Quelques réflexions sur des conseils au sujet de l’adoption d’un animal

A l’occasion des fêtes, des animaux vont encore être vendus comme des marchandises, pour être abandonnés par la suite. Voici donc quelques réflexions au sujet de conseils que l’on peut donner à une personne végane décidant de s’engager dans cet acte juste et nécessaire.

Quand on souhaite adopter un animal, il faut se préparer bien à l’avance. L’adoption d’un animal doit bien être réfléchie et programmée depuis longtemps à l’avance, car l’animal stressé, et sûrement traumatisé par son abandon, doit être accueilli dans les meilleurs conditions et dans une ambiance calme.

Les deux éléments à prendre en compte ici sont donc
a)l’état d’esprit;
b)l’organisation matérielle

Au niveau de l’état d’esprit, il faut être très conscient de son niveau de responsabilité.

Lorsqu’une personne non végane adopte, elle le fait le plus souvent pour son divertissement, son amusement. Cette personne attendra que l’animal soit à sa disposition, et n’accordera pas au bien-être de celui-ci une valeur en soi.

A l’opposé, l’état d’esprit de la personne végane pratiquant l’adoption doit être totalement tourné vers l’animal et son bien-être.

Pour faire une comparaison pratique, adopter un animal est tout autant exigeant que de s’occuper d’un bébé. Cela réclame une discipline, une hygiène de vie, un engagement. Cela n’est pas possible sans l’état d’esprit adéquat.

Concrètement, cela signifie par exemple que si vous devez nécessairement avoir à disposition une boîte de transport et les numéros de plusieurs vétérinaires pour le cas où. Ce qui signifie avoir également prévu les moyens financiers de le faire. Rappelons que les frais de vétérinaires peuvent très vite monter, et en tant que personnes véganes, il est hors de question de se poser des questions à ce niveau.

Il faut également évidemment avoir une bonne connaissance des différents symptômes des principales maladies pouvant frapper l’animal. Il existe une littérature sur les maladies des animaux, mais le plus souvent on trouve sur internet des sites consacrés à tel ou tel animal « de compagnie. »

C’est ainsi qu’on peut apprendre par exemple que les copeaux de bois sont très mauvais pour les rongeurs, en raison des troubles respiratoires qu’ils provoquent.

On peut également poser des questions sur des forums spécialisés, avec des réponses assez rapides et précises. Mais dans tous les cas le moindre doute nécessite non pas l’attente, mais une visite chez le vétérinaire; il faut bien se rappeler que sur ce type de forums, la démarche des participants est éloignée du véganisme.

Dans tous les cas, l’état d’esprit doit être tourné vers la sécurité et la protection de l’animal. Hors de question, par exemple, d’aller chez le vétérinaire en plein hiver en transportant un hamster (venant du désert, donc) dans une boîte de transport qui ne serait pas entouré d’une protection adéquate pour stopper le froid.

Dans la même idée, il va de soi, qu’en allant chez le vétérinaire, il faut éviter d’utiliser les transports en commun avec en t-shirt « fuck the police »…

Il faut penser au moindre détail, à la moindre « emmerde » susceptible d’arriver. Il ne faut pas laisser un biberon quasiment vide avant de faire une course « qui ne durera pas »: cette prise de risque serait irresponsable.

Voilà pourquoi la question de l’intendance est importante. Il faut penser à tout, y compris aux situations les plus improbables. Cela est vrai par exemple pour les rongeurs, qui par définition rongent, et sont particulièrement débrouillards, surtout les rats.

Il faut ainsi tout faire pour que la vie de l’animal ne soit pas menacée lors des sorties. Les cages doivent également être appropriées, et fournir le maximum d’espace et de jeux. Dans tous les cas, l’intérêt de l’animal prime: il faut éviter les gadgets inutiles et commerciaux qui ne sont là que pour plaire aux humains.

Et pour cela il faut avoir une bonne connaissance du mode de vie de l’animal qu’on adopte. Il est terrible de voir qu’en France personne ne sait que les hamsters viennent du Proche-Orient et les cochons d’Inde d’Amérique latine: c’est une belle preuve de leur statut de marchandise.

La personne végane doit se rappeler ce contexte, et avoir une attitude la plus exemplaire possible. Bien entendu, personne n’est parfait, toutefois la dignité de l’animal ne doit jamais être perdue de vue.

Il faut bien penser à cela, car l’animal va un jour mourir. Il faut avoir prévu les moyens de l’enterrer dans un jardin privé, ou bien l’amener à un centre de crémation. Il doit y avoir une claire distinction avec la pratique barbare d’abandonner le corps chez le vétérinaire (où son corps peut être récupéré et utilisé pour les graisses animales!), ou bien de le jeter aux ordures!

L’état d’esprit et l’intendance, voilà ce à quoi il faut faire attention! Et voici une série de points à bien prendre en compte:

1. La motivation et l’engagement. Il faut avoir bien en tête qu’il s’agit de ne jamais se démotiver, y compris face à la maladie possible et à la mort de l’animal. Ne pas oublier que notre compagnon à poils (ou à plumes ou à écailles) ressent nos émotions, notre stress et notre soutien envers lui. Et qu’il aura besoin de nous dans la maladie, ou bien tout au contraire, vouloir qu’on le laisse tranquille.

2. Le sens des responsabilités. L’animal ne doit être confronté à aucun risque, à aucune possibilité d’être blessé, tué, ni même de manquer de quelque chose (nourriture, eau, litière propre, socialisation avec d’autres animaux de son espèce – sauf principalement le hamster qui vit de manière solitaire).

3. Intendance. Que du neuf et le meilleur. L’animal doit profiter d’un habitat et de jeux neufs, par dignité mais surtout par souci d’hygiène. Il doit disposer d’un espace le moins restreint possible, de possibilités de jeux. On notera ici qu’il faut éviter tant que possible d’acheter aux animaleries, ces esclavagistes, en profitant par exemple des grandes centrales sur internet (Zooplus et Wanimo notamment).

4. Le vétérinaire. Les numéros de téléphone et les horaires de vétérinaires, si possible spécialisés dans telle ou telle espèce, doivent absolument être connus de la personne adoptante (ainsi que des proches au cas où). Dans le moindre doute sur la santé pour l’animal, il faut au moins se renseigner préablement en téléphonant au vétérinaire et par la suite prendre rendez-vous, arriver bien à l’heure en y allant le plus prudemment possible.

5. Le temps. Adopter des animaux (traumatisés notamment) nécessite du temps et de la patience. C’est une révolution en soi dans un monde où tout est course et consommation brutale.

Cela demande une grande attention et de la maturité, afin que toute décision soit faite avec la meilleure sagesse, la meilleure éthique possible, pour le bien-être et la dignité de l’animal adopté

Vaccin, viande et vivisection

Voici un article très intéressant, en provenance du Canada (du site Ahimsa), concernant le vaccin contre la grippe A|H1N1. Discutable sur certains points peut-être, mais un rappel important alors qu’en France le matraquage en faveur de ce vaccin se fait de plus en plus fort…

Le mot influenza d’origine italienne rappelle qu’autrefois on croyait que la grippe survenait sous l’influence des astres. Il semble que de nos jours une autre forme de superstition se perpétue : croire qu’une injection de virus, de protéines animales, de mercure, de formaldehyde et de squalène nous protègera contre la grippe.

