Bois Lejuc : l’occupation malgré la répression

Ce week-end a été marqué par une nouvelle tentative de se confronter au projet d’enfouissement nucléaire à Bure.

La première étape a été l’occupation d’un bois, dont voici le communiqué à ce sujet :

Samedi 16 juillet, plus de 350 personnes de tous les âges et tous les horizons sont entrées dans le Bois Lejuc, à Mandres-en-Barrois et viennent de le libérer une nouvelle fois de l’emprise de l’Andra.

Des paysans sont sur place avec leurs tracteurs, des enfants se promènent dans le bois, une cantine vient de s’installer, des chaînes humaines se forment pour acheminer le matériel tandis que l’accordéon commence à jouer.

Les occupants se réjouissent du succès de cette action, qui a largement rassemblé les différentes composantes du mouvement contre Cigéo.

Bien entendu, l’Etat a immédiatement mené une répression, toujours plus forte, mais, c’est une particularité, des milices privées ont été à l’oeuvre!

Voici ce que dit, entre autres, le « Communiqué de presse des équipes médicale et juridique du mouvement d’occupation du Bois Lejuc sur les violences subies par les manifestant.e.s » :

Dimanche 17 juillet 2016, Bure.

Ce samedi 16 juillet 2016, des habitant.e.s, des paysann.e.s, des militant.e.s, des familles et des soutiens internationaux, ont participé à la manifestation de réoccupation de la forêt de Mandres-en-Barrois. Ce bois tricentenaire, ayant déjà subi les dégâts causés par les premiers travaux illégaux de l’ ANDRA, est voué à disparaître pour laisser place au projet insensé d’enfouissement des déchets nucléaire CIGEO.

Ce cortège d’au moins 400 personnes, unies par le désir de défendre ce bois et d’empêcher la poursuite de ce projet et de ces travaux illégaux, a convergé vers la forêt. Cette manifestation joyeuse et déterminée s’est achevée par un grand repas et par une nuit au sein du bois Lejuc.

Au lendemain de cet événement, les équipes médicale et juridique du mouvement, ayant pris en charge les personnes blessées et recueilli de nombreux témoignages, en tirent un constat alarmant.

Tout au long de la journée du 16 juillet, les participant.e.s ont rapporté les innombrables agressions commises par le service de sécurité privé de l’ANDRA.

Equipés de boucliers transparents, de casques, de matraques, de sprays lacrymogènes, de manches de pioches et de frondes, ces soi-disant « vigiles » chargés de la sécurisation du site se sont en réalité constitués en une véritable milice mobile, allant au contact et pourchassant dans les champs et dans les bois les manifestant.e.s pour les passer à tabac et voler leurs affaires.

Les personnes agressées ont été molestées à coups de bâtons et de matraques, de coups de pieds et de poings, ont reçu des jets de pierre, ont été gazées directement dans le visage et, pour certaines d’entre elles, se sont fait enfoncer la tête dans le sol, taper sur le crâne et rouer de coups.

Suite à ces faits, l’équipe médicale fait état d’au moins 5 personnes blessé.e.s, présentant des traumatismes et blessures ouvertes à la tête, ainsi que de multiples blessures au dos et aux membres. Une de ces personnes a perdu connaissance pendant quelques instants. De nombreuses personnes sont en état de choc suite à ces violences.

En outre, 3 manifestants ont été blessés par des tirs de flashball et de grenades de désencerclement effectués par les gardes mobiles. Ils présentent diverses lésions aux jambes et au bras. Plusieurs participant.e.s témoignent également de jets de pierre non seulement par les vigiles mais aussi par les gendarmes.

En effet, ces derniers ont constamment entretenu un rapport ambivalent concernant les actes de la milice de l’ANDRA. Comptant sur ces mercenaires pour faire le « sale boulot », les forces de gendarmerie se sont à plusieurs reprises retirées afin de laisser les groupes de vigiles agir librement puis sont intervenues pour arrêter des manifestant.e.s agressé.e.s. Quatre participant.e.s ont été placé.e.s en garde-à-vue.

Par ce communiqué, nous tenons à dénoncer le caractère insupportable des ces violences graves infligées par la milice privée de l’ANDRA et de la connivence à peine cachée de ces dernières avec les forces de gendarmerie. Nous condamnons la présence de groupes armés et violents distillant un tel climat de terreur pour le compte de l’ANDRA.

Cependant, hier soir l’occupation se maintenait! Voici le fil d’info de la journée d’hier.

