« Etat d’urgence climatique »

Voici un nouvel appel de la « mouvance zadiste » au sens large, dont le vecteur est anticop21.org.

Cette fois, la ligne est changée: il s’agit d’un appel à des actions décentralisées, légales comme illégales, même si ce n’est pas dit ouvertement comme cela. S’il est parlé de Nature avec qui il faudrait « coopérer » – c’est déjà ça – il est surtout expliqué que le but n’est pas d’éveiller les consciences mais de foncer dans le tas, afin d’exprimer une « insatiable envie de vivre ».

De nouveau donc le discours existentialiste zadiste – autonome à la « insurrection qui vient », et encore une fois une claire prise de la COP21 comme prétexte pour une « révolte » considérée comme forcément individuelle.

On est très loin de ce dont nous avons besoin comme exigence : celle d’une humanité entièrement unifiée, se reconnaissant comme une composante de Gaïa, cessant collectivement son oeuvre de destruction par conséquent et se mettant au service del a vie.

Nous refusons l’avenir qu’ils voudraient nous imposer par la peur. Nous refusons de nous soumettre à la politique de l’autoritarisme qui étouffe les libertés au nom de la sécurité. La plus grande menace pour la sécurité, pour la vie sous toutes ses formes, c’est la catastrophe climatique.

En effet, dans quelques jours à Paris, gouvernements et multinationales voraces du monde entier vont se réunir, afin de trouver des « solutions » vertes et lucratives aux problèmes qu’ils ont provoqué, afin de rendre « durable » le pillage des dernières ressources de notre planète, afin d’asseoir encore davantage leur domination sur les peuples.

Nous n’avons plus rien à attendre d’eux car c’est bien eux le problème !

Pour que Paris 2015 soit un moment historique écrit par nous et non par les auteurs du désastre présent, faisons table-rase des fausses promesses du Vieux Monde. Écrivons Notre Histoire !

C’est bien ce que des milliers de personnes ont décidé de faire.
En effet, la COP 21 est une occasion sans précédent pour provoquer un changement radical en partant de la base : Nous.
Ne ratons pas ce qui peut être le plus grand virage de l’Histoire de l’Humanité.
Celui où elle aura décidé de se reprendre en main en coopérant avec la Nature dont elle fait partie.

Nous savons bien, et la plupart des climatologues s’accordent à le dire, que c’est probablement la dernière occasion que nous avons avant de dépasser d’ici quelques années, le point de « non-retour », ce qui provoquerait un phénomène d’emballement climatique sans rétroaction possible.

Ce moment approche, celui où il sera trop tard, où nous n’aurons rien d’autre dans les yeux que les larmes du regret face à un quotidien en état d’urgence permanent.

Alors ne gaspillons plus notre énergie à débattre des différents aspects du
réchauffement climatique, car il n’y a pas d’autre catastrophe que celle dans laquelle nous tentons de vivre.

Le vieux monde ne s’effondrera pas tout seul, et nous n’avons plus le temps « d’éveiller les consciences » pour ce faire.
Montrons leur que notre détermination est à la hauteur de leur capacité de nuisance.
Montrons-nous à la hauteur de notre insatiable envie de vivre !

Nous savons bien que l’épicentre se situera à Paris, mais que les ondes sismiques se feront sentir bien au-delà. C’est pourquoi, l’appel est lancé d’organiser partout ailleurs, des actions décentralisées, directes ou moins directes, en petits comités ou à plus nombreux, de jour comme de nuit, face aux caméras ou pas, avec ou sans revendication, en escaladant ou en s’asseyant, avec nez de clown ou masque de Zorro…

Ce que nous avions toujours rêvé de faire mais que nous avions jugé irréalisable ou trop fou, il est temps dès aujourd’hui, de l’organiser. Et ce, à 2 ou à 1000.
L’éventail des possibilités (de modes) d’actions est infini.

Cette pluie de météorites, ce Joyeux Bordel, à la frontière du rêve et du réel, où l’imaginaire se déploie au-delà des peurs, se déroulera PRES DE CHEZ VOUS DU 28 NOVEMBRE AU 11 DECEMBRE… et se poursuivra jusqu’à la chute de leur monde.

ILS SE SONT BIEN JOUES DE NOUS, A PRESENT C’EST A NOUS DE JOUER ! ;-)

Nouveau « plan de mobilisation » de la coalition climat 21

La coalition climat 21, qui regroupe les associations institutionnelles qui sont, pour résumer, un pied dedans un pied dehors avec la COP21, a réalisé un appel suite aux interdictions de manifester, expliquant ce qu’il était possible de faire, comme par exemple une marche virtuelle (le site ne marche apparemment pas encore) ou encore le fait de porter un ruban vert sur ses habits.

On est là clairement dans la posture. Comme la COP21 va se montrer en total décalage avec ce qui est nécessaire, l’échec n’en sera que plus parlant, et ce ne sont pas les zadistes qui rejettent le concept de changement climatique au nom de l’horreur du monde aujourd’hui qui vont y changer quoi que ce soit.