A voir ces images médiatisées présentant de longues aiguilles entrant dans des bras d’humains, passées ad nauseum à la télévision, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une forme de lavage pharmaceutique du cerveau. D’une hypnose collective ou d’un exercice de contrôle de la population par la peur. Finalement il ne semble pas trop difficile de rendre des humains apathiques et consentants, comme des moutons s’en allant de leur plein gré à l’abattoir. Certains médias en collaboration avec les gouvernements et les industries pharmaceutiques ont bien fait leur travail. Des millions d’humains croient dur comme fer qu’un cocktail vaccinal de substances toxiques, cancérigènes, mutagènes et allergènes est bon pour leur santé. L’appel à la peur, toujours payant.

Pour attirer la clientèle, rien n’a été dit sur les côtés sordides des vaccins contre la grippe A|H1N1. Comme de leur lien, par exemple, avec l’exploitation animale dans les élevages intensifs, les abattoirs, les océans et les laboratoires de vivisection. A toutes les étapes de leur fabrication, la souffrance animale imprègne ces vaccins. Les virus des vaccins anti-grippaux se cultivent dans des embryons de poulets, parfois dans des reins de singes ou de chiens. Un de leurs ingrédients, le squalène est une huile provenant du foie de requin et le sodium déosycholate de la bile de bœuf, un sous-produit de l’industrie de la viande et dont les plus grands producteurs viennent de Chine.

COCHON GRIPPÉ

La grippe du cochon, devenue sous la pression du lobby de la viande la grippe A|H1N1, ressemble à une répétition de diverses alertes épidémiques du passé. On a eu peur de la vache folle, de la dioxine, de la fièvre aphteuse puis de la grippe aviaire. En 2004, certains « experts » prédisaient presque la fin du genre humain suite à des cas de grippe aviaire. L’apocalypse n’était pas loin. Le gouvernement fédéral canadien prévoyait même plus de 58 000 morts et la paralysie de l’économie du pays. Une pandémie de grippe aviaire était inévitable et même imminente.

Partout dans le monde des millions de poulets furent abattus sans ménagement, enterrés à la va vite dans des fosses communes alors que certains bougeaient encore. Seulement en Asie, 80 millions de poulets furent éliminés. L’abattage massif des volailles devait éliminer le méchant virus aviaire, mais il circule toujours sous une forme encore plus virulente. Malgré tous les prophètes de malheur, il n’y a pas eu de pandémie de grippe aviaire chez les humains. Le scénario de catastrophe s’est avéré complètement faux, ce qui n’a pas découragé les industries pharmaceutiques. On a repris dans les grandes lignes les mêmes prédictions pour instaurer, cette fois-ci, une vaccination de masse contre la grippe porcine.

« L’un des aspects extraordinaires de cette grippe – et de toute cette saga – est qu’il existe des gens qui font des prédictions chaque année, de plus en plus inquiétantes. Aucune d’elles ne s’est encore manifestée, mais ces gens s’entêtent à les répéter. Ainsi, qu’en est-il de la grippe aviaire qui devait tous nous tuer? Rien. Mais cela ne les a pas découragés dans leurs prédictions. Parfois, nous avons l’impression qu’il existe tout un secteur industriel qui espère que cette pandémie va se produire. » (Tom Jefferson, épidémiologiste, juillet 2009, Spiegel Online International)

VIANDE ET VIRUS

45 milliards de poulets et un milliard de porcs vivent sur toute la planète afin de satisfaire l’appétit vorace des humains pour la viande. Mondialement, 5 milliards de poules pondent chaque année près de 100 milliards d’oeufs et les plus grosses fermes avicoles peuvent contenir parfois plus d’un million de poules.

L’hypothétique pandémie de grippe porcine de 2009 aurait commencé au Mexique dans la communauté de La Gloria dans un élevage intensif de porcs de la Smithfield Foods, plus grand producteur de porcs au monde. La compagnie détient des fermes et des usines dans plus de 26 états américains et dans 9 autres pays. Elle élève et tue près de 14 millions de porcs chaque année et vend aussi de la viande bovine et de la volaille. Smithfield possède plus d’une centaine de compagnies qui vont des dindes Butterball aux produits Weight Watchers. Ses plus gros clients sont les fast-foods McDonald et Burger King.

La Gloria, une communauté de 3 000 personnes, a souffert de plusieurs cas de maladies respiratoires semblables à la grippe porcine, faisant plusieurs morts. Les habitants ont tenté à plusieurs reprises d’obtenir l’aide des autorités afin de mettre fin à la pollution de la multinationale du cochon, ce qui a mené plusieurs leaders locaux en prison. Ceux ayant osé critiquer l’élevage intensif de Smithfield ont reçu des menaces de mort. Smithfield a toujours nié le lien entre l’émergence de la grippe porcine et ses activités d’élevage intensif. La région autour de La Gloria compte aussi de nombreux élevages intensifs de poulets où des épidémies de grippe aviaire ont éclaté en 2008.

Les industries de la viande n’ont pas plus de respect pour la santé des animaux que pour celle des humains. Et les industries pharmaceutiques font fortune avec ce manque de respect.

VACCIN ANIMAUX

Pour survivre aux conditions de leur détention, les porcs et les volailles des élevages intensifs ont besoin d’énormes quantités d’antibiotiques mais aussi de vaccins. L’industrie de la « santé animale », évaluée dans le monde à 19,2 milliards de dollars, attire les convoitises des groupes pharmaceutiques car elle bénéficie d’une croissance encore plus supérieure que celle de la pharmacie humaine. Récemment, Sanofi-Aventis a racheté pour 4 milliards de dollars à l’américain Merck sa participation dans leur coentreprise Merial, numéro trois mondial du médicament vétérinaire.

Au Canada, plus d’une centaine de vaccins ont été homologués pour l’élevage du porc et de la volaille. Tout comme ceux destinés aux humains, les vaccins pour les animaux contiennent des virus vivants ou atténués, de l’aluminium, du squalène et du thimerosal|mercure. Selon Bernice Wuthrich – Chasing the Fickle Swine Flu, Science, mars 2003 – les vaccinations massives d’animaux pour certains types de virus anti-grippaux pourrait favoriser la mutation des virus ou créer une résistance aux vaccins. Aux États-Unis, une grande majorité des truies gestantes sont maintenant vaccinées avec plusieurs virus anti-grippaux, dans l’espoir de transmettre à leurs porcelets des anticorps protecteurs. Mais les vaccins ne peuvent «protéger» contre toutes les souches de virus impliqués. De l’aveu même des fabricants de vaccins, les cochons vaccinés développent une forme de grippe et ce malgré la mythique théorie des anticorps venant de la mère.

