Infiltration dans un labo, la vidéo

La BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection) – Union britannique pour l’abolition de la vivisection a mené une infiltration au sein d’un laboratoire.

Il s’en résulte une vidéo, disponible ici. Celle-ci est très brutale, mais la réalité doit être connue! Cette réalité fait partie de la vie quotidienne la plus banale en France, comme dans les autres pays!

Oui, ce laboratoire est un véritable enfer pour les animaux, digne de la barbarie nazie, où les souris se font briser le dos à coups de stylos (les mêmes stylos que pour écrire les résultats des tests), où les lapins sont parqués dans des boîtes, souffrant en raison des mutilations, tentant de s’enfuir.

Et les tests pratiqués concernent le Dysport, une toxine botulique concurrente du Botox aussi et servant à lutter contre les contractions du muscle oculaire, les mouvements convulsifs faciaux et les spasmes musculaires. En clair: un anti-rides.

Mais cette réalité est valable pour tous les produits, systématiquement! Rappelons que dans la société française, tous les produits sont testés, sauf certains faisant partie d’une liste très précise. Si vous achetez des produits ne faisant pas partie de cette liste, produits où l’absence de tests est explicite, alors vous participez à la guerre contre les animaux!

Soit on est une partie du problème, soit on est une partie de la solution! Rejoignez le camp de la libération animale! Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre et de tous les êtres qui y vivent!

Paris Vegan Day, blog sur les cosmétiques… ou bien la bataille quotidienne pour une culture vegan pour la libération de la Terre?

Nous avons « découvert » que ce 22 novembre aura lieu une Paris Vegan Day. Nous disons « découvert », car nous avons très peu d’informations de ce type là et de la part des gens dans ce genre de « milieu. »

Mais revenons-en à notre vegan day parisienne, qui se présente ainsi:

Le pourquoi :
Pour fêter et faire connaître cette cuisine “ vegan “ et le mois du veganisme, différentes sociétés et associations françaises organisent un après-midi convivial. Durant cette journée, l’idée est de mettre tout particulièrement l’accent sur ce mode alimentaire 100% végétale, tant par ces cotés gourmand, riche, ludique et créatif, que par son impact positif sur la santé de chacun.

Il y aura des démonstrations culinaires sur le thème des fêtes de fin d’année, des tables rondes sur la nutrition, des dégustations  et divers stands d’éditions, alimentaires et autres. Totalement éloigné d’un ascétisme supposé par la plupart des gens, le végétalisme doit enfin sortir des cuisines individuelles pour s’exposer aux yeux du grand public.

Comme on le voit, le mot « veganisme » est employé de manière fausse et frise l’escroquerie pure et simple. Ce dont il est parlé, c’est du végétalisme, et non pas du veganisme.

D’ailleurs, parmi les partenaires, on a Végétariens magazines, Mangez végétarien… C’est dire!

Mais cette tendance est logique. Le veganisme, c’est la libération animale, et c’est trop pour des gens appartenant à des classes sociales au moins assez favorisées. Résultat, le véganisme ne va pas vers la libération animale (et donc la libération de la Terre) mais part dans l’autre sens, vers le végétalisme, le végétarisme…

Au lieu de radicaliser le véganisme en l’ancrant dans la réalité, et donc dans la confrontation avec le système fondé sur l’exploitation des animaux non humains, cette tendance prône le culte du bourgeois bohème, de l’élitiste aux attitudes aristocrates. C’est en quelque sorte la rencontre du petit-bourgeois des pavillons lassé de sa musique métal et des films d’horreur et du grand bourgeois des beaux appartements tentés par un lifestyle mettant en valeur son « humanisme ».

La population est elle méprisée, car elle ne serait qu’une vile populace uniquement intéressée par les « burgers ». D’où l’éternelle oscillation entre la misanthropie (du type « les gens sont mauvais, ils ne veulent pas être vegans, ils sont cons ») bien évidemment teinté de racisme (les fameux « les chinois sont des barbares », « les arabes des sauvages », etc.), et les campagnes chrétiennes visant à évangéliser (sur le mode « la viande c’est mal », « y a de la bonne bouffe vegan aussi », etc.).

Dans ce genre-là, une petite visite s’impose sur le site VG power, consistant purement et simplement en les compte-rendus d’une femme testant les cosmétiques vegans. De toutes manières il est facile de s’apercevoir  qu’il s’agit en fait ni plus ni moins que d’un simple blog faisant la promotion de la marque bobo Lush (à titre indicatif, tous les produits Lush ne sont pas vegans). De la publicité cachée, somme toute (on a droit à des « Noël est en avance chez Lush », « Halloween est arrivé chez Lush » etc.)

Et le grand point commun de tout cela, depuis le blog sur les cosmétiques en passant par la Paris Vegan Day: les animaux n’existent pas. Ils ne se voient pas accorder une identité, ils sont un éternel « autre », caché, lointain. Une conclusion inévitable quand on refuse l’écologie radicale, c’est-à-dire la défense de l’habitat des animaux!!

Un chat polluerait plus qu’une voiture?!

Avec la crise climatique actuelle, on aurait pu espérer un sincère changement de mentalité. Mais bien sûr rien ne va en ligne droite.

La majorité soit n’a pas encore conscience du caractère réel du réchauffement climatique et ne fait rien pour protéger la planète, soit se réjouit du réchauffement car il sera possible d’aller à la plage fin octobre (comme les récentes températures exceptionnellement douces de la semaine dernière), ou bien on pourra planter des vignes en Grande Bretagne afin de produire du vin !

Et l’idéologie dominante continue de diffuser ses inepties. Deux professeurs de l’université de Victoria au Canada, Robert and Brenda Vale, viennent de publier un livre intitulé « Time to Eat the Dog: The real guide to sustainable living » (« Il est temps de manger le chien: le véritable guide du mode de vie durable »).

On peut y lire que les animaux « de compagnie » pollueraient autant qu’une voiture…

Ben voyons! Selon ces deux personnages : « un chat polluerait autant qu’une Golf, et l’empreinte carbone d’un chien serait égale à celle d’un Toyota Land Cruiser qui roulerait 9.500 kilomètres par an. Le hamster quant à lui, aurait un impact sur l’environnement équivalent à celui d’un écran plasma. »

On apprend même qu’un poisson rouge aurait la même empreinte écologique que deux téléphones portables !

Et encore ces affirmations ne sont qu’une blague comparée à leur conclusion : « remplacer nos animaux de compagnie par des espèces mangeables. Ainsi, pour réduire son empreinte écologique, il faudrait échanger son chat contre un poulet ou un lapin. »

Une belle démonstration d’une réponse absurde à la crise écologique! Ce genre de délire mi-sérieux mi « amusant » est typique de ce à quoi on a droit en ce moment. Finalement rien n’est pris au sérieux, et l’idéologie dominante de rendre inoffensive la compréhension de la situation.

Cela marchera peut-être pour cette génération-ci, mais la prochaine, elle, ne fera pas de cadeau au monde tel qu’il est !

Les vieilles générations ont du mal à appliquer les principes de base : tri des déchets, transport en commun, installation de panneaux solaires pour les personnes vivant en maison individuelle, achat de produits écolos et de fruits/légumes de saison, ne pas gâcher l’eau etc. etc. Surtout en France !