PLUS QUE JAMAIS MOBILISÉS POUR LE CLIMAT : LA COALITION CLIMAT 21 PRÉSENTE SON NOUVEAU PLAN DE MOBILISATION

Malgré les récentes interdictions de la marche du 29 novembre et des mobilisations du 12 décembre et suite à la décision de prolonger l’état d’urgence, ces deux dates restent des moments clés de mobilisation citoyennes pour le climat.

LE 29 NOVEMBRE, ÇA MARCHE ENCORE POUR LE CLIMAT !

Dimanche 29 novembre, la journée sera placée sous le signe du climat aussi à Paris :

– Des installations artistiques visuelles et sonores permettront de tracer autrement le parcours de la marche. Ces créations permettront d’exprimer nos messages : rappeler l’urgence de la crise climatique mais aussi témoigner de notre solidarité avec les populations qui sont aux premières lignes de la crise et du changement ; le lien entre climat, emploi et justice sociale ; les solutions qui existent ; les responsables à qui profitent le crime climatique, la nécessité de protéger la nature pour protéger le climat et enfin, la masse citoyenne qui appelle à l’action – des groupes religieux à la jeunesse, en passant par les grands parents pour le climat.

– Se rassembler autrement : en terrasses de café, dans les boulangeries, les coins de rue, les balcons et les fenêtres, et même sur les vêtements, un symbole commun sera proposé pour exprimer son engagement pour le climat.

– March4me.org : un outil inédit qui permettra à tous ceux qui ne peuvent pas marcher ce jour-là, de Beyrouth à Bamako en passant par Paris, de se faire représenter par tous ceux qui marcheront en Amérique, en Afrique, en Asie, en Europe. Ces derniers représenteront les marcheurs « empêchés » en arborant leurs photos et prénoms dans les défilés. Le site www.march4me.org permettra ces mises en relation et le déploiement de cette solidarité internationale. Il sera mis en ligne dès le 25 novembre.

La mobilisation sera mondiale à la veille de l’ouverture de la COP21 : les 28 et dimanche 29 novembre, des centaines de milliers de personnes de tous horizons marcheront dans les grandes villes du monde pour faire entendre haut et fort leurs attentes à leurs responsables politiques : à Johannesburg, Berlin, Sydney, Kampala, Ottawa, Barcelone,…57 marches sont prévues en tout.

LES 5 ET 6 DÉCEMBRE : RENDEZ-VOUS À MONTREUIL POUR LE SOMMET CITOYEN POUR LE CLIMAT

DU 7 AU 11 DÉCEMBRE : LA ZONE D’ACTION POUR LE CLIMAT SE MAINTIENT AU CENTQUATRE-PARIS

LE 12 DÉCEMBRE : NOUS MAINTENONS L’APPEL À UNE MOBILISATION INTERNATIONALE !

L’état d’urgence aujourd’hui c’est aussi l’état d’urgence climatique. Les nécessités minimales pour une planète juste et vivable sont des lignes rouges qui sont depuis longtemps franchies. Le 12 décembre, nous nous mettrons en mouvement pour le rappeler.

Nous souhaitons que le 12 décembre soit l’occasion pour les communautés affectées par les changements climatiques et leurs conséquences de s’exprimer, et nous maintenons donc notre volonté d’organiser des actions à Paris dont nous sommes en train de revoir les modalités au vue des circonstances. Elles seront placées sous le signe de la paix et de la justice climatique. Rien ne nous empêchera de faire entendre nos voix à la fin de de la COP21.

facebook.com/climat21

@Climat21
www.coalitionclimat21.org

Actions anti-COP21… mais pas pour l’écologie

En raison des attentats, l’Etat a déclaré l’état d’urgence et il y a une interdiction de manifester au moins jusqu’au 30 novembre. La mouvance zadiste, qui prévoit de manifester depuis longtemps à l’occasion de la cop21, compte bien passer outre.

Il y a ainsi déjà un rassemblement prévu dimanche :

L’Assemblée pari­sienne contre la COP 21 main­tient son appel à ras­sem­ble­ment Place de la République à Paris le diman­che 29 novem­bre à 12 h 00.
Nous ne lais­se­rons pas l’État déci­der à notre place. Nous ne vou­lons ni de ses faus­ses solu­tions pour le climat, ni de ses inter­dic­tions de nous retrou­ver dans la rue.
Si l’accès à la Place de la République est rendu impos­si­ble diman­che par l’état d’urgence, nous appe­lons à mar­cher par­tout ailleurs dans Paris avec nos slo­gans et nos idées.

Il y a également différents « convois » qui vont arriver dans le sud de Paris à Châtillon samedi. Dans les deux cas on s’imagine que le but du jeu pour la mouvance zadiste est la « confrontation ».

Voici d’ailleurs un document synthétisant bien le point de vue de ces gens. Comme le réchauffement climatique ne colle pas à leur point de vue : en effet, ils rejettent l’existence de la planète comme « grand ensemble » et ne rêvent que de retour en arrière.

