Des arbres tués au bénéfice de panneaux solaires

Bien que l’alimentation biologique soit une très bonne chose pour la Nature, elle est un business. Cette mode de l’écologie qui a court depuis quelques années n’échappe pas à cette règle.

Comme en témoigne ce stupéfiant article où il est question de querelles (juridiques) et de massacres d’arbres afin de laisser une place de plus en plus aux panneaux solaires. Panneaux solaires qui seraient gênés par des arbres trop hauts, trop grands…

En lisant cet article, on se demande bien si de un on parle d’arbres et donc d’êtres vivants, et de deux on constate que le business des panneaux solaires importe plus que la vie ! Certaines personnes lançant même des procédures juridiques afin de faire tronçonner des arbres ! Une histoire de fou qui n’est pathétiquement pas unique : Une résidente de Winter Springs (Floride) a dépensé 26 000 dollars pour faire installer des panneaux solaires dans l’espoir que la municipalité lui permettrait de couper les arbres qui bloquaient son investissement. Cette même personne se défendant même de vouloir « faire quelque chose qui favorise l’environnement » !!

Inévitablement, cette actuelle mode de l’écologie n’échappe pas à cette course effrénée à la rentabilité et aux économies de tout bord, même au détriment de vies. Aux Etats-unis, le surplus d’électricité dans le réseau fait tourner le compteur en arrière : la facture diminue en été (et augmente en hiver). De ce fait, certains clients arrivent à ne pas payer leur facture d’électricité et peuvent même de recevoir un avoir à utiliser pour les années où le soleil sera moins présent.

On comprend bien ici que les panneaux ne sont qu’un prétexte pour ne pas dépenser d’argent, et que l’environnement est bien secondaire. Bataille environnementale entre panneaux solaires et arbres, entre le matériel et le vivant, et ce sont les arbres qui se font massacrer. Est-il bien question de respect de l’environnement ici ?!

Les Américains aiment leurs arbres. Mais alors qu’un nombre croissant de propriétaires installent des panneaux solaires dans des quartiers résidentiels boisés, une polémique insolite se propage : de l’énergie propre ou des arbres, qu’est-ce qui est le plus important à long terme pour l’environnement et pour l’homme ?

Alors que les États-Unis continuent de mettre au point des sources d’énergie renouvelables et d’encourager les propriétaires à tirer parti des crédits fiscaux qui leur sont offerts pour l’énergie solaire et éolienne, les partisans de l’énergie propre se retrouvent de plus en plus opposés aux défenseurs de l’environnement qui ont d’autres priorités. Ce qui peut contraindre les collectivités à faire des choix difficiles.

À Takoma Park, une banlieue de Washington dans l’État limitrophe du Maryland, les responsables municipaux ont signifié à un propriétaire que l’érable argenté dans son jardin était protégé par la réglementation très stricte de la ville sur la préservation des arbres, et ce, malgré le fait qu’il jetterait de l’ombre sur les panneaux solaires qu’il prévoyait d’installer. Du fait que son tronc mesurait plus de 60 centimètres, l’arbre en question faisait donc partie de « la forêt urbaine » très prisée qui couvre plus de la moitié de la ville.

À Sunnyvale (Californie), les panneaux solaires ont gagné la bataille. Un couple s’est battu contre eux jusque devant un tribunal fédéral mais a fini par recevoir l’ordre de couper deux arbres qui jetaient leur ombre sur les panneaux solaires du voisin. Selon la loi de l’État de Californie sur le contrôle de l’ombre solaire, les propriétaires ne peuvent pas avoir d’arbres dont l’ombrage couvre plus de 10 % des panneaux solaires de leurs voisins entre dix heures du matin et midi, quand la lumière du soleil est le plus intense.

