Le WWF envoie des millions d’animaux à la mort: manif en Belgique le 16 août

Voici un communiqué de la Coalition Anti-Vivisection de Belgique: un rassemblement aura lieu le 16 août en Belgique, pour protester contre une initiative du WWF…

Sous prétexte de s’occuper de la santé, le WWF assume totalement la vivisection!

La triste vérité sur une des plus grandes associations mondiales pour la protection de la nature.

Depuis des années le World Wildlife Fund (WWF) fait pression sur les autorités aux Etats-Unis, en Europe et au Canada pour mettre sur pied un énorme programme de tests sur les produits chimiques et les pesticides.

Le but de tout ce lobbying du WWF est la mise en place de ce qui risque de devenir un des plus importants programmes de vivisection de tous les temps.

Le WWF a été la force motrice qui a mis le Parlement américain sous pression pour légaliser le criblage des produits chimiques en vue de rechercher leurs éventuels effets perturbateurs du système endocrinien.

En outre le WWF s’est fortement impliqué avec l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) dans la création du programme de grande envergure destiné à tester les produits chimiques. Comme on le voit sur le site de la EPA: « Le WWF a investi des sommes considérables dans le ‘Endocrine Disruptor Screening and Testing Advisory Committee’ de la EPA, ce qui a permis une série d’expériences pour servir de base au programme de criblage et de tests.»

Ce que le WWF et la EPA oublient de mentionner, c’est que sur les 15 plans de recherches recommandés, 10 sont des études de toxicité, qui consistent à faire mourir des animaux ! Le WWF est également occupé à mettre la pression sur les autorités en Europe pour mettre sur pied un programme de recherche du même genre basé sur des expériences sur les animaux.

Sous la pression de groupes centrés sur la protection de l’environnement, comme le WWF, la EPA veut imposer le « Endocrine Disruptor Screening Program », sans prendre le temps d’examiner convenablement les aspects pratiques et logistiques de la mise en œuvre de ce plan de recherches.

Il existe déjà de très nombreuses données sur la toxicité pour beaucoup de substances chimiques que la EPA a l’intention de tester, et même sur leurs éventuels effets perturbateurs du système endocrinien.

Beaucoup d’expériences proposées par la EPA sont superflues, mal décrites et insuffisamment validées. Même si la EPA pouvait réaliser avec succès les expériences prévues, et si elle pouvait en interpréter les résultats (ce qui d’après de nombreux scientifiques est peu probable) on ne saurait toujours pas comment ces informations pourraient être exploitées pour évaluer ou diminuer les risques pour l’homme ou pour le milieu. La question des perturbateurs endocriniens n’est qu’un des aspects d’un ensemble beaucoup plus vaste.

Le WWF a joué un rôle important dans la mise sous pression de l’Union européenne pour qu’elle adapte sa politique de gestion des produits chimiques. Ce qu’on appelle le programme REACH consiste à faire retester des dizaines de milliers de substances chimiques.

On estime entre 12 et 45 millions le nombre d’animaux qui seront utilisés pour des études de toxicité pour REACH.

Pour se défendre le WWF dit que « en l’absence d’alternatives effectives et valides, l’usage limité d’expériences sur les animaux est nécessaire pour la protection à long terme des animaux sauvages dans la nature et des humains dans le monde entier ». Envoyer à la mort des millions d’animaux, c’est ce qu’ils appellent faire un « usage limité » d’animaux d’expérience !

Le Dr Menache, conseiller scientifique de la Coalition Anti Vivisection (CAV) réagit avec indignation : « Il n’y a aucune excuse pour remettre à plus tard la mise en œuvre des méthodes de test modernes qui peuvent remplacer l’utilisation des animaux.
Une stratégie échelonnée comportant du matériel d’origine humaine et des données humaines aura toujours des résultats supérieurs à ceux provenant d’expériences obsolètes sur les animaux. C’est complètement dépassé d’utiliser un nombre énorme d’animaux pour ces études, dans le but de prédire ce qu’une substance fera dans le corps humain ou dans le milieu.
Les différences anatomiques et physiologiques entre l’homme et l’animal sont un obstacle infranchissable. Les stratégies de tests innovantes et spécifiques à l’homme sont un grand pas en avant, tant pour l’homme que pour l’animal
».

Le Dr Menache a envoyé un mail à Carter Roberts, expert du WWF. (Cliquez ici pour voir le mail).

La CAV déplore de devoir donner de la publicité à ce genre de dossiers. Notre but n’a jamais été de dénigrer d’autres organisations. Cependant nos statuts stipulent clairement que nous sommes la voix des animaux d’expérience, c’est pourquoi nous ne pouvons pas nous permettre de passer de telles informations sous silence.

La CAV proteste le 16/08/2011 de 15h à 17h chez WWF Belgique, Bd. Emile Jacqmain 90, Bruxelles!

23 mai: manifestation anti-vivisection à Liège

Voici un appel à une manifestation en Belgique ce 23 mai.

23 Mai 2011: Manifestation contre la vivisection à Liège

L’université de Liège (ULG) pratique la vivisection sur une grande échelle.

Des milliers d’animaux en sont les victimes chaque année, ce qui fait de l’université de Liège le plus grand centre de vivisection en Wallonie ! Chats, chiens, lapins, … ne sont que des jouets entre les mains des expérimentateurs.
Cela doit cesser !