Aussi la COP21 est-elle propice à un discours où les animaux n’existent pas, ni la Nature, l’enjeu étant seulement une sorte de rébellion individuelle existentialiste, dans une sorte de mélange de pétainisme à la zad et de radicalisme version « L’insurrection qui vient ».

Il est évident que l’écologie est pour ces gens un simple prétexte.

Un appel à manifestations et blocus lycéens/étudiants contre la mascarade climatique.

Du 30 novembre au 11 décembre, a lieu la COP21, énième sommet international sur le climat. 20 000 chefs d’état, fonctionnaires internationaux, industriels, lobbyers vont y prendre leurs habits de justiciers climatiques, protégés par quelques milliers de policiers ONUsiens et Français.

Le spectre du réchauffement climatique est un leurre. La véritable catastrophe écologique n’est pas située dans un futur abstrait mais inscrite au cœur de nos quotidiens. Aucune solution « experte », aucun travestissement « durable » du système productif et économique n’y changera quelque chose. Que des technocrates se réunissent dans un aéroport d’affaires pour décider du sort de la planète marque bien la prétention d’un monde à « gérer » l’intégralité de nos vies. S’opposer à la COP21, c’est se donner la possibilité de reprendre en main nos conditions d’existence, politiser la question écologique loin des cabinets d’experts, percer à jour la volonté de gouverner toute l’étendue du vivant.

Les dirigeants eux-même admettent que ce sommet, dans la continuité de Copenhague, sera une mascarade. Rien de très étonnant. On ne s’attendait pas à ce que les premiers responsables du ravage des écosystèmes reviennent subitement sur leurs pas. Cette fois-ci le cynisme est poussé très loin puisque la COP21 est sponsorisée par EDF qui en profite pour vendre son nucléaire « propre ». La Coalition Climat 21 sensée incarner la « société civile » vient clore la farce : elle n’existe que pour donner une caution citoyenne aux non-décisions prises à la COP21.

L’opération revient à brouiller les pistes, en pilotant une pseudo-contestation pour prévenir toute opposition consistante. Nous ne sommes pas dupes, et voyons notamment que cibler la seule hypocrisie des gouvernants – comme si l’on attendait encore qu’ils prennent au sérieux la question de l’écologie – ne suffit pas. Car plus qu’une simple affaire d’intérêts politiciens, ce sommet est une opération de police mondiale.

En effet, quand les apologistes de la COP21 – la presse de gauche en première ligne – glosent sur une fin prochaine de la civilisation ou un autre cataclysme imminent, il s’agit bien d’une technique de gouvernement. Cette menace que l’on repousse à l’infini rentre dans une logique de mobilisation générale et de mise au pas des populations. L’enjeu politique est sur l’instant, de rediriger les inquiétudes collectives pour neutraliser en elles tout potentiel de rupture. Cette terreur distillée par la COP21 prend la forme d’une injonction au repentir individuel (le refrain inquisiteur du « petit-geste-qui-sauve-la-planète ») ou citoyen comme s’il nous revenait de sauver ce monde sous un vague vernis « écolo ».

Tout comme la mobilisation « Je suis Charlie » a servi à occulter le fait brûlant que ce monde fabrique des millions de Kouachi potentiels, individus dépressifs, nihilistes prêts à tout pour donner un sens à leur vie, la binôme COP21/Coalition 21 cherche à ce que, pris dans l’urgence, nous ne voyions pas que le désastre écologique n’est pas en instance, qu’il est déjà là et que son périmètre dépasse la simple donnée abstraite du changement climatique. On n’étouffe pas que de l’air pollué.

Car non seulement ces pseudo-solutions et leur pseudo-contestation sont de la poudre aux yeux, mais la façon-même de les formuler fait partie intégrante du problème. Mesurer la transition climatique, calculer le rythme de la fonte des glaces revient toujours à défendre la même approche gestionnaire du vivant consistant à penser l’homme arraché de son milieu naturel pour qu’il s’y rapporte selon un rapport technique et scientifique soumis aux impératifs de croissance.

L’urbanisme, même « écologique », consiste à délier tout attachement organique à un territoire pour en faire un espace aseptisé, consacré à la circulation des flux et à la consommation. Nous refusons cette vision désastreuse du vivant, portée par l’époque et étalée lors de la COP21.

Car prendre au sérieux la question écologique signifie plutôt pour nous : se fonder sur son expérience quotidienne et sensible, penser l’écologie à une échelle plus locale, accorder une attention poussée aux rapports que tissent nos existences communes avec les territoires où nous vivons. Aussi, la COP21 est le moment opportun pour affirmer et tenir une position antagoniste sur l’écologie. Dans le processus-même de la lutte contre ce sommet qui prétend borner un peu plus l’horizon des possibles, réside la possibilité d’élaborer NOS mondes.

La situation exige donc d’opposer une résistance matérielle à la COP21 et se donner les moyens d’entraver le bon déroulement du sommet. Ce n’est pas à coup de pétitions Avaaz pour le rééquilibrage du marché des crédits carbone, de défilés « Bastille-Répu » bien sages ou de bulletins de vote EELV – autant de signes d’une même impuissance politique – que nous violenterons le cours des choses.

