La nuit, c’est la nuit

Ce 28 mars le WWF demandait d’éteindre la lumière de 20h30 à 21h30, pour marquer son soutien à la planète. En pratique, ce genre de démarche sert surtout à se donner bonne conscience et à dédouaner les gouvernements, qui ont de par le monde suivi cet appel, malgré leurs gigantesques pollutions!

On peut toutefois consulter ces intéressantes photos de bâtiments passant de la lumière à l’obscurité à cette occasion (à part la première cliquez sur l’image pour voir la transition), et montrant quel énorme gâchis d’énergie l’humanité fait pour que des buildings et autres bâtiments soient illuminés, par simple « prestige ».

Arne Naess: qu’est-ce que l’écologie profonde?

A la fin de l’année dernière a été publié en français Écologie, communauté et style de vie d’Arne Naess, lui-même mort au début de l’année. Sa pensée est quasiment inconnue en France, et sa pensée n’a été mise en valeur à sa mort que de manière underground (un conseiller municipal Vert à Limoges, les maos, un blog par-ci par-là, la revue Mouvements…).

La Terre d’abord va donc davantage se consacrer à la mise en valeur des principes, des notions, afin d’avoir une vision globale et d’être à la hauteur pour libérer la planète.

Commentaires d’Arne Naess des huit points clés de l’écologie profonde (élaborés par Arne Naess et George Sessions en 1984 lors d’une randonnée dans la Vallée de la Mort en Californie)

1) Le bien-être et l’épanouissement de la vie humaine et non-humaine sur Terre ont une valeur intrinsèque (inhérente, en eux-mêmes). Ces valeurs sont indépendantes de l’utilité que peut représenter le monde non-humain pour nos intérêts humains.
« Cet énoncé considère la biosphère ou plus exactement l’écosphère comme un tout (auquel renvoie le terme d’écocentrisme). Notre connaissance actuelle du caractère étroitement imbriqué de leurs relations entraîne à leur égard un respect et un souci fondamentaux. Le terme « vie » est utilisé ici en un sens non technique pour inclure ce que les biologistes classent comme « non-vivant ». Pour les promoteurs de l’écologie profonde, des expressions telles que « Laissez la rivière vivre » illustrent ce sens plus étendu que l’on retrouve dans de nombreuses cultures. La valeur intrinsèque d’un objet naturel est indépendante de toute conscience, intérêt ou jugement d’un être conscient. »

2) La richesse et la diversité des formes de vie contribuent à l’accomplissement de ces valeurs et sont également des valeurs en elles-mêmes.
« Ce deuxième principe présuppose que la vie en elle-même, en tant que processus évolutif, implique un accroissement de la biodiversité et de la richesse naturelle. Les animaux ou les plantes prétendument « moins évolués » ne sont pas de simples étapes vers des formes de vie plus évoluées et plus rationnelles. »

3) Sauf pour la satisfaction de leurs besoins vitaux, les hommes n’ont pas le droit de réduire cette richesse et cette diversité.
« Le terme de « besoin vital » revêt un sens délibérément imprécis pour autoriser une certaine latitude interprétative. En effet les variations dans le climat et dans les facteurs qui en dépendent et les différences dans les structures des sociétés doivent être prises en considération. »

4) L’épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution substantielle de la population humaine. L’épanouissement de la vie non-humaine requiert une telle diminution.
« Les hommes dans les pays les plus riches matériellement ne peuvent réduire leur influence excessive avec le monde non humain du jour au lendemain. La stabilisation et la réduction de la population humaine prendront du temps, des siècles ! Mais cela n’excuse pas le laisser-aller actuel. Plus nous attendrons longtemps pour entreprendre des changements, plus ceux-ci seront drastiques. Jusqu’à ce qu’ils aient lieu, un effondrement de la biodiversité est toujours possible.