Manifestation contre la vivisection à Liège :

ULG : l’entrée du rectorat de l’université de Liège,7 Place
du 20-Août de 15.30h jusqu’à 17.30h

Des chiens et chats souffrent pour des expériences en Belgique

  • Terribles tests d’inhalation à Liège

A l’Université de Liège, en Wallonie, de jeunes chiens (Beagle) et des chats subissent des tests depuis des années. Les animaux sont entre autres soumis à des tests d’inhalation qui provoquent chez eux des réactions sévères au niveau des voies respiratoires, notamment de l’asthme et des bronchites.

Fournis une fois de plus par l’éleveur d’animaux de laboratoire Harlan implantés à Horst (aux Pays-Bas), ces animaux sont forcés de respirer des substances nocives pendant une longue période, ce qui les rend malades.

  • Chiens

Dans le cadre d’une étude récente(i), des beagles ont été anesthésiés à l’aide d’injections puis placés dans une caisse en plastique.

Chien à Janssen Pharmaceutica

Du chlorure de cadmium était ensuite propulsé dans ces caisses et les chiens devaient inhaler cette substance pendant 15 minutes.

Ce gaz est connu comme étant très toxique. Ce test permet d’imiter des symptômes de bronchite. Les chiens étaient non seulement victime d’une infection sérieuse des voies respiratoires mais aussi d’une surproduction des globules blanches.

La deuxième phase de l’étude consistait à tester deux systèmes expérimentaux différents sur les chiens pour essayer de faire disparaître les symptômes. Les chiens étaient à nouveau victimes d’inhalation à plusieurs reprises. Au cours des semaines suivantes, les animaux étaient examinés et des prises de sang effectuées.

L’un des médicaments expérimentaux ne semblait avoir aucun effet sur les valeurs examinées tandis que les autres avaient des effets anti-inflammatoires.

Chien à l’Université de Gand

Dans ce rapport, les vivisecteurs admettaient que leurs travaux n’avaient que peu ou aucune pertinence clinique : provoquer artificiellement une infection des voies respiratoires n’est pas comparable à une infection des voies respiratoires liée au développement naturel de la maladie. On ne sait pas ce que sont devenus les jeunes chiens à l’issue des expériences…

  • Chats

Ces dernières années, des chatons ont subi à Liège le même genre de tests d’inhalation. Depuis 2007, près de 100 chats ont été maltraités dans le cadre de 5 expériences.

Chat à l’Université de Gand

Dans le cadre d’un des tests (ii), 12 chats (6 chattes et 6 chats) ont été enfermés, sans anesthésie, dans un appareil en plexiglas.

Après quoi, un nébulisateur diffusait dans la pièce fermée une solution au carbachol que les animaux devaient inhaler pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’un rétrécissement permanent des voies respiratoires soit constaté. Il était décrit que les chatons bavaient et vomissaient et qu’ils avaient des problèmes sérieux de diarrhée et de suffocation.

Pour la phase suivante de l’étude, deux méthodes différentes ont été utilisées pour tester trois produits différents sur ces chatons. Ces produits devaient servir de bronchodilatateur afin de faire disparaître la maladie induite précédemment.

Pour la première méthode, un masque était placé devant le nez et le museau des chatons pour leur faire inhaler le gaz. La deuxième méthode consistait à placer à nouveau les chats dans une caisse en plexiglas dans laquelle étaient pulvérisés des gaz. Les trois bronchodilatateurs avaient des effets différents. Ce rapport ne précise pas non plus ce que sont devenus les chatons à la fin du protocole…

Chat à l’Université de Gand

La Coalition Anti Vivisection n’oubliera pas ces animaux et ne les abandonnera jamais. Nous exigeons un arrêt total de ces expériences douloureuses sur nos amis les plus fidèles!

[i] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/ pubmed/18037312[ii]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/ pubmed/18294877

Des pigeons stérilisés à vif !

Une enquête en caméra cachée montre comment des pigeons sont stérilisés à vif en France, avant d’être ramenés en Belgique. Voici l’explication de l’association belge GAIA:

GAIA dénonce une boucherie sur pigeons vivants

En caméra cachée, l’organisation de défense des animaux GAIA a filmé des opérations chirurgicales douloureuses pratiquées pour le compte de la ville de Bruxelles sur pigeons conscients et mal anesthésiés.

L’association rend public le film difficilement soutenable de son enquête, révélé hier par RTL-TVI dans Images à l’appui. Elle demande à la Ville d’abandonner d’urgence cette pratique, et d’installer des pigeonniers contraceptifs pour réguler la population de pigeons dans le respect des oiseaux.

Stérilisations à la chaîne sur des oiseaux mal anesthésiés

Pour intervenir contre la reproduction des pigeons urbains, la ville de Bruxelles recourt à une méthode choquante : la stérilisation chirurgicale sur animaux pas ou mal anesthésiés. La vidéo publiée aujourd’hui par GAIA montre des oiseaux opérés à la chaîne, incontestablement conscients et réagissant vivement tandis qu’ils subissent à vif une ablation des testicules ou des ovaires.

Ces opérations sont menées en France (région parisienne) pour le compte de la Ville de Bruxelles, par la SACPA, une société spécialisée dans la capture des animaux considérés nuisibles.

« Inacceptable » pour les scientifiques spécialistes des oiseaux

GAIA a soumis ses images à plusieurs vétérinaires spécialistes des oiseaux. Pour le Professeur Dr An Martel, chef de clinique spécialiste des oiseaux et animaux exotiques à l’Université de Gand, « cette anesthésie inadéquate est inacceptable ». Pour cette experte, ces « conditions d’hygiène insuffisantes favorisent la contraction d’infections durant l’opération. »

Certaines infections engendrent des souffrances chroniques précédant la mort des oiseaux. Également interrogés par GAIA, les responsables de l’Université vétérinaire d’Utrecht (Pays-Bas) et du groupe de travail néerlandais sur les oiseaux et les animaux exotiques (NOIVBD) ont respectivement qualifié d' »inacceptables » et de « maltraitance animale » les pratiques commanditées par la Ville de Bruxelles.