Mais demain c’est une autre culture qui se développera !

Encore un scandale à la SPA (parisienne)…

Encore un nouveau scandale à la SPA, un de plus, s’ajoutant à ce qui est décidément une vraie catastrophe. Les animaux ne peuvent vraiment pas compter sur leurs prétendus amis, qui n’assument pas la seule ligne possible: la libération animale, liée à celle de la Terre!

Nous avions parlé récemment de la critique acerbe faite par la cour des comptes à l’égard de la SPA (parisienne), apparemment plus sérieuse pour les placements immobiliers que dans la lutte pour les animaux (voir ici).

Eh bien l’ancienne présidente, Caroline Lanty, a demandé au Conseil d’administration de l’association de destituer sa remplaçante arrivée en novembre 2008, Virginie Pocq Saint-Jean (cette dernière recommandant d’ailleurs les produits carnés issus des élevages biologiques ou labellisés, voir notre critique concernant sa position).

La destitution n’a pas été faite, et de toutes manières un adinistrateur judiciaire doit tout prendre en main d’ici 15 jours. Mais cela montre l’inorganisation, la bureaucratie, le niveau catastrophique de cet « engagement » pour les animaux…

Répression contre les activistes de la libération animale en France

Voici le dernier communiqué des « Furieuses Carottes » qui était un groupe d’activistes pour la libération animale, dont nous avions déjà parlé ici, par exemple en mars de cette année lorsque ce groupe avait organisé un rassemblement à Paris, devant les locaux de Euronext et Barclays, contre les soutiens financiers d’HLS et en solidarité avec 7 prisonniers de Shac angleterre.

Les « Furieuses Carottes » exprimaient une sensibilité différente de la nôtre, mais il va de soi que nous exprimons notre solidarité alors que la répression les frappe. Cette répression est expliquée par les activistes dans ce (dernier) communiqué donnant leur point de vue:

Communiqué des Furieuses Carottes
octobre 26th, 2009

En début de semaine dernière, deux militant-e-s des furieuses carottes ont subi une répression policière : Leur domicile a été perquisitionné pendant des heures ainsi que ceux de leur famille, au même moment. Les disques durs, une bonne partie du matériel militant et des effets personnels ont été mis sous scellé. Ces militants résident dans le sud de la France et ce sont des policiers de la brigade criminelle de Versailles qui ont fait le déplacement.

Ils ont été accusé-e-s d’avoir participé à des actions revendiquées (selon la police) par le Front de Libération Animale (ALF), effectuées en France ce printemps et cet été 2009 contre l’industrie pharmaceutique, la viande et la chasse.

L’un des militant-e-s a été placé en garde à vue pour une durée de 24h, les policiers ayant menacé au départ de la prolonger sur 4 jours. L’autre militant-e a été pendant ce temps-là interrogé-e toute la nuit (pendant 5h30), et était considéré-e comme suspect-e, n’avait ni le droit de partir, de téléphoner alors qu’il n’était censé-e être que témoin. Pendant cet interrogatoire les policiers ont en vain demandé des listes de noms, et tenté de mettre en doute la sincérité, l’honnêteté des militant-e-s du collectif.

Ils les ont poussés à dénoncer des militant-e-s d’autres collectif et associations qui pourraient faire partie de l’ALF, ont utilisés tous les moyens possibles de pression psychologique pour tenter d’arriver à leurs fins.

Comme nous l’avons toujours déclaré, nous ne voulons pas savoir qui fait partie de l’ALF et donc nous ne connaissons pas de militants de l’ALF.

Le militant était gardé à vue dans des conditions ordinaires en France (sang, urine et excréments qui maculent toute la cellule sans aération). Il a été interrogé pendant une bonne partie de la nuit, ils l’ont directement accusé, sans respecter aucune présomption d’innocence, ils l’ont menacé de ne plus voir le jour avant une dizaine d’année. Il a été contraint de se soumettre sous la menace (aggravation de son cas devant le juge) à un test ADN ; les policiers l’ont pris en photo ainsi que ses empruntes digitales. Il a été néanmoins convenablement traité en cellule avec un repas végétalien pendant ces 24h.

Il a été par la suite libéré, sans charges retenues contre lui pour le moment, et sera à nouveau convoqué après l’analyse des ordinateurs. Après enquête c’est un juge qui confirmera ou non son innocence. S’il est mis totalement hors de cause, les ordinateurs et disques durs seront rendus.

Les militant-e-s des Furieuses Carottes n’ont pas cédé aux menaces policières et aucun nom n’a été donné aux policiers (de notre collectif ou d’autres).

Nous ne sommes pas dupes du caractère politique de cet intervention policière. Le collectif des Furieuses Carottes a toujours été cohérent, mêlant le sort des êtres humains et celui des animaux dans leur lutte. Ce gouvernement ultra-sécuritaire, flirtant ouvertement avec les lobbys des chasseurs, avec ceux des lobbys pharmaceutiques, harcèle des militants innocents.

Les dispositifs menés à grands renforts de moyens ont pour objectif clair de faire planer sur les militants la peur d’une condamnation arbitraire et injuste, dans le but précis d’étouffer leur révolte légitime.

De plus, il est évident que le zèle policier est relatif au statut social des individus visés par ces actions : s’il s’était agi de simples militants, l’affaire aurait été immédiatement classée sans suite. C’est aberrant, révoltant qu’un collectif militant au grand jour subisse constamment la répression. Cela a commencé par des menaces de la part des RG puis une convocation par la brigade antiterroriste, une autre convocation dans un commissariat du 16ème arrondissement de Paris, et maintenant ces perquisitions et cette garde à vue.

Nous avons toujours assumé nos actions, notamment sur le site internet, nous ne nous sommes jamais cachés, et nous n’avons jamais commis d’actes illégaux.

Nous n’avons jamais eu aucun lien avec le Front de Libération Animale, nous avons choisi une autre voie militante, légale, que nous jugions d’ailleurs plus efficace, plus en accord avec notre esprit. Nous avons soutenu des prisonniers, nous avons expliqué leurs actions mais nous ne faisions aucune apologie d’actes illégaux quels qu’ils soient. De plus nous sommes totalement opposé-e-s aux actions pouvant mettre en danger de quelque façon qu’il soit la vie d’être humains ou d’animaux, d’ailleurs le front de libération animale lui-même condamne ces actes.

Notre collectif est depuis quelques mois en remise en question. Sans qu’il n’y ait de rapport direct avec la répression policière, nous décidons d’arrêter le collectif des Furieuses Carottes. Nous prenons du temps pour analyser et continuer à militer d’une manière efficace et toujours cohérente. Nous n’arrêtons en rien le militantisme, nous n’abandonnerons jamais toutes les victimes animales et humaines de toutes les discriminations et exploitations.

Le collectif semble porter une histoire qui est derrière lui, nous continuerons à militer après réflexion sur ce qui est le plus efficace et cohérent. Pour le moment les Furieuses Carottes ont été assimilées par la police et les médias ainsi que des potentiels militants à une vitrine du Front de Libération animale.

