30 octobre: le jour de la nuit

Le 30 octobre aura lieu la seconde édition du Jour de la Nuit, une initiative institutionnelle (avec de nombreuses initiatives) mais certainement intéressante si l’on pousse la compréhension du phénomène jusqu’au bout. L’humanité dénaturée supprime en effet la nuit… Les chiffres donnés parlent d’eux-mêmes: « En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30 % en France et s’élève à plus de 8,7 millions de points. »

Voilà un grand problème posé par les villes!

Et comme il est dit dans le texte, « Le dôme de pollution lumineuse au-dessus des villes prive les humains du spectacle des étoiles, ce halo orangé permanent nous coupe de notre seul lien visuel avec l’Univers. » Pourtant l’être humain aurait bien besoin de cela pour comprendre qu’il n’est pas le centre du monde!

Pourquoi un Jour de la Nuit ?

L’augmentation de l’éclairage artificiel fait disparaître la nuit noire. En participant au Jour de la Nuit, les organisateurs reconnaissent qu’il est important de prendre en compte et sensibiliser aux conséquences de la pollution lumineuse et d’en réduire les impacts.

Depuis quelques années, la nuit est confrontée à la montée d’une pollution lumineuse issue d’une généralisation de l’éclairage nocturne.

En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30 % en France et s’élève à plus de 8,7 millions de points. Le plus souvent, les systèmes d’éclairage sont mal conçus et renvoient la lumière vers le ciel, en France les villes et les villages sont sur-éclairées… Mais les effets de l’éclairage nocturne sont insidieux : il provoque la disparition du ciel étoilé et trouble fortement les écosystèmes.

Attirés par la lumière, de nombreux insectes sont ainsi menacés, grillés ou capturés par leurs prédateurs. Des oiseaux migrateurs sont désorientés par la pollution lumineuse ou viennent heurter les bâtiments ou ponts illuminés, et les chauves-souris désertent de plus en plus les régions urbaines.

Appeler l’attention sur la pollution lumineuse, dans son entourage immédiat, est donc une manière de sensibiliser la population au problème plus large de l’importante perte de biodiversité.
La pollution lumineuse cause aussi la disparition des étoiles !

Difficile en effet de retrouver le plaisir, le rêve et le souffle poétique inspirés par un beau ciel étoilé ! Le dôme de pollution lumineuse au-dessus des villes prive les humains du spectacle des étoiles, ce halo orangé permanent nous coupe de notre seul lien visuel avec l’Univers et les astronomes sont obligés de parcourir des kilomètres pour s’éloigner des villes.

Enfin, cette pollution lumineuse engendre une forte consommation d’énergie qui, dans un contexte mondial de réchauffement climatique, devrait pourtant être maîtrisée et réduite. Il est nécessaire de revenir vers une utilisation plus raisonnée de l’énergie et donc de l’éclairage artificiel.

En participant à cette grande action festive et participative, les différents acteurs, collectivités locales, associations, gestionnaires d’espaces naturels et citoyens, s’impliquent dans une grande marche pour la préservation de la nuit, de la biodiversité, du climat et de l’environnement.

Voici un second document à ce sujet:

LE SECOND JOUR DE LA NUIT aura lieu le 30 octobre 2010 !

Le samedi 30 octobre prochain aura lieu la seconde édition du Jour de la Nuit.

En 2009, pas moins de 400 manifestations ont été organisées partout en France pour fêter la nuit noire et sensibiliser au phénomène de pollution lumineuse.

Cette année, les 19 partenaires organisateurs appellent de nouveau les collectivités locales, les associations et les gestionnaires d’espaces naturels à monter encore davantage d’animations grand public et d’extinctions de l’éclairage public.

Pour faire prendre conscience de la pollution lumineuse et de ses conséquences sur l’environnement

Le Jour de la Nuit a pour objectif de sensibiliser aux conséquences de la pollution lumineuse et de renouer un lien avec la nuit. Depuis quelques années, la nuit est en effet confrontée à la montée d’une pollution lumineuse issue d’une généralisation de l’éclairage artificiel, qui engendre un gaspillage d’énergie important, trouble les écosystèmes et fait disparaître le ciel étoilé.

Le Jour de la Nuit permet de faire découvrir la biodiversité nocturne et de retrouver le plaisir d’observer le ciel étoilé pour attirer l’attention sur ces enjeux.

En participant à cette grande action festive et participative, les différents acteurs, collectivités locales, associations, gestionnaires d’espaces naturels et citoyens, s’impliquent dans une grande marche vers la préservation de la nuit, de la biodiversité, du climat et de l’environnement.

Redécouvrons la magie de la nuit noire

Inscrit dans le cadre de l’Année Internationale de la Biodiversité, le second Jour de la Nuit met cette année la biodiversité nocturne à l’honneur.

A l’occasion du Jour de la Nuit, de nombreuses animations et activités seront proposées au grand public partout en France : sorties nature, écoute des animaux, observations des étoiles, expositions, balades nocturnes, conférences… En parallèle, de nombreuses villes éteindront symboliquement tout ou partie de leur éclairage public.