Dimanche 17 juillet

7h : dans le bois, la nuit a été calme et les occupant.e.s n’ont été réveillé.e.s que par le chant des oiseaux !
8h50 : la milice de l’Andra est de retour. 20 vigiles se mettent en position près de la barricade sud.
9h25 : une dizaine de fourgons de gendarmes mobiles et deux voitures de polices viennent d’être vues à Joinville, roulant en direction de Bure.
9h45 : 5 fourgons et une voiture de police ont dépassé Saudron.
Des soutiens sont partis devant les gendarmeries où sont les personnes actuellement en cours d’audition. Appel à faire entendre notre soutien aux camarades à l’intérieur => gendarmeries de Bar-le-Duc (1 gardé à vue), Commercy (2 gardés à vue) ; ces trois personnes sont entendues actuellement ! À Void-Vacon, la personne a déjà été entendue.
10h30 : les gardes mobiles sont arrivés sur le site et se déploient, notamment vers la barricade sud.
15h38 : assaut éclair, puis repli des flics, au niveau de la barricade sud. Des vigiles parcourent le bois.
16h20 : nouvelle charge.
16h30 : il semble que les gardes mobiles soient en train de tester la résistance des occupant.e.s du bois. Envoi massif de gaz lacrymogènes.
17h15 : tentative d’expulsion. Une pelleteuse défonce les barricades, mais elles seront reconstruites à nouveau plus loin.
21h15 : la forêt est toujours occupée.

Pour ceux et celles voulant participer au mouvement, cela se passe par là ; nous tiendrons bien sûr au courant de l’évolution de la lutte.

Le président de l’Andra comme rapporteur de la proposition de loi du projet Cigéo

Voici une information importante, montrant la nature bien peu démocratique des institutions.

On a le projet Cigéo, qui doit accueillir à Bure les déchets les plus radioactifs à 500 mètres sous terre, formant « une installation de stockage réversible en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue ».

Le Sénat a accepté le projet et voilà qu’il va passer en accéléré devant l’assemblée nationale, porté par… pas moins que le président de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) lui-même !

Scandale : le président de l’Andra nommé rapporteur de la proposition de loi pour accélérer son propre projet CIGEO/BURE !

Le Réseau « Sortir du nucléaire », la Coordination Burestop [c’est-à-dire Burestop 55, Bure Zone Libre, Habitants Vigilants de Gondrecourt-le-Château, Meuse Nature Environnement, Fédération Mirabel Lorraine Environnement], les Amis de la Terre France dénoncent un conflit d’intérêt flagrant dans une lettre ouverte à M. le député Christophe Bouillon, président de l’ANDRA et rapporteur de la proposition de loi CIGEO et à M. Chanteguet, président de la Commission du développement durable de l’Assemblée Nationale.

Nos associations appellent les députés à refuser ce passage en force et à se prononcer contre le texte de loi proposé..

Le gouvernement veut accélérer la cadence en inscrivant en session extraordinaire cette proposition de loi qui sera examinée en séance publique le 11 juillet 2016 à partir de 16h.

Par le biais d’une incroyable « coïncidence », c’est le député Christophe Bouillon, Président du Conseil d’administration de l’Andra qui a été nommé le 15 juin 2016 rapporteur pour l’Assemblée Nationale.

Une manœuvre que même le sénateur Michel Raison, rapporteur sur cette proposition de loi au Sénat et membre du CLIS [Comité Local d’Information et de Suivi] de Bure, semblait ignorer jusqu’à récemment et qui a fortement interpellé le conseil d’administration du CLIS ce lundi 20 juin.

Au cours de ce conseil d’administration, des opposants siégeant au comité lui ont vivement reproché son rapport partiel et partial, tronqué d’informations essentielles.

M. Raison avait mené tambour battant des consultations éclair et un semblant de débat – ne reprenant aucun des éléments transmis par les associations ou présenté par un expert indépendant – pour faire voter la loi relative à la réversibilité de CIGEO à la quasi majorité des sénateurs le 17 mai dernier.

Les associations interpellent la Commission de développement durable par un courrier afin de pointer l’irresponsabilité totale d’une telle manipulation, dans un dossier marqué depuis plus de 20 ans par la prédominance des intérêts économiques et financiers et… le mépris total des risques et des principes démocratiques élémentaires.

Des signaux forts attestent de l’opposition large à la méga-poubelle nucléaire.

Depuis le 15 juin, des habitants locaux et des militants occupent la forêt de Mandres-en-Barrois (à quelques kms de Bure) que l’Andra a annexée pour y opérer des travaux – jugés illégaux par nos associations – préparatoires à l’une des deux zones importantes du projet CIGEO (zone des puits d’accès et de rejet de l’hydrogène du stockage souterrain)

. La mobilisation ne fait que commencer et devrait s’amplifier compte-tenu de la détermination des occupants à défendre leur forêt.

Face à l’accélération éhontée de l’implantation de la méga-poubelle nucléaire, alors même que tous les indicateurs montrent que l’ANDRA ne sait pas répondre techniquement aux questions essentielles, le Réseau « Sortir du nucléaire » et la Coordination Burestop et les Amis de la Terre France appellent à soutenir et à amplifier la résistance à CIGEO dès maintenant et dans les semaines et mois à venir.