Illégitime en Belgique, Bruxelles paie aux pigeons un voyage à l’étranger…

Parce qu’elle engendre des souffrances sévères, la pratique du « chaponnage » des oiseaux est interdite en Belgique depuis 2001[1] . La ville de Bruxelles a passé un contrat avec une société française pour procéder à des opérations illégales en Belgique. Chaque année, 4000 pigeons sont ainsi capturés, transportés jusqu’en région parisienne et opérés avant d’être réexpédiés à Bruxelles, pour un montant annuel de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Mutisme des autorités

Malgré les efforts pour rencontrer l’échevinat de la propreté en charge du dossier, et des invitations lancées depuis plus de deux ans à mettre en place d’autres méthodes plus respectueuses du bien-être animal, GAIA a toujours trouvé porte close et aucune discussion n’a pu être entamée avec les autorités communales.

En novembre dernier, la Ville a clôturé un appel d’offre visant à poursuivre pour les 5 prochaines années ses opérations de stérilisation des pigeons, et d’autres opérations d’euthanasies de masse [2].

GAIA demande la mise en place de pigeonniers contraceptifs

GAIA réclame l’installation de pigeonniers contraceptifs urbains, comme mis en place avec succès dans plusieurs villes des Pays-Bas[3] et dans d’autres pays d’Europe. Pour Ann De Greef, directrice de GAIA, « stabilisée autour d’un pigeonnier, la colonie s’y reproduit et y pond ses oeufs qui n’ont plus qu’à être retirés et substitués par des leurres. Le contrôle des naissances remplace les abattages massifs et les stérilisations, dans le respect des oiseaux… et des amis des oiseaux. »

[1] Arrêté Royal relatif aux interventions autorisées sur les vertébrés pour l’exploitation utilitaire de l’animal ou pour limiter la reproduction de l’espèce, 17/05/2001 (M.B 04/07/2001)
[2]  » Bruxelles: la guerre aux pigeons est déclarée » Sudpresse du 01/11/2010 : http://www.lacapitale.be/regions/bruxelles/2010-11-01/bruxelles-la-guerre-aux-pigeons-est-declaree-820990.shtml
[3] Almere, Rotterdam, Amsterdam, Zutphen…

Voici comment la mairie se « défend »:

La Ville de Bruxelles s’explique

L’installation de pigeonniers, pouvant accueillir chacun 160 pigeons, coûterait 25.000 euros pièce, a indiqué mardi le cabinet de l’échevin de l’Urbanisme de Bruxelles, Christian Ceux, en réponse à une demande de l’organisation de défense des animaux GAIA qui accuse la ville de maltraitance sur des pigeons. Compte tenu du fait que l’on dénombre environ 8.000 pigeons à Bruxelles, cela nécessiterait un investissement total de 1.250.000 euros. A cela s’ajouterait encore 200.000 euros par an pour l’entretien de ces installations, précise le cabinet.

Par ailleurs, il a été démontré que ce système de pigeonniers n’était pas efficace dans les régions métropolitaines. C’est pourquoi, la Ville de Bruxelles ne voit pas l’intérêt de recourir à cette mesure. De même, la Ville a expliqué avoir préféré la stérilisation chirurgicale à d’autres mesures possibles comme, par exemple, l’euthanasie pure et simple.

Dans la volonté d’exercer un pouvoir sur leur population, les villes ont encore recours aux meurtres par caisson à vide où les oiseaux sont enfermés dans un caisson étanche. Une pompe puissante fait le vide en quelques secondes. Les animaux meurent par les effets physiologiques de cette décompression, mais ils ne meurent pas sur le coup et ont largementle temps de souffrir. Les gaz qui se dilatent et qui sont emprisonnés dans les cavités du corps causent inévitablement maintes douleurs avant la mort de l’animal.

La ville de Bruxelles a choisit, elle aussi, une méthode bien cruelle pour contrôler le nombre de pigeons : la stérilisation chirurgicale, sur des oiseaux conscients de l’atrocité qu’ils sont en train de subir ! Cette ignoble vidéo faite par l’association belge laisse parfaitement deviner à quel point cette opération doit être insupportablement douloureuse. Plusieurs milliers de pigeons seraient victimes de ces actes de cruauté réalisés par la SACPA, société spécialisée dans la capture et le meurtre d’animaux décrétés comme « nuisibles ».

Des opérations faites en France pour le compte de la ville de Bruxelles: en effet, à cause des souffrances engendrées par cette stérilisation, cette pratique du « chaponnage » des oiseaux est interdite en Belgique depuis 2001…

Alors qu’il existe des méthodes « douces » comme les pigeonniers contraceptifs, certaines municipalité avides de profit préfèrent les méthodes barbares et rapides, montrant que ces gens n’ont rien compris. Ce sont en effet les humains les responsables du chaos par la prolifération de monstrueuses villes assassinant la Nature, Gaïa sachant gérer elle-même la population de ses habitantEs; la Nature n’a certainement pas besoin de gros bras virils de chasseurs exterminateurs pour l’aider.

C’est à nous d’inverser la tendance, c’est à nous de défendre Gaïa et ses habitantEs!

Quand les delphinariums arrachent la vie, pour divertir !

Voici une histoire très triste qui se déroule en Belgique, dans le delphinarium de Bruges.