« Une réaction immunitaire, si forte soit-elle, obtenue avec de tels vaccins expérimentaux à partir, qui plus est, d’une souche qui ne pourra correspondre à celle de l’hypothétique pandémie par le jeu des mutations incessantes, ne signifie en aucune façon que le sujet sera protégé, mais seulement sensible au vaccin injecté, comme c’est le cas après toute injection de produit chimique ou d’allergène.» (Dr. Marc Vercoutère, La Vaccination contre la grippe, mythe ou réalité?)

Au lieu de régler globalement les problèmes de santé engendrés par les industries de la viande, les animaux malades et la pollution, on s’abandonne au rêve du vaccin protecteur. Complices d’un cercle infernal, les industries pharmaceutiques ont elles aussi recours à l’élevage intensif des animaux et aux sous-produits de l’abattoir.

PONDEUSES DE VACCINS

Les virus des vaccins ont besoin de cellules vivantes pour se reproduire. Celtura le vaccin A|H1N1 de Novartis est cultivé dans des reins de chiens, celui de Baxter dans des reins de singes. L’Arepanrix de GlaxoSmithKline (GSK) donné au Canada est cultivé dans des embryons de poulets.

L’industrie des œufs collabore activement avec les industries pharmaceutiques Pour obtenir des embryons de poulets servant à l’élaboration des vaccins, au cours des cinquante dernières années, des millions de poules furent exploités ainsi que des milliers de coqs pour les fertiliser. En 2008, au Canada seulement, près de 830 000 poules pondeuses étaient impliquées dans ce commerce, dont 562 000 au Québec. Mais cette année, suite à la psychose de la grippe A|H1N1, la production d’œufs destinée aux vaccins s’est accélérée. Des couvoirs ont convenu d’augmenter leur production afin de fournir davantage de poules. En cas de pénurie de mâles, l’insémination artificielle a même été envisagée. La souche du virus de la grippe A|H1N1 étant plus difficile à cultiver dans les œufs que ceux de la grippe saisonnière, un nombre supplémentaire d’oeufs a été requis.

Un embryon de poulet est fort différent – et plus vivant en quelque sorte – qu’un œuf non fécondé acheté en magasin. Les embryons de poulets se forment entièrement après 35 heures d’incubation et on peut voir leur cœur battre dès le cinquième jour. Ils proviennent d’un accouplement entre une poule et un coq. Comment finissent-ils dans un vaccin? Une fois pondus, les œufs se retrouvent dans des couvoirs afin de favoriser la croissance de l’embryon. Après neuf à douze jours d’incubation les compagnies pharmaceutiques injectent le virus à l’intérieur de l’œuf pour sa réplication. Les virus baignent autour de l’embryon, dans le liquide allantoïque, l’équivalent chez l’humain du liquide amniotique. Ce liquide ou l’embryon lui-même est traité avec différents produits chimiques et du thimerosal. Cette macération permet selon les laboratoires pharmaceutiques de « digérer l’embryon». L’embryon est ensuite tué par refroidissement et le liquide est prélevé.

Toute la chaîne industrielle de production du vaccin A|H1N1 a été retardée suite une contamination mortelle des embryons de poulet. Richard Marchand, microbiologiste et infectiologue à l’Université de Montréal, a déclaré sur les ondes d’une radio montréalaise en octobre 2009: « Le virus est constitué d’une composante aviaire et les oeufs embryonnaires qu’on a utilisés, mouraient ou produisaient moins parce que la composante aviaire était toxique pour les oeufs de poulet … tout le monde l’a découvert un peu par surprise, on n’est pas les seuls au Canada, les quatre manufacturiers sur la terre ont fait la même découverte en même temps.»

Les vaccins cultivés dans des cellules animales peuvent contenir des virus inconnus, au potentiel ignoré. Des virus apparemment inoffensifs ont la capacité de passer de l’état latent à celui de virulent quand on les inocule à une autre espèce, animale ou humaine. Par le passé, nombre de vaccins furent contaminés par des virus qui n’avaient pas été identifiés. En 1966, sept chercheurs allemands du laboratoire Behring trouvèrent la mort en travaillant sur des primates, pour des vaccins contre la polio et le typhus. Trente autres chercheurs ont été malades sans qu’on puisse reconnaître le virus responsable.

Le transfert d’un virus simien à l’humain peut en modifier la virulence et avoir des conséquences dramatiques. Dans les années 50, on a produit un vaccin pour la polio à partir de cultures de cellules de reins de singes (dites Vero). Des années plus tard et après bien des controverses, plus de 60 études ont découvert la présence d’un virus provenant du singe, le SV40, dans des cas de cancers du cerveau et des os, de lymphomes non Hodgkinien, de tumeurs intracrâniennes chez l’enfant et de leucémie. Jusqu’à ce jour seulement 2% de tous les virus de singes ont été identifiés. Malgré cela, des virus cultivés sur des cellules Vero se retrouvent encore dans de nombreux vaccins : grippe, polio, variole, diphtérie, rage, Rotarix (de GSK pour la gastroentérite), etc.

Fin octobre 2009, le groupe pharmaceutique suisse Novartis a démenti que son vaccin Celtura pourrait ne pas recevoir le feu vert des autorités, suite à la découverte de contaminations par des bactéries de source animale. Ce vaccin pour la A|H1N1 est produit à partir de cultures cellulaires de reins de chiens et permet, selon Novartis, une production plus rapide que la méthode sur des embryons de poulet. (Novartis commercialise aussi un vaccin pour la grippe A|H1N1 provenant d’embryons de poulet). Des bactéries auraient été relevées dans les lots testés par Swissmedic, l’autorité suisse en matière de vaccins. Malgré cette affaire de bactéries, en novembre, le vaccin à base de chien a été homologué en Allemagne, là où il est fabriqué déjà par millions de doses afin d’être distribué dans plusieurs autres pays. Novartis a reçu des commandes pour ses vaccins A|H1N1 de 35 gouvernements, dont la France et les Pays-Bas. Le gouvernement américain a passé, à lui seul, deux contrats avec Novartis d’une valeur totale d’un milliard de dollars pour tout le processus de la production des vaccins A|H1N1.

Selon le journal suisse Tagesanzeiger, Celtura serait une version d’un autre vaccin anti-grippal, le Aflunov/Fluad H5N1 (souche aviaire) responsable d’avoir tué plus d’une vingtaine de personnes lors de tests cliniques, en Pologne, en 2008.

Plusieurs vaccins fonctionnent sur un mode « mock-up », c’est-à-dire que les données sont extrapolables à d’autres souches à fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux virus. L’Arepanrix est le même vaccin que le Pandemrix mis à part que le premier est fabriqué au Québec et le second en Allemagne. Pandemrix a d’abord été développé comme un «mock-up » vaccin, avec la souche aviaire H5N1 du virus de la grippe appelée A/Vietnam/1194/2004. Après le début de l’hypothétique pandémie A|H1N1, GSK aurait remplacé la souche du virus aviaire de Pandemrix avec la souche porcine A| H1N1. La mise en marché d’Arepanrix et de Pandemrix fut autorisée à partir de données existantes et élaborées pour le virus grippal H5N1.

