlé de « nos » hirondelles. Dans un autre registre, voici un appel très poétique :

Sortie « chants d’oiseaux » des forêts de la Réserve Naturelle Nationale de La Truchère Ratenelle (71)
22/05/2011

Pour fêter l’année de la forêt, le garde technicien de la réserve vous accompagne en milieu forestier pour identifier les chants des merles, rouge-gorges, mésanges, grives… Visite animée par Stéphane Petit – Conservatoire des Sites Naturels Bourguignons. Rendez-vous à la maison de la réserve à Pont Seille sur la D933. Informations et inscriptions à la réserve naturelle au 03 85 51 35 79.

Adresse ou Lieu Dit : Maison de la Réserve Pont-Seille 71290 LA TRUCHERE
Code postal – Commune : 71290 – La Truchère

Comme quoi, dans cette initiative, on retrouve à la fois une perspective foncièrement négative, et de l’autre un sentiment d’urgence, preuve de considération écologiste authentique.

Cela ne va pas sans contradictions, mais c’est aux vegans de montrer ici que sur ce plan leur morale est la seule à la hauteur. L’humanité est en ce moment véritablement tiraillée… A nous de faire pencher la balance du bon côté… et vite.

Voici encore un exemple de ce tiraillement, avec l’occasion de visiter un refuge de la Ligue pour la protection des oiseaux :

Visite d’un jardin refuge LPO
21/05/2011

Notre jardin de 1200 m2 est en refuge LPO depuis 2003. Il est aménagé pour accueillir la faune (nichoirs, gîtes, abris naturels, mare, …). Nous privilégions des secteurs en évolution naturelle avec des zones de prairies fleuries, des zones de haies arbustives. Nous avons un petit potager bio, 3 poules et un coq. Nous souhaitons partager nos expériences et notre philosophie en faveur de la protection de la nature et du respect du vivant. Nous avons quelques expositions pour mieux faire connaître la faune, la faire aimer et respecter.

Adresse ou Lieu Dit : 90 Impasse de la Roue
Code postal – Commune : 69730 – GENAY

La contradiction saute aux yeux : d’un côté un refuge, de l’autre l’exploitation animale avec trois poules et un coq, pourtant des oiseaux aussi… Ajoutons ici une critique expliquant le pourquoi du comment : la LPO ne s’intéresse en rien aux oiseaux des villes. Elle reste prisonnière d’une conception de la nature comme « étrangère » – fascinante et à défendre, mais étrangère quand même…

L’un des mots qui revient le plus d’ailleurs dans les présentations, c’est « insolite. » En voici un exemple très parlant :

balade Nature et Culture
22/05/2011

balade nature pour découvrir des infos surprenantes ou insolites sur les plantes et les animaux qui nous entourent. savoir regarder,se cultiver et s’évader dans des petits coins de nature en ville. Circuit balisé de 5km entre campagne et zone urbaine.

Adresse ou Lieu Dit : place de la Mairie de Pluneret
Code postal – Commune : 56400 – Pluneret

On se croirait au baccalauréat, avec les cours de philosophie opposant nature et culture, expliquant qu’une cascade ne saurait être belle car pas façonnée par la « main de l’homme », etc.

Finissons sur un dernier exemple de contradiction, qui ne saute pas aux yeux, et pourtant…

fete de la nature aux parrines
15/05/2011

Sur un site voué au saccage( installation de la décharge départementale ) venez partager avec nous un moment de fête avec de multiples activités de plain air qui seront proposées tout au long de la journée ( jeux d’enfants, rando pédestre, vtt, découverte faune et flore du lieu des espèces protégées

Adresse ou Lieu Dit : les parrines 04160 chateau arnoux
Code postal – Commune : 04160 – chateau arnoux

A première vue, on se dit que la démarche est très positive, critiquant l’installation d’une décharge qui va saccager l’endroit. Il y a d’ailleurs un mouvement de défense des Parrines : Sauvegarde des Parrines.

Notons ce qu’on peut y lire entre autres, de vraiment intéressant :

Avertissement aux intéressés:
Les acteurs et particuliers qui minimisent les nuisances et feignent d’ignorer les risques (en toute connaissance de cause) que leur quête avide des profits immédiats font subir à l’homme et l’environnement, sont exposés au jugement certain et sévère de l’Histoire. Au XXIème siècle, le monde ne leur offre désormais plus d’endroit pour se dissimuler ou prendre une paisible retraite, maintenant et pour les décennies à venir.

Cela est vraiment posé de manière intéressante et la situation aux Parrines doit vraiment être connue. Mais revenons-en justement à la fête de la nature aux Parrines. Car l’anomalie qu’il fallait remarquer, c’est bien sûr le VTT. Sport agréable, s’il en est, il n’en est pas moins source de dégâts considérables, vu le manque de niveau de conscience des gens.

Il y a bien entendu des initiatives plus ou moins critiques au sein des gens pratiquant le VTT (comme Eco-sentiers). Mais pour l’instant, le VTT (sans parler du cross à moto, du quad, etc.) reste une intervention humaine nocive dans ce qui reste de la nature…