5) L’interférence actuelle des hommes avec le monde non-humain est excessive et la situation s’aggrave rapidement.
« Cet énoncé reste modéré. La non-interférence n’implique pas que les hommes ne doivent pas modifier leur écosystème, ils ont modifié la Terre tout au long de leur histoire et continueront de le faire. La véritable question est la nature et l’ampleur d’une telle influence. La destruction des forêts primaires et autres écosystèmes sauvages a été excessive dans les pays riches. Il est donc essentiel que les pays pauvres ne nous imitent pas à cet égard. La lutte pour la préservation d’espaces sauvages et semi-sauvages devra se poursuivre. Les étendues sauvages sont nécessaires dans la biosphère pour l’évolution continue des plantes et des animaux. La plupart des espaces sauvages et des réserves de chasse n’autorisent pas une telle spéciation!»

6) Les politiques doivent changer, elles doivent affecter les structures économiques, techniques et idéologiques. La situation qui résultera du changement sera profondément différente de la situation actuelle.
« La croissance économique telle qu’elle est conçue et mise en œuvre dans les pays industrialisés est incompatible avec les points précédents. Il y a un prestige dans la consommation effrénée et le gaspillage. Alors que l’autodétermination, la communauté locale et le « Pensez globalement, agissez localement » demeureront les termes clefs dans l’écologie des sociétés humaines, la mise ne place de changements radicaux exige une action à une échelle de plus en plus globale : l’action transfrontalière. Une action par le biais des ONG internationales devient ainsi nécessaire. »

7 ) Le principal changement idéologique consistera en la valorisation de la qualité de la vie plutôt que de toujours promouvoir un niveau de vie supérieur. Il y aura une profonde conscience de la différence entre «gros» et « grand ».
« Certains économistes critiquent le terme de « qualité de vie » parce qu’il est vague, on le considère comme tel parce que la qualité de vie n’est pas quantifiable. Or, il n’est ni possible ni souhaitable de la quantifier. »

8 ) Ceux qui adhèrent aux points précités ont obligation de tenter de mettre en place directement ou indirectement ces changements nécessaires.
« Il y a de la marge pour la discussion des priorités. La ligne de front de la crise environnementale, longue et variée, offre de la place pour tout le monde ! »

C’est le moment de compter les papillons

Avec le printemps démarre la saison de l’Observatoire des papillons. Une initiative qui permet au grand public de s’intéresser à la biodiversité en participant à cette opération nationale de comptage des lépidoptères.

Inutile d’être un grand spécialiste des papillons pour rejoindre l’équipe qui les comptabilise pour l’Observatoire des papillons des jardins qui a lancé cette initiative en 2006 avec le Muséum national d’histoire naturelle.

De par leur diversité et leurs exigences écologiques, les papillons sont de précieux indicateurs de l’état de santé du milieu naturel dans lequel ils évoluent. Or, les données disponibles sur ces insectes sont très insuffisantes, d’où l’idée d’associer le public aux opérations scientifiques de comptage. Concrètement, chacun peut choisir un jardin, un parc, voire un balcon, et y compter les papillons qu’il identifie. Pour ce faire et après s’être inscrit sur le site de l’Observatoire des papillons qui propose 28 fiches des espèces les plus courantes. Chaque « agent recenseur » est entièrement libre d’être plus ou moins assidu dans ses relevés statistiques, toutes les données et toutes les bonnes volontés étant précieuses.

Plus d’informations sur le site de Noé Conservation

Biodiversité et réchauffement climatique : le WWF tire le signal d’alarme

La savane africaine désertée par les éléphants, une banquise arctique sans ours polaires, des orangs-outans condamnés à vivre en captivité car leur milieu d’origine ne leur serait plus favorable… Tel pourrait être le monde de demain, décrit par un nouveau rapport publié par le WWF.

Ce document, consacré aux conséquences potentielles du changement climatique sur certains des animaux, s’appuie sur les travaux scientifiques les plus récents. Sa lecture est troublante : on y apprend que 90 % de la grande barrière de corail australienne pourrait avoir disparu en 2050, tandis que les manchots Adélie peuplant l’Antarctique verraient leurs populations décroître de 70 %. Les ours polaires disparaîtraient totalement de leur milieu naturel d’ici la fin du siècle tandis que tigres, kangourous, grands singes, baleines et dauphins, tortues marines ou albatros subiraient un sort semblable : celui d’un effondrement de leurs populations et d’une érosion substantielle de la faune et de la flore qui peuplent leurs habitats. Comme le rappelle le WWF dans un communiqué, "personne ne souhaite être témoin d’une hécatombe de cette ampleur". L’année 2009 s’achèvera en décembre à Copenhague sur la conclusion des négociations climatiques menées dans le cadre des Nations unies.