L’Été d’Urgence est décrété !

« Sauvons la forêt, bloquons Cigéo »

Dans le cadre de la lutte contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, des rassemblements ont lieu de manière régulière et le prochain se déroulera, sous la forme d’un pique-nique et d’une balade, le dimanche 19 juin 2016 à 11h dans le village de Mandres-en-Barrois.

Voici l’appel, lancé justement lors d’une marche précédente.

Communiqué des habitants, soutiens et collectifs en colère contre CIGEO et la destruction du territoire par l’ANDRA – 9 juin 2016

Projet de méga-poubelle Cigéo/BURE : blocage contre la déforestation sauvage imposée par l’ANDRA

Ce jeudi 9 juin 2016 de 6h à 10h du matin, une soixantaine de personnes se sont réunies sur les routes d’accès au bois communal de Mandres-en-Barrois, dit « Bois Lejuc », pour ralentir et bloquer les travaux débutés par l’ANDRA depuis mai 2016.

Munis de banderoles, de pelles, de pioches et en combinaisons blanches, ils ont fait face à de nombreux gendarmes mobiles et vigiles de l’ANDRA, qui avaient bouclé toutes les voies menant aux zones de travaux. Ils ont réussi à accéder à une première parcelle récemment coupée à blanc, puis à une large plate-forme sécurisée, qui crée beaucoup d’interrogations quant à sa finalité et à sa légalité.

Installation de barricades, tranchées pour ralentir les engins de chantier, conférence gesticulée par de vrais faux experts en nucléaire face aux policiers…. se sont déroulées dans une ambiance joyeuse et déterminée.

La présence supplémentaire d’un hélicoptère de surveillance témoigne bien de l’importance de l’enjeu qui se joue autour de cette zone stratégique, alors que l’ANDRA n’a toujours pas déposé sa demande d’autorisation de construction du centre Cigéo.

Mandres – Les habitants résistent au rouleau compresseur de l’ANDRA

Ce bois de plus de 200 ha intéresse l’ANDRA. Elle le raserait pour y construire sur près de 300 ha des infrastructures cruciales telles : puits d’accès aux installations souterraines, zones de ventilations pour les rejets radioactifs ou encore les zones de verses issues du creusement de 300 km de galeries.

Elle a accaparé cette forêt en juillet 2015 via une délibération litigieuse du conseil municipal de Mandres. En janvier 2013, lors d’une consultation publique, les habitants avaient pourtant majoritairement refusé un premier projet d’échange pour un bois mitoyen.

Depuis l’été 2015 les habitants et leurs soutiens se sont organisés pour récupérer la forêt. Des réunions publiques d’information ont été tenues. Un recours gracieux demandant l’annulation de la délibération, signé par 31 habitants a été envoyé au maire et au préfet de la Meuse. Constatant leur surdité, des habitants ont porté l’affaire au tribunal administratif depuis décembre 2015.

Malgré tout l’ANDRA continue sa politique du rouleau compresseur. En mai dernier, elle a rasé une première parcelle de la forêt pour y construire une plate-forme grillagée où sont installés engins de chantier, foreuses, bungalows, véhicules, le tout protégé par des grilles, des barbelés et des vigiles. Elle a commencé des coupes rases sur une nouvelle parcelle à l’entrée.

D’ici moins de deux mois, l’agence souhaite grillager tout le bois. Les travaux de coupe actuels, sans information, préfigurent de l’avenir si on laisse faire. L’ANDRA compte en faire bientôt une zone interdite et inapprochable.

Sauvons la forêt, bloquons Cigéo

Les gens s’y promènent, y chassent, y font des affouages pour le bois de chauffe, cueillent, flânent… elle fait partie de la vie quotidienne.

Nous bloquons ces travaux car nous refusons que notre territoire devienne un désert nucléaire au service d’une agence qui répand aujourd’hui ses largesses financières et demain ses pollutions mortelles.

Nous bloquons ces travaux car l’ANDRA est illégitime : elle se comporte en propriétaire alors qu’un recours juridique est en cours depuis plusieurs mois.

Nous bloquons ces travaux car l’ANDRA est illégale : le projet CIGEO n’a aucune existence juridique, ni déclaration d’autorisation de chantier, ni déclaration d’utilité publique. Et les deux défrichements entamés ne sont probablement pas conformes au plan de gestion prévu par l’ONF que l’agence s’est engagée à respecter tant que le projet n’était pas autorisé.

Nous appelons d’ores et déjà à un large rassemblement pique-nique et balade dimanche 19 juin 2016 à 11h dans le village de Mandres-en-Barrois pour continuer d’ancrer notre résistance Contre le projet de méga-poubelle nucléaire, la résistance sort du bois !