Nous n’aurons que ce que nous saurons prendre, sur la base d’un rapport de forces. Il ne faut pas se contenter de la diffusion d’une critique de la COP21 – même « radicale » – chose permise sous le régime de la « liberté d’expression » qui autorise à tout critiquer tant que ça n’appelle pas à conséquence. Ici, l’enjeu est de relier la pensée et les actes et assumer notre propre légitimité politique.

Ce monde perdure car il a aboli l’idée-même que l’on puisse en finir pratiquement avec lui, en masquant ses points de vulnérabilité, alors que les flux peuvent être bloqués facilement. Le mouvement des retraites en 2009 a montré qu’un blocus des raffineries était infiniment plus menaçant pour le pouvoir que 300 000 personnes qui geignent sur les boulevards de la capitale. Si quelques centaines de personnes suffisent à paralyser l’économie d’un pays, saboter un sommet international pourrait presque paraître chose aisée…

L’expérience de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes montre que quelques centaines de personnes organisées peuvent arracher un territoire à la République, y expérimenter d’autres formes de vie tout en repoussant plusieurs assauts policiers.

La COP21, grand-messe du capitalisme vert n’est pas le sommet de la « dernière chance ». Nous ne succombons pas aux sirènes alarmistes des gouvernants mais prenons acte que la catastrophe est déjà là. Celle-ci ne se décrit pas avec des chiffres, des statistiques car elle est affaire de sensibilité. Il est de notre droit le plus intime de reprendre aux institutions ce qui nous a été spolié : nos conditions d’existence. Partant de ce constat, il ne nous faut plus réclamer, suggérer, revendiquer mais nous donner les moyens de vivre autrement maintenant et opposer une autre idée du politique, indistincte de la vie. La COP21 est l’occasion de faire apparaître cette conflictualité et de l’habiter.

Rendons visible le pouvoir comme infrastructure matérielle, bloquons tout : lycées, facultés, routes. Faisons de Paris notre aire de jeu. Trouvons des lieux pour s’organiser et manifester notre haine dans la plus grande des joies. Voici déjà quelques moments ou nous pourrons nous retrouver. D’autres suivront.

Jeudi et vendredi 26-27 novembre – 3-4 décembre – Blocus et manifs lycéennes/étudiantes (départ Nation – 11h)
Samedi 28 novembre – Arrivée de la marche des ZADs à Paris http://marchesurlacop.noblogs.org/
Dimanche 29 novembre – Manifestation à PARIS
8-12 décembre – Semaine d’actions à PARIS

Cop 21 : interdiction des manifestations publiques

Il y avait deux manifestation des prévues à l’occasion de la COP21. L’Etat a décidé qu’il fallait mieux les interdire. Voici le communiqué officiel expliquant cela.

COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENCE DE LA COP21
La COP21 doit permettre la mobilisation de tous pour le climat. La société civile est appelée à y prendre sa pleine place.

Elle sera donc fortement présente sur le lieu même du Bourget où les « espaces Générations climat » accueilleront, pendant toute la durée de la Conférence, plus de 300 événements, débats et conférences. Une mobilisation importante, comportant de nombreux événements, est également prévue partout en France. Tous ces événements sont maintenus, à l’exception des déplacements scolaires sur le site du Bourget.

La situation créée par les attentats odieux du 13 novembre et les investigations menées depuis imposent toutefois que les conditions de sécurité soient renforcées. Dans ce cadre, la totalité des manifestations organisées dans les espaces fermés et aisément sécurisables seront maintenues.

En revanche, afin d’éviter tout risque supplémentaire, le Gouvernement a décidé de ne pas autoriser les marches pour le Climat prévues sur la voie publique à Paris et dans d’autres villes de France les 29 novembre et 12 décembre.

C’est une décision difficile et qui décevra sans doute certains de ceux qui envisageaient d’y participer mais, dans le contexte actuel, l’exigence de sécurité l’impose.

Elle ne remet nullement en cause la nécessité pour la COP21 d’accueillir très largement – et ce sera le cas – la société civile et ses organisations qui remplissent un rôle majeur.

Voici le communiqué de « protestation » de la Coalition climat. On peut mettre des guillemets, parce qu’en pratique vu le fiasco des mobilisations, la passivité complète de l’opinion publique à ce sujet, cela n’aurait guère été un succès, et cela enlève une sacrée épine du pied à pas mal de monde…

MARCHE DU 29 NOVEMBRE ET MOBILISATIONS DU 12 DÉCEMBRE INTERDITES À PARIS

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 18 novembre 2015

La Préfecture de police de Paris vient de nous informer qu’en raison des tragiques attentats qui ont eu lieu le 13 novembre dernier, la Marche mondiale pour le climat du 29 novembre et les mobilisations prévues le 12 décembre sont interdites à Paris.

Nous regrettons qu’aucune alternative n’ait été trouvée pour permettre nos mobilisations. Pour autant, nous sommes plus que jamais déterminés à faire entendre nos voix sur les questions de justice climatique.