Depuis le 20 octobre, les soigneurs du Boudewijn Seapark se relaient jour et nuit pour essayer de sauver la dauphine Yotta de la situation critique dans laquelle elle se trouve. En effet, la dauphine a mis au monde un bébé mort-né. Agée de 12 ans (les dauphins vivent environ 40 ans), c’était son premier bébé, il aurait cessé de respirer au moment de l’accouchement.

En mourant, le bébé aurait libéré des toxines dans le ventre de sa mère qui, depuis, se bat contre la mort. Elle en a encore pour deux semaines de lutte pour la vie, afin de pouvoir être certaine de s’en être tirée d’affaire.

« Yotta est très faible. Elle nage, mais elle ne s’alimente pas. Elle mobilise toutes les machines du bassin, c’est pour ça que c’est fermé », avoue le vétérinaire qui suivait sa grossesse. « Nous la surveillons 24h/24 en relais. Elle a besoin de notre aide » ajoute un des soigneurs.

Voici ici une vidéo présentant Yotta, ainsi que quelques commentaires critiquant les delphinariums. On notera d’ailleurs que le delphinarium de Bruges ne communique pas à ce sujet, et sur son site on lit simplement:

25/10/10. Pour des raisons techniques, il n’y a actuellement pas de spectacle de dauphins. Nous ne manquerons pas de vous informer ici même de la reprise de ceux-ci.

Pour des « raisons techniques »… On reconnaît le langage administratif et commercial. Voici d’ailleurs la présentation commerciale du parc:

Visitez Boudewijn Seapark de Bruges avec toute la famille!

7 dauphins fantastiques vous donnent une journée inoubliable! Dans le delphinarium vous jouissez un spectacle turbulent plein de caprices enragés et de sauts élégants. Rendez aussi visite à Capitaine Zeppo et son otarie Robby.

Ils vous emmènent dans une aventure écaboussante! Un pirate a volé leur trésor et vous devez aider nos 2 héros. Et n’oubliez pas d’aller voir nos otaries adorables dans le Nordic Lagoon. Dans notre parc, d’innombrables atrractions vous garantissent une excursion superbe: l’Orca Ride, un grand-huit à thèmes, le bateau pirate Sancta Maria, le navire Hurricane,… Une journée pluvieuse? Ne vous inquietez pas! Découvrez le nouveau Bobo’s Indoor, le méga-grand village plein des jeux à l’intérieur.

Boudewijn Seapark: le parc delphinesquement amusant pour toute la famille!

Cette histoire est très triste, mais elle aurait pû être aussi très belle si le dévouement du vétérinaire et de l’équipe du delphinarium n’était pas orienté vers le profit et l’intérêt….

Et il faut savoir ici une chose, précisée par le site Dauphin libre:

Pour rappel, selon l’International Zoo Yearbook, 134 dauphins de différentes espèces sont nés en captivité entre 1965 et 1986 dans l’ensemble du monde. 106 sont morts presque aussitôt…

Il faut bien le dire: il est évident que si la dauphine reçoit autant de soins et d’attention c’est bien parce qu’elle « utile » aux soigneurs du dephinarium. « Utile » pour alimenter ce commerce qui tente de distraire en exploitant les autres êtres vivants.

Sur le site très documenté du Dauphin libre, on apprend que Yotta n’est, bien évidemment, pas un dauphin issu d’une espèce en voie de disparition, à l’opposé de ce qu’affirme le reportage qui tente de faire passer le delphinarium pour un sauveur d’animaux en voie d’extinction….

Elle est née au delphinarium, contrairement à son père qui a lui été arraché à son milieu naturel. Yotta a donc passé sa vie enfermée dans de sinistres bassins à l’eau chlorée, loin de tout apprentissage naturel donné par les siens, loin de son milieu de vie naturel : l’océan.

Les suicides de dauphins sont des faits réels et connus (nous en parlions par exemple ici au sujet d’une tentative dans un delphinarium japonais). Que les dauphins (et n’importe quel animal) captifs soient physiquement fragiles (ou « agressifs ») n’est en rien une chose étonnante !

Notons tout de même que le site du dauphin libre soit très instructif et dénonce certaines pratiques est une bonne chose pour compléter la culture militante contre l’exploitation animale; toutefois il est dommage que le site reconnaisse tout de même que les soigneurs/dresseurs aiment et soignent correctement les dauphins.

Le gestionnaire de ce site tient à préciser qu’en aucune façon, il ne critique ici la manière dont les dresseurs du Dolfinarium de Bruges s’occupent de leurs captifs.

Il sait avec quel dévouement ceux-ci en prennent soin et se soucient de leur bien-être, en dépit des conditions de vie totalement aberrantes et artificielles que suppose l’enfermement dans un bassin d’eau chlorée sous dôme.

Une telle vision est unilatérale et à courte vue. Quand on aime les animaux, on n’entretient pas leur statut de prisonnier, et d’ailleurs on devient végan dans sa vie quotidienne. Il y a ici deux aspects, et une véritable schizophrénie chez les personnes soignant les animaux.

On ne peut pas se « soucier du bien-être » des dauphins d’un côté, et de l’autre être employé au service de toute la machine administrative et répressive les opprimant.

Quant aux dresseurs, il y a une volonté de domination on ne peut plus patente. Le chantage psychologique par rapport à la nourriture relève purement et simplement de l’esclavage. Le dressage est quelque chose d’absolument indéfendable.

Si nous disons justement « la Terre d’abord! » c’est justement pour ne pas tenter de comprendre vainement les choses en les séparant arbitraitement, comme le font les soigneurs et dresseurs avec les delphinariums.