La France a besoin d’une lutte cohérente, c’est ce qui nous a apporté toutes ces répressions. L’état a très peur des connections et solidarités entre les luttes (avec l’extrême-gauche notamment). Il nous faut concevoir une lutte claire, limpide et sans amalgames. Nous lutterons pour le véganisme, la libération animale, TOUJOURS antifascistes, antisexistes, contre l’état et le capitalisme.

Un jour les temps seront clairs !

PS : Ces deux militants remercient tous ceux/ toutes celles qui ont apporté un soutien moral et parfois financier. C’est la solidarité qui permet de contrer les nuisances de la police.

Silent Running / Et la terre survivra

(article également disponible dans les pages culture)

« Silent Running » (« Course silencieuse ») est un film en passe de devenir absolument mythique: dès 1972 il aborde l’ensemble des thèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, et il le fait à partir du point de vue de la libération de la Terre, voire même de la libération animale!

Un film incroyable, encore très largement inconnu mais qui fait son chemin et qui sera sans aucun doute considéré bientôt comme une oeuvre humaniste d’une valeur inestimable.

Le titre canadien du film est « Et la terre survivra » ou « Et la Terre survivra » (avec un T majuscule), et il est également plutôt connu sous ce nom en France.

« Silent Running » se déroule dans le futur: la planète terre a été dévastée par une guerre nucléaire. Un énorme vaisseau spatial, le « Valley Forge », transporte plusieurs serres géantes abritant des forêts ainsi que des animaux non humains. Ces serres en forme de domes sont inspirées du Climatron greenhouse des Jardins botaniques du Missouri.

Mais les quatre astronautes présents à bord reçoivent l’ordre de tout détruire des serres et de ramener le vaisseau, celui-ci devant servir pour des opérations commerciales. L’astrobotaniste se rebelle alors, tue les autres astronautes et prend le contrôle du vaisseau afin de sauver la dernière serre.

Rattrapé pourtant par les vaisseaux terriens qui pensaient que le vaisseau a eu un problème et qu’il était en détresse, il programme un robot pour s’occuper de la forêt et lance la serre dans l’espace. Puis il fait sauter le vaisseau afin que les autres vaisseaux croient que tout a bien été anéanti.

Le film est une véritable ode à la Terre. L’astrobotaniste critique les autres astronautes qui ne s’intéressent pas à la forêt et n’ont ensuite pas d’état d’âme pour la détruire. Il intervient donc: le film est un appel à l’intervention, à l’action, dans le but de préserver la vie végétale et ses habitantEs. L’astrobotaniste aime la forêt et ses habitantEs.

Il y a également une allusion très importante à Smokey l’ours. Si en France on le connaît pas du tout, il est connu de la quasi totalité des Américains. Figure populaire, il est le symbole de la préservation des forêts, utilisé par les services américains s’occupant des forêts.

Dans le film, on peut voir l’astrobotaniste caresser de la main une feuille au mur: le serment de la conservation de Smokey l’ours!

« I give my pledge as an American to save and faithfully to defend from waste the natural resources of my country -its soil and minerals, its forests, waters and wildlife. »

C’est-à-dire en français: « Je fais le serment en tant qu’Américain de servir et de défendre fidèlement les ressources naturelles de mon pays de la destruction – ses terres et ses minéraux, ses forêts, ses eaux et sa vie sauvage ».

La bande originale contient deux chansons de Joan Baez, qui interviennent à des moments clefs pour renforcer la dimension écologiste du film.

« Des champs d’enfants courant, sauvages – dans le soleil
Comme une forêt est ton enfant, grandissant de manière sauvage, dans le soleil
Condamné dans son innocence – dans le soleil
Rassemble les enfants à tes côtés,
dans le soleil
Dis leur que tout ce qu’ils aiment va mourir,
Dis leur pourquoi,
dans le soleil
Dis leur qu’il n’est pas trop tard,
Cultive, un par un;
Dis leur de récolter et de se réjouir du soleil »

« Silent Running » n’a eu aucun succès. Le circuit hollywoodien avait accepté de le produire grâce à sa marge de manoeuvre obtenue grâce au succès d’Easy Rider, mais le film avait tout de même un petit budget et ne fut pas réellement soutenu à sa sortie. Son réalisateur était pourtant Douglas Trumbull, aujourd’hui considéré comme une figure des effets spéciaux au cinéma (il a notamment participé à 2001 l’Odyssée de l’espace, Rencontres du troisième type et Blade Runner).

Mais le principal défaut du film à court terme est sa qualité à long terme: sa lenteur, son humanisme, sa démonstration de force de la compassion (les robots eux-mêmes acquérant une dimension émotionnelle), son appel à sauver la Terre et ses habitantEs!

30% de la population française intolérante au lactose…

Quand on est vegan, on choisit de ne pas boire de lait. Ou bien faut-il dire plutôt de ne plus boire du lait? Car le lait, en France, est partout, ou presque. Ce qui est assez édifiant quand on sait qu’il y a une partie importante de la population qui est intolérante au lactose.

On peut même constater que la grande majorité des gens dans le monde est allergique au lactose. Un phénomène d’ailleurs normal: au cours de l’enfance cette allergie apparaît car on grandit et on a plus besoin du lait de sa mère.

Seulement voilà: au cours de la domestication des animaux par l’humanité, certaines parties de la population ont utilisé le lait comme produit alimentaire. Selon les lois de l’évolution, leurs corps ont produit des enzymes digestives.

Voilà pourquoi dans certains pays une partie majoritaire de la population supporte le lait. On peut voir ici sur cette carte les zones où ce phénomène apparaît: principalement les pays européens, les USA, et une partie de l’Afrique noire.

Mais attention! Toutes les statistiques montrent qu’il y a quand même entre 15 et 30% de la population de ces pays qui a plus ou moins une intolérance au lactose!

Qui le sait en France? Et cela est encore plus grave quand on voit que dans le sud de la France, cette intolérance est plus forte statistiquement!

Il y a donc en France de nombreuses personnes ayant des ballonnements, des crampes d’estomac douloureuses et des diarrhées (voir ici des témoignages), et qui ne chercheront pas dans cette direction, pour éventuellement se « soigner » correctement.

Se soigner? En fait, les personnes intolérantes au lactose sont « normales ». Ce sont les autres qui font partie de secteurs de la population mondiale ayant développé des enzymes particulières. Ce qui n’est en soi ni bon ni mauvais (même si malheureusement cela vient de l’exploitation animale).

Seulement voilà: en France les personnes intolérantes au lactose sont considérées comme « malades »!

Voilà le résultat de la domination de l’industrie du lait, fondée sur l’exploitation animale: d’abord torturer les vaches ainsi que leurs veaux à qui on vole le lait maternel et par conséquent exploitant et créant une culture opposée aux animaux. Ensuite qualifier les personnes dont le corps n’a pas été modifié par le processus historique de personnes malades.

Ici, non seulement il y a un mépris pour une partie importante de la population, mais évidemment du racisme à l’égard de toutes les personnes issues de populations où le lait n’est pas une « tradition » et qui par conséquent sont intolérantes au lactose!

Les primitivistes contre la méga-machine

(Egalement en ligne dans la section culture.)