En d’autres mots, on veut prévenir une grippe porcine par des données provenant d’un vaccin de souche aviaire. Et on nous demande, comme le dr. Elwyn Griffiths de Santé Canada « d’avoir une confiance totale en ce vaccin ». Faut-il aussi, plein de foi, s’agenouiller devant les autorités pour recevoir notre injection?

VIVISECTION

Partout dans le monde GSK possède 14 centres de vivisection utilisant des animaux. Elle accorde aussi des projets de recherche à des contractants comme la Huntingdon Life Science (HLS). Ce centre de recherche tue plus de 75 000 animaux chaque année pour différentes industries pharmaceutiques afin de tester médicaments, vaccins, détergents ou pesticides. HLS a été rendu célèbre suite à une campagne fortement médiatisée d’un groupe de militants pour les droits des animaux le Stop Huntington Animal Cruelty (SHAC). SHAC a dévoilé des preuves vidéos accablantes montrant des chercheurs de HLS qui falsifiaient des données scientifiques ou maltraitaient cruellement des cobayes animaux.

Les laboratoires de GSK testent leurs vaccins et leurs médicaments sur une panoplie d’animaux : rats, souris, cochons d’inde, lapins, poissons, porc, chiens, chats et primates. Il est effroyable de remarquer que dans leur recours à l’expérimentation animale, les laboratoires pharmaceutiques se contredisent et mentent pour arriver à leurs fins. Pour démontrer l’efficacité ou l’innocuité d’un vaccin, il sera testé sur des animaux. Si le vaccin amène des effets secondaires dangereux chez une espèce animale, le laboratoire pharmaceutique affirmera qu’on ne peut toujours extrapoler ces données vers l’organisme d’un humain. La compagnie ira de l’avant pour faire homologuer son produit en passant sous silence les études négatives ou en minimisant les conséquences hasardeuses pour l’humain.

La vivisection est une pratique immorale envers les animaux mais c’est aussi une fraude scientifique. A quoi sert la torture de millions d’animaux de laboratoires si les industries pharmaceutiques ne tiennent compte des études sur le modèle animal que lorsque cela fait leur affaire, pourquoi continuer ces méthodes cruelles et absurdes?

Selon un document interne de GSK (datée du 21 octobre 2009) les données cliniques sur l’Arepanrix sont extrêmement limitées. La nouvelle version du vaccin A|H1N1 est un cocktail expérimental de fragments viraux, de métaux lourds et de produits chimiques. Pour ce vaccin pas de données cliniques pour les humains, les enfants, les personnes âgées ou les femmes enceintes. La capacité du vaccin à « induire une protection » a été évaluée lors d’une infection expérimentale chez le furet, « considéré comme l’animal le plus près de l’humain lorsqu’il est infecté par l’influenza. » Dans sa demande pour son brevet européen, GSK a indiqué qu’il avait expérimenté plusieurs sortes de vaccins anti-grippaux sur des embryons de poulet, mais aussi sur des cellules rénales de chien, de singe et de porc.

Dans des études sur des rats avec son vaccin de souche H5N1, GSK a remarqué une incidence accrue de malformations fœtales et un retard de la maturation neurocomportementale. Malgré ces données alarmantes, GSK à nier la corrélation entre les malformations et son vaccin.

D’autres études indépendantes révèlent qu’un adjuvant du vaccin A|H1N1, le Polysorbate 80, est une source d’infertilité chez les rats.

Un autre adjuvant le squalène déclenche chez les rats une inflammation chronique du système immunitaire liée à l’immunité et spécifique aux articulations comme la polyarthrite rhumatoïde, selon une étude datant de l’an 2000 et publiée dans l’American Journal of Pathology. Quantité d’études scientifiques provenant de plusieurs pays confirment le développement de maladies auto-immunes chez des animaux soumis à des injections de squalène, allant de la sclérose en plaques au lupus érythémateux. Connu aussi pour leur donner le cancer.

Le formaldehyde (ou formol) a provoqué des cancers et des mutations génétiques lors d’expérimentations animales.

Le thimerosal lorsqu’il est injecté à un primate s’accumule dans son cerveau. Le système nerveux central et les reins sont les cibles des composés mercuriels, avec au-delà d’une certaine dose des symptômes de défaut de coordination motrice. En 1967, une étude parue dans l’Applied Microbiology a constaté que des vaccins contenant du thimerosal et injectés à des souris provoquaient leur mort. Dès son ajout dans les vaccins en l930, son fabriquant Eli Lilly savait que le thimerosal pouvait causer des dommages et même la mort d’animaux ou d’humains. En 1935, des chercheurs à l’emploi de Pittman-Moore, un autre fabricant de vaccins, a averti Lilly que ses déclarations au sujet de la sécurité du thimerosal ne concordaient pas avec leurs données : la moitié des chiens ayant reçu des vaccins au thimérosal étaient tombés gravement malades.

Le danger potentiel du thimerosal n’a pas empêché les industries pharmaceutiques de l’incorporer dans leurs vaccins et de continuer à le faire. L’Arepanrix en contient 5 mg et celui sans adjuvants donné aux femmes enceintes 10 fois plus, soit 50 mg.

MENSONGES ET DICTATURE DE L’ARGENT

Deuxième société pharmaceutique en importance au monde, GSK a réalisé en 2008, un chiffre d’affaire de 43 milliards de dollars. En 2008 toujours, Ottawa a accordé une subvention de 40 millions de dollars à GSK, alors que Québec a versé une contribution financière non remboursable d’un montant de 20 millions étalé sur trois ans. A la vue de tous ces transferts d’argent entre les gouvernements et GSK, il n’est guère étonnant de constater que c’est l’Aperandix de GSK qui a été choisi comme l’heureux gagnant pour vacciner la population.

La dictature de l’argent s’accommode toujours avec les conflits d’intérêts et le lobbying intensif. Presqu’à l’aveuglette, nos gouvernements ont mis en place une vaccination de masse avec un vaccin expérimental venant d’une industrie pharmaceutique au passé trouble. L’histoire de GSK recèle des affaires de corruption, de fraudes, de pratiques peu recommandables, d’études biaisées et de manipulations de données.

Le vaccin pour l’hépatite B de GSK est impliqué dans plusieurs cas de sclérose en plaque suite à une vaccination massive en France. On a accusé GSK (avec Sanofi Pasteur) d’avoir orchestré la campagne médiatique de vaccination des années 90 en France de manière à faire vacciner la population le plus largement possible. Les industries pharmaceutiques ont délibérément mis l’accent sur un mode de transmission de l’hépatite B très rare, celle par la salive. Au plus fort de cette campagne médiatique, la demande française pour le vaccin pour l’hépatite B était tellement grande que certaines pharmacies se retrouvèrent en rupture de stock. En janvier 2008, GSK a été poursuivie en justice pour « tromperie sur les contrôles, les risques et les qualités substantielles d’un produit ayant eu pour conséquence de le rendre dangereux pour la santé de l’homme». En France plusieurs procès sont en cours, pour des cas de scléroses en plaque après un vaccin pour l’hépatite B.

