« Des animaux bons pour la santé »

Dans une société fondée sur le profit, les animaux ne peuvent exister que s’ils sont « utiles », « profitables », ils n’ont pas de valeur « en soi ». L’article d’e-santé.fr (première et seconde partie) est édifiant.

On peut y lire que « la fourrure du lapin et du cochon d’Inde est intéressante pour le toucher », que « le lapin peut faire ressurgir des souvenirs campagnards chez les personnes âgées »!! Le chien, ce bien connu « meilleur ami de l’homme », est présenté comme étant « très polyvalent » et « sera parfait pour les jeunes en difficulté sociale, les handicapés mentaux, les anxieux, les dépressifs, mais aussi les gens âgés. »

Le chat n’est pas en reste, lui aussi voit sa personnalité totalement niée et est ramené au statut de marchandise utile: « Le chat, moins facilement manipulable, apaisera en s’endormant sur les genoux avec des caresses qui feront baisser le rythme cardiaque et la tension artérielle. »

Pas moins! Mais la liste est longue: « L’âne, plus rustique et résistant, supportera bien les enfants et en particulier les petits handicapés mentaux grâce à son calme et sa docilité », « Le poney permettra aux handicapés physiques de s’épanouir. Attelé, on en confiera la conduite à des enfants qui se sentiront responsabilisés et valorisés ».

Dans le même genre: « Le cheval de trait, impressionnant par son gabarit, sera utilisé avec des personnes agressives ou à fort tempérament qui trouveront du répondant. »

L’un des exemples les plus terribles reste peut-être celui-là, qui montre que les animaux sont là pour faire ce que les humains ne font pas, que les animaux sont de simples « béquillesé » pour des humains individualistes, totalement orientés par rapport à leur pseudo propre « bonheur » et se donnant « bonne conscience » en résolvant les problèmes par l’exploitation: « La chèvre, familière, curieuse et rigolote fonctionne bien avec les jeunes autistes et trisomiques. »

Autistes, prisonniers, tous ceux et toutes celles que la société rejette, l’article ne les oublie pas: les animaux sont là pour eux, dans un rapport totalement faussé, totalement inauthentique, mais cela l’article ne s’y intéresse pas: seules les apparences comptent.

C’est dire à quel point le veganisme est quelque chose d’important pour comprendre le monde où nous vivons et qui nous sommes – et à quel point les personnes vegan qui ignorent les animaux vivent également abstraitement. On ne peut pas vivre à côté de Gaïa ! Etre vegan pour les animaux, c’est se confronter à leur réalité!

Michael Jackson et « Weird Al » Yankovic

Michael Jackson, profondément lié à la culture afro-américaine, était végétarien et préoccupé par la planète (on peut voir le clip de la chanson « Earth« , ode à la planète et aux animaux). Pourri par le profit, on est évidemment loin du véganisme, avec une situation dramatique pour les animaux qu’il a acquis pour vivre dans sa bulle.

Michael Jackson avait en effet un zoo privé composé notamment de girafes, de tigres, mais avec le manque d’argent, les animaux ont été dispachés. Deux orangs-outangs auraient été envoyés chez un particulier au Connecticut, et des reptiles se trouveraient dans un petit zoo en Oklahoma. Michael Jackson les considérait comme ses « propriétés » et après lui le déluge…

Même Bubbles, le chimpanzé avec lequel on voit souvent Michael Jackson en photo, a été abandonné du jour au lendemain en 2005, terminant dans un Centre pour grand singes en Floride dans que Michael Jackson ne fournisse aucune aide matérielle.

Au sujet de Michael Jackson, il faut également mentionner les très connues parodies aux USA réalisées par le vegan « Weird Al » Yankovic. Michael Jackson en était lui-même un fan et avait autorisé ces parodies (préservant seulement la chanson « black & white », au contenu trop sérieux pour être parodié selon Jackson).

Yankovic a vendu 12 millions d’albums et fait plus de 1.000 concerts. Ici son site, et voilà les vidéos en ligne de ses parodies des chansons de Jackson: « Eat it« , parodie de « Beat it« , et le plus connu « Fat » parodie de « Bad » (dans le genre on pourra voir aussi la parodie de Nirvana).