Il est selon nous absurde de séparer d’un côté l’océan, de l’autre les dauphins, et par conséquent un delphinarium n’a aucun sens. Aucun sens à part d’être le miroir de l’exploitation et de l’oppression qui existent chez les êtres humains.

A l’inverse, voici un poème de Baudelaire, L’homme et la mer, qui dit à très juste titre que la mer est le miroir de l’être humain.

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur,
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié, ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !

Bien entendu, ce poème a des défauts: il ne parle que des hommes et pas des femmes, et il s’imagine également que la mer part en guerre contre les hommes. Disons pour ce dernier point que la mer était difficile à comprendre et à traverser pour l’humanité.

Mais aujourd’hui? Aujourd’hui cela n’est plus vrai du tout. La planète est bleue, et notre identité doit accepter celle-là, se reconnaître dans Gaïa!

Un canard littéralement balancé d’un match de football

Voici une vidéo très choquante et très révélatrice de la manière générale dont les oiseaux sont traités, et considérés. Cette vidéo montre le joueur de foot balancer un canard qui se trouvait malencontreusement sur le terrain lors d’un match, en Belgique.

Ce sportif dégage violemment l’animal comme si il n’était qu’un détritus quelconque ! C’est dans la logique de sa culture: les footballeurs sont formés très jeunes, dans une ambiance viriliste, avec des valeurs de dureté, de combat, etc. Bref, tout le contraire de ce qui est nécessaire.

D’ailleurs, si le footballeur a réussi si facilement à attraper le canard, c’est très certainement car celui-ci était malade. A la fin de cette vidéo on voit d’ailleurs bien, qu’à cause du choc reçu, que le canard marche difficilement et est blessé.

Mais, dans une société fondée sur le profit, « malheur au vaincu. » On ne sait d’ailleurs pas trop ce qui est advenu du malheureux canard; il aurait une aile cassée et une patte cassée, il aurait été euthanasié…

Tout cela est bien triste, mais il faut remarquer que quand le joueur a jeté le canard, il subit immédiatement les huées du public. La vidéo a fait un buzz sur le net et le joueur aurait reçu des menaces de mort et malheureusement des injures racistes.

Car il est évident qu’il ne s’agit pas d’une question « ethnique » mais bien d’une question du rapport entre l’humanité dans son ensemble et la nature. Si l’on veut prendre un exemple dans le football et avec des « blonds aux yeux bleus », et d’ailleurs tout à fait récent, on peut prendre cette vidéo de célébration d’un but marqué, en Islande.

Lorsque le but est marqué, le joueur fait semblant… de pêcher à la ligne un autre joueur, qui sautille par terre, puis le « poisson » est porté par plusieurs joueurs, et une photo est « prise. »

Un symbole tout à fait parlant de la question de la domination, de sa culture. Les joueurs islandais s’entraînent d’ailleurs pour cette célébration (une autre consistant par exemple au joueur ayant marqué marchant en faisant semblant de tirer sur les membres de son équipe, qui s’écroulent un par un), qui a même par la suite été repris au Japon.

Pour en revenir au pauvre canard, à la suite de la vidéo, il y a bien entendu eu des commentaires dont voici probablement le plus pathétique :

Mathieu, le 2 novembre 2010 23:09

Quand on connait la valeur d’un canard… 2 magrets à 10€ le kilo, 2 cuisses à 7 € le kilo, un foie (gras, suffit de l’entraîner un peu) et un gésier…

Quant à Gaia [une association belge], ils surveillent s’il n’y a pas d’escargots ou de limaces devant leurs roues ? Ou de grenouilles ? Ils ont déjà fait des actions pour sauver les milliards de mouches, moustiques et autres insectes que nous écrasons lâchement sur nos pare-brise tous les étés ? Quelqu’un leur a déjà parlé du cri que pousse la carotte quand on la sort de terre ?

Ca aurait été un pigeon blessé, on n’aurait pas fait tout ce foin !

Comme on le voit, dès qu’il s’agit d’animaux « communs » ou faisant parti de notre vie quotidienne le mépris prend le dessus comme lorsqu’il s’agit des corbeaux, des rats…

Mais surtout, et c’est l’aspect principal, le canard est dévalorisé en tant que marchandise de simple valeur.

Dans son nihilisme, l’auteur de ce commentaire dévoile le fond du problème: le canard n’est qu’une marchandise dans notre société, sa valeur est seulement celle qu’il a sur le marché.

Tant que ce marché existera, dans la culture et dans l’esprit des gens, les canards ne vaudront rien.

Et tant que ce marché existera, tant que les animaux ne seront que des marchandises, l’animal victime de cette méchanceté gratuite dans la vidéo sera réduit à des morceaux de « viande ». Mais en plus l’auteur de ce texte se sert du sort affreux vécut par les pigeons pour faire admettre sa pensée abjecte.

Avec inévitablement, dans un élan cynique, abject et darwiniste social, une hiérarchisation dans le meurtre des animaux…. histoire de se voiler la face par rapport à ce qu’endurent les animaux et, au final, ne pas se remettre en cause et ne pas abandonner ses habitudes méprisantes et exploitatrices envers eux.

Camp Action Climat au Havre, 22 juillet – 1er août

Tout comme a lieu un camp « action climat » en Belgique, il y en aura un cet été en Normandie, au Havre. Voici le texte de présentation, plus d’informations sur le site du camp: campclimat.org.

Bienvenue au Camp Action Climat !

En organisant ce camp au Havre, nous voulons comparer nos envies d’alternatives et de bonheur à ce spectacle de désolation que représente le capitalisme industriel.