Contact mail : sauvonslaforet@riseup.net / Tel info : 07 58 65 48 89

« 200 000 pas à Bure »

Un rassemblement anti-nucléaire a lieu ce 5 juin à Bure (en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine)… voici la présentation.

Pourquoi aller marcher à Bure ?

Parce que le projet d’enfouir 100 000 m3 de déchets nucléaires les plus dangereux à Bure (Meuse/Haute-Marne) se prépare contre l’avis de milliers de personnes, les associations et collectifs opposés au centre de stockage Cigéo* organisent cette nouvelle journée de mobilisation : 200 000 Pas à Bure.

Après de nombreuses tentatives dans d’autres départements, le projet d’enfouissement des déchets nucléaires voit le jour en 1994 à Bure (Meuse, limite Haute-Marne), une région qui compte 6 habitants au km².

Cigéo, ce seraient 30 km2 d’installations en surface et environ 300 km de galeries souterraines bourrées d’un cocktail radioactif explosif, composé des déchets hautement et moyennement radioactifs à vie longue, principalement issus de l’industrie nucléaire et dangereux pour plusieurs centaines de milliers d’années.

Il n’y a actuellement pas de déchets radioactifs sur place, juste un « laboratoire de recherche » de l’Andra** à 500m sous terre depuis 2001. Mais les travaux de confiscation du territoire sont de plus en plus effectifs.

Les préparatifs vont bon train, l’argent coule à flot et la mascarade démocratique se poursuit. C’est en 2018 que la demande d’autorisation de construction du véritable centre de stockage serait déposée… si on laisse faire.

Alors que l’Andra n’a pas encore déposé son dossier d’autorisation de construire, elle a lancé de gros travaux préparatoires autour de BURE, en septembre 2015. Eté 2015, l’exploitation de terres agricoles a été retirée.

Si Cigéo est autorisé en 2018, une nouvelle voie ferrée serait construite, de Gondrecourt-le- Chateau à Saudron/Bure, là où une gare serait installée. Cela signifierait deux transports de déchets atomiques par semaine pendant 130 ans au moins, qui traverseraient le pays, nos petits villes régionales, les villages meusiens et nos campagnes. Avec tous les risques insensés et certains qu’ils représentent.

Plus de 300 ha seraient consacrés à ce terminal ferroviaire, aux zones de réception et de stockage temporaire des colis de déchets. Autrement dit, une véritable poubelle atomique en plein air, dans les champs, complémentaire du centre d’enfouissement à moins 500m.

Les « 200 000 Pas à Bure » invitent les Meusiens et les Haut-Marnais, ainsi que tous les habitants de ce pays et plus encore, à venir marcher le long des anciennes voies ferrées, qui seraient remises en état.

A trois ans du feu vert -ou non- à l’enfouissement, envoyons un message fort et inchangé aux pouvoirs publics : NON à Cigéo/BURE !

Cigéo, projet à très hauts risques environnementaux et économiques reste la lubie d’une poignée de décideurs et condamnerait non seulement tout un territoire, mais aussi notre avenir collectif, pour au moins… 100.000 ans.

Organisateurs : Les Habitants vigilants de Gondrecourt le Château, EODRA (collectif des élus), CEDRA 52, BureStop 55 et Bure Zone Libre, avec le soutien du réseau Sortir du nucléaire (Contacts)
Pour plus d’infos sur l’opposition à l’enfouissement, par ici.

* Centre industriel géologique
** Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs

Ségolène Royal ouvre un boulevard à l’enfouissement des déchets nucléaires

Ségolène Royal a réussi un tour de passe-passe pour permettre l’enfouissement des déchets nucléaires… Ici une présentation de la situation, terrible encore une fois de plus….

Vous aviez encore des illusions sur le fonctionnement pseudo-démocratique des institutions ? Et bien c’est le moment de les perdre !

Hier jeudi 18 juin, alors que Ségolène Royal présentait à la presse son projet de loi sur la transition énergétique, s’est joué un incroyable tour de passe passe atomique.

En fin de matinée, lors de sa conférence de presse, la ministre ne fait aucune allusion au projet CIGEO, le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs. Aucune mention non plus dans les documents diffusés par le ministère, ni dans le pré-projet qui circule et a fuité sur internet.

A 17h35, dans un mail adressé à la commission environnement du CESE, pas de CIGEO non plus. Mais apparait l’article 34, qui autorise le gouvernement à transposer la directive n° 2011/70/Euratom du Conseil du 19 juillet 2011 qui ouvre la porte à l’enfouissement des déchets radioactifs européens en France.

A 21h50, dans un mail transmis bien tardivement aux membres de la commission spécialisée du CNTE en charge de ce projet de Loi et qui doivent se réunir le lendemain, une nouvelle version du projet apparait, avec cette fois un article 35 relatif à CIGEO et qui revient sur la loi de 2006 relative à la gestion des déchets. Cachez ses déchets que je ne saurais voir ! Le sujet est enfoui ! Le projet d’enfouissement des déchets, qui condamne un territoire sur des millénaires, est noyé dans la masse des articles et amendements de la loi sur la transition.