Pas: je ne peux pas, mais: je ne veux pas!

Parfois quand on est vegan, on entend une phrase qui nous est destinéE et qui dit: « Ah oui c’est vrai tu ne peux pas en prendre. » Phrase dite bien évidemment au sujet d’un aliment d’origine animale ou contenant des éléments d’origine animale.

Il y a alors un point qu’il faut tout de suite établir: il faut corriger le « je ne peux pas », en rétablissant les faits: « ce n’est pas je ne peux pas, c’est: je ne veux pas. »

En effet, pour les esprits soi-disant rationnels et en fait devenus totalement individualistes, toute discipline est celle d’une « secte ». Un choix ne saurait être personnel s’il est « négatif », pour les « gens » marqués par la société de la consommation, un choix est forcément « positif » (=un achat, une acquisition, bref la consommation de la marchandise).

En remettant les choses à l’endroit, en réaffirmant que nous ne voulons pas, nous réaffirmons en même notre personnalité et surtout notre conscience. Et c’est une bonne chose car le veganisme n’est pas qu’une bataille pour la compassion et la juste compréhension de la sensibilité: c’est aussi une bataille pour les consciences….

Vegan Mania en Autriche

L’Autriche est un pays où le véganisme est très présent et très actif, et chaque année a lieu également une veganmania, une sorte de mini festival dans quasiment toutes les principales villes (Vienne, Linz, Salzbourg, Innsbruck, Wiener Neustadt, Graz, Klagenfurt, St Pölten). Ici des photos de Vienne pour avoir un aperçu des vegans là-bas, en comptant que la pluie était torrentielle.

A noter également le site http://www.austriasolidarity.com/, car une grande répression a frappé le mouvement de libération animale en mai 2008, avec une criminalisation massive et brutale.

La planète des singes

Sur le câble en ce moment repasse la série des films « La planète des singes ». A l’opposé du remake misérable et en rien du tout vegane, la première série de films est très intéressante et pose de nombreuses problématiques veganes (les êtres humains sont soumis et on comprend bien ce qu’est l’exploitation des autres espèces, la question de la légitimité de la vivisection est posée, etc.).

On peut trouver sur La Terre d’abord tout un article de présentation des films et de la nouvelle.

Un peu de naturel pour soigner nos amiEs

La médecine allopathique n’est souvent pas convaincante et ne soigne pas tout le temps nos maux. Ce qui n’est pas très étonnant quand on voit que pour les labos c’est surtout une source de profit. Sans parler des tests sur les animaux!

La situation est encore plus dure pour les animaux « de compagnie ». Une sérieuse réflexion s’impose donc à ce sujet! En attendant, si votre amiE poiluE a un petit souci de santé et que vous souhaitez le soulager de manière naturelle, voici quelques références.

Les médecines naturelles sont malheureusement le parent pauvre de ces références, et c’est surtout l’homéopathie, plus que sujette à caution, qui prime. Pour autant, tout cela forme un problème sérieux et être vegan exige qu’on s’intéresse à tout cela de manière sérieuse :

S.O.S Véto Homéo, L’homéopathie qoutidienne pour nos petits animaux familiers par le Dr Anaïs Le Treguilly
Le docteur vétérinaire Jacqueline Peker est l’auteur de nombreux ouvrages à ce sujet :
Soignez votre chat par les médecines naturelles
Dictionnaire des Médecines douces pour chiens et chats
Soignez votre chien par les Médecines naturelles
Homéopathie en médecine vétérinaire – les animaux de compagnie
Homéopathie et Cheval
Elle collabore aussi beaucoup pour la revue de santé allternative Santé Pratique Animaux
Dictionnaire D’homéopathie Pour Nos Animaux De Compagnie par Philippe De Wailly
Quelques solutions pour les rats http://www.geocities.com/Petsburgh/Farm/6197/homeofile.htm

Par ailleurs nombreux sont les sites web de VPC proposant ces solutions douces et naturelles :
http://www.homeoanimo.com/
http://www.albertlechien.fr/
qui propose beaucoup de produits phytothérapeutiques et naturels pour chiens et chats
L’encyclopédie du rat domestique y consacre un article très complet : http://www.ratoupedia.org/wiki/Hom%C3%A9opathie

Dans tous les cas l’avis d’un vétérinaire est indispensable et la médication sans avis d’un scientifique reste à proscrire car les solutions naturelles ne sont pas sans danger.