GSK a aussi occulté certaines données sur la paroxétine qu’on retrouve dans le Paxil, le Deroxat et le Seroxat. Des dirigeants de GSK ont décidé d’épurer les résultats négatifs contenus dans une étude parce que selon eux « il serait inacceptable du point de vue commercial de parler du fait que l’efficacité de la paroxétine n’a pas été démontrée, puisque cela saperait le profil global de la molécule. » (Document interne de la Medical Association Journal) Le Paxil a été impliqué dans des suicides et des malformations de fœtus particulièrement au niveau du cœur. A l’origine testé sur des rats le Paxil avait démontré des malformations congénitales, mais GSK passa outre les études pour commercialiser son antidépresseur le plus prescrit au Canada, avec des ventes mondiales de 3 milliards de dollars. Partout dans le monde, Paxil fait face présentement à des centaines de procès.

GSK semble aussi avoir sciemment passé sous silence certaines études sur la nocivité d’Avandia, médicament prescrit pour contrôler le taux de glucose chez les diabétiques mais impliqué dans plus de 87 000 crises cardiaques. Un cardiologue ayant voulu alerter la communauté scientifique sur les risques à long terme de l’Avandia, a été menacé de poursuites légales par GSK.

REFUSER LA PEUR

Au moment où des enfants souffrent de malnutrition ici même au Québec, que la pauvreté rend malade et que le système de santé est à bout de souffle, les gouvernements n’ont pas hésité à investir plus de 1,5 milliard de dollars dans une vaccination de masse pour une hypothétique pandémie. (Chiffre du journal Globe and Mail) A elle seule, la campagne de publicité vantant les mérites du vaccin A|H1N1 a coûté 4,5 millions.

Le virus de la grippe A/H1N1 a déjà muté partout dans le monde, en Norvège, en Chine, au Brésil, en Ukraine, aux États-Unis et au Mexique. Cette mutation amènera-t-elle une résistance au vaccin et l’échec de cette vaccination de masse? Quels seront les effets secondaires à long terme de ces substances toxiques et de ces virus d’humains et d’animaux recombinés, mutants et résistants, en interaction avec d’autres substances ou produits chimiques? Fournir encore plus de cobayes humains aux industries pharmaceutiques?

Il est tout à fait impossible de vacciner et de « protéger » les humains – et les animaux – contre toutes les maladies et les virus. Il n’y a que les industries pharmaceutiques pour croire en une telle fumisterie. Le dogme vaccinal repose sur une vision réductrice de l’être humain perçu comme un rat de laboratoire victime des virus et d’une médecine de troupeau. Chaque être humain est unique et réagit à sa façon aux maladies ou aux virus, selon son niveau d’énergie, ses émotions, ses antécédents familiaux ou médicaux, son interaction avec l’environnement, son hygiène de vie et son alimentation.

Dans leur course aux profits, les industries pharmaceutiques propagent le virus le plus dangereux qui soit : celui de la peur. Peur de maladies pas encore survenues dans notre organisme et qui ne nous toucheront peut-être même pas ou très peu. Peur ressentie par les animaux exploités pour leur viande, leurs embryons et leurs cellules et se retrouvant dans leur chair. Peur formant une chaîne infinie jusque dans la viande consommée par les humains et qui les rend encore plus vulnérables à cette émotion, porte ouverte à tous les contrôles.

Des alternatives existent pour se protéger et guérir de la grippe sans vaccin.(1) Comme celle de manger beaucoup de fruits et de légumes mais aussi de se questionner sur cette consommation démentielle de viande, de poisson et de produits animaux. Dans un livre remarquable – Le Rapport Campbell – l’auteur Collin Campbell passe en revue des centaines d’études scientifiques et épidémiologiques sur le danger des protéines animales. Même une petite quantité d’aliments d’origine animale est associée à des maladies chroniques, cardiaques, aux cancers et au diabète. Si des protéines animales ingérées peuvent déclencher de telles maladies, se faire injecter directement dans l’organisme des protéines de poulet, de singe, de porc ou de chien est tout aussi problématique, sinon plus.

Tout est lié et interdépendant : vaccins, élevages intensifs des industries de la viande, changements climatiques, pollution de l’environnement, empoisonnement des humains, violence faite aux animaux dans les abattoirs et torture du vivant dans les laboratoires. Se faire injecter des substances provenant de la souffrance et de l’exploitation des animaux ne peut apporter la santé physique, mentale et spirituelle. Pas plus à nous qu’à toute la planète.

(1):http://www.ass-ahimsa.net/vaccins7.html

En plein dans le 1 000 contre le faux véganisme version chrétienne

Voici notre réponse concernant un nouveau message sur le livre d’or (n°25)

« On touche vraiment le fond! Expliquez-moi s’il vous plait en quoi le fait de dire à quelqu’un d’arrêter ses âneries est irrespectueux envers les animaux??? »

Voilà l’une des réactions nombreuses et épidermiques de « Josué » sur le livre d’or. Nous savions très bien qu’avec l’article sur la fausse « viande hâchée », il y aurait des réactions de ce genre. Cela n’a pas raté.

Pourquoi? Parce que malheureusement, nombre de vegans sont en fait des chrétiens.

Ces vegans ne sont pas des amis des animaux allant jusqu’au bout, et cherchant la confrontation avec l’exploitation. Ces vegans sont… des chrétiens allant jusqu’au bout.

Le choix du pseudonyme est explicite: José est le successeur de Moïse et ce nom signifie en hébreu « Yahvé sauve ».

Ce type de personne imbibé de christianisme considère le véganisme comme une bonne action, et leur seul débat est pour savoir jusqu’où doit aller cette bonne action (d’où les interminables débats sur le droit).

Ces gens refusent catégoriquement et formellement de critiquer quoi que ce soit; le pacifisme est donc la règle, , la promotion du message ou plutôt de la « bonne parole » est la seule chose qui compte.

Étant idéaliste, ils ne comprennent rien à la vie quotidienne, à la culture populaire.

Notre Josué à nous n’est donc même pas capable de comprendre que lorsqu’on dit à quelqu’un qu’il fait des âneries, on l’accuse de se comporter comme… un âne.

Et que donc l’âne est insulté, dévalué, dévalorisé… Comment ne pas le comprendre?

Notons d’ailleurs que comme le christianisme, comme toutes les religions, est une hypocrisie, notre Josué écrit comme un bon samaritain, mais… la haine l’emporte tout de même.

Pourquoi? Parce que ses postures personnelles ne tiennent plus face à la radicalité. Son masque tombe; loin de changer les choses, il est démasqué comme un être isolé s’appuyant sur tout et n’importe quoi pour faire vivre… « l’espoir. »

D’où la sensation le dominant: la vexation, d’où une rage inextinguible, très aisément visible dans son long message sur le livre d’or. Il aurait pu envoyer un email de critique, pour discuter, mais non, il ne pouvait pas, il faut qu’il fasse entendre sa « parole », tel un prophète!