Le capitalisme ne pourra jamais devenir « vert » : le rapport « Les entreprises face à la biodiversité » et le sondage « Baromètre entreprise et biodiversité »

A LTD, et ce n’est pas un secret, nous considérons les nations comme un obstacle à la compréhension par l’humanité du rapport qu’elle doit avoir avec Gaïa. Et nous ne pensons pas que le capitalisme pourra devenir « vert. »

En fait, nous courons à la catastrophe et le capitalisme ne fait strictement rien. Les personnes disposant de hauts revenus se moquent de l’écologie : elles veulent vivre « tout confort » et avec le prestige qui peut exister avec (fourrure, caviar, etc.).

Inversement, les personnes pauvres sont révoltées par le saccage de la planète, mais elles ne considèrent pas avoir les moyens ni de tout changer, ni de vivre de manière différente. C’est ce point de vue erroné qu’il faut changer.

Néanmoins, il reste une troisième couche sociale et une troisième opinion : celle des classes moyennes qui veulent vivre « comme avant » et pour cela rien ne doit changer. Ce sont ces couches sociales qui par les « Verts – Europe écologie » se la jouent « écolos. »

Le WWF représente ce genre de démarche, et c’est le sens de son rapport « Les entreprises face à la biodiversité. » Ce rapport peut être téléchargé ici.

Il est à considérer avec un sondage commandé par le WWF et intitulé « Baromètre entreprise et biodiversité » (cliquer ici pour le télécharger).

Les choses sont très simples. 81 % des personnes interrogées considèrent que les entreprises ont un impact négatif (dont 32% très négatif) sur la biodiversité. C’est une chose logique, et selon nous, très bonne. Les gens ne sont pas dupes.

67% des personnes interrogées considèrent d’ailleurs que les actions des grandes entreprises pour limiter leur empreinte écologique relèvent de la simple communication.

Si le WWF met tout cela en avant, ce n’est pas pour dénoncer les entreprises et le profit, mais pour les alerter : afin que le capitalisme ne soit pas critiqué, il faut suivre les directives du WWF.

Son directeur général Serge Orru le dit de manière à peine voilée:

« La biodiversité est un sujet neuf pour les entreprises. Nous avons réussi à les sensibiliser au changement climatique, mais nous n’avons pas encore réussi à les convaincre que sauvegarder la nature est un enjeu vital. »

Le rapport, dont nous allons parler ici, suit cette ligne : les entreprises ont intérêt à suivre le WWF (et Greenpeace) car sinon leur image risque d’en pâtir, alors qu’en plus il y a des opportunités financières…

Le WWF sert d’allié des entreprises, pour leur donner une bonne image. Pour le WWF, « la biodiversité est la banque du vital » et donc il faut préserver ce qui sert l’humanité.

Le WWF n’est pas du tout sur la position de La Terre d’abord ! car le WWF ne considère pas que la nature a une valeur en soi, le WWF suit le principe de l’utilité, c’est-à-dire la même logique que celle des entreprises.

Le WWF présente donc la situation aux entreprises, en espérant qu’elles vont intégrer la protection de l’environnement dans leur démarche, car ce serait dans leur « intérêt économique crucial. »

Le WWF défend la pêche, l’élevage, l’aquaculture, les animaleries… et parle même du « terroir », qui est un terme utilisé uniquement par les adeptes du saucisson-pinard et l’extrême-droite (les deux étant souvent les mêmes culturellement voire politiquement).

Le WWF ne prône pas le véganisme, simplement une alimentation moins polluante, et plus diversifiée (lait de brebis, de jument…).

Sauf que quand on lit ce que dit le WWF, on voit bien à quoi ressemble la tendance générale et on voit bien que sa démarche ne dispose d’aucun réalisme !

Voici par exemple ce qu’on peut lire dans le rapport:

Selon la Liste rouge de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) publiée en 2009, 17 291 espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction, soit 21% des mammifères, 12% des oiseaux, 30% des amphibiens, 70% des plantes, etc.

L’indice Planète vivante du WWF, qui suit l’évolution de 5 000 populations de 1 686 espèces de mammifères, reptiles, amphibiens, oiseaux, poissons dans les zones tempérées et tropicales, donne les mêmes tendances : une diminution globale de 28% des populations entre 1970 et 2005 (toutes espèces confondues).

L’empreinte écologique, qui souligne l’étendue et le type de pression que l’Homme exerce sur la planète, nous enseigne que la demande de l’humanité en ressources vivantes de la planète dépasse en 2010 la capacité de régénération de la planète d’environ 50%.

Quand on voit cela, on ne peut qu’exiger la confrontation… Mais le WWF tient au business, et la position du WWF roule même ouvertement pour le capitalisme, en revendiquant le libéralisme:

« En cette année internationale de la biodiversité, il est particulièrement important d’impliquer les entreprises, alors que les politiques publiques n’ont pas réussi à atteindre l’objectif de réduction du rythme de disparition de la biodiversité pour 2010. »

Ce n’est ni plus ou moins qu’un appel à la privatisation : le WWF sert très clairement le rôle des très grandes entreprises, qui selon le WWF devraient prendre conscience de l’écologie et guider la société…

Le WWF essaie de sauver un capitalisme en perdition, en lui conseillant des pistes pour relativiser sa destruction. L’aquaculture est même proposée comme solution…

Nous ne pouvons que souligner la nécessité de critiquer le WWF et de réfuter systématiquement toutes ses interventions. Le WWF est une machine à blanchir, ou plutôt verdir, les machines à profit qui anéantissent notre planète!

