Un premier cas de dengue non importé signalé en France : la dengue, un produit de la guerre contre Gaïa

Le réchauffement climatique n’est pas une catastrophe à venir, c’est une catastrophe en cours. Et le premier cas de dengue « non importé » est hautement symbolique.

Il s’agit en effet de la première fois en Europe où un tel cas est déclaré. La dengue est une infection virale, causant fièvre, mal de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, nausées, vomissements et éruption cutanée.

Elle est transmise par les moustiques vecteurs du genre Aedes et avec le réchauffement climatique, la dengue élargit son champ d’action. On considère d’ailleurs qu’en 2085, la moitié de la population du monde vivra dans des régions frappées par la dengue…

L’antarctique est désormais la seule zone du monde non frappée par la dengue.

Aujourd’hui, ce sont 100 millions de personnes qui sont frappées chaque année par la forme bénigne de la dengue, 500 000 personnes étant atteintes fièvres hémorragiques chaque année (25.000-50.000 en mourant).

En 2002 une grande épidémie avait infectée un million de personnes à Rio de Janeiro. Voici une carte montrant où est présent la dengue dans le monde en 2000 :

Que la dengue arrive jusqu’en France est significatif. Voici justement le communiqué officiel du ministère de la Santé et des Sports, qui explique ouvertement que ce genre de moustiques est présent en France:

Le risque de développement d’une d’épidémie est considéré comme limité mais ne peut être exclu, en raison de la présence importante du moustique tigre au niveau local. Le ministère chargé de la santé en appelle donc à la mobilisation individuelle et communautaire et demande aux personnes résidant à Nice et aux alentours d’adopter un certain nombre de mesures visant à prévenir toute dissémination du virus :

  • Détruire les larves ainsi que les gites potentiels de reproduction des moustiques autour et dans l’habitat (en supprimant les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l’eau stagnante : vase, détritus, gouttières…) ;
  • Se protéger des piqures de moustiques en portant des vêtements longs, en utilisant des répulsifs cutanés (en respectant les précautions d’emploi, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte) ainsi que des moustiquaires de berceau chez le nouveau-né et le nourrisson.
  • Protéger l’habitat (moustiquaires, diffuseurs électriques….).

La dengue se transmet d’homme à homme, uniquement par l’intermédiaire d’une piqure du moustique du genre Aedes. Dans le sud de la France, c’est Aedes albopictus (moustique tigre) qui est présent.

Lors d’une piqure, le moustique prélève le virus sur une personne infectée. Après un délai d’incubation chez le moustique de l’ordre de quelques jours et à l’occasion d’une autre piqure, il peut transmettre le virus à une personne saine. Les mesures individuelles de protection contre les piqures de moustiques sont donc indispensables pour lutter contre le développement d’une épidémie.

La dengue se manifeste en moyenne 5 à 7 jours après la piqûre infectante, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des maux de tête, des douleurs musculaires et oculaires et accompagnée d’une fatigue générale.

En cas d’apparition de ces symptômes il convient de consulter son médecin traitant. La guérison s’accompagne en général d’une convalescence d’une quinzaine de jours. La dengue est une maladie qui, dans la majorité des cas, ne présente pas de complication. Néanmoins, il existe des formes sévères et des formes hémorragiques (environ 1% des cas symptomatiques). Il n’existe ni traitement curatif, ni vaccin ; le traitement est donc symptomatique (traitement des symptômes). En raison du risque hémorragique au cours de cette infection virale, il est nécessaire d’éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires.

Les médias ont parlé de la dengue récemment, car en Martinique et en Guadeloupe, il y a eu 60.000 personnes infectées, sur un total de 800.000 personnes…

Il va de soi évidemment que l’industrie est là pour nous « sauver. » Non pas du réchauffement climatique… mais de la dengue, par l’intermédiaire d’un médicament (voir un long article scientifique en anglais ici), ou bien évidemment d’un vaccin, produit de la vivisection.

C’est l’entreprise Sanofi Pasteur qui espère le mettre en place en 2015-2016. La vivisection est ouvertement assumé par le Dr. Jean Lang dans une interview donnée hier.