Fumer tue et pollue

Comme nous l’avons déjà mentionné sur LTD, le tabac est issu de la vivisection.
Les chiens par exemple, sont contraints à inhaler de la fumée de cigarette par le biais de ventilateurs mécaniques. Dans une expérience, on ouvre un orifice dans la gorge de beagles et on leur fait respirer d’importantes concentrations de fumée de cigarette, et ce pendant des années.

Au cours d’autres expériences, on insère également des électrodes dans le pénis des chiens pour voir comment influe la fumée de cigarette sur leur fonctionnement sexuel. On attache des masques sur le museau de souris et de rats avec une pompe qui leur souffle de la fumée directement dans les narines.

Les singes rhésus sont maintenus sur des chaises, avec des appareils introduits dans la tête, et exposés à la nicotine pour déterminer la façon dont cette substance affecte leur respiration.

Par ailleurs, la culture du tabac est responsable d’une déforestation massive : environ 5 millions d’hectares de forêts sont rasés ou brulés chaque année pour pouvoir planter et faire sécher le tabac, qui demande une grande consommation d’engrais et d’eau.
Ainsi, un arbre serait coupé pour 300 cigarettes fabriquées.

Des chercheurs italiens ont constaté il y a quelques années que la fumée de cigarette polluait l’air autant que dix voitures diesel.

Depuis le 1er janvier 2008, date de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, des amoncellements de mégots se retrouvent sur les trottoirs.
La Ville de Paris face à ce problème déclare : les mégots, qui mettent jusqu’à 12 ans pour se dégrader, finissent dans les égouts, et disséminent « des métaux lourds dans les eaux pluviales et le sol, polluant jusqu’à 8 litres d’eau ».

Autre constat : « Jeté au pied des arbres », le mégot fragilise leur développement.

Fumer dans la Nature pose aussi bon nombre de dégâts considérables comme les feux de forêt dûs aux mégots mal éteints qui causeraient 5000 feux de forêt en France chaque année, ravageant en moyenne 30 000 hectares !

Une récente publication de l’International Journal of Environmental Research and Public Health déclare que les mégots doivent être classés « déchets dangereux » car d’après cette étude, les mégots de cigarettes ne représentent pas moins de 845 000 tonnes de déchets chaque année. Composés d’acétate de cellulose, non biodégradable, ils partent avec les eaux de ruissellement jusqu’aux rivières pour finir dans l’océan.

Des recherches menées par Richard Gersberg, de l’Université de San Diego, ont montré qu’un seul mégot de cigarette pouvait tuer un poisson dans un litre d’eau en moins d’une centaine d’heures !

Vaccination obligatoire et profits pour les labos

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé les choses officiellement: il y a bien une pandémie de la grippe A(H1N1).  Il faut dire que 74 pays sont touchés, avec 29.000 personnes malades et 144 qui sont mortes. C’est donc la phase d’alerte maximale, et on pense que le virus va circuler 1 à 2 ans dans le monde.

Donc après les problèmes posés par les grands élevages, on va avoir droit aux solutions proposés par les mêmes organisateurs de ces élevages. Et quand on dit « proposé », on devrait dire « imposé. »

L’OMS s’occupe de la santé, mais d’une manière particulière, puisqu’elle explique que les groupes pharmaceutiques vont s’employer à « garantir le plus grand approvisionnement possible de vaccins contre la pandémie dans les mois à venir », invitant les laboratoires à commencer la fabrication.

Ou pour dire comme la professeure Van der Werf, directeur d’une unité de recherche à l’Institut Pasteur: « Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. »

Le médecin coordinateur national du réseau Grog (Groupes régionaux d’observation de la grippe), Jean-Marie Cohen, s’est déclaré sur LCI « tout à fait d’accord avec l’analyse du professeur van der Werf ».