La course aux cerisiers du Japon

Pour choisir le meilleur moment afin de se pâmer et s’enivrer sous les cerisiers en fleurs, les Japonais peuvent s’inscrire à des sites d’alerte sur téléphone portable, qui les avertissent du jour propice afin d’être aux premières loges, souvent prises d’assaut.

 

L’agence de météorologie privée nippone Weathernews, qui propose une large palette d’informations très précises sur la couleur du ciel et les phénomènes naturels, a ouvert aujourd’hui un service par courrier électronique mobile prévenant de l’éclosion des fleurs roses pâles et blanches des cerisiers.

Cet événement, qui scelle le printemps, est chéri des Japonais depuis la nuit des temps. En famille, entre amis et avec les collègues, chaque année, ils festoient et se soûlent dans les parcs et jardins, sous une pluie de pétales.

Comme le spectacle n’a pas lieu au même moment dans tout le pays (il progresse du sud-ouest à l’est puis au nord) et ne dure guère qu’une semaine par endroit, il faut se tenir au courant pour ne pas rater l’apothéose.

Les Nippons, aussi fanatiques des "sakura" (cerisiers) qu’accros à leur "keitai denwa" (téléphone portable) s’inscrivent tous les ans par dizaines de milliers pour être prévenus, sélectionnant au préalable plusieurs lieux parmi les 600 les plus réputés pour "hanami" (admirer les fleurs).

 

Le supermarché de l’environnement

L’environnement n’est pas une priorité réelle, pour les entreprises c’est surtout un marché. Le disjoncteur anti-gaspillage d’eau n’a pas été produit dans une logique d’écologie mondiale, mais bien dans le cadre d’une bataille pour le profit.

Une preuve avec le site consacré aux "marchés de l’environnement" (sic): http://www.greenunivers.com/, qui s’intéresse à des thèmes comme "une super-voiture de sport électrique"…

 

Un disjoncteur anti-fuites d’eau

Cela fait longtemps que les disjoncteurs existent pour l’électricité. Mais pourquoi pas pour l’eau?

C’est désormais chose faite, en 2009, et cela révèle les priorités qu’au eu l’humanité durant des décennies: toujours plus de technologies pour la guerre et la productivité…

Le disjoncteur est un petit boîtier (16 x 13 cm) qui se raccorde sur l’arrivée d’eau à proximité du compteur et qui bloque le débit d’eau en cas de débit anormal. Autre avantage énorme: la connaissance sur un petit écran des volumes d’eau consommés, les débits, la température…

Quelque chose de très pratique pour gérer sa consommation. Seul hic, le prix: 396 € plus  les frais d’installation et 198 € de complément pour l’écran de contrôle, chez http://www.hydrelis.fr/.

 

Pêche à la crevette, le grand carnage

Capturer 3,4 millions de tonnes de crevettes chaque année pour alimenter les marchés internationaux ne risque pas d’être sans effet sur les écosystèmes marins. Selon un rapport publié hier par la FAO, cette activité, dont le produit génère près de 8 milliards d’euros par an, soit 16 % des exportations mondiales des pêcheries, induit de nombreux problèmes dont la surpêche, les captures de juvéniles, ou la destruction des herbiers marins sont des exemples flagrants.

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Smog hivernal à Montréal

La région montréalaise a enregistré un nombre record d’épisodes de smog hivernal cette année. Le Réseau de surveillance de la qualité de l’air a recensé 32 cas de smog hivernal depuis le début de la saison, alors que la moyenne se situe entre 15 et 20 depuis que l’organisme compile des statistiques à ce sujet.