Une résidente de Winter Springs (Floride) a dépensé 26 000 dollars pour faire installer des panneaux solaires dans l’espoir que la municipalité lui permettrait de couper les arbres qui bloquaient son investissement. Elle a été autorisée à le faire mais à condition de les remplacer par d’autres ou de payer 250 dollars par arbre que la municipalité planterait ailleurs. « Nous cherchions à faire quelque chose qui favorise l’environnement », a-t-elle dit, étonnée, à une chaîne de télévision locale. « Nous pensions que tout le monde nous en féliciterait. »

De tels débats se produisent ailleurs dans le monde. En Suède, par exemple, des groupes ont protesté contre la construction de grandes éoliennes dans des régions qu’ils qualifiaient de fragiles sur le plan écologique. Au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique latine, des projets hydroélectriques se sont heurtés à l’opposition de certains qui affirmaient que les barrages seraient une menace aux écosystèmes sensibles et aux communautés d’Amérindiens.

Le pour et le contre

Quand il s’agit de choisir entre les arbres et les panneaux solaires, la décision dépend parfois de l’endroit où vous vous trouvez, a dit M. Pieter Stroeve, professeur à l’université de Californie à Davis et codirecteur de la California Solar Energy Collaborative. « Dans les États où il y a moins de soleil, sacrifier les arbres n’est pas tellement utile du fait que les économies d’énergie réalisées en évitant d’avoir recours aux combustibles fossiles ne seraient pas très importantes », a-t-il expliqué.

Un collègue de M. Stroeve, M. Jan Kleissl, est aussi expert de l’énergie solaire et enseigne à l’université de Californie à San Diego. Il a indiqué que beaucoup de gens oublient que lorsque les arbres meurent ou pourrissent, ils rejettent le gaz carbonique qu’ils avaient capturé. « En général, le public donne trop d’importance au rôle des arbres par rapport au dioxyde de carbone », a dit M. Kleissl qui est, lui aussi, codirecteur de la California Solar Energy Collaborative. « En remplaçant les combustibles fossiles, les panneaux solaires éliminent le carbone une fois pour toutes. Ils sont aussi de 10 à 20 % plus efficaces que les arbres par rapport à la capture du carbone. » Couper un grand arbre pour faire place à un seul panneau solaire serait du gaspillage, mais la plupart des gens ont un groupe de panneaux qui est égal ou plus grand que l’arbre, a-t-il souligné. « Et c’est à ce moment-là que les panneaux solaires l’emportent. »

Les arbres contribuent à la climatisation des maisons et empêchent l’érosion

M. Patrick Earle, le propriétaire à Takoma Park et professeur de science environnementale dans une école secondaire, avait fait ses calculs. Il a dit aux responsables municipaux qu’il faudrait 140 ans à son érable argenté pour capturer autant d’émissions de dioxyde de carbone que son système solaire permettrait de prévenir en un an. La moitié de l’électricité utilisée chez lui provenait jusqu’ici d’une compagnie locale dont les centrales sont toutes au charbon, a fait remarquer M. Earle. « Les mines de charbon en Virginie occidentale, l’État où est née ma femme, ont eu des conséquences catastrophiques sur l’environnement et sur la société », a déclaré M. Earle aux responsables de sa municipalité lors d’un récent débat sur la réglementation des arbres. « Des forêts ont été éliminées. Des sommets de montagnes ont été entièrement enlevés, laissant des empreintes grotesques dans le paysage. Les sédiments et les drainages miniers acides ont pollué les rivières. Les accidents dans les mines ont coûté de nombreuses vies. Nous nous sommes rendu compte qu’en dépendant du charbon, nous contribuions indirectement à tous ces problèmes. »

Pour M. Earle, il s’agit de justice écologique autant que de réduction des gaz à effet de serre. « Lorsque nous restons focalisés sur la protection des arbres dans nos jardins, nous perdons de vue le fait que nous forçons ainsi d’autres collectivités à épauler le fardeau des conséquences sur l’environnement de notre production d’énergie », a déclaré M. Earle à America.gov. L’érable argenté a fini par tomber, mais seulement après que M. Earle eut convenu de planter 23 autres arbres dans différents endroits de la ville. Il a réussi à faire réduire ce nombre à 15 après avoir acheté des semis plus grands que prévu.

Chats massacrés à Auchan : barbarie et profits, les assassins toucheront des indemnités de licenciements

Cinq responsables et agents du service sécurité de l’hypermarché du Loiret ont été licenciés. Ils sont accusés de cruauté envers des félins, tués en dehors des heures d’ouverture par gazage et morsures à mort par un chien.