Le mouvement primitiviste est apparu dans le courant des années 1980-1990, et consiste en une critique générale de la société, avec parfois certains aspects écologistes, voire vegans.

Les primitivistes considèrent que depuis la domestication des animaux et l’agriculture, les êtres humains ont perdu la capacité d’être libre et heureux, d’être spontané, créatif, etc. La faute en est selon les primitivistes à la civilisation, fondée sur la technologie et la société de masse.

Ils mettent ainsi en avant la spontanéité, le côté « sauvage », s’opposant ainsi à toute hiérarchie, toute idéologie, et même en fait toute forme de socialisation. Leur idéal est celui des chasseurs cueilleurs du début de l’humanité, aussi sont-ils désignés comme « primitivistes. »

Les primitivistes se rattachent ainsi au courant anarchiste, mais ils rejettent les anarchistes qu’ils considèrent comme trop organisés et trop liés idéologiquement aux valeurs de la société et de la civilisation.
Les primitivistes veulent anéantir la civilisation et entendent détruire la « méga-machine », afin que l’humanité ne consiste plus qu’en des petits groupes disséminés vivant de cueillette et de chasse, sans aucune industrie et sans bouleverser quoi que ce soit au règne animal et végétal.

Dans cette optique, les primitivistes veulent donc l’anarchie, mais pas les anarchistes et ils rejettent l’extrême-gauche en général: l’objectif est de détruire la technologie, les hiérarchies, les idéologies, et même tout discours organisé et « fermé », tout discours « symbolique », car pour les primitivistes celui-ci porte forcément en lui un ordre précis, la domination, l’oppression, etc. La science est également rejetée, pour répéter le schéma « sujet – objet. »

Le penseur primitiviste le plus connu est John Zerzan; il existe des réunions, des activités (entraînement à la vie sauvage, voir par exemple Wild Roots) et des revues primitivistes: initialement Fifth Estate qui a commencé dès les années 1970, et surtout Green Anarchy (voir également ici).

Une tendance des primitivistes s’est également transformée en courant insurrectionnaliste, notamment au Chili (Liberacion Total), et assume les positions de la libération animale.


Il va de soi pourtant que si le primitivisme pose les questions de fond, ses fondements théoriques sont absurdes. Il est évident que toutes les technologies ne sont pas mauvaises. Il y a un monde entre les chaises roulantes et le nucléaire. En mettant tout sur le même plan, les primitivistes nient donc le progrès.

Et si l’on peut être vegan aujourd’hui, c’est bien grâce au progrès. Etre vegan n’aurait pas pu être possible au 19ème siècle, à part pour quelques personnes. Il vaut bien mieux profiter du progrès pour que l’humanité soit vegane, plutôt que de retourner à l’époque des chasseurs-cueilleurs et de recommencer à vivre sur le dos de la planète et de ses habitantEs non humainEs!

Les primitivistes sont ainsi de mauvais défenseurs de Gaïa. L’humanité peut aider la planète, elle n’est pas un virus ou quelque chose de « mauvais. »

Et la contradiction est totale entre d’un côté un véganisme se fondant sur la compassion comme véritable humanisme et culture progressiste, et de l’autre le primitivisme qui célèbre le « bon sauvage » heureux d’être libre car pouvant chasser et n’ayant aucune autre responsabilité à part survivre.

Françoise d’Eaubonne et l’éco-féminisme

(Cet article est également présent dans la section culture.)

Le terme d’écoféminisme a été créé par Françoise d’Eaubonne en 1974. Son point de vue est le suivant: d’un côté elle reprend la théorie communiste du « communisme primitif » (elle a fait un temps, partie du Parti Communiste, et a participé à la fondation du Mouvement de Libération des Femmes et du Front homosexuel d’action révolutionnaire).

Et de l’autre, elle considère que la période du communisme primitif n’était pas un « matriarcat », mais une période où l’humanité avait des valeurs idéales.

Elle reprend ensuite la théorie communiste de l’histoire de la division du travail, mais ne considère pas comme les communistes que la boucle sera bouclée dans le communisme. Pour elle le conflit fondamental est celui entre le communisme primitif, avec les valeurs qu’il avait, et le patriarcat, dont les valeurs sont celles de « dominance, d’agressivité, de compétitivité, d’absolutisme (ou « illimitisme ») »

Selon elle il s’agit d’un problème de civilisation, et pas un problème de mode de production. « Le féminisme, en libérant la femme, libère l’humanité tout entière. »

Françoise d’Eaubonne présente ici sa conception du communisme primitif:

« L’exploitation et la discrimination des femmes a commencé avec le patriarcat et c’est encore le patriarcat, sous une forme modifiée et avec d’autres stratégies, qui perpétue cette situation. Autre fois les femmes étaient non seulement propriétaires de leur corps, mais aussi des richesses agricoles, qui étaient les premières richesses de l’antiquité.

Le patriarcat a commencé avec l’appropriation des ces deux sources de richesse, la fertilité et la fécondité.

A partir du moment où les hommes ont découvert qu’ils étaient les pères de leur enfants, alors qu’ils croyaient la femme en rapport avec une espèce de divinité qui les fécondait d’une manière ou d’une autre, ils ont décrété, qu’ils étaient les propriétaires de cette fertilité. Cette main mise des hommes sur la fertilité et la fécondité a abouti aux désastre écologique actuel, avec l’inflation démographique d’une part et l’épuisement de sols nourriciers de l’autre. »

Sa conception du communisme primitif amène donc Françoise d’Eaubonne à considérer que le patriarcat anéanti la planète:

« Autrefois, l’agriculture était plus respectueuse: polyculture, rotation des cultures.

La soif du profit et la rationalisation ont radicalement changé la donne. L’appropriation de la terre a conduit à l’exploitation des minerais, avec l’épuisement des ressources et l’accumulation de déchets.

Par ailleurs, l’appropriation de la fécondité a conduit à la surpopulation. Encore maintenant les natalistes exaltent la fécondité, source de main d’oeuvre à bon marché, de consommateurs, de ceux qui paieront les retraites etc. »

Françoise d’Eaubonne a ainsi une vision romantique: elle critique le présent (considéré comme le règne du « capital, dernier stade du patriarcat »), non pas en proposant un futur libérateur, mais en théorisant toute une nostalgie d’un passé idéalisé selon ses propres valeurs: à l’époque n’aurait pas prédominé « la fécondité et la fertilité »:

« A l’origine, l’agriculture était l’affaire des femmes. Il ne s’agissait pas d’un matriarcat, sorte de patriarcat renversé. Cela n’a jamais existé. Les femmes jouissaient d’un prestige certain, lié à leur importance dans la société, mais qui n’était pas lié à une hiérarchie.

La femme, mère et agricultrice, travaillait au sein de petites communautés familiales, dans une économie de type communiste primitif. Il s’agissait d’une agriculture à la houe, sèche, sans irrigation, nécessitant des déplacements fréquents le long des grandes voies de migration pré-romaines.