Bien que les données soient récentes – l’organisme compile des statistiques à ce sujet depuis 2002 seulement – l’écart entre la moyenne et le nombre d’épisodes en 2008-2009 demeure important.

L’augmentation du nombre d’épisodes de smog aggrave l’état de santé des personnes qui souffrent d’asthme ou de problèmes cardiovasculaires, selon la Direction de la santé publique de Montréal. La mauvaise qualité de l’air est responsable de quelque 1500 décès par année dans la région montréalaise.
 

Les gaz à effets de serre s’accumulent plus vite que prévu dans l’atmosphère

Les gaz à effets de serre s’accumulent plus vite que prévu dans l’atmosphère terrestre augmentant le danger d’un changement irréversible du climat d’ici la fin du siècle, à moins d’adopter des mesures agressives, a prévenu samedi un des principaux experts sur le sujet, Chris Field, de la Carnegie Institution et membre du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC).
"Les mesures montrent que les émissions de gaz à effet de serre s’accélèrent plus rapidement que nous pensions"

"Au cours de la dernière décennie, les pays en développement comme la Chine et l’Inde ont accru leurs capacités de production électrique en brûlant plus de charbon", a-t-il précisé.

De ce fait "les économies du monde en développement continuent à émettre de plus en plus de carbone (CO2) dans l’atmosphère et nous sommes désormais dans une situation nouvelle quant à l’évolotion du changement climatique", a poursuivi ce climatologue dans une présentation à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie à Chicago (Illinois, nord) depuis jeudi.

"Ceci aura un impact très probablement bien pire que prédit dans le 4e rapport du GIEC", a-t-il prévenu.

De nouvelles études révèlent également des effets potentiellement dangereux dans le système climatique qui pourrait convertir des zones d’absortion du CO2 en source de ce puissant gaz à effet de serre, a également relevé Chris Field.

Il a surtout évoqué la destruction de la forêt tropicale qui retient de vastes quantités de CO2 dans sa végétation et dont la grande humidité permet de bien résister aux incendies.

Mais le réchauffement du climat et la modification de la distribution des précipitations sur le globe menace d’assécher les forêts tropicales, les exposant à des incendies.

Les chercheurs estiment que la perte de massifs forestiers notamment à cause des incendies au cours de ce siècle pourrait faire augmenter la concentration en CO2 dans l’atmosphère jusqu’à 100 parts par million (ppm) au-dessus des 386 ppm actuels et ce avec des conséquences dévastatrices potentielles pour le climat terrestre.
 

Bouygues Telecom devra démonter une antenne-relais

Une première victoire! Pour la première fois en France il y a eu en appel une décision ordonnant le démontage d’une antenne sur demande de riverains.

L’opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom a été condamné ce mercredi par la cour d’appel de Versailles à retirer une antenne-relais située à proximité d’habitations à Tassin-la-Demie-Lune (Rhône), ainsi qu’au versement de 7.000 euros de dommages et intérêts.

Saisi par trois couples pour «trouble anormal du voisinage», le tribunal de grande instance de Nanterre avait déjà, le 18 septembre dernier, condamné l’opérateur à démonter l’antenne-relais en question au nom du «principe de précaution». Le TGI avait également ordonné le versement de 3.000 euros aux trois couples, riverains de l’antenne incriminée.

Bouygues Télécom avait alors évidemment fait appel de ce jugement, avec l’argument classique selon lequel le risque pour la santé que présenterait les antennes-relais n’est pas scientifiquement prouvé.

La cour d’appel a pourtant estimé mercredi qu’à l’heure actuelle, «aucun élément ne permet d’écarter péremptoirement l’impact sur la santé publique de l’exposition de personnes à des ondes ou à des champs électromagnétiques» produits par les antennes.

L’Association française des opérateurs mobiles (AFOM), le lobby regroupant les monopoles de la téléphonie, a bien entendu exprimé dès mercredi soir «sa surprise et sa perplexité» face à ce verdict, estimant qu’il ne « correspond à la position d’aucune autorité sanitaire nationale, ni à celle de l’Organisation mondiale de la santé ».