Il n’y a franchement qu’en France qu’un médecin peut se vanter de pratiquer la vivisection… Voici ses propos:

Un très grand nombre de tests ont été effectués dans différents modèles afin de caractériser le vaccin et démontrer son innocuité et son immunogénicité. Les tests ont été effectués aussi bien sur des cellules dendritiques humaines in vitro que sur des primates non humains.

Rappelons ici que liée à Sanofi Pasteur, on trouve le laboratoire P4 « Jean-Mérieux » à Lyon, qui pratique la vivisection sur les grands singes. A Lyon se déroulera également début octobre le congrès mondial consacré aux vaccins, bien évidemment en la présence de ce docteur de Sanofi.

Rappelons également que Sanofi Aventis posssède la marque Yves Rocher à 33% (voir notre article One Voice se prononce en faveur d’Yves Rocher, possédé à 33% par Sanofi Aventis).

A cela, quelle réponse pouvons-nous donner ? Les détracteurs du véganisme auront beau jeu de présenter le moustique comme « assassin. »

Sauf que la forme bénigne de la dengue a été constatée en tant que tel… il y a 200 ans. On peut évidemment considérer que la science médicale était peu avancée. Sauf que l’épidémie dans sa forme hémorragique a été constatée pour la première fois en 1953…

Avant 1970, seuls neuf pays avaient connu des épidémies de dengue hémorragique, en 1995 le chiffre avait été multiplié par quatre.

La dengue est le produit de la généralisation des bidonvilles et des grandes villes aux conditions de vie misérables notamment sur le plan sanitaire, des déplacements anarchiques notamment de troupes militaires, et bien entendu du réchauffement climatique.

Les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé sont très parlantes:

Comme en témoigne l’histoire de la dengue, c’est l’humanité qui par son absence d’organisation, de prévoyance, de planification, qui est la cause de la dengue. Tant que l’humanité fera la guerre à Gaïa, elle court à sa propre perte, tant parce qu’elle ne peut pas gagner, que parce que l’unique moyen pour elle d’avancer est de s’organiser sur des fondements opposés à toute exploitation, oppression et destruction.

La planète doit redevenir bleue et verte!

Le pourquoi des feux de forêts en Russie

Nous avions parlé de la bataille pour la forêt de Khimki, mais pas des incendies en Russie, parce que nous voulions attendre d’en savoir davantage.

Voici en fait le cheminement qui a abouti à ces incendies. Lors de l’implosion de l’URSS, les forestiers ont été livrés à eux-mêmes et ont commencé à vendre le bois qu’ils géraient.

En fait, dès 1990… les forêts russes étaient livrées à elles-mêmes, sauf en ce qui concerne l’exploitation.

Encore plus fort : dix ans après, en 2000… c’est carrément le ministère de l’environnement qui a été supprimé !

Puis, toujours dans la même logique totalement folle (mais cohérente en termes de profits), en 2004 c’est le ministère des ressources naturelles qui a avalé l’agence fédérale de la forêt qui restait.

Puis en 2006, le parlement a voté très rapidement une nouvelle loi, liquidant l’existence des 70 000 gardes-forestiers…

Que s’est-il alors passé ? En fait, chaque région est plus ou moins autonome et évidemment corrompue. Les potentats locaux, semi-capitalistes traditionnels semi-mafieux, ont commencé à taillader dans les forêts pour construire des lotissements ou bien y placer des industries.

La conséquence est facile à comprendre. Avec les températures anormalement élevées, autour de 35°-40° – pensons au réchauffement climatique -, avec les promoteurs payant des pyromanes (quelques uns ont été arrếtés… il y a de quoi donner naissance à un gigantesque incendie.

C’est ce à quoi on assiste. Il faut savoir par exemple que des villages entiers ont brûlé, 50 personnes sont mortes…

Qu’une base de l’aviation de la marine dans la région de Moscou a été anéantie par les flammes…

Qu’une centrale nucléaire est menacée : celle de Sarov dans la région de Nijni Novgorod (les matières fissiles et explosives ont été évacuées en urgence)…

Que la ville de Moscou est totalement enfumée…

Que 15 parcs nationaux sont la proie des flammes !