Gazés, mordus à mort et peut-être aussi tués par d’autres moyens : des chats ont été « massacrés » ces derniers mois dans l’enceinte d’Auchan Olivet (Loiret), en dehors des heures d’ouverture. Alerté, Christophe Jolivet, le directeur, a auditionné, en juillet, l’équipe de sécurité. Six d’entre eux ont été sanctionnés par une mise à pied conservatoire. Au final, trois donneurs d’ordre, occupant des fonctions hiérarchiques déterminantes au sein du service de sécurité, et deux exécutants agents de sécurité ont été récemment licenciés.

Il arrive à l’hypermarché d’être confronté à la présence de chats. Selon nos informations, recoupées en deux mois d’enquête, au lieu de les remettre à la SPA après capture dans des cages, des agents de sécurité ont choisi une méthode radicale : les tuer eux-mêmes. « Il y a eu plusieurs actes de cruauté et barbarie sur plusieurs chats libres, dont certains probablement domestiqués car ils se laissaient facilement approcher », affirme un informateur qui tient à conserver l’anonymat et qui dispose de témoins.

Des sacs contenant des chats morts et enfermés dans le local Sprinkler (fermé à clef et accessible uniquement au service de sécurité) ont été photographiés : « Un collègue est tombé par hasard dessus. Il a fait un bond en arrière en découvrant les chats morts dedans », explique un observateur. Les personnes licenciées ont d’ailleurs reconnu certains faits.

Des chats préalablement enfermés dans des sacs poubelle ont été gazés avec du CO2, issu d’extincteurs : ils ont été tués sur le coup par le froid. En quelque sorte cryogénisés !

Une vidéo, que nous avons visionnée, a circulé sur Dailymotion, début juillet : on y voit un chien, de type Jack Russell terrier, s’acharner à mordre un pauvre chat coincé dans une trappe et l’on y entend une voix rigolarde et reconnaissable encourageant le chien. C’est celle de son maître, licencié depuis.

Les traces de sang et le poids de la bête agonisante font qu’on ne peut guère confondre ce chat avec, par exemple, une peluche qui aurait servi à une simple mise en scène. « Ce type de chien a une capacité d’attaque très courte : il mord, il recule. La mise à mort a eu lieu avant le déclenchement de la vidéo », affirme un informateur.

L’enquête de police réclamée par le parquet d’Orléans devra recouper ces accusations – reconnues par les licenciés. Et devra aussi déterminer s’il n’y a pas eu d’autres actes cruels. Y a-t-il eu, entre autres, des chasses aux chats, à la chevrotine, organisées par quelques membres du personnel du service de sécurité également chasseurs et qui auraient amené leurs armes personnelles ?

Un informateur affirme qu’un tireur d’élite, agent de sécurité, aurait refusé de participer aux tirs lors de chasses aux chats, préalablement pris dans les trappes, le soir et le dimanche.

Il aurait toutefois assisté à certaines scènes dans le cadre de son service et aurait été « contraint de réorienter les caméras de vidéo-surveillance pour ne pas enregistrer les actes de violence ». Face à ses refus persistants de tirer, il aurait alors été mis à l’écart.

Une chose est sûre : il a proféré des menaces verbales à un coordinateur de sécurité et a été licencié le 7 juin pour faute grave en raison d’une incompatibilité relationnelle avec la hiérarchie de son service. Ce licenciement est désormais entre les mains d’un avocat et devrait être jugé aux prud’hommes.

Selon les dires de personnels d’Auchan, il y aurait eu une trentaine de chats tués dans la surface de vente et dans la réserve du magasin en 2007 et 2008. Invérifiable pour l’instant. Dans le voisinage, un homme affirmerait, sans avoir porté plainte, avoir perdu quatre chats tatoués. Hasard ?

Vidéo dans laquelle on voit le chien d’un des agents achever un chat (peut heurter la sensibilité):
http://www.larep.com/temps_forts-6633.html

A lire : Massacres de chats à Bourges
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article70718

http://www.lepost.fr/article/2008/09/06/1258909_loiret-les-employes-du-supermarche-pratiquaient-des-actes-de-barbarie-sur-les-chats.html