« Nous avons conscience de la gravité de la situation. Plus que jamais nous ferons part de créativité pour mobiliser et rassembler. Pas de COP21 sans mobilisation de la société civile » Juliette Rousseau, coordinatrice de la Coalition climat 21.

En effet, le week-end des 28 et 29 novembre, à la veille de l’ouverture de la COP 21, des millions de personnes marcheront pour la justice climatique :

2173 événements se préparent dans plus de 150 pays
57 marches sont prévues dans le monde entier
Plusieurs dizaines de marches dans les régions de France sont annoncées

Le 29 novembre et le 12 décembre à Paris, nous trouverons une forme alternative de mobilisation citoyenne, pour montrer que la COP 21 ne se fera pas uniquement avec les négociateurs.

Le Sommet citoyen pour le climat qui se tiendra les 5 et 6 décembre à Montreuil (Seine Saint-Denis) ainsi que la Zone d’action pour le climat, qui se déroulera du 7 au 11 décembre au CENTQUATRE-Paris devraient être maintenus. Ces mobilisations seront deux grandes occasions de démontrer que nous portons les solutions et les alternatives au dérèglement climatique et que la société civile est déterminée à lutter contre la crise climatique.

La Coalition climat 21 rappelle que la COP 21 n’est pas une fin en soi et que, nous citoyennes et citoyens du monde entier, nous construisons un mouvement qui ne fera que se renforcer à l’issue de ce sommet et au-delà.

« Un appel à tout casser lors de la COP 21 »

Au site alternatif sur la COP21 s’en est ajouté un autre, intitulé anticop21.org.

Pour résumer ce qu’on peut en penser, disons simplement que la « casse » qui aura lieu à l’occasion de la manifestation qui se déroulera à l’occasion de la COP21 n’aura aucun intérêt.

Se rebeller c’est bien, en effet, mais encore faut-il savoir pourquoi, et la logique zadiste – nihiliste ne propose strictement rien à part un retour en arrière. C’est vide de sens au mieux, réactionnaire au pire.

C’est, disons, peut-être du romantisme, avec plus ou moins un rapport étroit à ce culte de la terre propre au pétainisme si français. Voici, exemplaire de cet esprit nihiliste, sans valeur, un « appel à tout casser lors de la COP 21 ».

Tout est vide, on voit très bien que l’écologie n’est qu’un prétexte pour un anarchisme relooké, avec des teints « métaphysiques » pour donner l’illusion d’avoir un sens « profond ». Alors qu’il n’y a rien… On ne doit donc pas s’étonner si un média très à droite comme Le Point peut déjà faire des articles comme « Un groupe ultra-violent menace la COP21« .

Tout va être caricatural dans un mois : la COP21 de par son échec, la manifestation folklorique et ses quelques casseurs.

« Dirigeants du monde », vous avez bien joué votre partie. Vous avez gagné la guerre de classes, liquidé ce qui restait du monde ouvrier, mis au travail l’ensemble de la population, à peu de choses près, encaissé la crise et ses innombrables répliques, exterminé ce qui n’était pas soluble dans le matin blême de l’Occident …

Vous avez tout réussi, sauf à garantir les conditions fondamentales de la vie humaine sur terre. Vous avez tout réussi, et loupé l’essentiel. Et maintenant, vous vous agitez, légèrement transpirants, essayant de vendre sans y croire vraiment, l’idée que la technologie nous sortira de la situation où elle nous a mis ; mais au fond, vous le savez bien : ce monde, votre trophée inerte, s’effondre, et vous-mêmes serez engloutis, comme tout le monde, dans l’égalité des derniers jours.

Vous vous en rendez peut-être compte : vous n’êtes pas capables de résoudre ce problème. En matière d’ « environnement », le point de non retour, cela fait quarante ans qu’on l’a franchi. Vous avez déjà échoué. Il n’y a pas de solution qui vienne de vous, et vos simagrées nous lassent. Nous sentons bien qu’elles vous fatiguent aussi, mais ne vous inquiétez pas. Elles ne dureront plus.

Deux questions se posent alors à nous, en ces temps qui s’essoufflent :

1) Qu’est-ce qu’un sommet ?

Une poignée de dirigeants foncièrement incapables, des lobbyistes en tout genre, quelques experts, des chefs de cabinets et des attachés de presse se réunissent dans un aéroport d’affaires pour discuter des mesures à prendre pour éviter une probable fin du monde.

Ils n’ont absolument rien à se dire que leurs technocrates ne savent déjà. Ils n’ont absolument rien à décider que leurs armadas de conseillers n’aient déjà négocié. Ils n’ont aucune solution à apporter, puisqu’ils sont eux-mêmes le visage du problème.

Tout cela, au moins depuis Copenhague, fait consensus. Jusqu’à l’écologie la plus institutionnelle, personne n’attend de cette COP 21 autre chose qu’un pénible théâtre d’ombres. Pourtant, tout le monde s’affaire, du gouvernement Valls à la Coalition Climat, des ONG aux entreprises, des collectifs citoyens aux cabinets de conseils. Tout le monde s’affaire pour qu’ait lieu cet événement. Cette rédemption. Ce « sommet ». Sans doute qu’on y aura mis les moyens : parait-il que le climat serait cette année « cause nationale ».