Le grand renversement s’est opéré avec la découverte de la charrue et de l’irrigation. L’agriculture est devenue sédentaire, avec appropriation du sol qu’il fallait défendre face aux tiers…

Dès le début du pastoralisme, les hommes ont observé les animaux qu’ils domestiquaient et c’est ainsi qu’ils ont découvert la paternité. C’est ainsi que les hommes se sont appropriés les des deux ressources qui appartenaient aux femmes: l’agriculture et la fécondité.

Tous les problèmes actuels, qu’ils s’agisse de l’épuisement des ressources ou de l’explosion démographique, en découlent… »

Françoise d’Eaubonne pose donc la question très importante du féminisme, mais l’écologie n’est pas au coeur de sa conception: l’écologie n’est que la conséquence du féminisme, parce que le capitalisme (expression du patriarcat) en raison de sa quête de profit (masque de la quête du « pouvoir ») détruit la planète.

Preuve en est les valeurs qu’elle considère comme devant triompher, à savoir celles « de convivialité et d’égalitarisme dans les rapports entre individus (donc entre sexes) et du collectif avec l’environnement. »

La nature n’a pas de valeur en soi et les animaux non humains n’existent pas: l’écologie de Françoise d’Eaubonne est en fait une sorte d’idéal égalitaire consistant simplement en l’expression radicale du féminisme à un moment donné. Ce qui est bien entendu déjà une très bonne chose, et forcément souligne des aspects essentiels, comme celui que la destruction de la planète est géré par des hommes.

Mais l’affirmation comme quoi les hommes seraient par essence mauvais et producteurs-destructeurs est totalement unilatérale (« Depuis plus de cent ans, le marxisme a envisagé la disparition de la « valeur d’échange », base de l’économie mercantile (Marx en 1875, Engels en 1894).
Mais aucun pouvoir marxiste n’a pu y parvenir, parce qu’il est impossible, en patriarcat, de supprimer la marchandise. Et impossible, en système marchand, de ne pas dévaster la planète. C’est aux femmes, à présent, de reprendre la parole humaine. »).

Pas de fausse opposition… mais la totale libération!

Le livre d’or ne sert pas seulement à nous laisser de sympathiques et encourageants messages. Pour preuve ce petit mot agressif de quelqu’un qui juge sans connaître:

Vous êtes vraiment ridicules… Tuer des animaux dans les jeux vidéos vous choque; mais qu’en est -il de ces jeux vidéos de guerre où on massacre joyeusement  des soldats ennemis?

Mais je crois savoir que pour vous la vie d’un animal à plus de prix que celle d’un homme.

Bon je vous laisse sur ces considérations, il est temps pour moi d’aller manger un bon beefsteak…

Il va de soi qu’une telle réaction n’a aucun sens. Militer pour la libération animale et la libération de la Terre ne veut certainement pas dire que nous sommes des êtres misanthropes qui ne se soucient peu du sort de nos congénères.

Bien au contraire: nous contribuons à élever le niveau de conscience, mais aussi la réalité matérielle. Vivre différemment au quotidien, développer un autre rapport avec la planète et tous ses habitantEs… Nous préparons le monde de demain, dès aujourd’hui. Sur la base d’une nouvelle éthique.

Et la la personne qui a laissé le message montre à l’opposé sur quoi elle porte son attention, quelle est sa culture: le « prix », les « soldats », les « jeux vidéos », les « considérations », le « beefsteack »…

Ce genre de réaction unilatérale, ceci dit, ne nous étonne pas. La Terre d’abord a compris l’importance de la culture, et ne transige pas. Pas même avec les vegans délirant et tombant dans le sexisme (comme PeTA), dans le racisme (comme de plus en plus d’association luttant de manière réformiste pour que les animaux aient des « droits »), ou dans l’opportunisme (comme la manif anti-fourrure du 24, où le fait qu’il y aura des « hommes de caverne » avec de la vraie fourrure ne choque apparemment personne jusqu’à présent!).

Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

« Bidoche, L’industrie de la viande menace le monde »

Les médias parlent beaucoup de « Bidoche, L’industrie de la viande menace le monde » de Fabrice Nicolino, un ouvrage paru tout récemment d’un auteur prétendant expliquer pourquoi la « viande » a des effets nocifs sur notre planète et notre santé. Rien que le titre montre le zéro respect du corps d’un animal assassiné.

L’auteur répond à une série de question dans le monde (page 1, page 2). Et toute la vacuité, le vide absolu de sa critique se devine à la manière à laquelle il répond au sujet de son propre mode de vie:

La première chose, c’est de rappeler que la consommation de viande en France a été multipliée par 4 environ depuis l’entre-deux-guerres. On mange beaucoup trop de viande, pour des raisons économiques et politiques.

Je n’ai pas vraiment de conseil à donner. Mon avis est qu’on peut manger beaucoup moins de viande, manger du coup une viande de meilleure qualité. Personnellement, je mange de la viande, de moins en moins, et c’est de la viande biologique, car dans cette façon de produire, on s’interdit quantité de produits médicamenteux et chimiques.

Comme on le voit, on a encore le profit lamentable du journaliste se foutant des animaux non humains et simplement intéressé par le fait de nourrir intellectuellement les bobos d’arguments sur la santé. Il explique donc que la situation est bien plus grave aux USA, que là-bas le lobby de la « viande » est bien plus présent qu’en France (ben voyons!), bref il dédouane l’industrie ici, et finalement instruit les riches sur comment ils doivent vivre pour le faire de manière plus ou moins saine.

Mais les animaux non humains, et la majorité des gens, et le rapport entre les gens justement et les animaux non humains, il s’en moque. En bon journaliste, il a même découvert le thème au cours de son enquête! Et encore quand on dit le thème, ce n’est évidemment ni la libération animale, ni la libération de la planète: à peine le végétalisme…

Devra-t-on dans le futur arrêter totalement de consommer de la viande ?

Fabrice Nicolino : Je ne vois pas ce point-là à l’horizon de ma vie. J’ai découvert en tout cas, en écrivant ce livre, qu’on pouvait se passer de viande. Je l’ignorais vraiment. Je crois qu’en fait, on a moqué trop longtemps les végétariens, on a prétendu parfois contre l’évidence que leur santé était très mauvaise. Certains lobbyistes dont je parle dans mon livre rappellent, pour disqualifier les végétariens, que tant Hitler que Jules Bonnot, l’anarchiste, étaient végétariens tous les deux. Ce que j’ai vu, c’est qu’on peut vivre sans manger du tout de viande. Pour les grands équilibres, pour affronter les grands problèmes qui sont devant nous, à commencer par la faim, il me paraît vital que nous changions à nouveau de régime alimentaire et que nous renoncions à une grosse partie de la viande que nous ingurgitons chaque année. Mais plus de viande du tout, je n’y crois pas trop, je pense que c’est une question anthropologique, qui en amène beaucoup d’autres. Je ne suis pas sûr que l’humanité soit vraiment destinée à ne plus manger de viande.

Conclusion de tout cela:

1.la libération animale et la libération de la Terre: nous devons les mettre en avant, car cela ne tombera pas du ciel!

2.pas de compromis avec ceux qui veulent des compromis, qui sont des compromissions avec ceux qui mènent la guerre contre la planète et ses habitants!

