Le Cerro Chacaltaya, symbole de mutilation

A une heure de La Paz en Bolivie, on trouve le Cerro Chacaltaya, c’est-à-dire le « chemin froid » en langue aymara. Cette montagne culminant à 5 395 mètres d’altitude est devenu l’un des symboles de la mutilation de notre planète.

Le glacier devait fondre en 2015 selon les experts l’étudiant depuis une quinzaine d’années, pourtant cette année il est déjà mort. Les êtres humains étaient contents de pouvoir skier sur «la piste la plus haute du monde» mais ils l’ont laissé mourir. Et au lieu de comprendre la situation, les skieurs regrettent… le fait de ne plus pouvoir skier.

Alors que c’est comme si un être vivant était mort. Un être mutilé encore de pylônes de remontée mécanique rouillant, alors que la nappe de glace neigeuse est passée de 1 600 m2 à 50 m2. La fonte est passée d’un mètre par an dans les années 1940 à six mètres par an désormais. Autour du Chacaltaya, la Cordillière royale de Bolivie a perdu 43 % de sa surface en trente-trois ans…

Découvrez la beauté unique de la réserve naturelle du Tsingy de Bemaraha

A Madagascar, les Tsingys sont d’énormes pics de calcaire, d’une dizaine de mètres de haut, formés par l’érosion de l’eau en plusieurs centaines de milliers d’années. Le Massif des Tsingys forme un réseau serré de profondes crevasses séparées par des lames cannelées et des pointes aiguës.

Ce phénomène géologique est extrêmement rare, et ce parc national s’étendant sur environ 150 000 hectares a été classé « patrimoine de l’humanité » par l’UNESCO en 1990.

Et comme la Nature nous réserve toujours de merveilleuses surprises, des arbres de la forêt primaire poussent dans les creux de ces falaises. Phénomène incroyable que des arbres aussi géants que ces falaises (soit environ 10 mètres de haut), trouvant de quoi vivre dans cet univers « inhospitalier ».

Tout comme ces arbres installés dans les cavités de la falaise, certains animaux se sont adaptés à cet environnement difficile où les sommets des Tsingys sont acérés comme des lames de rasoir. C’est le cas de certains lémuriens, des reptiles, des caméléons et des oiseaux où des lacs et des mangroves leur servent de lieu de vie.

Comme quoi la vie s’impose toujours dans la Nature et les espèces végétales et animales savent systématiquement s’adapter, pour tirer profit de ce que la Nature leur offre, pour leur survie.

Quand la vie reprend ses droits

Voici une feuille d’une plante grasse malencontreusement tombée de la plante mère.

Posée sur du terreau, de nouvelles jeunes pousses et des racines apparaissent en seulement quelques jours.

Comme quoi, la Nature veut vivre et prospérer. Et elle y réussit malgré les obstacles et les circonstances.

Quand les nuages font des vagues

De nouveaux nuages ont été aperçus sous différentes formes, au-dessus de la Grande-Bretagne et dans d’autres parties du globe comme en Nouvelle-Zélande. Même s’ils assombrissent fortement la luminosité qui prend alors l’apparence d’un temps orageux, ils finissent par se dissiper sans produire de tempête.

Gavin Pretor-Pinney, fondateur de l’association Cloud Appreciation Society, a identifié ce nuage grâce à différentes photos. « Nous avons essayé d’identifier et de classer toutes les images de nuages que nous avons, mais il y en avait qui n’allaient dans aucune des catégories, j’ai donc commencé à penser que cela pouvait être un type unique de nuage ».

Les scientifiques de la Royal Meteorological Society (RMS) se rassemblent pour collecter les informations détaillées sur les jours et les lieux où les nuages « asperatus » (signifiant « brutal », ce terme fut utilisé par les poètes latins pour décrire les mers agitées) ont été observés, pour essayer de comprendre exactement les circonstances de leur formation.

Gaïa nous réserve ainsi de nombreuses surprises, entre les nouvelles espèces animales qui ont récemment été découvertes (http://laterredabord.fr/?p=1449) et ces nouveaux nuages, ces richesses naturelles doivent nous faire comprendre à quel point la Terre est créatrice, précieuse et sublime.