Nous voulons construire ensemble un camp action climat où nous puissions commencer à vivre ici et maintenant selon nos aspirations, retrouver dignité et enthousiasme, sans attendre le grand soir. Cette nouvelle zone d’autonomie temporaire, nous voulons qu’elle en appelle d’autres.

Mais nous voulons aussi nous frotter au plus dur, à ce qui menace l’existence même de l’humanité, à cette folie qui, pour accumuler toujours plus de fric et de pouvoir, amasse des montagnes de déchets toxiques, souffle dans l’air des fumées cancérigènes, exproprie les peuples, fait grandir la misère et organise la répression pour étouffer les cris de rébellion.

Nous voulons, en organisant ce camp ici, au pied des cheminées, que se rencontre ce qui pourrait être et ce qui est, et qu’en nous touTEs l’expérience de cette contradiction exacerbe l’espoir et la rage. Que cette rencontre nous donne assez d’énergie et de courage pour sortir enfin de l’ère pétroléo-capitaliste et ouvrir d’autres possibles.

Attisez votre révolte, attisez votre amour, ensemble, on reprends nos vies en main !

Pourquoi un CAMP ACTION CLIMAT ?

Alors que la croyance dans le futur qu’on nous propose s’écroule, une ligne de plus en plus claire devient visible entre celles-eux qui croient qu’une solution est possible à l’intérieur du système capitaliste, et celles-eux qui n’y croient pas. Pendant que le monde est secoué par des crises, un nombre grandissant de populations sur la terre se trouvent du côté de ceux qui doutent des structures actuelles du pouvoir et du capital.

La Crise Climatique semble avoir ouvert la possibilité d’unir un large spectre de luttes contre le capitalisme : des peuples autochtones aux syndicats de travailleur-euses, des sans-terre aux autonomes européens-ennes, des campeurs-euses des camps action climat aux jeunes des banlieues de métropoles, des anti-industrialistes aux anarcho-syndicalistes. Aussi varié que l’éventail des stratégies, des tactiques et des rêves.

Même si les divisions entre les mouvements radicaux de lutte des classes et les mouvements environnementaux sont réelles, en montant ce camp nous cherchons les connections : Quels intérêts communs pouvons nous avoir face à la « Crise Climatique » ? Comment les changements climatiques et les mesures prises par les dirigeants vont influencer nos conditions de luttes et de vies dans le futur ? Et la question inévitable : Comment stopper la dévastation ?

LES RAISONS D’AGIR

Les modèles climatiques actuels testés suggèrent que dans les dix ans, nous aurons relâché suffisamment de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour provoquer un réchauffement global de 20°C.

À ce point, la fonte des calottes glacières (qui aujourd’hui reflètent largement les radiations solaires), le relâchement du méthane actuellement stocké sous le permafrost de Siberie (le méthane est un gaz plus réchauffant que le CO2), l’augmentation de la vapeur d’eau atmosphérique (qui piège la chaleur du soleil), et les dégagements supplémentaires du CO2 actuellement stocké dans les océans dus à la baisse de leur taux d’absorption causée par le réchauffement, auront un effet cumulatif dans l’augmentation des températures globales de 5 à 6 degrés d’ici la fin du siècle.

Peu d’espèces vivantes aujourd’hui ont survécu à un monde aussi chaud dans le passé, et nous devrons nous adapter ou nous éteindre, alors que les océans s’acidifient, que les régions désertes s’étendent et que les zones côtières s’inondent.

Il y a un certain nombre de possibilités : la meilleure de toutes est que dans les dix prochaines années, des vagues de révolte renversent l’Etat, qui est le défenseur en chef et l’administrateur des structures du capitalisme basé sur les énergies fossiles ; toutes les centrales à charbon sont fermées ; toutes les voitures sont enlevées de la route à part peut être un tout petit nombre qui peut rouler à l’huile végétale ; les transports aériens sont abolis ; l’électricité est abandonnée ou produite localement de façon renouvelable et à petite échelle ; l’agriculture passe des méthodes actuelles dirigées par le pétrole à des méthodes traditionnelles ou de permaculture, ce qui signifie qu’une immense portion de la population humaine devra de nouveau s’occuper de faire pousser la nourriture de leur communauté ; et une énorme quantité de dioxyde de carbone est retirée de l’atmosphère par la reforestation des autoroutes abandonnées, des zones commerciales, des terrains de golf, et à travers le passage à l’état sauvage des exploitations forestières commerciales extensives de la planète (la plus grande quantité de carbone stocké par une forêt est dans les couches de feuilles et autres débris organiques du sol , qui va de pair avec une biodiversité qui n’existent pas dans les plantations d’arbres).

C’est aussi ce qui devra arriver si nous dépassons le point de non retour, mais dans ce cas là ce sera beaucoup moins plaisant pour nous touTEs.

Nous ne sommes pas face à un effondrement total, mais face à un approfondissement de la misère qui va plus loin que ce qu’aucunE de nous ne peut imaginer. La crise climatique ne détruira pas le capitalisme. Aussi aveuglément idiots que le sont les puissants, ils regardent aussi vers le futur.

Au récent sommet de l’OTAN à Strasbourg, le gouvernement du monde discuta de ses solutions au désastre annoncé : des frontières militarisées et des mesures internes de sécurité plus strictes comme les cartes d’identité biométriques et la surveillance. Les puissants sont bien informés que les importantes baisses de productivité agricole liées au réchauffement global, coïncidant avec le pic de population humaine projeté à 9 milliards, résultera à des famines massives. Les populations humaines commencent déjà à migrer à grande échelle pour survivre.