« Savez-vous combien de temps de ma vie et combien d’argent j’utilise pour ce refuge? Vous ne devez pas en avoir la moindre idée pour parler de « prisons-refuges ». »

« Toujours un truc à redire!!! »

« Non mais jusqu’ou allez-vous aller dans votre fermeture? »

« je me suis rendu compte que je ne partageais ABSOLUMENT PAS vos idées! »

« les articles copiés/collés provenant d’autres sites et les photos d’illustration régulières qui je doute soient prises par vous, vous êtes vraiment un blog étrange… »

« vu votre intolérance »

« Alors là, je dis BRAVO les VRAIS vegans ! »

Nous n’allons pas dire que La Terre d’abord est un site magnifique, dire cela n’aurait aucun sens. Mais on peut dire qu’il y a des articles (et certainement pas que des copiés collés), qu’il y a des photos (dont une partie significative prise par nous, et quand bien même, qu’est-ce que cela changerait finalement, si ce n’était pas le cas?).

Il y a un esprit, une volonté d’avancer, une perspective. En nous mettant humblement au service des animaux et de Gaïa, sans jamais nous mettre en avant personnellement!

Quand Josué dit ainsi:

« Franchement, vous ne devez plus avoir grand chose à écrire pour en arriver à de telles extrémités… »

Il sait bien qu’en fait c’est tout le contraire qui est vrai. C’est lui qui n’a pas de perspective, à part faire l’apologie du film Home financé par PPR (Pinault-Printemps-Redoute) et d’une manifestation avec Brigitte Bardot.

Prisonnier de sa propre posture et s’impliquant personnellement dans un refuge, il en arrive à dire que les refuges ne sont pas si mal et qu’est faux un slogan comme: « Etre vegan pour protéger tous les animaux, et les sauver des prisons-refuges ».

Voilà bien le caractère illusoire et délirant: Josué n’a même pas compris qu’il s’agissait d’un appel à l’adoption… et s’est contenté de prendre cela personnellement.

Sachons éviter ce genre d’attitude individualiste, réformiste, pacifiste. Sachons construire notre identité dans la libération animale et la libération de la planète!

Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

Ellul et la critique chrétienne conservatrice et romantique de la technique

Voici un article sur Jacques Ellul, article également présent dans nos archives culturelles. Au sens strict, Jacques Ellul n’a aucun rapport avec l’écologie radicale ni le véganisme, il n’a aucun lien avec la libération animale ni la libération de la Terre.

Mais, pour diverses raisons, ce théologien est présenté comme une figure de l’écologie politique!

Une chose absolument intolérable, qu’il fallait donc critiquer, au prix du terrible ennui qu’a été d’affronter cet austère religieux expert en droit, qui fait l’apologie du passé notamment le Moyen Âge et son culte de la tradition, dans une sorte de grand élan romantique…

Pour voir à quoi ressemble le personnage et son univers (jusqu’à l’insupportable musique), il y a également une longue interview vidéo en ligne ici.

C’est dommage de consacrer du temps à cela, mais il faut bien se confronter à cela alors que l’écologie devient une sorte de mode, une sorte de fourre-tout prétexte à tout et n’importe quoi, au détriment évidemment des animaux et de Gaïa.

Dans les années 1930, le fascisme s’est beaucoup développé sur le plan des idées, et en France il y a eu tout un courant plus ou moins chrétien qui a tenté de développer de la même manière des « idées nouvelles », une « troisième voie » entre capitalisme et communisme.

On a qualifié les théoriciens de ce courant les « non conformistes », Jacques Ellul (1912-1994) était de ceux-là. On retrouve donc chez Ellul des préoccupations philosophiques du même type (et ce sont celles du pétainisme): la question de la ruralité faisant face au développement des villes et des techniques, avec l’apologie de petits groupes autogérés liés à la terre.

Tout comme beaucoup de non conformistes, Ellul finira par participer à la résistance gaulliste. Si la page wikipédia en anglais qui lui est consacré le présente comme ayant été un de ses « leaders », une biographie plus sérieuse dit : « c’est dans le petit village de Martres (Gironde) qu’il participe à la Résistance où il se livre à l’agriculture pour nourrir sa famille. Il avouera avoir tiré autant de fierté d’avoir récolté sa première tonne de pommes de terre que d’avoir obtenu son agrégation de droit romain (1943). »

C’est alors au lendemain de la guerre que ce chrétien, qui va jusqu’à des prises de position de type théologique, publie « La technique ou l’enjeu du siècle. »

Ellul a alors passé sa vie à être enseignant à la faculté de Bordeaux et Sciences-Po Bordeaux, critiquant la technique et faisant l’apologie du christianisme, considéré comme authentiquement subversif.

Jacques Ellul est parfois présenté comme un théoricien de l’écologie, ce qu’il n’est absolument pas. Ellul est un théologien qui ne fait que mettre en avant les mêmes thèmes réactionnaires que l’extrême-droite des années 1930, il n’a rien voir ni de près ni de loin avec le véganisme, la libération animale, la libération de la Terre.

Les thèses d’Ellul sont l’équivalent français des thèses faites par Heidegger en Allemagne. La société est « technicienne et technicisée », la technique est partout et s’impose toujours plus rapidement, et les êtres humains ne peuvent plus vivre sans « prothèses techniques. »

Ces positions d’Ellul des années 1950-1960 existaient déjà dans l’extrême-droite des années 1930, et lui-même n’a absolument jamais fait partie du Parti Communiste (contrairement à ce que disent certaines biographies, qui se fondent sur des articles erronés publiés à sa mort). Ellul avait justement été membre, au coté de Bernard Charbonneau, d’un groupe proche de la revue Esprit et le groupe Ordre nouveau (c’est la mouvance « personnaliste » qui refuse « le désordre capitaliste et l’oppression communiste », considéré par l’historien Zeev Sternhell comme étant donc lié au fascisme).

Ellul met en avant la vieille rengaine ultra-réactionnaire: avant, c’était différent, c’était mieux, les humains étaient plus humains, la technique était sous contrôle, elle était quelque chose de « relativement stable, qui ne changeait pas beaucoup », la tradition prédominait, etc.

Sur le plan culturel, Ellul est donc totalement réactionnaire; dans le « Le bluff technologique » il explique que « chaque culture est rendue seulement obsolète. Elle subsiste en dessous de l’Universel technicien, sans avoir plus ni utilité ni sens. Vous pouvez continuer à parler français. Vous pouvez relire les poètes et les grands auteurs… Mais cela n’est plus qu’un aimable dilettantisme. »

La technique devient selon lui de plus en plus dominante, parce que plus elle se développe, plus elle se développe dans de nouveaux domaines; ce n’est plus l’humain qui utilise la technique, mais le contraire.