Le contraire de l’été n’est pas l’hiver

A chaque saison, la bannière de la Terre d’abord change. Vivre au rythme des saisons est quelque chose de naturel, de normal, quand on y fait attention, quand on fait attention à soi, on voit bien quelle importance ça a.

Malheureusement, dans une société fondée sur la rapidité, l’efficacité etc. individuelle dans la course aux profits, le rythme des saisons est nié, à peine si on entrevoit seulement l’été comme prétexte aux vacances au soleil, et l’hiver pour les vacances au ski, avec dans les deux cas la nature massacrée, bétonnée, etc.

Parmi les erreurs les plus classiques sur les saisons, on trouve celle qui est la plus ancrée, et la plus révélatrice. Beaucoup de gens diront en effet que le contraire de l’été est l’hiver. Rien de plus faux.

Le contraire de la naissance, c’est le fait de grandir: le contraire du printemps, c’est l’été.

Le  contraire du fait de grandir, c’est celui de se réduire: le contraire de l’été, c’est l’automne.

Le contraire du fait de se réduire, c’est celui de mourir: le contraire de l’automne, c’est l’hiver.

Le contraire du fait de mourir, c’est celui de naître: le contraire de l’hiver, c’est le printemps.

Tel est le cycle de la vie, chaque étape portant en elle son contraire, de manière dialectique.

Découvrons les étonnantes vies des fonds marins

Les crinoïdes sont des animaux marins, malgré leur morphologie rappelant celle d’un végétal et leur nom commun de « Lis de mer ». Les crinoïdes (du grec krinon, lis, et eidos, forme) possédent une « racine » et une « tige » terminée par un calice muni de longs bras segmentés et flexibles, leur permettant de filtrer dans l’eau les particules nutritives dont ils se nourrissent. Leurs plus proches parents dans le monde vivant sont les oursins, les étoiles de mer. Les premiers crinoïdes apparurent il y a 490 millions d’années environ et vivent dans les mers tropicales.

La magnificience des aurores boréales

Résultant d’un phénomène naturel, les aurores boréales se produisent surtout dans les régions proches des pôles.
En effet, c’est le soleil qui cause les aurores polaires. La surface turbulente du soleil rejette dans l’espace des atomes et des particules telles que protons, électrons.

Lors de violentes tempêtes solaires, une grande quantité d’électrons et de protons venant du soleil arrivent dans l’atmosphère terrestre et excitent les atomes d’oxygène et d’azote, lesquels deviennent subitement lumineux et produisent les magnifiques voiles de lumière colorée.

Sauvons le Rizanese, rivière sauvage de Corse!

Un barrage en béton de 40 mètres de haut va saccager le Rizzanese, une rivière sauvage de Corse, pour permettre l’établissement d’une centrale hydraulique. Un terrible exemple du massacre commis aujourd’hui, du meurtre fait à la nature!

Un site très bien documenté informe à ce sujet, et le 23 août a lieu une mobilisation, avec débats, ateliers pour enfants, expositions, projections, contes, musiques, baignades, danse & concert de soutien des Muvrini.


Le quotidien pour EDF c’est : lancer des produits, barrages ou autre, conquérir des parts de marché, accroître les profits, détenir le pouvoir et conforter sa toute puissance.

Pour les élus, ce qui compte, c’est détenir le pouvoir et commander et ce à n’importe quel prix !

Pour Edf comme pour nos élus, le Rizzanese ne compte pas, le Rizzanese n’existe pas ! Ensemble, ils se sont octroyé le Pouvoir absolu de vie ou de mort sur la vallée du Rizzanese toute entière !!!

EDF fidèle à sa stratégie martiale avance sur tous les fronts et communique sur la puissance financière engagée (200 millions d’euros, c’est beaucoup pour une petite région économiquement sous-développée) et la haute technologie dont ils nous font bénéficier ! « Quand la plus haute technologie pénètre dans les entrailles de l’Alta Rocca… » titrait le Corse-Matin du samedi 16 mai 2009 !