Ben voyons! Pas moins que ça! Il fallait s’y attendre, à cette vaccination obligatoire qui nous guette. Rappelons que la France est le pays par excellence des vaccins obligatoires. Aucune critique n’est tolérée, tellement l’industrie pharmaceutique a un poids massif dans le capitalisme français.

Bien entendu, officiellement, : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Mais la loi du profit l’emporte… Pour satisfaire cette loi économique, l’Etat n’a qu’à modifier le Code de santé publique.

Dans le Figaro, la professeure Van der Werf va même très loin: « Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l’efficacité et l’absence d’effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. »

C’est très révélateur: d’un côté on prétend tout savoir, et de l’autre…

Rappelons par exemple qu’aujourd’hui, le ministère de la Santé a confirmé avoir préempté 50 millions de doses auprès du laboratoire GlaxoSmithKline, et a précisé que des discussions étaient en cours auprès de Sanofi et Novartis, après que le Journal du Dimanche ait affirmé que le gouvernement avait commandé 100 millions de doses du futur vaccin contre la grippe A/H1N1 et envisagerait une vaste campagne de vaccination après l’été (le coût serait d’un milliard d’euros).

Or, si l’on se souvient bien, les laboratoires « SmithKline Beecham » (aujourd’hui GlaxoSmithKline, GSK) et ceux de la société Pasteur Mérieux MSD – Aventis Pasteur (aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD) étaient à l’origine du vaccin lors de la campagne nationale de vaccination contre l’hépatite B.

Lors de cette campagne, plus de vingt millions de personnes en France ont été vaccinés entre 1994 et 1998 contre le virus de l’hépatite B, maladie à l’origine de cirrhoses ou de cancer du foie, seulement voilà: 1.300 d’entre eux ont subi des effets secondaires neurologiques, dont un millier de scléroses en plaques, selon certaines estimations.

Voilà la réalité: les vaccins, leur faire confiance c’est faire confiance aux labos. On peut consulter ce site très intéressant à ce sujet.

Le veganisme et la situation matérielle

La véganisme, pour être une réalité, a besoin d’une certaine base matérielle. Si le végétarisme n’a plus aucun sens aujourd’hui, c’est parce qu’il est aisément possible d’être vegan. Mais attention cela est vrai dans beaucoup de pays, mais pas tous. La base matérielle manque dans certains pays pour que le mode de vie vegan puisse être une réponse à des questions ne se posant en fait pas encore, en raison de la situation matérielle.

Cette différence de situation est parfois incomprise, et bien souvent on peut retrouver par exemple un racisme anti-chinois dans les milieux de la protection animale. Un préjugé raciste absude qui fait fi de la situation, et nie d’ailleurs la responsabilité des pays occidentaux dans la situation mondiale. C’est le mode de vie fondé sur le profit qui amène la situation dans le monde.

Comme illustration de comment la situation matérielle joue sur la possibilité du veganisme, voici un article concernant le Mali, pays pauvre que beaucoup d’habitants ont été obligés de quitter, pour devenir des travailleurs surexploités en France.

L’article, de par la description de la situation, montre beaucoup de choses:

Le lac Télé a un potentiel agricole de plus de six mille ha de superficie exploitée, sur un total de 10 000 ha. Il est aussi une zone d’élevage par excellence. Chaque année plus de 4000 bovins envahissent la zone de pâturage durant quatre à cinq mois, du mois d’avril à juillet.

Les jeunes talibés du grand marabout de Doukouria (paix à son âme) ont conduit 14 chevaux paître dans les surfaces en jachère du lac face au village. Ils jouissent de ce privilège compte tenu des liens solides de parenté qui les lient aux habitants du village de Dougoumeïra. Ce village de la commune de Télé est situé aux abords du lac. Une semaine plus tard, les équidés ont disparu.

Alertés les propriétaires se sont lancés à travers le lac à la recherche des bêtes. Ils ont ratissé partout. Mais en vain. Après plusieurs jours de recherche, ils étaient au bord du désespoir. Mais ils apprirent que les quatorze chevaux ont été vus au fond d’un ravin de la colline à laquelle s’adosse le village côté est. Toutes les bêtes étaient mortes.