Ellul a donc critiqué très largement l’informatique, après avoir « espéré » qu’elle aide l’humanité à se libérer. Car Ellul croit en l’humanité… comme un chrétien: « c’est la mission prophétique du chrétien d’essayer de penser avant que l’événement ne soit devenu fatalité. Il y a des moments où l’histoire est souple, c’est alors qu’il faut s’insérer à l’intérieur pour faire jouer les rouages. »

La vérité est donc… ailleurs: « Ceux qui n’acceptent pas le Transcendant comme réalité dernière au-delà de notre connaissance et de notre expérience, doivent admettre qu’il n’y a aucun autre avenir que la fin technicienne, dans tous les sens de ce terme, et la fin de l’humain, dans le seul sens de l’élimination. »

On notera également que ce « spiritualisme » datant des années 1930 est également violemment pro « occidental. » Ellul explique que « La technique est essentiellement orientale: c’est dans le Proche-Orient principalement que la technique se développe. Et elle ne comporte presque pas de fondements scientifiques. »

Dans « La subversion du christianisme », il considère que tout ce que le christianisme a fait de mal (croisade, colonialisme, etc.) provient en fait… de l’Islam. Quant à l’inquisition et le procès de Galilée, on s’en ferait une fausse idée…

Ellul considère évidemment que tout le monde doit devenir chrétien, et même que c’est révolutionnaire: « Nous devons mainenir cette claire certitude que la Bible nous apporte une Parole antipouvoir, anti-étatique et antipolitique. »

Quel est le rapport avec la libération de la planète, et bien entendu la libération animale? Absolument aucun! Les thèses d’Ellul sont de vieilles thèses nauséabondes des années 1930 remis au goût du jour, afin de promouvoir le pessimisme et de nier la possibilité de changer le monde.

Car il s’agit justement, aujourd’hui, d’utiliser les techniques non pas pour détruire, mais pour produire, sur les fondements d’une éthique en accord avec Gaïa.

Ellul est un réactionnaire, un romantique voulant retourner dans un passé totalement idéalisé, aux valeurs forcément traditionnelles, religieuses et rurales, le tout formant une sorte de douce anarchie.

Son écologie, c’est la même que Pétain, cela n’a rien à voir avec une écologie radicale: Ellul ne parle jamais ni des animaux, ni de Gaïa.

Il nie le progrès ayant permis l’avènement de l’éthique vegan et d’une humanité pouvant enfin avoir les moyens non plus seulement de survivre, mais de vivre, en harmonie avec Gaïa et tous ses habitants, sans exploitation ni oppression!

Les faux végans regrettent la viande

« Sojasun » nous avait habitué à de délicieuses préparations comme des yaourts au soja ou des galettes végétales.

Une nouveauté vient pourtant de débarquer au rayon frais : du hâché de soja qui ressemble trait pour trait à…  de la viande hâchée ! Nous savons toutes et tous que le soja est de couleur blanche et ne ressemble en rien à la couleur sanguinaire de la viande. Alors pour parfaire cette ressemblance, bon nombre de colorants et épices ont été ajoutés, afin de parvenir à ce résultat horriblement réaliste !

Comme nous en avions déjà parlé dans l’article Le faux jambon pour les faux vegans, il est tout à fait illogique de se dire vegan pour les animaux et d’aller chercher de la nourriture végétale identique (au visuel et à la texture) à la viande. Tout cela est incohérent, mais fait manifestement le bonheur de certainEs végétalienNEs, peut-être trop frustréEs de se passer de viande au final, et qui recherchent absolument un substitut végétal ayant cette affreuse apparence de carné.

Même les termes de « poulet végétal » sont régulièrement employés avec satisfaction (pour leurs papilles) par ces mordus d’alimentation végétale ! Le vice allant même jusqu’à créer un foie gras végétal !

Et ça les industriels l’ont bien compris, car ces produits pullulent dans les rayons frais des magasins bio. Même les recettes du peu de restaurants vegan qui existent arborent des plats aux noms et apparence plus que douteux : on y trouve du « poulet », du « jambon » , des « crevettes », du « poisson » etc.

Tout cela relève bien d’un cruel manque de respect absolument honteux envers nos amiEs les exploitéEs.

Et pourquoi vouloir absolument faire des recettes vegan imitant la nourriture carnée ? Pour se cacher derrière le fait que les invités carnivores vont être bluffés par cette « viande vegan » ???

Et ne perdons surtout pas de vue, que chaque terme employé à son importance. Ainsi utilisons le mot galette au lieu de « steack ».

Et abandonnons les expressions comme « propriétaire » d’un animal, et les expressions desservant nos amiEs comme « ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », « arrêtes tes âneries », « tête de mule », « tête de linotte » « y’a pas de quoi fouetter un chat », « avoir le cafard », « à défaut de grives on mange des merles », « PD comme un phoque » etc etc.

Veganisme en Allemagne

Au détour du net, on trouve un petit article sur une vegane berlinoise. On y apprend qu’il y a à peu près 20.000 personnes veganes à Berlin (voir ici l’association vegan de Berlin), ville où il y a d’ailleurs beaucoup de restaurants vegans (voir la carte ici).

Il y en aurait entre 250.000 et 460.000 en Allemagne; récemment d’ailleurs nous expliquions qu’il y a en Allemagne 61 groupes activistes, et que justement à Berlin il y avait plusieurs cuisines populaires vegans, en plus des restaurants donc; il s’agit de cuisine collective à prix libre (voir à ce sujet l’interview du groupe activiste berlinois BerTA).

Pendant ce temps-là, en France on a la Fondation Brigitte Bardot et « Droit Des Animaux »… Bref, pour aller de l’avant, il y a du boulot!

« C’est un fait insolite qui s’est produit »

Parfois, il y en a qui disent que la « libération animale » est un principe absurde, parce que les animaux ne « rebellent » pas. Une vision bien absurde de la réalité que celle-là, car bien entendu que les animaux se rebellent!

Voici une sombre informations, qui donne à réfléchir à cette question (on notera le caractère profondément lamentable de l’article):

C’est un fait insolite qui s’est produit mardi vers 17 heures à Alès.

En effet, une vache s’est échappée alors qu’elle était en train d’être sortie du camion qui l’avait emmenée à l’abattoir selon le Midi Libre.

Pas folle, la vache n’est pas restée dans l’abattoir mais elle a pris ses pattes à son coup.

Elle est partie dans une zone industrielle puis elle est entrée dans l’enceinte de l’Ecole des mines, provoquant une certaine panique.

Elle a ensuite emprunté un chemin avant d’être stoppée par … une voiture de la police nationale.

L’animal s’est alors réfugié dans un jardin raconte Le Midi Libre.

Sur place, la police municipale a tiré sur la vache avec un fusil hypodermique.

Le propriétaire a alors pu récupérer son animal.

Malheureusement, l’histoire s’est mal terminée. La vache n’a pas été graciée.