Que se passe-t-il donc pendant un sommet, si personne n’a rien à dire ? Que peuvent faire tous ces sinistres hommes publics lorsqu’ils se trouvent réunis ? Prendre de la coke, ou des selfies ? On en serait presque à leur souhaiter, eux qui peuvent encore se payer le luxe de tromper leur impuissance.

Frivolités dans les hautes sphères : de quelle couleur sera la cravate de Manuel Valls ? On vous l’accorde : mesurer le ridicule de l’opération n’est pas si facile. On serait désemparé pour moins que ça. Evidemment, le tableau n’est pas encore complet. Il manque l’élément principal.

Inutile en effet de dire qu’entre nous et cette douteuse clique retranchée au Bourget, il y aura 10 000 flics français, une fraction conséquente de l’armée de l’air, des contingents de toutes les polices d’Europe et une solide cohorte de casques bleus.

Entre nous et les acteurs de cette scandaleuse farce, l’élite du maintien de l’ordre à la française, le résultat de 1500 ans de construction d’un monopole de la violence légitime. Le fleuron de l’Etat, l’aboutissement armé de notre rationalité politique. Voilà ce qui entend se déployer pendant ces deux semaines d’hiver. Faut-il rire, faut-il trembler ? On ne sait plus très bien.

2) Qu’est-ce qu’un contre-sommet ?

Une fois n’est pas coutume, la réponse sera d’une extrême simplicité. Etant donné l’inanité du débat public et l’arrogance absolue d’un gouvernement qui téléguide sa propre contestation citoyenne, il n’y a rien d’autre à attendre de telles circonstances qu’une honnête flambée de violence. Qu’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas de se défouler impuissament, ou de compenser un manque d’idées par des actions bien attestées. Il s’agit de se venger.

Ainsi, ce n’est pas seulement le bon sens qui se trouvera, cette fois, du côté des casseurs, des Black Blocks, des radicaux, qu’importe le nom qu’on veuille « leur » donner. C’est aussi le sens de l’honneur, et un certain amour-propre.

Car à l’heure où l’on vous parle sans cesse de ce à quoi ressemblera le monde en 2030, ou en 2050, il n’est pas inutile de s’attarder sur ce à quoi il ressemble déjà. De ce à quoi il ressemble depuis 200 ans, 200 ans d’industrialisation et de développement, de civilisation inquestionnable, de colonisation intérieure, d’impérialisme béat.

Deux siècles durant lesquels nous avons tant bouleversé les grands équilibres écologiques qu’aujourd’hui, l’environnement change plus vite que la société. Nous vivons à un âge où la vie disparaît déjà mille fois plus vite qu’elle ne se renouvelle. Alors, si nous ne savons pas précisément dans quel état sera le monde en 2050, nous savons en revanche que l’état dans lequel on l’a déjà placé mérite amplement qu’on le venge.

La jeunesse, notamment a un droit illimité à une telle vengeance : amenée de force dans un monde qui s’écroule, elle n’a rien demandé, commis aucune faute, participé à aucun mensonge collectif. On attend d’elle qu’elle paye bien gentiment les fautes de ses aînés, qu’elle prenne sur ses épaules tant d’années d’arrogance et d’incurie ; on comprendra donc qu’elle souhaite faire payer aux représentants de l’ordre ancien cette situation proprement désespérée.

En coulisse, certains s’agitent, et parlent de « justice climatique ». Il s’agirait de partager équitablement les conséquences de la catastrophe. Mais si nous faisons l’effort, un instant, de donner un sens à ces mots tant galvaudés, la « justice climatique » n’est que la réparation impossible d’une injustice, injustice incalculable faite non seulement à notre espèce, mais à des milliers, des millions d’autres, faite à la Terre elle-même, aux innombrables formes de vie qui la parsèment.

Attendue l’énormité de la faute, la peine sera capitale : la destitution immédiate de cette mafia du climat et le renvoi de ses porte-paroles aux oubliettes – aux côtés de l’armada de flics qui s’interpose entre eux et la réalité. Sentence qu’il s’agira de rendre, le 29 novembre, dans les rues de Paris.

La vengeance ne constitue pas une politique, diront certains. Et encore moins une « solution » aux grands déséquilibres écologiques. Mais cela vaut mille fois le cocon gestionnaire dans lequel la COP 21 entend nous emmailloter. Gardez vos illusions de maîtrise et vos « petits gestes qui sauvent ». Quitte à être les derniers hommes, nous garderons les yeux ouverts.

