Assurance maladie pour les animaux, CHU de Maisons-Alfort et prothèses pour chat

Tout le monde – ou presque – a une assurance maladie, ce qui est indispensable pour couvrir les frais des divers soins et visites médicaux.

Il existe aussi des assurances maladie pour nos amis animaux. Aucun animal n’est à l’abri de problèmes de santé et les frais vétérinaires coûtent de plus en plus cher. Une simple consultation s’élève maintenant à facilement 20 euros minimum et quand la clinique ou le cabinet vétérinaire regroupe les meilleurs médecins vétérinaires – qui sont souvent spécialistes dans un domaine précis – les prix s’envolent.

Les progrès de la médecine s’appliquent aussi, et heureusement, pour nos compagnons de vie à poils. Evidemment, de manière lente, les animaux étant considérés comme inintéressants par la « science » qui préfère le nucléaire, les armes, etc.

Pourtant, des avancées formidables peuvent être faites. Il est très émouvant de voir marcher Oscar, un chat,, après avoir la semaine dernière subi une opération pour lui ajouter des prothèses à ses pattes arrières, grièvement blessées par une machine agricole.

Une partie métallique a été insérée sur laquelle la peau a pu repousser, au lieu d’être rejeté, une première médicale! On peut voir Oscar marcher ici, mais surtout là dans ce petit documentaire.

Mais malheureusement, ces centres de progrès techniques se trouvent surtout dans les capitales.

Par exemple en banlieue parisienne se trouve l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (94) qui est une grosse structure s’occupant aussi des urgences qui sont gérées par les étudiantEs vétérinaires.

Nouvellement à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, un CHU (centre hospitalier universitaire) a été créé, comme le montre ce petit reportage. Ce centre hospitalier flambant neuf accueille les malades 24h/24 dans une unité de soins intensifs constamment sous la surveillance des étudiantEs.

Par ailleurs, dans Paris même, la clinique vétérinaire de l’Advetia regroupe des vétérinaires spécialistes dans les domaines suivants : « Otologie, ORL, Dentisterie, Ophtalmologie féline et canine, Chirurgie Maxillo-faciale, Dermatologie, Allergologie, Neurologie, Ophtalmologie des nouveaux animaux de compagnie, Neurochirurgie, Médecine et chirurgie des nouveaux animaux de compagnie, Echotomodensitométrie (scanner), Imagerie par résonance magnétique (IRM), Echographie, doppler. »

Premier problème: si l’on se trouve éloigné de Paris, ou des grandes villes, il est difficile de trouver de vrais spécialistes. Second problème: les vétérinaires spécialistes sont du type élitistes; ils sont très chers le plus souvent, visant les populations aisées.

Une exigence végane consiste ainsi bien entendu en la revendication de véritables hôpitaux pour les animaux, accessibles sur tout le territoire! Ce qui suppose un changement de priorité, puisque même les humains sont de plus en plus éloignés des soins pour des raisons financières.

Ce qui montre une fois de plus, d’ailleurs, le caractère social du véganisme: soit les hôpitaux sont élitistes, soit il y a des hôpitaux pour tout le monde… C’est une question de choix, de priorité!

Notons aussi que s’il est évident que les progrès de la science touchent aussi le monde vétérinaire, ce qui est une très bonne chose, il est déplorable que ces progrès (et les études vétérinaires en elles-mêmes) sacrifient des tas d’animaux au profit d’autres.

Rendre des animaux malades, leur causer volontairement des factures afin de pratiquer et progresser est inadmissible. Soigner et sauver des êtres dans la détresse et la souffrance est un acte merveilleux qui est pourtant sali et décrédibilisé par la vivisection sur d’autres animaux.

Soulignons également que bien qu’ils coûtent extrêmement chers, tous ces soins sophistiqués et modernes sont nécessaires en cas de besoin pour la bonne santé du compagnon poilu. C’est pour cela que prendre une assurance pour l’animal pourra s’avérer être utile.

La plus connue de ces assurances est SantéVet, mais elle ne s’occupe « que » des chiens et chats. On trouve aussi Chien chat santé ou bien encore Mutuelle chien chat. Des plus sérieuses aux plus loufoques (Auchan s’est lancé sur ce maché!), les assurances maladies pour animaux fleurissent.

Bien qu’ils aient une santé fragile, les rongeurs ne sont pas systématiquement pris en compte par ces compagnies d’assurance, mais ECA Assurances propose aussi des mutuelles pour les cochons d’inde, les rats, les furets ou bien encore pour les lapins.

Nous sommes nous aussi assuréEs contre la maladie ou les accidents, un animal qui vit avec nous et est sous notre responsabilité doit être traité comme on le ferait avec un enfant, de ce fait la mutuelle de santé pour les animaux n’est donc pas quelque chose de farfelu mais un engagement responsable envers l’animal que l’on a choisi d’impliquer dans notre vie de tous les jours.

Si en France la pratique n’est pas assez répandue et reste encore peu banale, en Suède par exemple 49 % des chiens et des chats disposent d’une couverture maladie.

Il va bien de soi, qu’avant de prendre une mutuelle, il faut bien étudier à la loupe ce que proposent les différentes compagnies, car même si toutes se basent sur les mêmes critères (âge et type d’animal : chien, chat, rongeur), le business de ce genre de pratique est à bien prendre en compte.

Car les avis sont très partagés sur ces assurances. Il n’est par ailleurs pas rare que les compagnies d’assurance résilient un contrat sans aucune justification…

Il ne faut pas se leurrer: ces assurances ne sont pas une assurance-maladie du type social, mais des entreprises visant le bénéfice.

En tout cas, la question se pose. Ces assurances santé peuvent donc une aide financière pour pallier aux tarifs de plus en plus excessifs des frais vétérinaires. Mais qui dit frais vétérinaire élevés dit généralement un bon matériel, des pratiques et des connaissances régulièrement mises à jour sur les animaux.

Or, nos amiEs méritent le meilleur!

Rappelons également que bien que les vétérinaires restent bien évidemment indispensables pour le bien-être, le confort et la santé de l’animal, être vegan présuppose se former, de manière ininterrompue, pour comprendre les animaux et les aider.

Les erreurs et/ou le manque de connaissance sur tel animal (comme il y a de plus en plus d’animaux sauvages abandonnés ou tout simplement certainEs praticieNEs sont incompétentEs) peuvent avoir des conséquences dramatiques!

L’expérience associée à une très large connaissance théorique de l’animal (selon un point de vue végan bien sûr) qui partage notre vie restent indispensables et vitales pour compléter les soins prodigués par le médecin-vétérinaire.

Etre vegan, c’est servir Gaïa et ses habitants!