Une chienne sauve un chaton d’une mort certaine

La compassion et la solidarité ne sont pas le monopole de l’être humain. Ainsi, à Swindon, en Grande-Bretagne, un chaton de 11 semaines prénommé Welly, a été sauvé d’une mort certaine par Suzie, la chienne des voisins.

Tandis que la « maîtresse » du petit chat le cherchait, elle fût alertée par le comportement de Susie, qui aboyait et reniflait furieusement en direction de buissons. Là se trouvait précisément le jeune chat roulé en boule sur lui-même.

Welly était paralysé tellement il était transi de froid lorsqu’il a été retrouvé. Mais l’histoire se termine bien pour le jeune matou qui est sain et sauf, grâce à Suzie.

Alors quelques rares esprits totalement bornés s’obstineront encore à dire que ce n’est ni de l’intelligence ni de l’altruisme, mais tout banalement l’instinct ou bien l’odeur du chat qui a simplement attiré le chien !

Mais une telle attitude n’est rien d’autre que l’expression de la barbarie actuelle, d’un anthropocentrisme exterminateur!

Car les actes d’entraide sont monnaie courantes dans le milieu animal et se pratiquent chaque jour. La coopération a lieu entre animaux ou bien entre animaux et végétaux. Nous reviendrons sur ce point d’ici peu.

Connaître et considérer ces pratiques est vital lorsque sa compassion pour les animaux se veut être crédible et sincère. Par ailleurs, lorsqu’on considère Gaïa comme un être vivant abritant d’autres êtres vivants comme les animaux mais aussi évidemment les végétaux, ces pratiques inter-espèces révèlent parfaitement la conscience de la vie du monde animal et végétal.

Etre vegan ne se limite pas, comme nous l’avons déjà dit, à appliquer des règles de base. Il est donc primordial de connaître les attitudes du monde végétal et du monde animal afin de ne pas se borner au simpliste et superficiel « être vegan c’est refuser l’exploitation et la souffrance ». Il faut voir beaucoup plus loin que ça et découvrir les animaux et la nature… Gaïa!

Une chienne meurt noyée

Il y a quelques jours, une chienne de type American Stafford Shire Terrier d’une trentaine de kilos a été retrouvée noyée, dans l’Ardèche au niveau du pont de Saint-Didier-sous-Aubenas.

Et on découvre que ce drame est parallèle à un autre drame: après l’appel à témoin paru dans les colonnes du Dauphiné Libéré, un homme de 36 ans s’est présenté au commissariat d’Aubenas, dans l’Ardèche. Ce « père de famille » s’était vu offert la chienne il y a neuf mois, par un ami.

Mais les habitants de son immeuble n’ont cessé de protester, et l’agence immobilière l’a sommé de « régler la situation ». N’ayant pas non plus les moyens de payer la puce électronique, la personne a finalement décidé de noyer la chienne, au moyen d’une grosse pierre, après avoir « cogité toute la nuit ».

Il passera devant le tribunal correctionnel pour acte de barbarie sur un animal, seulement dans ce drame, pourquoi TOUS les responsables ne seront-ils pas jugés?

Depuis les habitants de l’immeuble et l’agence immobilière, jusqu’à la société qui fait des animaux des marchandises, qui se retrouvent offerts de ci de là, sans qu’il y ait une place pour eux!

Ce drame n’est que le sommet morbide de l’iceberg de l’horreur des animaux de compagnie réduits à l’état de marchandises, et étant vivant il s’agit d’esclaves, d’abandonnés et de condamnés à mort…