COP 21 : le gouvernement sourd aux demandes de la société civile

Alors que la COP21 arrive, les associations institutionnelles s’aperçoivent que le sol se dérobe sous leurs pieds. Leur nature va être démasquée, dans la mesure où le fait qu’elles ne servent à rien face à la destruction de la Nature va devenir visible aux yeux de tous et toutes…

D’où leur appel et leur fausse critique du gouvernement, dans leur appel « COP 21 : le gouvernement sourd aux demandes de la société civile ». Cocasse de la part d’associations subventionnées, ou bien n’ayant jamais parlé d’écologie (que viennent faire ici les scouts protestants?), ou bien encore les grosses structures n’existant que par la reconnaissance institutionnelle…

Sans parler de la fondation Nicolas Hulot, qui signe alors que Nicolas Hulot est le représentant spécial à l’écologie du gouvernement, nommé par François Hollande lui-même!

C’est la fin d’une époque, et il n’y a pas de place pour elles : voilà ce que deviennent ces associations en panique, avec leur logique de charité, de religiosité, de démarches institutionnelles, de parasitisme bureaucratique, de subventions officielles pour prétendre être « critiques » mais de l’intérieur seulement…

COP 21 : le gouvernement sourd aux demandes de la société civile

La silence du gouvernement face aux demandes de 130 organisations compromet les conditions dans lesquelles des dizaines de milliers de représentants de la société civile mondiale vont participer à la Conférence climat dans quelques semaines.

Dans moins de six semaines se tiendra au Bourget le 21ème sommet des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP21.

Près de 40 000 personnes y sont attendues, des délégations venues de 196 pays différents s’efforceront de trouver des solutions pour lutter contre le dérèglement climatique. Pour la France il s’agit d’un enjeu considérable : la COP21 est le plus grand rassemblement diplomatique jamais accueilli par le pays tandis qu’à l’échelle internationale il représente une étape-clé des négociations sur le climat.

Tour à tour, ces derniers mois, différents membres du gouvernement ont appelé de leurs vœux la mobilisation de la société civile à cette occasion.

Ainsi lors de la cérémonie officielle «Go COP21» organisée à l’Elysée le 11 septembre dernier, François Hollande déclarait-il devant un parterre d’ONG et de représentants syndicaux que «tout dépendra bien sûr de la capacité, de la volonté des Etats, mais aussi de la force des peuples, des mouvements que vous représentez».

La Coalition Climat 21 s’est effectivement constituée sur l’idée que les changements majeurs et indispensables pour répondre aux enjeux du dérèglement climatique ne seront possibles sans une mobilisation large et durable de la société.

Cette coalition regroupe aujourd’hui 130 organisations, des syndicats aux ONG, en passant par les mouvements sociaux, les jeunes ou les groupes de foi. Nous nous sommes donnés pour objectif de préparer des mobilisations citoyennes massives en décembre.

Pour cela, nous devons faciliter la participation de toutes celles et ceux qui souhaitent exprimer leur inquiétude et leur volonté de changement, qu’ils soient invités de la conférence officielle ou non.

Nous agissons sur tous les terrains : celui de l’emploi, celui de l’environnement, celui de la solidarité mais aussi ceux de l’éducation et des spiritualités. Nous avons à cœur de défendre une société moins inégalitaire, à l’abri des ravages du climat et du modèle de développement qui les perpétue, et nous sommes déterminés à mettre l’ensemble de nos forces au service d’un mouvement durable pour la justice climatique.

Depuis près de deux ans nous préparons donc différentes mobilisations, dont une grande marche pour le climat à Paris le 29 novembre, en amont de l’ouverture du Sommet officiel, deux espaces de rencontres et de débats ouverts au grand public ainsi qu’une journée de mobilisation de masse à l’issue du Sommet, le 12 décembre.

Ces différents temps donneront à voir la diversité de nos approches tout en nous permettant d’élargir et de renforcer le mouvement populaire en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique et ses causes.

Ils seront aussi l’occasion d’accueillir à Paris les dizaines de milliers de personnes venues du monde entier qui se sentent également concernées. Les Européens d’abord, pour lesquels le déplacement est le plus facile, mais également des représentants des pays du Sud, ceux qui sont aujourd’hui les plus affectés par la crise climatique.

Pour ouvrir ces larges espaces d’expression, nous avons besoin que le gouvernement réponde à nos demandes. Celles-ci sont simples : un trajet emblématique au cœur de Paris pour la marche du 29 novembre, des hébergements pour les dizaines de milliers de personnes qui convergeront vers la capitale, mais aussi des visas pour celles et ceux qui, venant des zones les plus impactées par le dérèglement climatique, souhaitent venir témoigner et participer à ce moment historique.

À ce jour, le gouvernement reste sourd à nos demandes. Nous l’appelons à traduire ses engagements en actes : à quelques semaines de l’ouverture de la conférence, ce silence compromet les conditions dans lesquelles des dizaines de milliers de représentants de la société civile mondiale vont participer à la mobilisation.

Pire, il fait douter de la sincérité du gouvernement lorsqu’il dit souhaiter une mobilisation citoyenne d’envergure sur le climat. Il n’y aura pourtant pas d’avancées majeures dans la lutte contre le dérèglement climatique et ses causes sans prise en compte des mouvements citoyens dans toute leur diversité.