Selon certains témoignages, les quatorze chevaux dérangeaient. Les villageois ne pouvaient pas manifester leur mécontentement face aux dégâts qu’ils causaient dans les cultures. Les animaux auraient été orientés et conduits vers les précipices à dessein. Les auteurs de cet acte odieux savaient pertinemment qu’une fois dans le creux du rocher, les chevaux ne s’en tireraient jamais.

Bouleversés, révoltés et consternés, les propriétaires des chevaux se sont plaints auprès de la gendarmerie qui mène son enquête.

Comme on le voit, les animaux ont été les victimes non pas de la « folie humaine », mais de pauvres villageois, victimes des seigneurs locaux. Une injustice en amène une autre, la lutte pour la survie ne permet pas la compassion. Tout cela est riche d’enseignements pour avoir une compréhension correcte du veganisme.

Le veganisme n’est pas une « bonne idée ». Il est un mode de vie qui se pose logiquement au bout d’un certain niveau de développement des sociétés humaines. Quand on a plus besoin de tuer… on a plus besoin de tuer!

Schizophrénie vis-à-vis des animaux

L’une des preuves que le véganisme triomphera, c’est qu’on peut voir la schizophrénie complète des valeurs humaines. D’un côté il y a le meutre massif, industriel. De l’autre, la compassion.

D’un côté, les conducteurs de  voitures écrasent les chats sans s’en soucier. De l’autre, la compassion s’empare d’un animal en détresse (comme ici ce chaton libéré par les pompiers d’un tube PVC où il était coincé – on notera le lien sur le côté pour des images de publicités utilisant des animaux). Et le net, les journaux « populaires », la presse people même, regorge de telles informations pour s’attirer les faveurs populaires, car le peuple aime les animaux!

Conférence internationale sur le génie tissulaire

Près de 150 délégués se sont retrouvés, représentant 59 institutions britannique, pour évaluer les avancées scientifiques ayant pour but de réduire le nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires à des fins de recherche biomédicale. On peut lire un article à ce sujet ici. Pour rappel, c’est également le projet d’Antidote – Europe.

Alain Delon, Carla Bruni, Nicolas Sarkozy

Une laie a été recueillie par un quinquagénaire du Tarn-et-Garonne il y a huit ans, peu après le décès de la mère de celle-ci. Seulement, aux yeux de la loi, il s’agit de « gibier sauvage » et l’animal non humain doit désormais être abattu… Une association a pris la défense de l’animal et appelle à des dons et les médias en parlent surtout en raison du soutien d’Alain Delon.

Un soutien pour l’animal? Pas vraiment: « Cette histoire m’a bouleversé et, en la lisant, je me suis dit qu’il était de mon devoir de défendre Maurice et sa laie », « Cette bête a aidé Maurice à retrouver un équilibre de vie, on ne peut pas lui enlever comme ça ».

Ce qui n’empêche pas le Nouvel Observateur d’expliquer qu’Alain Delon est grand seigneur: « Connu pour son amour pour les animaux, l’acteur se dit prêt à « accueillir Chipie et Maurice » dans sa propriété du Loiret ».

Voilà pourquoi une association comme PETA a totalement tort de jouer le jeu médiatique. Se tourner vers les animaux est une action populaire, et pour ceux qui vivent du profit, il s’agit d’aller dans ce sens, au moins pour la forme…

C’est de la pure démagogie.

Les médias « people » diffusent d’ailleurs une information lamentable mais très révélatrice: le couple présidentiel aurait l’intention d' »adopter »… car « une petite souris se balade sur le parvis, dans la cour et sur le parking de la prestigieuse résidence du chef d’Etat français. »

« Selon nos informations, Nico et Carla ont décidé de la prendre sous leur toit. Si le président souhaite l’appeler Minnie, Carlita, de son côté, en fan absolue de Tom Cruise et Katie Holmes, n’en démord pas, elle doit s’appeler Suri! »

L’adoption est une chose essentielle pour nous vegans, et il est affreux de voir que cette forme de solidarité essentielle se voit transformer en « gadget » pseudo humaniste. Le peuple aime les animaux, les puissants le savent et en jouent.

