Les attentats d’Oslo et UNABOMBER

L’auteur du double attentat à Oslo a publié un très long manifeste de 1500 pages, et chose intéressante, on peut constater qu’il avait repris des passages du manifeste d’UNABOMBER.

Nous avons déjà parlé d’UNABOMBER, un mathématicien brillant ayant adopté le point de vue primitiviste, s’étant installé dans une cabane au milieu de la nature et ayant envoyé des lettres piégées pour contrer le développement de la « technologie. »

Si l’auteur de l’attentat d’Oslo n’est pas primitiviste, il partage les points de vue les plus arriérés d’UNABOMBER (mais aussi finalement du primitivisme, en raison de son pessimisme anti-humaniste). Au point qu’il a repris des passages entiers.

Voici ce qu’on lit dans le manifeste d’UNABOMBER :

Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde est le gauchisme, et donc une discussion sur la psychologie du gauchisme peut servir d’introduction à la discussion sur les problèmes de la société moderne en général.

L’auteur du double attentat à Oslo, Anders Behring Breivik, dit cela dans son manifeste :

Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde est le multiculturalisme, et donc une discussion sur la psychologie des multiculturalistes peut servir d’introduction à la discussion sur les problèmes de l’Europe de l’Ouest en général.

Le passage qui suit est très similaire aussi. Voici ce qu’on lit dans le manifeste d’UNABOMBER :

7.Mais qu’est-ce que le gauchisme ? Durant la première partie du 20ème siècle, le gauchisme sest pratiquement identifié avec le socialisme. Aujourd’hui, le mouvement est divisé et ce n’est pas clair de savoir qui peut être appelé un gauchiste.

Lorsque nous parlons de gauchistes dans cet article, nous avons à l’esprit principalement les socialistes, les collectivistes, les catégories « politiquement correct », les féministes, les activistes gay et en faveur des handicapés, les activistes pour les droits des animaux et assimilés. Mais pas tout le monde qui est associé à l’un de ces mouvements est un gauchiste.

Ce à quoi nous essayons d’arriver en discutant du gauchisme, ce n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’une catégorie psychologique, ou plutôt une collection de catégories reliées. Ainsi, ce que nous appelons « gauchisme » émergera plus clairement dans notre discussion sur la psychologie gauchiste.

L’auteur du double attentat à Oslo, Anders Behring Breivik, dit cela dans son manifeste :

Mais qu’est-ce que le multiculturalisme ou le Communisme Culturel ? Le mouvement est divisé et ce n’est pas clair de savoir qui peut être appelé un marxiste culturel.

Lorsque nous parlons de marxistes culturels dans cet article, nous avons à l’esprit principalement les individus qui soutiennent le multiculturalisme : les socialistes, les collectivistes, les catégories « politiquement correct », les activistes les féministes, gay et en faveur des handicapés, les activistes pour les droits des animaux, les environnementalistes, etc.

Mais pas tout le monde qui est associé à l’un de ces mouvements soutient le multiculturalisme. Ce à quoi nous essayons d’arriver en discutant des Marxistes culturels, ce n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’une catégorie psychologique, ou plutôt une collection de catégories reliées.

Pas difficile de voir que le fond est le même, et que le norvégien en question a directement repris le manifeste d’UNABOMBER. Le norvégien d’extrême-droite ajoute « environnementaliste », ce que UNABOMBER, de son vrai nom Ted Kaczynski (UNABOMBER étant le nom donné par la police et la presse), ne fait pas.

Mais le norvégien a toutes les raisons de le faire, car c’est la même mentalité de facho, de culte du plus fort, etc.

Voici ce qu’écrit encore Kaczynski dans son manifeste :

Les deux tendances psychologiques qui sont à la base du gauchisme moderne, nous l’appelons les « sentiments d’infériorité » et la « sursocialisation. »

Le norvégien écrit lui dans son manifeste :

Les deux tendances psychologiques qui sont à la base des Marxistes culturels, nous l’appelons les « sentiments d’infériorité » et la « sursocialisation. »

C’est du Nietzsche en version moderne, du « survivalisme », une mentalité qu’on retrouve d’ailleurs beaucoup dans le mouvement pour les animaux en France, dégoulinant de pessimisme et de mépris pour la population.

Justement voici encore deux citations en chassé croisé que pourraient parfaitement assumer ceux qui refusent la libération animale au profit d’une politique semi-réformiste semi-raciste.

Kaczynski dit dans son manifeste :

« Il est très connu que l’hostilité est une composante du comportement gauchiste, tout comme la quête du pouvoir. Qui plus est, une large part du comportement gauchiste n’est pas calculé rationnellement pour le bénéfice des gens que les gauchistes prétendent aider.

Par exemple, si quelqu’un croit que la discrimination positive est bonne pour les personnes noires, est-ce que cela a un sens d’exiger la discrimination positive dans des termes hostiles ou dogmatiques ? »

Le norvégien écrit lui dans son manifeste :

« Il est très connu que l’hostilité est une composante du comportement Marxiste culturel, tout comme la quête du pouvoir. Qui plus est, une large part du comportement Marxiste culturel n’est pas calculé rationnellement pour le bénéfice des gens qu’ils prétendent aider.

Par exemple, si quelqu’un croit que la discrimination positive est bonne pour les Musulmans, est-ce que cela a un sens d’exiger la discrimination positive dans des termes hostiles ou dogmatiques ? »

Critiquer, cela serait « être hostile », avoir des définitions fermes, ce serait être « dogmatique. » Ajouté à l’obsession raciste, pas difficile de voir qui défend en France des positions très proches dans le mouvement pour les animaux !