Quand les vaches ne se laissent plus faire

Jeudi dernier, un troupeau de moutons terrifiés a surgit sur la route du tour de France, entre Pau et le sommet du Tourmalet. Apeurés par tout le remue-ménage causé et imposé par tous ces cyclistes et les véhicules à moteurs, les moutons voulant fuir ce brouhaha se sont retrouvés, bien malgré eux, à courir sur le bord de la route avec les cyclistes !

Contrairement à certains titres délirants de quelques articles bas de gamme parlant de moutons qui « s’invitent » au Tour de France, l’histoire n’a rien d’insolite ni de drôle quand on pense à la peur ressentie par les moutons.

Dérangés chez eux, les moutons ont préféré fuir, mais tous les animaux réagissent différemment selon leur tempérament. Qu’ils s’enfuient ou agressent pour se défendre, nous en sommes toujours responsables, d’une manière ou d’une autre.

D’ailleurs, quand on considère que Gaïa est un être à part entière, on voit aisément que les périodes hivernales sont un cauchemar quand on pense aux touristes qui squattent la montagne et dérangent les animaux sauvages.

Et malheureusement durant la période estivale les randonnées se font de plus en plus fréquentes, et donc pareillement dérangeantes. La Nature ne nous appartient pas et en ballade il y a des règles à respecter, autant pour ne pas polluer que pour ne pas déranger la faune.

La semaine dernière, dans le massif de Bolquère dans les Pyrénées-Orientales, un homme s’est vu attaquer par une vache. Quelques jours plus tard, toujours au même endroit, une femme s’est faite agresser par plusieurs vaches. L’attaque fut tellement violente que cette personne a été retrouvée inconsciente.

Contrairement à ce qu’affirme cet article méprisant qui parle de « spécimen » et ne comporte aucune notion de base d’éthologie, les animaux n’attaquent jamais sans raison. Ce texte est tellement anthropocentriste que les émotions des bovins (la peur, l’agacement etc.) ne sont pas prises au sérieux, l’article étant catégorisé en « insolite ».

Les commentaires sont par contre plutôt positifs et vont, dans la majorité, dans le sens de la défense des bovins. Notons par ailleurs le tout premier commentaire, qui même s’il paraît ne soulever qu’un détail aux yeux des novices, est très vrai et très compatissant !

il y a un point également qui n’a pas été cité sur ce forum pour parler des vaches !!!..

il faut prendre en compte que par temps orageux les mouches sont très virulentes , et comme tout le monde le sait ( ou presque ) les vaches sont agressées continuellement par les mouches , ce qui les énervent et peut expliquer leur agressivité . cela est d’ailleurs valable pour beaucoup d’autres animaux ( chevaux , ânes etc )
de plus si elles ont des veaux!!!!….

habitant la campagne je vais fréquemment voir les vaches de près , tout d’abord parce-que c’est un animal que j’aime beaucoup et de plus je fais de la photo animalière ,donc je rentre avec elles dans leur herbages !!!!.
tout d’abord avant d’entrer parmi elles , j’observe leur degré de nervosité de loin , ensuite j’attends un peu et je rentre tout en restant près de la sortie …les vaches sont très curieuses et 9 fois sur 10 elles vont venir vers vous ou en marchant ou parfois en courant ( pour les plus pressées !!!) et dès qu’ elles arrivent sur moi je leur parle ….et ça c’est magique parce-qu’elles s’approchent tout près de moi certaines même me lèchent et a partir de là je peux prendre mes photos sans aucun problème !!!..

par contre si se sont des vaches allaitantes avec leur veau , méfiance quand même , dites vous bien qu’elle va protéger son petit …a vous humain il ne vous viendrait pas à l’idée de laisser votre petit enfant au bord d’une route nationale ???…et chez les animaux l’instinc maternel est très développé ( parfois plus que chez certains humains !!!!….a méditer

Que ce soient des mères qui protègent leurs petits – comme le cas évoqué dans l’article de la fermière piétinée par une vache à qui on venait de prendre son veau – , des animaux qui se protègent des touristes qui se croient tout permis ou des animaux souffrant de maladies, les animaux ne sont pas des jouets que l’on peut toucher et déranger selon notre bon vouloir.

Regarder avec insistance un animal droit dans les yeux est par exemple un signe de défi, de provocation chez beaucoup d’animaux. Les animaux, qu’ils soient dans leur environnement naturel ou non, protègent leur territoire et leur tranquillité.

Cet exemple, ou plutôt ces exemples qui se reproduisent, sont une parfaite illustration que les animaux ne sont pas des machines, mais aussi que les bovins ne sont pas des animaux  « stupides » à qui on peut infliger n’importe quelle torture.

Alors que pour se protéger certains animaux préfèrent fuir l’espèce humaine, d’autres se mettent à attaquer, très probablement à cause des dérangements incessants et toujours plus oppressants. La roue tourne inévitablement: Gaïa réagit de mille manières à l’agression humaine.

« Personne n’est supérieur, végan ou viandards »?!

Voici un commentaire qu’on nous a fait parvenir. Nous le publions car il représente une critique caractéristique: celle du relativisme.

Le thème, que l’on trouve souvent et qu’il faut connaître, est le suivant, pour résumer: la personne arrive et dit qu’elle est intéressée par le véganisme. Mais elle ne l’est pas. Pourquoi? Parce que « tout est relatif. » Par rapport à l’histoire de plusieurs millions d’années d’évolution… Ou bien encore à l’échelle d’une société…

Puis inévitablement la personne rappelle alors que des animaux se tuent,et que cela est naturel. Elle met alors en avant la même théorie que le milliardaire Teddy Goldsmith: Gaïa serait un garde-manger pour nous humains.