Et histoire d’en rajouter une couche dans le «la technique moderne ou la mort», ou plutôt «la technique soit disant moderne et la mort», l’AFOM a rappelé que «le démontage d’une antenne-relais privera nécessairement de l’usage du téléphone mobile les personnes se trouvant dans la zone géographique qui était couverte par l’antenne».

Des milliers de manifestants à la gare TGV d’Aix contre le futur tracé Paris-Nice

Deux mille personnes selon la police, 5.000 selon les organisateurs ont manifesté samedi devant la gare TGV d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) contre "le tracé nord" que pourrait emprunter la future ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Nice.

Parmi les opposants au tracé, qui se sont rassemblés dès 9h devant la gare, figuraient les représentants d’une trentaine d’associations de vignerons et d’écologistes, ainsi que les élus de la trentaine de communes de la communauté urbaine du Pays d’Aix.

 Pour les adversaires au "projet nord", la ligne LGV aurait pour effet de défigurer les paysages de Sainte-Victoire, chers à Cézanne, et de traverser les vignobles du pays d’Aix et du Var.

Le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti avait affirmé début janvier que la LGV passerait par le nord, principalement pour des raisons de coût. A l’occasion des voeux à la presse, le préfet de région Michel Sappin avait remis "un prix Citron à ceux qui croient que l’on peut s’opposer à un projet d’aménagement du territoire avec des écharpes tricolores et des tracteurs".
 

Le taux de mortalité des arbres explose aux USA

Un article de la revue Science montre les résultats d’une étude concernant les forêts aux USA.

La mortalité s’aggravant concerne toutes les espèces, ne dépend pas de l’âge ou de la localisation des arbres et  a doublé dans les régions nord ouest en 17 ans, en Californie en 25 ans et dans les régions intérieures en 29 ans.

Voilà le résultat du réchauffement climatique…  sans compter qu’il faut rappeler que les arbres morts libérent du carbone dans l’atmosphère!

Conséquences « dramatiques » de la tempête pour les forêts

Le sud-ouest de la France craint d’importantes conséquences économiques et une lourde facture après la tempête du samedi 24 janvier qui a soufflé plus fort que celle de 1999 selon Météo France.

La forêt paie un lourd tribut à cette tempête. A tel point que la nouvelle secrétaire d’Etat à l’écologie a confié dimanche ses plus vives inquiétudes en évoquant des "conséquences dramatiques", notamment sur le massif landais. Selon le syndicat des sylviculteurs du sud-ouest, la tempête a ravagé 60 % de la forêt dans le sud de la Gironde et les Landes.

Plantée pour l’essentiel de pins des Landes, la forêt du sud-ouest, une des premières de France, se remettait à peine des dégâts de décembre 1999, où 270 millions d’arbres au total avaient été jetés à bas.

Un circuit de F1 dans les Yvelines

La majorité sénatoriale a adopté, vendredi dans le cadre du plan de relance, un amendement permettant l’autorisation expresse d’un circuit de Formule 1 en région parisienne, dans les Yvelines!

Les quatre premiers signataires de l’amendement dans leur exposé des motifs, Bruno Gilles et Sophie Joissins (tous deux des Bouches-du-Rhône), Michel Bécot (Deux-Sèvres), Eric Doligé (Loiret) disent même:

"Le maintien d’un grand prix de F1 en France est un enjeu national. Si la construction et la délégation de gestion de cet équipement sont menées dans des délais rapides, il est possible qu’un Grand prix puisse (se tenir) de nouveau en France à partir de 2011" !!!

Ben voyons!!

Le ministre de la relance Patrick Devedjian a dit être "très favorable à cet amendement". "Le Premier ministre suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt", a-t-il ajouté…

En France on a Nicolas Hulot et le Grenelle de l’environnement, histoire de relativiser le fait que le profit est roi. Et la Terre, elle, peut mourir.

Un site pour faire du ménage écolo

Les produits bios pour l’entretien ménager sont malheureusement souvent chers. Pour trouver des alternatives également non testées qui soient plus économiques, on peut consulter le très complet et intéressant site raffa http://raffa.grandmenage.info/category/Perdu__ même si, attention, tout n’y est pas vegan (comme par exemple l’utilisation du miel – qui appartient aux abeilles pour rappel!).