Après le fiasco du débat public et face à ce nouveau déni, l’heure n’est plus à la discussion, mais à l’amplification des actions !

La coordination Bure-STOP, les Amis de la Terre et le Réseau « Sortir du nucléaire »

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Communiqué de la coordination BURE-STOP – CIGEO LOI TE – On se fout royalement de nous

Ségolène Royal ouvre un boulevard à l’enfouissement des déchets nucléaires, ou comment se renier (en bonne politicienne à la petite semaine et sans pouvoir) devant le tout puissant nucléaire.

La loi de gestion des déchets nucléaires de 2006 est écrasée et Cigéo ne passera plus devant les parlementaires !http://nocigeo.noblogs.org/actions-bure-365/

Le projet de Loi de programmation pour la transition énergétique intègre, en catimini et en toute déloyauté, ce que dénonçaient, début 2014, une soixantaine* d’associations et organisations : une accélération des procédures menant à la construction de Cigéo/BURE… Plusieurs versions (à quelques heures près) du projet de loi ont circulé mais celui finalisé mercredi 18/06 en soirée ne laisse plus aucune illusion. A savoir que le chapitre concernant Cigéo -ajouté en dernière minute- n’a jamais été discuté lors des réunions préparatoires du projet de loi.

Le Titre VI **, trompeusement dénommé « Renforcer la sûreté nucléaire et l’information des citoyens » remanie les cartes au service du pouvoir nucléaire et torpille encore un peu plus les fondements démocratiques.

Il n’y aura pas de rendez-vous parlementaire, Cigéo sera lancé par simple décret

Exit le passage du projet Cigéo devant les parlementaires, censés représenter la voie démocratique puisque « l’autorisation d’installation et d’exploitation du centre peut être délivrée par décret en Conseil d’Etat, pris après enquête publique réalisée » . Trop peur de ressortir l’échec du débat public de 2013 ?
Il n’y aura plus aucun regard politique (et encore moins citoyen) sur la crédibilité et la faisabilité du projet industriel Cigéo, risques majeurs connus et non résolus, sur les impacts avérés de tous ordres, coûts, etc. Les parlementaires en 2015 seront juste invités à jeter un oeil sur une feuille de route descriptive, sans aucun pouvoir d’intervention.

Réversibilité – des décisions- jusqu’au bouclage définitif du stockage souterrain

Le rendez-vous parlementaire de 2015, fixé par la loi de 2006 sur le sujet, disparaît au profit d’un décret bien plus expéditif puisque tout sera défini -modalités de phase pilote et exigences minimales en terme de réversibilité/récupérabilité- par décret en Conseil d’Etat, pris après avis de l’Andra.
La réversibilité se limitera à la phase de construction/remplissage -130 ans-, tout est clair à présent. Et l’Andra conserve son statut de maître d’oeuvre travaillant pour son propre compte et celui des producteurs de déchets, sans contre expertise.

On appréciera la définition des « générations successives » susceptibles de revenir sur les décisions prises, soit une génération et demi, soit tout juste la phase de construction/remplissage de la poubelle nucléaire souterraine. Tout juste le temps aussi de subir les risques incommensurables et prévisibles que l’Etat couvre -ouvertement- par ce projet de loi.

Il y aura bien une phase pilote, juste consacrée à la pseudo et fumeuse réversibilité, rien pour la sûreté !

Comme l’annonçaient les opposants au projet Cigéo/Bure, la phase pilote est un bien un hochet destiné à calmer les esprits, inventé de toute pièce et ne reflétant pas les échanges réels du débat public. Elle ne change pas l’arrivée des déchets en 2025, date prévue par la loi de 2006. _ Quid des immenses risques et inconnues scientifiques et technologiques qui caractérisent Cigéo à ce jour ?
Quand l’Etat prendra-t-il ses responsabilités en coupant ses liens de bon élève à la botte des intérêts du nucléaire ?

L’article 34 ouvre les portes au transit et stockage potentiel des déchets nucléaires internationaux

La transposition française de la Directive Euratom de 2011 va bien arranger les affaires financières du lobby du nucléaire et la France en tirera du profit. Des méga-poubelles nucléaires à vocation internationale sans consulter les citoyens, facile non ?

La ministre de l’Ecologie en fonction renie royalement ses convictions et joue avec le feu

Elle a exprimé son opposition à l’enfouissement des déchets nucléaires publiquement dès 1994, lors du projet de laboratoire de recherches géologiques dans la Vienne ou à Bure, en Meuse/Haute-Marne. Opposition claire et sans appel mentionnée à nouveau lors de sa candidature aux primaires du parti socialistes en 2011…
Depuis son entrée en fonction au ministère elle a changé radicalement de posture : défense du projet Cigéo en audition parlementaire, validation de l’étape de concertation du débat public de 2013 controversé aujourd’hui même jusqu’à l’intérieur de la CPDP, double langage inacceptable dans les commissions préparatoires du projet de Loi TE.