Seule la conjugaison de la libération animale et de la libération de la Terre forme une perspective réaliste et juste! Car il n’y a plus le temps: il faut prendre une autre direction… Maintenant!

Le scandale Eva Joly et l’objectif nécessaire: saboter Europe Ecologie et construire l’alternative écologiste radicale!

L’université d’été des Verts / Europe écologie s’est ouverte hier, et nous appelons toutes les personnes écologistes à saisir l’enjeu de ce qui se passe: une main-mise complète des bobos sur l’écologie, un véritable hold up électotral aux dépens du projet de protéger la planète!

Nous avons sur LTD critiqué à de nombreuses reprises les Verts, ou plus exactement Europe écologie. Nous avions parlé de Duflot qui était partie à la conférence de Copenhague en train devant les journalistes pour revenir vite fait en avion pour passer à la télévision, ou de ses voyages au bout du monde…

Et nous avons parlé d’Eva Joly. Pourquoi? Parce qu’elle n’a rien à voir avec l’écologie, et pourtant elle est devenue le personnage principal de l’écologie en France.

Or, nous ne voulons pas de cela, nous voulons une écologie véritable, capable d’affronter les institutions pour préserver les intérêts de Gaïa, puis de regagner du terrain.

Nous ne voulons pas d’une écologie de carriéristes… Quand on voit que Rama Yade a commencé sa carrière chez les Verts, on peut aisément comprendre la profondeur du problème! Il faut rappeler ici que Cohn-Bendit voulait que Rama Yade revienne faire un petit coucou à l’université d’été des Verts… en prétextant un débat sur… le football!

Rama Yade, le football… et Eva Joly. Tout cela est lamentable.
Or, justement, comme dans toute structure où les personnalités priment sur le contenu, Eva Joly a annoncé dans les médias sa candidature, avant l’université d’été…

Ce qui montre clairement que les Verts ne sont plus qu’une machine électorale. D’ailleurs, les Verts sont bons pour la casse: ils sont en train d’être avalés par la machinerie électorale appelée Europe écologie.

Noel Mamère a ainsi expliqué hier sur France inter, à l’occasion de l’ouverture de l’université d’été des Verts:

« Nous allons mettre en place un nouveau mouvement (…), une nouvelle offre politique, capable de laisser la place à des personnalités issues de la société civile. »

Et qu’a dit Mamère au sujet d’Eva Joly? Voilà ses propos, vides de toute culture écologiste:

« Son expérience de juge d’instruction et le regard qu’elle porte sur l’ensemble de la planète constituent sa force. »

Au cas où certaines personnes auraient encore des doutes sur cette stratégie, voici encore des propos de Mamère:

« Nous sommes adeptes de la biodiversité. Nous sommes déjà d’accords sur un certain nombre de mesures. Il y a des ateliers de travail à l’œuvre depuis les européennes. »

Cet « humour » doit avoir une réponse absolument nette. Il faut choisir: ou bien la biodversité politique, ou bien la biodiversité des carriéristes!

Même Cohn-Bendit est obligé de constater qu’Europe écologie est un projet opportuniste; il ne participe même plus et dénonce les « personnalités qui ne rêvent que d’avoir un appareil en main. C’est leur vie, si je n’étais pas poli, je dirais que ça les fait bander »…

A la mi-novembre à Lyon auront ainsi lieu les « assises » qui amèneront la fusion entre les Verts et Europe Ecologie.

Nous espérons que les gens qui sont (encore) aux Verts agiront de manière conséquente et abandonneront une structure pourrie, pour construire à la base une structure en rupture avec les institutions… et avec un objectif clair: la libération de la Terre!

C’est un scandale éthique que cette candidature aux présidentielles d’Eva Joly, qui a été proche de Bayrou et du MODEM, avant d’aller chez Europe Ecologie pour y être élue quelques mois plus tard député europénne!

Car il faut que le contenu soit mis en avant, pas la « forme » des carriéristes.

Si Europe écologie arrive à se construire, l’écologie sera torpillée et son élan populaire sera brisé sur l’écueil des bobos, les bourgeois bohèmes parasitant des quartiers populaires.

Ecologie bobo ou bien libération de la Terre comme programme: il faut choisir!

L’écureil de Corée en Ile de France et en Picardie

L’écureuil de Corée prolifère dans les animaleries, mais ses abandons dans la nature en raison de son statut d' »objet » par conséquent « jetable » ont de graves conséquences: on compte aujourd’hui en Ile-de-France et en Picardie une dizaine de sites où il est fortement présent etil y a donc risque pour la biodiversité…

Ici un article d’un grand quotidien, qui présente naturellement l’animal comme le fautif de tout cela, ou encore à la limite les animaleries au lieu de critiquer le principe même des animaleries et ce qui les fait exister…

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