Le cocktail vitaminé des graines germées

Aliment indispensable à toute alimentation saine et équilibrée, les graines germées sont un concentré de vitalité grâce à son taux incroyable de vitamines et minéraux! Toute personne vegane doit s’y intéresser.

Le processus est simple à comprendre: la germination permet de démultiplier le taux de minéraux et vitamines, ainsi 100 g de lentilles cuites fournissent 1,5 mg de vitamine C alors que la même quantité de lentilles germées en apporte 16,5 mg.

Par ailleurs, faire pousser des graines développe la présence de certaines vitamines : dans un germe de blé par exemple, on trouve de la vitamine C alors qu’elle est absente dans le grain de blé.

Et l’usage est très simple: il suffit de les faire pousser dans un grand bocal en verre recouvert d’une gaze ou d’un couvercle troué et de les rincer 2 fois par jour jusqu’à l’apparition de jeunes pousses (plus ou moins rapide selon les graines utilisées).

Les graines ont besoin de chaleur, d’humidité et de lumière pour se développer.

Les plus courantes et les plus simples à cultiver sont les graines d’alfafa, la moutarde, le soja, les lentilles ou encore les mélanges de graines.

Il existe également des graines déjà germées au rayon frais des magasins biologiques.

Les graines germées se consomment dans les salades, saupoudrées sur un plat de céréales, elles agrémentent aussi des sandwichs trop fades et trop peu complets.

Pour les novices, voici un site très complet à ce sujet et un tableau récapitulatif des vitamines contenues après germination.

Carla Bruni au service des animaux?!

Quand on veut affronter un problème, il faut le faire bien. Cela veut dire donc: pas dans la demi-mesure. Si nous rejetons par principe la « marche contre la fourrure » parisienne du 24 octobre (voir notre article ici), à laquelle toutes les associations appellent (de la fondation Brigitte Bardot à Droit Des Animaux en passant par les Furieuses Carottes), c’est bien pour ne pas avoir à un rapport de près ou de loin avec cela:

Carla Bruni a été saluée par Bardot pour ne pas mettre de fourrure, mais que met-elle à la place? Est-elle vegane? Certainement pas! Tout cela souligne bien le degré zéro d’une « marche contre la fourrure » qui est totalement sur la ligne de Bardot, et qui va maintenant en plus servir l’image de Carla Bruni!

Pas de compromis! Nous avons besoin de la libération de la planète, de la libération des animaux, pas de Carla bruni! Ni de Bardot d’ailleurs! Nous avons besoin de personnes veganes sérieuses, conséquentes!

Jag äter inte mina vänner!

Les nombreuses actions de l’ALF dans les pays scandinaves ne doivent pas surprendre; le veganisme a une longue tradition, nous avions d’ailleurs déjà parlé du rôle de la ville suédoise d’Umeå dans l’émergence du mouvement vegan straight edge.

Mais nous n’avions pas parlé d’une chanson très connue en Suède, « Jag äter inte mina vänner », ce qui signifie « Je ne mange pas mes amis ». Une traduction est désormais en ligne (voir ici) et on peut l’écouter en ligne.

Cette chanson, étrange et forte comme le constatera toute personne qui l’écoutera et aura pris connaissance des paroles, est en fait un duo. La personne qui chante toute la première partie est Thomas Di Leva, artiste très connu en Suède (on peut écouter cette chanson pour se faire une idée de ses ballades). Se rajoute ensuite la voix du chanteur du groupe Refused, groupe qui a énormément marqué l’histoire de la musique dans le monde (bien qu’il soit quasi inconnu en France!), et qui est un produit de la scène vegan straight edge d’Umeå.

« Les animaux, les animaux, les chats sont des personnes, les chiens sont des personnes. Les chevaux, les chevaux, les singes sont des personnes, les vaches sont des personnes. Et les personnes seront amies, il n’y a aucun jugement seulement nous. Il y a quelque chose de beau dans tout ce qui est né. Je ne mange pas mes amis car ils sont une partie de moi – avec lequel je peux vivre avec et grandir en toute éternité. »

Quand le monde vegan sauvera les animaux

Le 4 octobre dernier c’était la prétendue journée mondiale des animaux. Créée en 1931 cette journée a pour but de dénoncer les atrocités commises envers nos amis les animaux. Force est de constater que depuis les choses n’ont guère évoluées; même si quelques amendes et rares peines d’emprisonnement commencent à apparaître.

Pourtant, si actuellement l’écologie est à la mode (surtout pour le futur et le bien-être de nos enfants!), ce prétendu respect de notre Terre n’inclut pas le respect des animaux. Et les rubriques « faits divers » continuent d’afficher leur étalage morbide.

Ainsi, le mois dernier à Alberville un chat a été retrouvé éviscéré et découpé en morceaux. L’assassin faisant étalage du corps d’un côté, des pattes de l’autre et la tête empalée gueule ouverte. Cet individu aurait, dans un premier temps, détérioré des arbres à coups de hache, avant de s’en prendre au pauvre félin.

Par ailleurs, ce week-end dans le Gard des habitants ont trouvé le corps d’un sanglier qui a été « matraqué, saigné, lacéré, éventré et brulé ».

Cet acte barbare a poussé le maire de la commune, Robert Pizard-Deschamps, a porter plainte contre X auprès de la gendarmerie de Laudun l’Ardoise.

Si les actes de cruauté envers les animaux ne diminuent pas, l’exploitation de ceux-ci au nom de la « bonne bouffe » (la mode était aux produits animaux issus de l’agriculture biologique) ou au nom de la « conservation/protection » des espèces avec les zoos est aussi en plein boom (l’argument étant qu’ils n’ont plus de milieu naturel pour vivre).

Alors contrairement à l’opportunisme de PeTA ou de Nicolas Hulot qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qui au fond se soucie bien peu des animaux, il serait grand temps de mettre en place de vraies valeurs de respect et d’intouchabilité envers les animaux. Et le seul un véganisme radical le peut.

Du tofu pour les riches, Mc Do pour les pauvres?

Voici un compte-rendu du Figaro qui est très exactement ce dont nous ne voulons pas! Nous ne voulons pas de cette culture, nous voulons l’écologie radicale et la libération animale! Nous mettons en gras quelques passages très « croustillants », ou plus précisément insupportables.

Evidemment il y aura certains mauvais esprits pour expliquer que c’est une « avancée ». Ces gens là ne veulent pas du combat, alors ils vont se réfugier chez les riches, en allant quémander une petite part, jouant sur la corde de la « santé » afin de mieux se vendre. Quant aux animaux, ou la planète, ou leur dignité…

Du tofu chez Soya

08/10/2009 | Mise à jour : 12:43

Voici quelques produits à remettre au centre de nos assiettes pour renforcer notre système immunitaire. En bonus : nos bonnes adresses pour les déguster dans la capitale !

Pourquoi ? Pour les messieurs anticholestérol et les miss au régime : faible apport calorique, fort apport en protéines et texture sensuelle de rigueur s’il s’agit de tofu soyeux. Mais encore ? Il prévient le cancer du sein et convient aux allergiques au lait. What else ?