Alors que tous les clignotants sont en rouge, il est urgentissime de stopper Cigéo !

Incendie à Stocamine (Alsace), inondation des galeries à Asse (Allemagne), ou accident au WIPP (Site du Nouveau Mexique/USA, tout-petit frère de Cigéo) en arrêt pour 3 ans et qui risque bien d’être refermé définitivement sur des fûts de déchets potentiellement explosifs, ces quelques expériences désastreuses d’enfouissement de matières nucléaires ou chimiques sont des alertes gravissimes. Il faudra quoi pour qu’enfin le gouvernement se ressaisisse ?

Les associations opposées à Cigeo dénoncent ce honteux tour de passe-passe. Elles appellent plus que jamais à résister à l’installation d’un Cigéo/BURE toujours plus illégitime.

Déchets nucléaires, surtout ne pas enfouir, arrêter d’en produire.

Burestop55 : 06 86 74 85 11
EODRA : 06 22 05 09 24
MIRABEL : 09 81 98 30 12
BZL : 06 03 92 20 13

Lutte contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure

Bure est un village de moins d’une centaine de personnes, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne. Depuis 1994, l’État envisage d’y implanter un site d’enfouissement à 500 mètres sous terre, d’une surface de 15 km² et devant accueillir à terme environ 10 000 m3 de déchets HAVL (Haute Activité à Vie Longue) et 70 000 m3 de déchets MAVL (Moyenne Activité à Vie Longue).

A cela s’ajoute un site nucléaire en surface de 70 hectares avec une zone de stockage intermédiaire et une usine de reconditionnement, ainsi qu’un un puits de ventilation, classé INB (Installation Nucléaire de Base), relié directement au site à 500 mètres de profondeur.

Un site est consacré à la lutte contre ce projet. Le réseau Sortir du nucléaire a également une page spéciale à ce sujet. Voici justement son communiqué de presse, suite à une initiative hier.

12 février 2014 : Enfouissement des déchets à Bure – un projet irréaliste, irresponsable et irréalisable à arrêter immédiatement

Le Réseau « Sortir du nucléaire », qui a manifesté ce matin devant le lieu du rendu du débat public sur CIGÉO [Centre Industriel de stockage GÉOlogique], rappelle la nécessité d’abandonner immédiatement ce projet.

Le fiasco d’un débat vidé de son sens

Le 15 mai 2013, la CNDP [commission nationale du débat public] lançait un « débat public » sur le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs. En raison de la mobilisation des opposants, aucune session publique n’a été maintenue et la CPDP a dû se retrancher derrière un forum internet (solution de repli présentée comme une « innovation exceptionnelle ») et une conférence de citoyens pour satisfaire au cadre officiel. Une situation déplorée par la CPDP, qui a appelé à « retrouver la confiance entre citoyens, maître d’ouvrage et experts », sans tirer les leçons de ses déboires.

C’est ignorer que cette opposition forte était parfaitement légitime face à une mascarade pseudo-démocratique. Comment accepter ce cadre alors que le projet était imposé et qu’il ne s’agissait que de recueillir des avis, sans qu’il en soit tenu compte lors de la décision finale ? Avoir bloqué ce débat n’est pas, comme certains le disent, « anti-démocratique », puisque notre volonté était de stopper un processus qui, lui, l’était depuis le départ.

Quel sens y avait-il à accepter un débat sur un projet flou, où le maître d’ouvrage dissimule des données et où certaines informations, comme les coûts du projet, ne sont même pas connues ? Ces problèmes n’ont pu être esquivés. Lors du dernier débat en ligne, un intervenant a notamment quitté la salle pour protester contre le fait qu’aucun budget clair n’était mis sur la table.

De leur côté, les 17 citoyens que l’ANDRA pensait suffisamment naïfs pour accepter sans rechigner ce projet fou, ont rendu, le 3 février, un avis demandant le report du projet.

Dernier fait marquant, au sein même de la commission particulière, des voix s’élèvent et se désolidarisent du compte-rendu du débat car leur position, qui diverge de celle du président Bernet, n’apparait pas dans les conclusions. Pour eux, rien n’a été fait pour se sortir de l’impasse, ils ont été censurés et ils comptent bien s’exprimer.

Un hiatus entre des éléments tangibles et des conclusions naïves

Lors du bilan effectué aujourd’hui, de nombreux éléments lourds ont été mis sur la table, dénoncés par de nombreux opposants : flou sur l’étendue du projet et ses coûts, risques, incertitudes sur les déchets à stocker et leur conditionnement, controverses autour du potentiel géothermique à l’aplomb du site, critiques émanant des voisins allemands et luxembourgeois, problèmes éthiques évidents…

La CPDP a également pris acte de plusieurs irrégularités, notamment le fait que l’ANDRA ait passé des marchés publics pendant le débat comme si tout était déjà décidé.