En tout, 200.000 hectares de forêts ont déjà brûlés !

Le nombre d’incendies est au total de… 589 !

Ajoutons à cela que l’été 2010 devrait battre tous les records de chaleur depuis l’ouverture des registres il y a 130 ans… Nous avions parlé de cela.

Voilà donc à quoi ressemble notre monde : le profit amène le chaos, et continue tout de même son entreprise de destruction, comme si de rien n’était.

Il serait ainsi ridicule de penser que la France est à l’abri car étant plus centralisé et plus riche : d’abord il ne s’agit pas que de la France mais du monde. Toute vue chauvine ou simplement nationale est ici honteuse.

Ensuite, c’est le même profit qui domine, même si de manière plus « moderne. »

Dans tous les cas, la bataille pour la libération de la Terre est une urgence!

Du rififi chez le Réseau Sortir du nucléaire

Nous publions régulièrement les communiqués du Réseau Sortir du Nucléaire, parce que nous les considérons comme très intéressants, aussi est-il inévitable de présenter l’actuel rififi qui s’y déroule.

Car ce rififi est ô combien révélateur des problèmes auxquels on est confronté quand on veut lutter pour Gaïa, ou plus exactement quand on ne veut pas.

Expliquons-nous: le principal porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire a été débarqué de sa fonction.

Cela faisait en fait plusieurs mois que ce réseau de plus de 800 associations est tiraillé par un conflit  entre une partie de la direction du mouvement, regroupée autour du directeur du réseau, Philippe Brousse et une autre, regroupée justement autour de ce porte-parole, Stéphane Lhomme.

Stéphane Lhomme qui était d’ailleurs porte-parole depuis huit ans et dont les médias ont souvent parlé, notamment lors de sa mise en garde à vue par le contre-espionnage français en mai 2006 et en mars 2008 pour s’être fourni un document classé «confidentiel défense» expliquant que le réacteur nucléaire de troisième génération EPR ne résisterait pas au crash d’un avion de ligne.

Lhomme était accusé de « compromission du secret de la défense nationale » mais finalement la procédure a été classé sans suite l’année dernière.

On notera par contre et d’ailleurs qu’il y a quelques jours, on pouvait lire dans le Canard enchaîné que depuis 2006 justement  Lhomme était « espionné »  par une entreprise suisse nommée Securewyse travaillant pour EDF!

Alors pourquoi Lhomme a-t-il été éjecté?

Il faut en fait savoir que le Réseau Sortir du Nucléaire est une grosse structure, qui s’est construite à partir des restes de la défaite du mouvement anti-nucléaire de la fin des années 1970.

Le réseau s’est fondé à la fin janvier 1998, regroupant des associations… mais également des structures politiques. Il s’agit en quelque sorte d’une sorte de lobby anti-nucléaire mi-associatif mi-politique.

Seulement voilà: avec le réchauffement climatique et le renforcement de la conscience écologiste, les rapports de force se modifient.

Auparavant, les choses étaient simples: la France était totalement dominée par le lobby du nucléaire, et cela même malgré Tchernobyl!

Notons au passage pour la culture générale que le fameux « le nuage de Tchernobyl s’est arrêté aux frontières »… n’a en fait jamais été dit, ou tout au moins pas comme cela.

La personne qui est censée avoir prononcé cette phrase, le professeur Pellerin alors Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants, a toujours nié l’avoir dite et a gagné tous ses procès en diffamation.

Ce qui s’est passé, par contre, c’est que le ministère de l’agriculture avait publié le 6 mai un communiqué contradictoire expliquant d’un côté:

« Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombée de radionuclides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. »

tout en disant de l’autre:

« A aucun moment les hausses de radioactivité observées n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique. »

Ce qui contredit évidemment le passage précèdent!

Ce n’est donc en tout cas que bien après Tchernobyl que s’est monté le Réseau Sortir du Nucléaire, au point d’être devenu une structure du type entreprise, avec 12 salariés et un million d’euros de budget annuel.