Où ? Chez Soya, la cantine à ­bobos qui réconcilie le côté ­veggie-bio et le glamour sur fond de petites tables d’hôtes en bois et déco industrielle. Mais aussi pour l’allure de la clientèle – demoiselles esprit Isabel Marant et jolis garçons hétéros – et ses assiettes : merveilles de mezze, couscous et lasagnes de folie.

Indications : un menu-prescription avec un avertissement pour chaque produit destiné aux anti-gluten (nouvelle diète hype !) et aux amateurs d’assiettes au total look végétalien.

Effets secondaires : panneau sens interdit pour les accros à la viande.

Soya, 20, rue de la Pierre-Levée, XI e. Tél. : 01 42 49 03 21. Tlj sf dim. et lun. soir. Menu déj. à 15 €, carte env. 20 €.

L’allaitement maternel

L’allaitement maternel est un acte naturel que tous les autres mammifères pratique.

L’allaitement au sein se justifie d’une part, avec le refus de nourrir son bébé au lait de vache car l’exploitation des vaches « laitières » et de leurs petits sont indignes.

D’autre part, le lait de vache est injustifiable car nous ne sommes pas des ruminants et nous n’avons en aucun cas le droit de voler le lait destiné aux veaux pour allaiter nos propres enfants.

Ainsi, l’allaitement maternel permet à la mère et à son enfant de développer une complicité et un rapprochement intime qui est inexistant avec l’allaitement au biberon avec du lait de vache.

Par ailleurs, l’allaitement serait bénéfique pour la santé de bébé et de sa mère. Alors, si nous voulons libérer les animaux de leurs chaînes pour leur offrir un monde sans aucune exploitation animale, l’allaitement au sein est un geste logique et dans l’ordre des choses.

Dead Prez: veganisme éthique ou bien juste « healthy »?

Suite à l’interview sur le Vegan Edge Hip Hop, voici quelques précisions sur le groupe Dead Prez (qui sera d’ailleurs en concert à Paris en novembre, pour le prix rédhibitoire et parisien de 30 euros!). Les personnes intéressées peuvent se reporter à l’interview sur la radio en ligne américaine Vegcast, plus précisément l’émission 48 (le thème est abordé à la 22ème minute de l’émission).

La personne interviewée a mené une étude sur les artistes de musique adeptes du végétarisme et du véganisme, et lorsque le présentateur de l’émission lui demande sa chanson favorite à ce sujet, elle explique sa tristesse car elle vient de la culture Hip Hop, appréciait Dead Prez, et que Stic.Man du groupe mange désormais du poisson.

Ce que celui-ci omet bien d’expliquer dans une interview récente, même s’il est vrai que dedans il explique juste qu’il vit le fait de « bien manger » au quotidien car sa femme a écrit un livre de recettes vegan et que leur fils de 8 ans l’est. Un opportunisme typiquement masculin qui n’étonnera évidemment pas les femmes veganes!

On peut d’ailleurs remarquer que dans le dernier clip de Dead Prez, Summertime, on voit une scène devant un « healthy vegetarian & seafood restaurant ».

« Healthy »: pour rester en bonne santé, ce qui était déjà le mot d’ordre de la chanson Be Healthy, une bonne chanson car la santé c’est important, mais les animaux ne se voient pas reconnus comme ayant une valeur en soi. Le mot « seafood » veut d’ailleurs dire « fruit de mer » (sic).

Dans un même registre en pire, il y a le rappeur Common qui avait mis en avant son veganisme, notamment évidemment pour PeTA, pour à partir de quelques mois après manger des poissons tout en saluant les vegans (!!), et finalement se retrouver deux mois après à fêter le 40ème anniversaire du Big Mac. Encore une fois merci pour la crédibilité, et merci à PeTA pour ce ridicule!

Pour les personnes s’intéressant au Hip Hop, il reste par contre le site Vegan Hip Hop movement, qui permet de découvrir d’autres artistes!

La crise écologique comme prétexte pour refuser la libération animale

Un « point de vue éthique de la fourrure »? Au nom de l’écologie??!! La Planète est prête à sauter, tout le monde se lâche et fait n’importe quoi sous couvert de l’écologie, enfin n’importe quoi… N’importe quoi pour faire de l’argent, ou bien pour réussir.

Ici deux exemples, avec tout d’abord la fourrure justifiée par l’industrie par… l’écologie. Et à l’inverse mais dans un mouvement qui revient au même, le nouveau discours de PeTA qui justifie pareillement la mise de côté des principes végans au nom de l’écologie.

1. Quand l’industrie entend s’approprier l’écologie pour justifier la fourrure

Le site Eco-fourrure.com est vraiment le symbole de cette nouvelle attitude, qu’on retrouve dans l’ensemble des magazines écolos (comme ceux distribués gratuitement en magasins diététiques).

Cette attitude consiste à dire que l’utilisation d’animaux c’est « écolo » et « naturel ». On trouve donc très régulièrement dans ces revues des articles/publicités sur le lait de jument en cosmétiques, les milles vertus des produits de la ruche ou bien encore sur le « réel  bienfait» de l’animal à notre service via la zoothérapie !

On trouve donc tout et (surtout) n’importe quoi pour se dire écolo, jusqu’à…. la fourrure! Eco-fourrure.com (http://www.furcouncil.com/ecofourrure.aspx) en est ici un très pathétique exemple. Ce site canadien met en avant le « respect » des animaux, de la nature et des autres peuples afin d’utiliser sans aucun cas de conscience la peau des animaux tués !

Et si malheureusement là il est question de business, cette tendance est malheureusement également très représentative dans une partie de l’écologie radicale, les « primitivistes », qui ne voient pas que vouloir retourner en arrière, avant les « progrès de la civilisation », se ferait forcément aux dépens des animaux.

La crise écologique a donc en tout cas bon dos et sert bien les intérêts des opportunistes, quitte à renverser la situation, comme sur Eco-fourrure.com:

« Les fibres synthétiques sont habituellement faites à partir de dérivés du pétrole (une ressource non renouvelable) ce qui n’est PAS en accord avec l’utilisation durable de notre environnement. La production, le transport et les déchets des substances pétrochimiques peuvent donner lieu à des problèmes environnementaux. »

Ce discours sur les animaux devient de plus en plus un grand classique chez les exploiteurs tortionnaires. On retrouve donc le même discours que les vivisecteurs qui tentent de nous faire croire qu’ils traitent avec décence et respect leurs animaux (comprenez leur matériel bien-sûr) :

« La seule façon d’obtenir des fourrures de qualité c’est de prodiguer de bons soins aux animaux; c’est le meilleur incitatif pour l’éleveur de respecter ces normes: les éleveurs qui négligent leurs animaux ne resteront pas en affaires longtemps. D’un point de vue humanitaire, les animaux à fourrure subissent moins de stress que les animaux produits pour l’alimentation, puisqu’ils ne doivent pas être transportés à des abattoirs éloignés. (Le transport, embarquement et déchargement sont plus stressants pour les animaux que l’abatage proprement dit). » (Eco-fourrure.com)

Alors, après les chasseurs protecteurs de la Nature et écologistes, nous avons le même discours lamentable pour les trappeurs se targuant d’être des « activistes environnementaux » qui ont « un point de vue éthique sur la fourrure »!