25 ans de Bhopal – tout un symbole

Nous évoquions récemment la catastrophe de Bhopal (en Inde), au moment du scandaleux résultat du procès de la catastrophe de l’AZF. Nous « célébrons » aujourd’hui les 25 ans de cette catastrophe, qui a fait plus de 20 000 morts et amené la contamination de plus de 100 000 personnes.

Troubles respiratoires, malformations congénitales, cancers, aujourd’hui encore la catastrophe a un impact terrible sur la population, car le site n’a toujours pas été nettoyé.

Tout cela parce que l’Etat indien a tenté de mener une « révolution verte » par en haut, donnant le champ libre aux industriels produisant du pesticide. L’usine de Bhopal a amené un phénomène d’exode rural, la naissance de bidonvilles, puis finalement à la catastrophe. La page wikipedia présente de manière assez approfondie la question.

On notera que selon le compte-rendu officiel en Inde, dont il faut nécessairement considérer que ces chiffres sont très largement vus à la baisse, la catastrophe de Bhopal a eu comme conséquence:

  • 3 828 morts (identifiés)
  • 40 incapacités totales définitives
  • 2 680 incapacités partielles définitives
  • 1 313 incapacités partielles temporaires avec invalidité définitive
  • 7 172 incapacités partielles temporaires avec invalidité temporaire
  • 18 922 invalidités définitives sans incapacité
  • 173 382 invalidités temporaires sans incapacité
  • 155 203 blessures temporaires sans invalidité

Sauf qu’aujourd’hui encore des dizaines de milliers de personnes continuent de se faire contaminer. On peut voir ici un reportage photo fait pour l’occasion, et consulter le site bhopal.org qui donne un compte-rendu exhaustif en anglais.

Et souvenons-nous qu’il n’y a pas que les humains: les animaux et la planète elle-même ont été frappées par cette catastrophe, une catastrophe qui montre bien la nécessité de faire les bons choix!

F.L.A. – el DVD

« F.L.A. – el DVD » est un DVD mis à disposition en ligne par Accion Vegana. On y retrouve sept vidéos présentant le Front de Libération des Animaux et surtout montrant ses actions (notamment aux USA, en Hollande, en Espagne).

La liste des vidéos faisant partie du CD se trouve ici; pour les personnes ne parlant pas l’espagnol, on comprend aisément de quoi il en retourne vues les images, et l’espagnol sert surtout de sous-titres aux vidéos en anglais.

Le DVD est téléchargeable ici; il faut télécharger les 40 parties, utiliser un logiciel pour les dézipper puis graver le fichier image (celui en .nrg). Si vous ne savez pas quoi offrir comme cadeau de Noël, c’est déjà une idée!

Paul Eluard, Chat

Pour ne poser qu’un doigt dessus
Le chat est bien trop grosse bête.
Sa queue rejoint sa tête,
Il tourne dans ce cercle
Et se répond à la caresse.

Mais, la nuit l’homme voit ses yeux
dont la pâleur est le seul don.
Ils sont trop gros pour qu’il les cache
Et trop lourds pour le vent perdu du rêve.

Quand le chat danse
C’est pour isoler sa prison
Et quand il pense
C’est jusqu’aux murs de ses yeux.

Nouvelle loi anti-dopage dans le monde équestre

Le monde du sport est de plus souvent entâché par des affaires de dopage. Mais ces drogues sont prises par les sportifs eux-mêmes qui en ressentent les effets néfastes et la douleur, si il y a.
Dorénavant le dopage envahit le « sport » équestre, ainsi lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, quatre chevaux avaient été exclus de la course suite à un contrôle positif.

Suite à son assemblée générale du 19 novembre, la Fédération équestre internationale a voté très majoritairement en faveur d’une nouvelle règle anti-dopage (excluant plus de 1000 substances différentes!), afin d’éloigner toute tentative de tricherie et d’assurer le « bien-être » des chevaux.

« Bien-être » très relatif, entendu uniquement dans le sens où ces animaux ne sont qu’un moyen de faire de faire du « sport » et de remporter l’argent des compétions – d’où le dopage des chevaux.

Pour rappel les chevaux sont des êtres libres et ne sont en aucun cas un moyen de locomotion (balade « écolo-romantico » à dos de cheval sur la plage) ou un divertissement pour les enfants (les chevaux des manèges) et encore moins un outil de spectacle dans les cirques.

Le lait est destiné aux veaux!

Nous mettons en ligne un PDF: un tract au format A4 concernant le lait. C’est le début de toute une série que nous mettrons en ligne (dans la section activisme), afin qu’il puisse y avoir aisément à disposition des documents à diffuser, selon les occasions et les activités militantes.

N’hésitez pas à nous faire part de vos idées, de vos propositions, de vos tracts éventuellement existant. Plus il y a de choses à disposition, plus cela aidera pour diffuser les principes de la libération animale et de libération de la Terre!

45 chiens enfermés sans nourriture

Voici un article datant d’il y a quelques jours, mais qui est très représentatif de la situation actuelle, qui ne fait qu’empirer. Avec le développement de l’individualisme et du chacun pour soi, avec le règne de la marchandise, les animaux subissent de plus en plus des velléités d’exploitation.

On notera que le propriétaire de l’élevage dont il est question dans l’article est un médecin. L’argument comme quoi « les gens sont idiots » ou « méchants » etc. ne tient pas: l’utilisation des animaux vient du principe d’exploitation, et il n’est donc pas étonnant de voir que les exploiteurs se retrouvent logiquement dans les classes sociales en haut de l’échelle…

Encore une histoire mettant en cause la maltraitance envers des animaux ! Mercredi à Perpignan, en se rendant à l’avenue Julien-Panchot où on lui avait signalé qu’un chien était enfermé depuis plusieurs jours dans un camion, un agent bénévole du service enquête de la SPA a découvert l’horreur.

Dans la cour de ce mas, à l’entrée duquel était apposé un panneau « Elevage », une trentaine de chiens vaquaient sans soins, probablement sans nourriture car terriblement amaigris, couverts de vermine, n’ayant pour tout refuge que des abris de fortune.

Mais ce n’était pas tout ! Car hier, en ouvrant par hasard une porte de la maison, les agents de la SPA ont découvert 15 chiens de plus (ce qui porte le total à 45), dans le même état de délabrement physique.

Les animaux vivaient-là, soit dehors dans des camions ouverts à tous vents, soit à l’intérieur dans une ancienne étable, au milieu de leurs excréments et des rats qui avaient investi les lieux.

Choqué, l’agent bénévole a prévenu la SPA qui, hier encore, tentait de placer les pauvres bêtes dans les divers refuges du département. Des animaux qui auront besoin de soins attentifs pour remédier à leur amaigrissement extrême, aux ongles interminables de ceux qui ne sont jamais sortis, aux croûtes et aux plaies sur la peau à vif causées par les parasites.

La SPA a déposé plainte.

La propriétaire de « l’élevage » est un médecin perpignanais dont le nom est connu sur la place. Les services de police nous ont confirmé l’avoir entendue dès la découverte des chiens ; une procédure a été établie et transmise au procureur de la République.