Au vu de tous ces éléments relevés par la CPDP, comment peut-elle se contenter de plaider pour « la vérité, la responsabilité et la précaution » et de préconiser un simple report du projet et la mise en place d’une phase pilote ?

La contestation a été entendue, intégrée, mais la conclusion qui aurait dû être tirée – l’abandon du projet – n’est toujours pas à l’ordre du jour. Ce n’est pas d’être « rassurés » qu’ont besoin les citoyens, c’est de voir abandonner ce projet irresponsable.

Les annonces de « report de calendrier » sont de nouvelles manœuvres pour gagner du temps – il faut stopper CIGEO !

Ce report du calendrier n’est pas une surprise. Le 30 janvier dernier, l’IRSN elle même se positionnait en sa faveur. Et pour cause, malgré les efforts de communication de l’ANDRA, le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs et dangereux est tellement fou qu’il en est inconcevable.

Le dossier que l’ANDRA a souhaité mettre en débat n’a rien d’un projet – rien n’étant réellement défini – et n’aurait jamais du être mis sur la table : pas de coûts précis, pas de liste exacte des matières et quantité de déchets qui y seraient stockés, aucune analyse des impacts radiologiques, pas de schéma de transports pour acheminer les déchets pendant 100 ans et un projet présenté comme évolutif.

La demande de l’IRSN de revoir le calendrier est symptomatique du flou total qui entoure ce projet. Mais ce ne sont pas quelques années de plus qui permettront à l’ANDRA de mieux le définir et de penser l’impensable.

Les modifications apportées à la marge ne changeront rien à l’affaire : les risques géologiques, le potentiel géothermique occulté, le problème éthique du fardeau des déchets, tous ces problèmes demeureront. CIGÉO doit tout simplement être annulé.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » demande l’arrêt immédiat du projet et réaffirme son soutien entier à ceux qui luttent sur place pour empêcher la réalisation ce projet irréaliste et irresponsable. Il réitère également sa demande que CIGÉO soit sorti du projet de loi sur la transition énergétique.

L’urgence est d’arrêter le nucléaire et non de décider d’enfouir ses déchets qui resteront radioactifs et ingérables pour des milliers d’années.

La Maison de Bure recherche un-e permanent-e pour 2011

Des activistes anti-nucléaire en Lorraine lancent cet appel… à oser se lancer dans plein d’initiatives!

Devenez permanents de la Maison de la résistance de Bure et découvrez le Far-East…

L’association Bure Zone Libre ] recherche des militants bénévoles pour assurer – pendant plusieurs mois – la permanence à la Maison de résistance à la poubelle nucléaire de Bure, dans la Meuse, en Lorraine.

Bure, joli petit village du sud meusien, a été choisi pour accueillir le premier site français d’enfouissement de déchets nucléaires. Les tonnes de déchets hautement radioactifs produits par l’industrie nucléaire française depuis plus de 50 ans sont donc destinés à venir enrichir le sous-sol meusien, enrichissant du même coup les décideurs politiques, honteusement arrosés de (très) généreuses subventions depuis l’arrivée du « laboratoire de recherches pour l’enfouissement ».

La Maison de résistance, située au cœur du village de Bure, fait l’objet de gros travaux de rénovation et accueille parallèlement militants et sympathisants de la lutte anti-nucléaire.

Pour contrer la propagande effrénée du labo, la construction d’une salle multi-activités attenante à la Maison a été décidée. Cette salle permettra d’accueillir et d’informer un public plus large que celui que nous recevons aujourd’hui, d’héberger des expositions permanentes et temporaires, d’accueillir les réunions des collectifs régionaux, nationaux et internationaux, etc.

Notre objectif est également de poursuivre la rénovation de la Maison pour pouvoir continuer d’accueillir, hiver comme été et toujours en auto-gestion, une multitude de militants et d’activistes antinucléaires.

La Maison de Bure héberge tous les projets proposés du moment qu’ils s’opposent au nucléaire et/ou proposent des alternatives à cette énergie mortifère !

Dans notre région très peu peuplée, la Maison de résistance est un outil indispensable de la lutte contre le nucléaire !

Au programme de la permanence :

> gestion de la vie quotidienne à la maison et accueil des bénévoles

> participation aux tâches administratives et au secrétariat de l’association (un mal nécessaire…)

> suivi et/ou encadrement des différents chantiers de rénovation/construction

> organisation d’actions militantes et informatives en partenariat avec les autres collectifs locaux

Concrètement, en quoi ça consiste ?