Ça doit être une sorte de force religieuse qui garde les gens ligotés au capitalisme. C’est la force que Debord appelle le spectacle, la force du divertissement et de la publicité, lorsque les relations entre les humains passent non seulement par des commodités, mais par des images produites par le capital qui colonisent nos vies.

Révolution totale.

Même si un capitalisme « vert » zéro-carbone était possible il transformerait inexorablement les ressources naturelles vivantes en capital mort. Si ce n’est pas le carbone, ce sera l’eau, l’atmosphère, la vie elle-même, sacrifiés à l’appétit insatiable du capital pour la reproduction de commodités, même si cela signifie la fin de la reproduction de la vie. Le capitalisme est l’origine de la bio-crise, la dernière et la crise finale du capitalisme.

Camp Action Climat Belgique 29 juillet – 4 Août

Cet été aura lieu un camp « action climat » en Belgique, à Liège, c’est-à-dire une réunion de gens dans « un camp qui soit neutre en matière d’émissions de CO2 et organisé de façon horizontale, orienté vers l’action directe et l’éducation. »

Le lieu exact est encore tenu secret, mais voici une présentation de cette action. On notera toutefois de manière critique que s’il est parlé de crise climatique, il n’est jamais parlé de crise de la situation des animaux sur cette planète.

La crise climatique n’est ici vue que sous l’angle des intérêts humains, ce qui à nos yeux ne donne qu’une vision partielle de la situation… et donc des tâches à mener!

Nous ne voulons pas de FAUSSES SOLUTIONS ni de « GREENWASHING* »

Copenhague aura au moins vu briller une étincelle, qui devrait nous encourager à la construction de notre mouvement à l’avenir: alors que le sommet « officiel » sur le climat fut un échec total, de nombreuses personnes ont montré qu’elles étaient déterminées à agir par elles-mêmes.

En dépit de toute la répression et du manque évident d’ambition dans les discussions à l’intérieur du Bella Center, des protestations à l’extérieur nous laissaient entendre l’appel au changement. C’est sur ce sol que nous pourrions impulser l’élan de notre mouvement pour la justice climatique. Cela ne cesse de se confirmer: nous ne devons pas attendre de vraies solutions de la part de nos dirigeants politiques, mais devenir actifs nous-mêmes!

Au quotidien, de nombreux politiciens, les médias et le monde des entreprises matraquent les citoyens de « vert », tout en continuant à fonctionner comme avant. Leurs solutions ne représentent qu’un lavage de leur produit habituel à la teinture « verte », dans la tentative de maintenir l’insoutenable système capitaliste actuel, par la proposition de mesures qui se conforment au marché libre. Cette approche est de toute évidence loin d’être efficace.

Les sociétés réalisent des bénéfices énormes grâce au commerce des émissions de carbone, alors que les problèmes réels sont dissimulés: un système économique inepte, basé sur le profit, une croissance illimitée et une augmentation constante des inégalités sociales. Les crises économique et climatique actuelles démontrent plus que jamais leurs conséquences désastreuses.

Le changement climatique se produit… maintenant !

Pendant ce temps, le changement climatique s’accentue. Les conséquences pour l’écosystème et les êtres humains deviennent plus claires de jour en jour, particulièrement dans les pays du Sud, parmi les populations les plus pauvres et dans les écosystèmes les plus vulnérables.

Les engagements actuels des pays n’amèneront qu’à limiter l’augmentation de la température à 3 ou 4°C, ce qui correspond à un bouleversement climatique catastrophique.

IL EST TEMPS DE PASSER A L’ACTION

Il est temps de passer à l’action. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour une politique climatique socialement juste et efficace à Copenhague. Des milliers d’activistes ont essayé de pénétrer le lieu de conférence pendant l’action « Reclaim Power », afin de faire pression pour la mise à l’ordre du jour d’une justice climatique et sociale.

Certaines des grandes revendications

À la lumière de la situation politique, le mouvement mondial pour la justice climatique prend de l’allure, favorisant de véritables solutions alternatives. Nos idées et propositions rejoignent les réclamations de CJA (« Climate Justice Action »), un réseau international pour la justice climatique.

  • Nous devons laisser des combustibles fossiles dans le sol. Par contre, nous devons investir dans des énergies renouvelables qui soient contrôlées par la communauté, et réduire rigoureusement l’asservissement à l’énergie de la société actuelle.
  • Le capitalisme global est insoutenable par définition. Nous devons enrayer la surproduction destinée à la surconsommation. Une croissance illimitée n’est pas possible sur une planète aux ressources limitées.
  • Tout le monde devrait pouvoir accéder de manière égale aux biens communs par le contrôle et la souveraineté de la communauté concernant l’énergie, les forêts, la terre et l’eau.
  • Nous devons reconnaître la responsabilité historique de l’élite mondiale et des pays riches du Nord, d’avoir causé cette crise. L’équité entre le Nord et le Sud est essentielle.

Si nous plaçons l’humanité avant le profit et la solidarité au-dessus de la compétition, nous pouvons vivre des vies étonnantes sans détruire notre planète.

Sois actif, viens au Camp Climat!

C’est en ayant tout ça à l’esprit qu’un large groupe d’activistes de Belgique et de l’étranger se sont rassemblé.e.s pour créer cet été un Camp d’Action pour le Climat. Celui-ci aura lieu du 29 juillet au 3 août en région liégeoise. Inscris-toi à notre newsletter trilingue pour être tenu.e au courant des préparatifs (on ne surchargera pas vos boîtes mail!).