« Parce qu’ils en dépendent pour gagner leur vie, les trappeurs sont directement concernés par la protection de la faune et de son habitat, de nos forêts et de nos rivières.

Ils sont les premiers à sonner l’alarme dès que l’environnement sauvage est menacé.

Pour nous citadins, ils sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain. » (Eco-fourrure.com)

La crise écologique a bon dos, comme si l’éthique ne doit pas être une composante essentielle de l’écologie.

2. PeTA de plus en plus réformiste au lieu de se radicaliser

On pourrait avoir le raisonnement, on devrait avoir d’ailleurs le raisonnement comme quoi avec la compréhension toujours plus grande de la crise écologique, il est temps de lever le drapeau de la libération de la planète, de la libération animale.

Oui, mais pour cela il faut déjà y croire. Quand on y croit pas on va plutôt dans le sens de la réforme, et puis on ajoute des « choses en plus ».

En pôle position se trouve encore l’association PeTA qui exhibe 2 filles nues sous une douche en pleine rue, à Strasbourg.

Tout ce cinéma dénué de sens pour « sensibiliser » les passants sur… le végétarisme ! Enfin, les passants… plutôt les hommes tout heureux de pouvoir jouer les voyeurs.

Dans la vidéo on peut voir le porte-parole de l’association souligner qu’il faut 15 000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, soit l’équivalent d’une année de douche.

Soit. Mais alors pourquoi illustrer cet argumentaire avec une douche laissant couler de l’eau durant plusieurs heures ?

Pourquoi mettre non pas simplement une fille nue, mais carrément deux, histoire de jouer sur le fantasme masculin le plus éculé et d’un minable lamentable, celui de « coucher avec deux filles en même temps »?

De plus, à écouter le porte-parole de cette association, le végétarisme seul permettrait de stopper la formation de gaz à effet de serre… Et évidemment il est parlé des « bons petits plats » qu’on peut manger quand on est végétarien.

Mais tous les vegans savent bien que la production de produits laitiers et d’oeufs est étroitement liée à la production de « viande ». Tout cela est une seule et même culture.

Le végétarisme n’a aucun sens, non seulement c’est une pratique hypocrite, mais de plus les végétarienNEs ne sont que la petite contrepartie sociologique de l’écrasante majorité omnivore.

Le militantisme écologique ne sera crédible et ne prendra forme réellement (et sans aucun compromis opportuniste) que quand tout le monde voudra bien comprendre que le véganisme est la seule solution pour Gaïa et ses habitantEs !

Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

Comme dit dans la photo juste en-dessous, nous essayons de prendre un maximum de photos, en partant d’un point de vue orienté vers la libération animale et la libération de la Terre.

Nous ne sommes pas d’accord avec le principe voulant que la photographie ait des valeurs « neutres », « professionnelles », pour nous la photographie se décide selon l’oeil du photographe, et cet oeil doit partir du point de vue de la libération animale et la libération de la Terre!

C’est pour cela que la culture antispéciste n’est pas la nôtre, selon le principe: les antispécistes montrent des photos de cadavres d’animaux et trouvent cela mal. Ceux qui prônent la « protection animale », la « défense des animaux » font pareil. Où est la dignité?

Nous, en tant que vegans, nous montrons la beauté des animaux libres dans leur environnement, et nous trouvons cela bien.

C’est différent. Notre vision du monde est différente, notre sensibilité n’est pas la même. Nous n’en appelons pas à la même chose au fond des coeurs.

La protection animale et l’antispécisme sont au fond un christianisme poussé jusqu’au bout. Nous, nous portons une éthique nouvelle!

Bien entendu, il faut parfois évidemment montrer la réalité de ce qu’endurent les animaux dans les abattoirs, entre autres. Mais on a l’impression que les antispécistes ne connaissent que cela. D’ailleurs, ceux qui sont dans cette optique ne s’intéressent ni aux animaux, ni à la nature.

D’où leur mépris pour la libération de la Terre, leur désintérêt quasi affirmé pour les animaux « sauvages »…

Nous pensons en ce qui nous concerne que la lutte pour la libération de la planète et ses habitantEs ne tolère pas de compromis!

Et on peut prendre un exemple concret. Le 24 octobre 2009 aura lieu une « marche contre la fourrure » à Paris, auxquelles appellent toutes les associations (de la fondation Brigitte Bardot à Droit Des Animaux en passant par les Furieuses Carottes).

Cette manifestation…. n’aura pas lieu dans un quartier populaire, pour mettre en avant la libération animale. Non, il s’agit d’aller place de l’Opéra, dans un très « beau quartier ».

Hors de question donc d’être radical, révolutionnaire, etc. ou même vegan: parmi les demandes des organisateurs aux manifestants, c’est clairement dit:

Nous remercions toutes les associations et participants de se munir uniquement de pancartes et bannières ayant pour sujet la fourrure.
Évitez, s’il vous plaît, de porter du cuir ( ou de la fourrure ;) ) afin de ne pas donner prise à nos contradicteurs.

Le premier point explique donc qu’il est refusé que la lutte contre la fourrure soit mis en avant comme tremplin pour aller plus loin, comme par exemple avec la campagne contre Escada dont il est parlé dans l’interview des activistes allemandEs de BerTA.

En clair: ceux et celles qui sont pour le veganisme n’ont pas le droit de l’afficher. Sans parler de la libération animale ou de la libération de la planète, ou du refus de la légalité, etc.

Quant au second point, il est carrément indigne. Le smiley concernant la fourrure est honteux. Quant au fait de demander de ne pas porter de cuir… au moins ce jour-là, c’est d’une fumisterie, d’une hypocrisie…

Nous sommes pour la libération animale et la libération de la planète. Et nous pensons qu’il faut que tout le monde soutienne ces deux causes.

Et soutenir ces deux causes est un engagement qui ne passe pas par manifester dans un quartier chic de Paris pour expliquer qu’on est pas content, pour soutenir une initiative aux chances de succès totalement nulles, où encore une fois les vegans sont mis sur le même plan que les végétariens, voire des gens ne l’étant d’ailleurs pas du tout.

Une manifestation où d’ailleurs on retrouve un appel littéralement hallucinant, une véritable insulte aux animaux et au veganisme :

NOUS RECHERCHONS DES BÉNÉVOLES POUR LA MARCHE

Deux ou trois personnes, de préférence de grande taille, pour se déguiser en « faucheuses », les costumes sont fournis. Elles seront en tête de cortège.
Plusieurs personnes pour se déguiser en « hommes des cavernes », les costumes sont fournis.
Note: Les costumes seront sûrement fabriqués avec de vraies fourrures récuperées par des associations.

Quelle honte! Quelle attitude indigne! Faut-il rappeler que la fourrure c’est de la peau, la peau d’un être assassiné?!

Le fait même d’imaginer une chose pareille est d’un sordide absolu, une incompréhension totale du sens éthique de notre bataille.

Nous croyons en la libération animale et la libération de la planète. Ce sont des projets qui ont une valeur en soi. C’est une bataille qui exige des valeurs claires et sans compromis!

PAS DE COMPROMIS DANS LA DEFENSE DE NOTRE MERE LA TERRE !