Accueillir les bénévoles à la Maison : faire en sorte que chacun se sente accueilli, à l’aise et utile, selon ses envies et ses capacités. Prévenir et gérer les conflits relationnels (rarissimes !) en instaurant un climat convivial. Gérer les arrivées et départs des volontaires (éventuellement aller les chercher ou les amener en gare).

Suivre et/ou encadrer les chantiers de rénovation/construction : organiser les chantiers, prévoir les arrivées de bénévoles en fonction des chantiers programmés, gérer les relations avec les entreprises pouvant exceptionnellement intervenir sur les chantiers. NB : un chantier de bénévoles ne se gère absolument pas comme un chantier de pros : vous ne serez pas dans le rôle d’un conducteur de travaux qui donne des ordres et veille à leur exécution…

Secrétariat/administratif : répondre aux mails et appels, classer le courrier, transmettre les infos aux différents membres actifs de l’association, tenir le blog de l’association à jour, participer à la rédaction du bulletin d’information aux adhérents, etc. Vous passerez aussi beaucoup de temps dans le bureau !

Travailler en partenariat avec les autres associations anti-enfouissement : participer à l’organisation de manifestations, actions informatives, etc. Faire en sorte que la Maison soit aussi un outil pour les autres collectifs et pour toute personne ayant un projet d’animation ou d’action militante.

Vie quotidienne à la Maison : veiller au partage des tâches ménagères et des frais de bouche (caisse commune à participation libre pour les repas). Gérer en commun les stocks de nourriture, l’entretien du potager, les courses à faire (nourriture et bricolage). Gérer l’entretien quotidien de la maison : jardin, petits travaux d’entretien courant, etc.

Caler son rythme sur celui de la vie à la maison : en fonction des chantiers, des visites, des actions, réunions, etc. Savoir prendre du recul et ne pas se laisser déborder. Malheureusement on ne peut pas imaginer avoir une activité en dehors de la permanence : sachez que tout votre temps sera pris par ce projet ! Mais pour quelques malheureux mois et en échange d’une expérience humaine et militante inoubliable !

Si vous avez :
> un sens aigu de la vie en collectivité et une réelle ouverture aux autres (ne pas avoir de préjugés raciaux ou sociaux),

> plaisir à travailler en équipe,

> un intérêt pour les travaux de rénovation/construction,

> envie de vous battre contre un projet sans queue ni tête qui sacrifie l’avenir de la planète et de ses habitants aux intérêts financiers d’un lobby surpuissant,

> plusieurs mois (3 minimum) à consacrer à la lutte antinucléaire,

Bref, si vous êtes disponible, dynamique et autonome, avec une sacrée dose de militantisme chevillée au corps (la perle rare quoi !), que vous vous sentez d’attaque pour participer à l’activité d’une grande maison au sein d’un village perdu au milieu de nulle part ( dans une région entièrement dévolue au nucléaire !), si vous ne savez pas quoi faire pour pimenter vos prochains mois et que la lutte antinucléaire, vous tient à cœur…

N’hésitez pas une seconde et rejoignez-nous !

Nous, c’est à dire ?

L’association Bure Zone Libre gère la Maison de résistance à la poubelle nucléaire de Bure, dont elle est propriétaire à 60 pour cent (le Réseau « Sortir du Nucléaire » détenant les 40 pour cent restants).

BZL est une association, déclarée en préfecture, mais qui ne fonctionne pas tout à fait comme une association classique : elle est en effet administrée par un bureau franco-allemand de 15 co-présidents. Les permanents de la Maison font automatiquement partie de la collégiale (sauf s’ils ne le désirent pas).

BZL est adhérente au Réseau « Sortir du Nucléaire », fédération d’associations et d’individus opposés au nucléaire et signataires de la Charte du Réseau.

BZL est une association autonome et indépendante. Elle ne vit pas de subventions publiques mais des seuls dons et adhésions de ses membres et sympathisants ainsi que d’associations amies et partenaires (voir liste sur le blog).

BZL a pour objectifs :

> de promouvoir une autre manière de s’organiser (notamment via son fonctionnement institutionnel et la vie quotidienne dans la Maison),

> d’offrir un soutien logistique à des actions anti-nucléaires diverses et de faciliter le travail des collectifs locaux,

> de donner au grand public une contre-information sur le nucléaire et ses déchets,

> de devenir une vitrine en matière d’autonomie et d’énergies renouvelables

Avant de nous rejoindre et pour être sûr de frapper à la bonne porte faites un tour sur le blog de l’asso !

http://burezoneblog.over-blog.com/

et sur le site

http://burezonelibre.free.fr

(attention ce site n’est pas à jour ! Pour l’actu de l’asso voir le blog !)

et n’hésitez surtout pas à nous contacter pour pouvoir discuter avec les anciens permanents et avec Julien, qui fera partie de l’équipe de permanents 2011 !

Merci de faire circuler cette info…