Associations membres de la Coalition Climat 21 :

350.org, ACF – Action Contre la Faim, Actionaid, AderOC décroissance, Agenda 21 Afrique – A21A, Agir pour l’Environnement, AITEC – Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs, Agrisud, ALDER – Climat Energie, ACIPA, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Altertour, Les Amis de la Terre, Les Amis d’Enercoop, les Assises musulmanes de l’Ecologie, Association Espace Vision, Artisans du Monde, Association des Médecins Français pour la Prévention de la Guerre Nucléaire – AMFPGN, Association des Populations de Montagnes du Monde, Association 4D, ATTAC, Attention Chantier, Avaaz, Bloom, Bizi !, Blue Energy, Brahma Kumaris, Campaign Against Climate Change, CARE, CARI, Collectif Mantois et Climat, Connected by Nature, CCFD- Terre Solidaire, CFDT – Confédération Française Démocratique du Travail, CGT, CLER – Réseau pour la transition énergétique, Coalition Eau, Collectif Roosevelt, Coordination Eau Île-de-France, Coordination SUD, Confédération Paysanne, Collectif pour une Transition Citoyenne, Collectif pour les droits des femmes, Chrétiens Unis pour la Terre, CREAQ – Centre Régional d’Eco-énergétique d’Aquitaine, CRID – Centre de Recherche et d’Information pour le Développement, CIWF France, CliMates, CISP, Coeur de Forêt, Comité de Solidarité avec les indiens des Amériques, CSP75, Désobéir, Droit humain France, EEUDF – Eclaireurs et Eclaireuses Unionistes de France, Effet de Serre Toi-Même Association, Emmaüs – France, End Ecocide on Earth, Eclaireuses et éclaireurs unionistes de France, Énergie Partagée, Fédération protestante de France, FNE – France Nature Environnement, Forum pour une Nouvelle Gouvernance Mondiale, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés, FSU – Fédération Syndicale Unitaire, France Amérique Latine, Geres, Green Cross France & Territoires, Greenpeace, Grand Orient de France, HNNE – Haute Normandie Nature Environnement, Humanité et Biodiversité, L’Heureux Cyclage, Institut Momentum, Jeunes Amis pour la Terre, J’aime le vert, Je vote pour le Climat, Justice et paix, LGBTI pour le Climat, Ligue des droits de l’Homme, Le mouvement de la Paix, Les Petits Débrouillards, LPO – Ligue pour la protection des Oiseaux, la Marche Mondiale des Femmes, Mouvement Utopia, le MRAP, MRES, Max Havelaar France, Nature Rights, Negawatt, The Noise, Oxfam France, Oui à la Transition, Oui Share, Our Voices, Pax Christi, Peuples solidaires, POC21, Plateforme pour le Commerce Equitable, RAC – Réseau Action Climat, REFEDD – Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable, Réseau Ecole et Nature, Réseau Féministe Ruptures, Réseau Foi & Justice Afrique – Europe, Réseau IPAM, Réseau Sortir du Nucléaire, Réseau Gubbio, Réseau Ecole et Nature, Respaix Conscience Musulmane, Ritimo, Scouts et Guides de France, Secours Catholique Caritas France, Semaine de la Solidarité internationale, Sciences Citoyennes, Solidarité Asso, Stop Gaz de Schiste ! (Ni ici ni ailleurs), Students for Climate, TACA – Taxe Carbone avec Redistribution, Association Terre et Liberté pour Arauco, Union Syndicales Solidaires, UNEF, VECAM, WWF, YMCA France, Zéro Waste France.

Contre la COP21 : tous à Paname!

Voici l’appel de la mouvance « zadiste » parisienne à l’occasion de la COP21.

Contre la COP21 : tous à Paname!

Du 28 Novembre au 12 Décembre, nous nous mobiliserons à Paris contre la COP21. 195 chefs d’État, et un nombre incalculable d’industriels se réuniront pour décider de mesures inutiles afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En fait, il s’agira de statuer sur la quantité de pollution raisonnable que les industriels pourront rejeter dans l’atmosphère. Les nouveaux quotas de CO2 ne sont qu’un nouveau moyen pour les pays riches de continuer à s’octroyer le droit de polluer impunément.
Nous ne laisserons pas ceux qui sont les seuls responsables du réchauffement climatique et de la marchandisation du vivant tenir leur énième mascarade tranquillement !

La seule solution pour régler ce problème est la fin du système capitaliste et productiviste, pas un sommet dans une zone militarisée.
Que toutes celles et ceux qui n’en peuvent plus de ce système mortifère, d’Europe et du monde, convergent vers Paris contre la COP21 !
De multiples manifestations et des rencontres auront lieu pendant la conférence. Venez avec vos propositions et votre volonté, pour créer ensemble, d’autres formes de vie en commun loin des diktats économiques.

Des lieux d’hébergement et d’accueil seront prévus, ainsi que les actions suivantes :

Samedi 28 Novembre : Convergence des convois des ZAD sur Paris.

Dimanche 29 Novembre : Manifestation

Du 29 Novembre au 12 Décembre : Diverses journées d’action.

Samedi 12 Décembre : Clôture et journée d’action.

Assemblée parisienne contre la COP21

COP21@riseup.net