Il faudrait donc un « antispécisme modéré » ou bien global, et agir comme dans le film « Avatar »: tuer des animaux, les exploiter, mais les « respecter ».

Ce relativisme est une tentative évidente de ne pas être vegan en pratique. Pour cela, la personne doit nier le véganisme, et le seul moyen, c’est d’opposer véganisme et non véganisme.

Donc la personne se met au-dessus de tout… Une position qu’on appelle en philosophie le « solipsisme »: quand on croit que finalement on est le seul à exister.

Mais nous ce n’est pas notre cas: nous ne sommes pas végans simplement par « antispécisme », un terme que nous n’employons d’ailleurs pas. Nous sommes végans parce que nous aimons les animaux et voulons vivre en paix…

Bonjour, Je m’étonnes toujours du niveau très élevé d’intolérance des vegans vis à vis de leurs concitoyens. Par effet miroir, je supposes que les haines qu’ils suscites se projettent inévitablement dans l’autre sens. Cependant, quand on donne autant de leçons de vie au autre, il est quand même assez déplacé de ne pas s’appliquer à soi même les principes que l’ont pensent défendre.

Je pense à l’antispécisme avant tout. Il est clair que l’humanité ne l’est pas. Mais ceux qui ont fait le choix de devenir vegan se devraient de réfléchir un peu plus sur l’image qu’ils offrent et toute l’intolérance, et finalement la violence qu’ils dégagent.

Au final, on peut s’interroger sur le fait que la vie d’un véritable végan serait « de fait » impossible car reniant 20 millions d’années d’évolutions et de choix vitaux pour le fonctionnement de son organisme. Vouloir se passer des animaux est anti écologique… plastiques et matériaux de synthèses en tête. C’est paradoxale. A trop vouloir en faire, on finit par être pris au piège de ses propres choix. Les vegans shoes n’en sont qu’un exemple.

Sont t’elles meilleur pour la planete qu’une paire de sandale en cuir? ou en fibres naturelles? (cultivé à grands renforts de pesticides et moissonné avec du diesel) En poussant l’idée directrice vegan à son paroxysme, l’antispécisme même n’est plus, car l’humanité même est remis en cause. Renier et critiqué par ses choix techniques et alimentaire, ce qui fait que seul la non existence serait correct dans un monde véritablement végan. Ce paradoxe entraine avec lui toute cette idéologie. Pour ma part, je crois plus à l’antispécisme modéré qui voudrait qu’on puisse respecter toute vie à sa juste valeur.

Toute chose à son but et sa place. Mais l’évolution de la vie depuis le début, a vue un cycle se perpétrer où les espèces cohabitent et s’utilisent en bon entente en fonction de leurs besoins vitales.

Le lion mange la gazelle. La baleine le krill, et les bactéries tout le reste… Végétaux, animaux tous unis pour perpétrer la vie et ce même si ça passe par le mort. La mort utile, qui donne la vie. L’homme spéciste, lui, s’est placé au dessus de tout ça et sa technologie lui a fait croire qu’il pourrait se servir de la nature sans contrepartie et ce pour des besoins non vitaux.

Il a bafouer les règles et c’est ce qui vas le conduire à sa perte. Comme les égyptiens ou les dinosaures, l’homme vas disparaitre, laissant la place à d’autre espèces, plus intelligentes et mieux adaptés. En attendant, la prise de conscience ne passera pas par le refus du cycle de la vie mais par son encadrement. La tolérance est de mise car personne n’est supérieur, végan ou viandards…

Il faut choisir entre l’esprit « Tss » et le principe « la Terre d’abord! »

Voici un commentaire que nous avons reçu sur le livre d’or:

paghereTE tutto c’est bien beau tout ça mais pas accorder trois secondes d’attention à l’italien c’est un peu minable, non ?

Cette remarque est relative à la publication hier d’un communiqué d’Argentine dont la source est le site pagherete tutto, et où il y a eu erreur de notre part, puisque nous avons mis « paghere » au lieu de « pagherete. »

Ceci étant, si cette remarque aurait pu être correcte dite en passant, son ton absolument hautain montre le nihilisme de certaines personnes lisant La Terre d’abord, sans nul doute dans l’obsession d’être négatif, destructeur.

L’auteur du commentaire a d’ailleurs signé: « tss. »

« Tss. » « Tss »? Nous faisons un site parlant de libération animale et de libération de la Terre, un communiqué est publié dont le contenu est au moins intéressant… et on s’intéresse à… deux lettres qui manquent? Une faute dans le recopiage est mise en scène comme étant… « minable »?

C’est étrange! Et même le fait d’en parler. On dira peut-être: n’y a-t-il pas quelque chose de négatif, à perdre soi-même son temps avec des gens perdant eux-même leur temps?

Ce serait vrai, mais pour avoir un esprit positif, il ne faut pas se laisser contaminer. Si on veut être au service des animaux et de la planète de manière correcte, il n’y a pas de place pour les perspectives négatives, nihilistes.

D’ailleurs, nous pouvons répondre aisément: oui, l’italien est certainement une belle langue, comme toutes les langues… (et rappelons au passage l’existence du site italien Fino alla fine).

Et pourtant non, il n’y a rien de minable à faire une faute de recopiage du nom d’un site (d’ailleurs français), ni même d’ailleurs à faire une faute d’italien.

La priorité en France est que le véganisme soit une pratique la plus large possible, pas que tout le monde parle un italien courant!

C’est cela, le sens des priorités, c’est cela le sens du slogan: la Terre d’abord!

Etre vegan, et bien entendu encore plus vegan straight edge, c’est ne pas être aigri, et il n’y a pas de « tss » professoral qui tienne dans la construction d’une nouvelle perspective pour la planète!