En pratique, cela signifie que Stéphane Lhomme a été licencié (et a priori sans indemnités) par le petit conseil d’administration, comme dit plus haut en raison du conflit entre deux groupes, et officiellement en raison de « plusieurs manquements graves au droit du travail et à ses fonctions. »

Alors, que représente ces deux groupes? En fait, ils représentent deux versions de l’écologie non radicale, même si l’une va plus loin que l’autre. Et tout cela se lit très bien quand on voit les participants au Réseau Sortir du Nucléaire, qui sont de trois types.

Il y a déjà les associations, qui forment le noyau dur; elles sont de niveau national ou bien simplement local (les Amis de la Terre-France, Agir pour l’Environnement, Stop Golfech, Tchernoblaye, Médiane, Sortir du nucléaire Ardennes, Collectif sortir du nucléaire Sud Aveyron, etc.).

Il y a ensuite les politiques, avec les anarchistes (Alternative Libertaire, la Fédération Anarchiste) et la social-démocratie de type « branchée » (Mouvement des Jeunes Socialistes, les Verts, le NPA, les Alternatifs…).

Et enfin, il y a… des entreprises, actives dans les énergies renouvelables, l’agriculture biologique, ou bien commerçantes (comme Biocoop).

Tout cela fait qu’il y a une forte tendance à s’institutionnaliser, car politiquement l’écologie commence à être porteuse et qu’il faudrait donc savoir assouplir ses positions.

Greenpeace est ainsi sorti du Réseau du Nucléaire à la fin 2007 parce qu’elle voulait participer au Grenelle de l’environnement, alors que dès le départ il avait été dit que le nucléaire ne serait pas remis en cause, ce qui a fait que le Réseau avait refusé toute participation.

Mais assumer une telle position était déjà trop radical, à moins d’assumer une position comme nous nous l’assumons de notre côté: la Terre d’abord!

Ce qui fait que la pression a grandi et a donc amené le débarquement de Stéphane Lhomme, qui représentait le courant partisan de la ligne « dure » au sein du Réseau.
En fait de ligne « dure » il faudrait plutôt dire que c’est la défaite de l’influence des politiques et le triomphe de ceux qui voudraient que le Réseau Sortir du Nucléaire s’institutionnalise davantage, un peu à la manière de la Fondation Nicolas Hulot, en quelque sorte.

Ce qui évidemment ne sera absolument pas pour déplaire aux Verts, qui verront leur influence culturelle grandir… Et qui de toute manière, avec « Europe Ecologie » seront clairement prêts à accepter le nucléaire, comme le fait déjà ouvertement Yann-Arthus Bertrand (qui prétend vouloir s’en passer, tout en expliquant en même temps qu’on ne peut pas).

Et l’on notera d’ailleurs que la problématique n’est pas récente, mais date du début du Réseau Sortir du Nucléaire. Ainsi, il n’avait jamais été décidé s’il fallait revendiquer une sortie du nucléaire rapide ou non.

Ce qui fait qu’il était simplement demandé une « décision immédiate de sortie du nucléaire. »

C’est cette ambiguïté qui fait qu’avec l’actualité écologiste, il y a des espaces pour ceux qui considèrent qu’il faut profiter tout de même du nucléaire qui serait « propre » en attendant mieux, ou encore qu’il faut une sortie échelonnée sur du très long terme, etc.

Et comme quoi dans tous les cas, il y aurait le temps de discuter, etc.

Il existe d’ailleurs deux sites (ici et , avec également une pétition) de soutien à Stéphane Lhomme, et l’on ne peut être que frappé du caractère non écologiste des arguments mis en avant (ce qui est d’ailleurs exactement pareil dans le communiqué du NPA à ce sujet).

La lutte entre les deux tendances n’est pas expliquée, ni évidemment son contenu et ce n’est pas pour rien: il faudrait un saut qualitatif et assumer la libération de la Terre.

Car entre les ONG et la libération de la Terre, il n’y a pas d’espace: soit on est une partie du problème, soit on est une partie de la solution!