Aux USA on a déjà ce phénomène « présidentiel » avec le chien officiel de la maison blanche, puis chaque année la dinde « sauvée » par le président pour Thanksgiving.

Les valeurs dominantes sont conte le veganisme – nous d’assumer et d’assurer notre combat.

Briser son égoïsme, défendre Gaïa

Au moment où les grandes vacances approchent, ainsi que les abandons habituels qui vont avec, tant qu’il y aura des êtres à sauver des refuges nous nous devons d’être à la hauteur pour leur offrir une vie digne et aimante.

Être vegan signifie donc combattre sa propre tendance à l’égoïsme! L’adoption devrait faire intégralement partie de la vie de toute personne vegan. Le veganisme n’est pas une théorie du repli sur soi, et pourtant malheureusement beaucoup pensent cela parmi les vegans.

On dirait que pour certains le veganisme est un prétexte à l’élitisme ou au misanthropisme, comme une sorte de pessimisme radical et ultra individualiste.

Une telle attitude est incompatible avec la lutte pour la libération animale. Il est incroyable que des personnes soient vegan et n’éprouvent aucun intérêt pour la réalité animale, pour les animaux.

Les animaux n’ont pas besoin de personnes se comportant de manière individuelle qui préfèrent philosopher sur leur vie personnelle (ou sur le veganisme).

Les animaux ont besoin de personnes les protégeant et les défendant, protégeant et défendant également leur écosystème! Etre vegan c’est s’intéresser aux animaux, tous les animaux, sans exception, c’est chercher à protéger la Planète dans son ensemble, en tant que lieu où nous vivons tous et toutes.

On ne peut être vegan et ne pas défendre Gaïa. Or, ce qu’on voit, c’est que la très grande majorité des vegan, de leurs associations, de leurs sites, etc., n’éprouvent aucun intérêt pour Gaïa, ni même pour les animaux en tant qu’être vivants.

Or, être vegan ce n’est pas être indifférent, alors que les non vegans sont assassins. L’inverse du meurtre, c’est la protection, et cela les vegans doivent l’assumer.

L’adoption se présente ainsi comme un premier pas dans cette lutte…

De la responsabilité des hommes à l’égard des animaux

Le 4 juin aura lieu une conférence à mairie du 17ème arrondissement de Paris, autour du thème:

Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ?

On notera la dernière question… Pour les gens décident d’y aller, prévoyez donc un blabla juridique insupportable. La conférence est organisée par Jean-Baptiste Jeangene Vilmer, intellectuel bardé de diplomes (Oxford, Paris, Montréal, Amsterdam, Yale, Sorbonne, EHESS, etc. etc.!).

Très exactement ce dont on a pas besoin:

-un bla bla juridique et non pour la révolution

-une conférence dans l’un des quartiers les plus chics de Paris

-une manière de poser la question universitaire et tout sauf populaire!

« Le Cochon. Histoire d’un cousin mal aimé »

Il s’agit du titre d’un ouvrage sortant le 4 juin et consacré à l’histoire du cochon, principalement dans son rapport à l’humanité. On peut lire une longue et intéressante interview (en trois pages, cliquez en bas) de son auteur, Michel Pastoureau.

« Essayer le coeur » – la chasse soi-disant traditionnelle

Le veganisme présuppose une chose claire: il y a des endroits du monde où les humains n’ont rien à faire. Loin des délires identitaires qui justifient tout et surtout n’importe quoi, le veganisme est une éthique universelle.

Ainsi, si la culture inuit est respectable, cela ne signifie pas pour autant que les animaux ne le sont pas! Et l’on a un terrible exemple de démagogie à ce sujet avec la gouverneure du Canada; Michaëlle Jean; qui mange un coeur de phoque.

Michaëlle Jean, animatrice de télévision et  journaliste canadienne, qui est devenue en 2005, Gouverneure générale du Canada, a fait cela en signe de solidarité avec les chasseurs.

