Un supervirus artificiel dont Gaïa se passerait bien

Les médias ont beaucoup parlé du laboratoire néerlandais –  le Centre médical Erasmus à Rotterdam – à l’origine d’un nouveau virus H5N1 dans une version mutée, issue de la vivisection sur des furets. L’Agence de biosécurité américaine a de son côté appelé à ce que les résultats des travaux ne soient pas publiés…

Une histoire de fou, quand on voit ce que dit Jean-Claude Manuguerra, virologiste (ou virologue, comme on voudra) à l’Institut Pasteur:

« De fait, en modifiant au moins quatre gènes, autrement dit en induisant artificiellement quatre mutations, et en passant par le furet, animal dont le comportement épidémiologique est très proche de celui de l’homme, ils ont réussi à le rendre très contagieux pour l’homme. »

Quel intérêt? Trouver un vaccin pour quelque chose qui n’existe pas, quel intérêt? La vérité, c’est que l’industrie étudie n’importe quoi n’importe comment; à côté de la vivisection, il y a la nature même de ces recherches: inutiles et destructrices.

Notons d’ailleurs que d’autres laboratoires possèdent désormais ce virus, dont le laboratoire P4 Jean Mérieux à Lyon (voir notre article Pour la fermeture du laboratoire Jean Mérieux à Lyon!).