Avancement des travaux : d’amont en aval

La forêt primaire en amont du site de construction du barrage située à 1200 mètres du site archéologique de Cucuruzzu a été entièrement abattue, puis dessouchée … aplanie en zones de dépôts successives … des vestiges de structures et mur préhistoriques ou médiévaux détruits à coups de bulldozer.

Le site de construction du barrage : élargissement des routes et pistes pour une rotation optimale des camions. Détournements du cours du Rizzanese en fonction des différentes phases d’avancement des travaux.

Le tunnel de la galerie : un diamètre de 3,50 mètres 650 mètres creusés sur les 5800 mètres de longueur totale que mesurera la galerie d’amenée. Progression moyenne : 10 m/jour contre 25 à 30 m/ jour escomptés. EDF prévoit une progression de 20 m/jour d’ici juin, mais comme jusque ici le sous-sol de l’Alta Rocca vend chèrement sa peau, nous espérons qu’il continuera

La cheminée d’équilibre : (89 mètres de haut, pour un diamètre de 6 mètres) face au village d’Alatagene, la construction avance.

La conduite forcée : 1245 mètres de long sera enterrée sur 560 mètres près de la chapelle romane, ce qui signifie que 685 mètres seront offerts à la contemplation des riverains et promeneurs ! Pour permettre son passage, les arbres ont été abattus et dessouchés ; puis pour soigner son image, EDF a déterré quelques oliviers séculaires et les a replantés en pleine montée de sève près de la chapelle romane de St Jean-Baptiste, à grand renfort d’euros et d’articles mentionnant l’implication d’EDF dans la revalorisation des sites environnant la chapelle St Jean-Baptiste !

Site de la centrale : Après le massacre du Lucarucciu (petit bois sacré) pour créer une zone de dépôt, le bétonnage avance à grands pas pour l’installation de la centrale et de ses turbines Le bassin de démodulation et la création de routes désenclavant quelques propriétés de certains nantis de Tallano !

Abattage et dessouchage des 40 derniers eucalyptus bordant la route qui dans la plaine longe la rivière Ils avaient bravé les crues et les incendies, ils ont capitulé devant la bêtise humaine, la crasse intellectuelle de nos représentants et les marchands du temple ! Pour ma part, je n’oublierai jamais l’ombre et la grâce des Quarante Eucalyptus de la plaine du Rizzanese …

On nous explique qu’il faut bien faire passer les camions d’EDF pour la construction du barrage, il aurait été si facile pour EDF et ses engins de faire passer la circulation de chaque côté des eucalyptus comme cela a été fait sur les bords du Stabiacciu à Portio Vecchio, d’autant plus que le terrain s’y prête fort bien, en effet, un champ très plat borde feu les eucalyptus de l’autre côté de la route !

Cependant, il n’est jamais trop tard

Certains peuvent se sentir découragés face à une telle organisation des forces destructrices de notre région (pour ma part, c’est la première fois que je vois quelque chose avancer en Corse du sud !), l’aménagement hydroélectrique du Rizzanese en marche selon EDF donne a voir un paysage de destruction et de mort … la folie des hommes jusqu’à l’écœurement ! Cependant, résistant vaille que vaille à la suprématie financière, la puissance politique et le système clanique implanté depuis des siècles dans cette partie de l’île, quelques uns se sont dressés pour que vive le Rizzanese.

Car le Rizanese a, depuis la nuit des temps, façonné cette vallée et la vie des hommes et il continuera de le faire. Le Rizzanese coupé en deux et interrompu sur plus de 12 kilomètres dans sa course vers la mer, affectera évidemment son environnement et les hommes.

Si Edf va si vite en besogne, c’est bien parce que le temps ne pourra pas jouer en sa faveur La construction et la mise en service d’un barrage prennent du temps, nous utiliserons ce temps pour lutter, parler des conséquences, faire des propositions, démontrer, convaincre, rassembler et vaincre !

Si le barrage sur le Rizzanese se construit, il ne sera qu’une aberration humaine de plus qui avec le temps et la raison démontrera son inutilité et sera effacé !

Une rivière vivante se mérite. Debout ! Arritti !