Des centaines d’Inuits étaient rassemblés autour de la gouverneure générale au moment où elle a utilisé un couteau traditionnel pour découper le cadavre. Après avoir coupé la chair de l’animal, la représentante de la reine d’Angleterre s’est tournée vers une femme qui se trouvait à ses côtés et lui a demandé avec enthousiasme si elle pouvait « essayer le coeur »… Puis elle s’est dite consternée par le fait que des gens puissent qualifier leur chasse traditionnelle d’inhumaine!

Là où ce geste est ridicule, barbare et mensonger, c’est que si l’Union européenne a adopté début mai un embargo sur les produits dérivés du phoque qui doit prendre effet après avoir obtenu l’aval des gouvernements européens. Le 25 juin, une dérogation est cependant prévue pour les produits issus de la chasse traditionnelle menée par les Inuit et d’autres communautés autochtones qui s’adonnent à cette activité pour leur subsistance…

C’est là qu’on voit bien que toutes ces pseudos attitudes anti-universalistes cachent bien quelque chose: la loi du profit, le business aux dépens des animaux. Il n’y a pas de compromis possible pour la libération animale, alors que le veganisme est une pratique possible quand on sait briser l’égoïsme!

Le phénomène du Animal Hoarding

Le veganisme est incompatible avec un mode de vie désordonnée, fondée sur la concurrence et le profit. Quand on est vegan on ne peut pas se comporter de manière prétendument « spontanée », manière spontanée qui n’a d’ailleurs rien à voir avec le fait d’être soi-même.

De très récents exemples – plus précisément d’aujourd’hui même – montrent très concrètement la symbiose d’une vie planifiée et responsable avec le veganisme. En Allemagne, dans la ville de Berlin, la Fédération allemande de protection des animaux et les services vétérinaires ont « libéré » 464 canaris et perruches enfermés dans un appartement de moins de 50 m2.

La personne qui se voulait la « propriétaire » des animaux a été « dépassée »; les animaux vivaient dans des « conditions inimaginables », au milieu d’immondices et de déjections. En décembre dernier, 1500 perruches avaient déjà été découvertes dans un appartement berlinois…

Et ce même jour, on apprend donc que 56 animaux exotiques – principalement des reptiles – ont été saisis par la police dans une habitation à Seraing, en Belgique.

Les animaux étant des « marchandises », il devient possible de les accumuler, au même titre que des disques ou des timbres. Rien de très étonnant au sein du capitalisme, et d’ailleurs ce phénomène a une grande ampleur, au point d’avoir un nom: le animal hoarding.

Une simple recherche dans un moteur de recherche permet d’accéder à des images pour voir le mal qui en résulte, ou bien la page wikipedia en anglais consacré à ce sujet (ou bien cette page présentant le principe, encore en anglais).

En effet en français on ne trouve pratiquement rien, à part cet intéressant article, malheureusement encore une preuve du travail à faire en France pour les animaux!

Et ce phénomène doit être compris et critiqué, sinon les ennemis des animaux mettront cela en avant pour montrer le caractère « fou » de ceux et celles qui luttent pour un autre rapport aux animaux, pour le veganisme, pour la libération animale!

Georges Laraque

Quand on est vegan on fait face parfois, voire très souvent, à des remarques désagréables sur les carences, etc. Un phénomène irrationnel absolument insupportable. Avoir alors des références sportives est un atout. Pour éviter d’avoir à citer Mac Danzig, qui, bien qu’il soit vegan, pratique un « sport » ultra viriliste (l’ultimate fighting), les vegans du Canada peuvent (bientôt) profiter de l’exemple de Georges Laraque.

Joueur professionnel de hockey sur glace (jouant chez les Canadiens de Montréal), Georges Laraque était jusque-là végétarien et devient végétalien le 1er juin. «Je me suis donné comme mission de défendre tous les êtres vivants. Lorsque j’ai été conscientisé à la cruauté animale, j’ai immédiatement décidé de supporter la cause» dit le hockeyeur marqué par le film Earthlings. Un combat de plus pour celui qui a déjà dû vaincre le racisme pour s’affirmer en tant que sportif, comme il le raconte sur son site.