Alors que depuis quelques années, des camps régionaux préparaient le terrain pour des actions en faveur du climat, un premier « camp climat » national a eu lieu dans le port d’Anvers en août 2009. Plus de 400 personnes ont ainsi participé à une semaine riche de formations, actions directes, rencontres et échanges.

Des actions furent menées contre l’industrie de la viande, le projet du « Lange Wapper », l’énergie nucléaire, etc. Le temps d’une journée, nous avons également occupé l’entreprise de transbordement de charbon la plus importante du port.

Tout le monde est bienvenu

Nous voulons que le camp soit aussi inclusif que possible et qu’il touche tou.te.s celles/ux qui partagent notre vision. Le camp est un endroit pour les gens qui cherchent des solutions au-delà de la rhétorique creuse des gouvernements et des grosses entreprises ; pour chacun.e qui s’inquiète du fait que les petites mesures prises par ceux-ci ne soient pas assez efficaces pour couvrir l’étendue du problème ; pour tou.te.s celles/ux qui pensent que les politiques actuelles concernant le climat ne font qu’augmenter les inégalités et les injustices ; pour quiconque souhaite trouver des alternatives concrètes ici et maintenant ; pour quiconque s’inquiète de notre futur et souhaite réagir.

Ce n’est pas seulement un endroit pour les activistes expérimenté.e.s, mais également pour tou.te.s celles/ux qui sont intéressé.e.s par la démarche, qui veulent apprendre plus, et cherchent des manières de devenir actifs/ves. Et bien sûr, chacun.e est libre de participer aux actions directes, ou pas !

Nous essayons d’organiser le camp de manière écologique et sans émission de carbone. Permettre aux gens de se rassembler au camp est notre manière de construire un mouvement pour la justice climatique capable de s’atteler à la suspension des causes premières du changement climatique.

Implique-toi !

Viens au camp, ou encore mieux, associe-toi aux étapes de préparation! Nous sommes tous des volontaires et toute aide est la bienvenue. Quel que soit ton bagage, il y a de quoi faire.

Plus d’info et inscriptions à notre newsletter sur http://www.campactionclimat.be.

* « Greenwashing » : « Whitewashing » signifiant « blanchiment », les anglo-saxons ont inventé le terme « greenwashing » pour dénoncer l’action des garants du capitalisme qui vise à « verdir » les produits de façon à ce que ceux-ci « passent mieux » (maintenant que l’état de la planète inquiète), à la manière dont on « blanchit » l’argent sale. Terme difficile à traduire sans y perdre de sa pertinence…

La forêt de Lappersfort en Belgique a été assassinée

En ce début mars 2010, le campement de Lappersfort en Belgique a malheureusement été évacué par la police, après 16 mois d’occupation, à la suite de la décision du tribunal de Bruges le 31 décembre 2009 de la validité de l’arrêt d’expulsion de 2002.

L’existence de la forêt n’était en effet pas considérée comme conforme au plan de secteur (Ruimtelijk Structuurplan Vlaanderen). De fait, plus de quarante mille hectares de forêts flamandes ne sont pas désignés comme tels sur les plans d’aménagement du territoire, soit plus d’un quart de la superficie boisée en Flandre. Ce sont dix mille hectares, soit près de quatre millions d’arbres, qui sont menacés!

Les activistes voulant sauver cette forêt près de Bruges (à 2 kilomètres du centre) s’étaient accrochéEs aux arbres et également installéEs dans les arbres, dans des petites maisons construites au sommet. D’autres étaient installéEs dans des tunnels de blocage.

Cette forêt de 3,2 hectares s’est développée sur les ruines d’une usine de munitions, sur un terrain appartenant à Fabricom, une entreprise travaillant dans l’automobile et la métallurgie et qui est une filiale de GDF Suez, entreprise française qui est le troisième leader mondial de l’énergie.

En lieu et place de la forêt doivent être construit des usines, des bureaux et des parkings, un cinéma et une liaison à l’autoroute. Et cela alors qu’en Flandres, 30% des terrains industriels sont vides et qu’à Bruges 65 bâtiments industriels sont inoccupés!

25 personnes ont été arrêtées par les forces spéciales de la police; devant le refus de donner leur papiers il y eut un « contrôle d’immigration », amenant un activiste en prison, les autres étant finalement libérés au bout de 12 heures.

Les opérations de destruction des arbres ont commencé dès l’évacuation, 80% de la zone ayant été massacrée dans les heures qui suivirent.

Le mouvement pour sauver la forêt a commencé en 2001 avec un groupe dénommé Axiegroep Zuidelijke Ontsluiting. Ce dernier a organisé divers initiatives: un tour en vélo avec 300 personnes, un barbecue vegan, un atelier d’escalade, une marche d’initiation à la botanique, des concerts, des rassemblements et manifestations, un théâtre politique, un campement…

La première occupation s’est faite violemment expulsée le 14 octobre 2002, entraînant une manifestation de soutien de 5.000 personnes. La répression fut toutefois forte: treize personnes risquaient alors 50.000 euros d’amendes en cas de nouvelle intrusion sur le terrain du campement.

D’autres personnes prirent le relais pour maintenir le mouvement, le tout rentrant dans le cadre des actions de groenfront (« front vert ») qui est la section néerlandophone d’Earth First!, et plus exactement de la section de Bruges.

La forêt était située près d’un canal et s’est donc reconstituée relativement rapidement, reprenant la zone abandonnée par les humains, avec des riches faunes et flores.

Il y a sur internet de nombreuses vidéos au sujet de la forêt et du mouvement qui a tenté de la sauver: notamment ici, , encore ici et encore . Et également ici sur le site consacré à ce mouvement.