Sur ce site on trouve aussi des propos assez sidérants : "le respect de la vie est l’argument principal invoqué par les partisans de "la philosophie végétarienne" mais à mon sens c’est le moins intéressant et le plus criticable par rapport aux autres… D’autant plus que ce n’est pas parce qu’on mange un animal qu’on ne respecte pas la vie, au contraire. Tout dépend de là où l’on se place : l’individu (position des végétariens "philosophes") ou l’espèce, l’écosystème, le biome, la planète …"

Bref, le site raffa est dans l’air du temps de la pseudo écologie actuelle : on prétend défendre la Planète, mais on considère que les animaux n’en font partie qu’en tant qu’aliments… bios !
Une vision très simpliste et naïve de l’écologie donc, qui nie que sur la Planète tout est lié, que nous ne faisons qu’un grand tout, qui ne voit les choses que sous l’angle individuel et donc… égoïste.

 

La disparition de 100 pingouins par jour en 50 ans

La gorfou sauteur, qui niche en grandes colonies dans la zone Antarctique, risque d’être bientôt en voie d’extinction: les scientifiques pensent que le nombre de gorfous sauteurs a en effet diminué de 90 % ces 130 dernières années sur les îles de Tristan Da Cunha et de Gough, or plus de 80 % de la population mondiale de gorfous sauteurs vivent sur ces deux îles.

Richard Cuthbert, de la RSPB (Royal society for the protection of birds), est un des coauteurs d’un rapport paru dans le journal Bird Conservation International, listant le gorfou sauteur comme l’une des quatre espèces de manchots les plus en danger.Il explique dans le Times : « Les pertes observées depuis 1950 représentent l’équivalent de la disparition de 100 pingouins par jour en 50 ans.

Avec plus de la moitié des pingouins présentant des degrés d’extinction variés, il est impératif d’établir la raison exacte pour laquelle le gorfou sauteur glisse dans l’oubli. »La population de cette espèce rare est estimée entre 32 000 et 65 000 sur l’île de Gough, et entre 40 000 et 50 000 individus sur l’île de Tristan da Cunha.

Les centres de données polluent déjà plus que l’Argentine ou les Pays-Bas

Les centres de traitement de données (data centers) sont des hangars réfrigérés où sont mis les serveurs, ces gros ordinateurs où sont stockés les sites webs. Un centre peut héberger entre 10.000 ou 20.000 serveurs

Leur émission de CO2 équivaut déjà à celle de l’Argentine ou les Pays-Bas, selon une étude-choc du cabinet McKinsey à lire ici, soit 0,3% des émissions mondiales (les chiffres sont de 0,6% pour les transports aériens, 0,9% pour les transports par bateaux et 1% pour les aciéries).

Et cette émission devrait quadrupler d’ici 2020.

Elles consomment déjà  1,5% de l’électricité produite dans le monde (un centre de données standard consomme autant d’électricité que 25.000 logements) et leur facture énergétique croît de 16% par an.

Quand on sait que ces centres ne cessent de pulluler, on ne peut qu’être inquiet!

Rappelons que la Terre d’Abord dispose d’un hébergeur fonctionnant à l’énergie solaire!


Deuxième jour consécutif de pollutions de l’air dans plusieurs régions

 

 Pour la deuxième journée consécutive, des pollutions de l’air ont été enregistrées dans plusieurs régions en France, se traduisant notamment par l’obligation faite aux automobilistes de réduire leur vitesse, selon les autorités.

Ces pollutions sont favorisées par une météo défavorable à la dispersion des polluants, se caractérisant par une absence de vent et un beau temps froid.

Depuis samedi, les autorités recommandent aux personnes les plus vulnérables – jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires – d’éviter toute activité physique intense.

Les pollutions se traduisent par des micro-poussières suspendues dans l’air, venant de la combustion industrielle, des moteurs automobiles, de l’activité agricole et du chauffage urbain, et qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons.

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