Blédina et Danone à l’assaut des populations pauvres (et d’origine asiatique)

Nous avions déjà parlé de l’intolérance au lactose, commune à une partie très importante de l’humanité, y compris d’une partie importante de la population en France. Cette intolérance est d’ailleurs largement présente en France. Voici une carte du monde, pour rappeler l’importance de cette intolérance :

Et voici un agrandissement de la zone géographique française :

Comme on le voit, la France est relativement coupée en deux, sans pour autant que ce phénomène soit connu. Et encore ne faut-il pas oublier les gens dont les ancêtres sont originaires de zones où l’intolérance au lactose est forte. Il y a ici plus qu’un déficit démocratique dans « l’oubli » de cette question…

Pourquoi rappeler cette vérité ? En raison d’une nouvelle offensive de l’industrie du lait en France, offensive d’une grande importance culturelle.

Cette offensive concerne justement les villes de Nantes, Nancy et… le treizième arrondissement de Paris, où réside une importante communauté asiatique. Rappelons que les gens d’origine asiatique présentent communément une intolérance au lactose.

Elle consistera en un «Programme Nutrition Infantile», avec des bons de réduction fabriqués et distribués par Chèque Déjeuner valables dans tous les supermarchés sur des produits de la marque Blédina : des boîtes de lait infantile.

Évidemment l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) veille au grain : il faut savoir qu’il y a eu dans le tiers-monde des campagnes très agressives pour remplacer l’allaitement maternel par des produits de l’industrie, et l’OMS est depuis cela très attentive à ce genre de phénomène.

Par conséquent, les réductions ne seront envoyées qu’aux femmes ayant un bébé d’au moins 6 mois.

Car rappelons que l’OMS conseille l’allaitement maternel exclusif… pendant six mois, et au moins 4 mois. Jusqu’à l’âge d’un an, le bébé doit continuer à être allaité.

Or, la France présente une particularité. L’allaitement maternel est en effet au plus bas en France : seule une petite majorité de femmes allaite à la sortie de la maternité, et les 2/3 arrête au bout d’un mois.

Il ne s’agit là nullement de féminisme, mais d’une attitude de dénaturation typiquement française. L’allaitement maternel est nécessaire à l’enfant comme à la mère, c’est un processus naturel largement vérifié scientifiquement.

Seulement, de la même manière que la France est le pays où le véganisme et l’écologie sont des idées qui passent très mal, le rapport au corps s’aligne sur la culture française de la dénaturation comme valeur culturelle.

Pour preuve, le taux d’allaitement à la naissance est de 99 % en Norvège et en Suède, de 98 % en Hongrie, de 95 % au Danemark, de 92 % en Suisse, de 85 % en Italie, de 75 % en Allemagne, de 69% en Grande-Bretagne…

Dénaturation et business. Voici par exemple une remarque que l’on peut trouver sur le net, en réaction au «Programme Nutrition Infantile» qui aura lieu à Nantes, Nancy et le 13ème arrondissement de Paris.

En France, le lait Milupa, marque du Groupe Numico (detenu par Danone) est commercialisé au prix moyen de 18 €.

Ce même lait, commercialise sous la marque Aptamil Milupa est vendu moins de 8 £ en Angleterre.

Même si on tient compte d’un taux de change GBP/EUR a 1.50 (avant Septembre 2007), un lait identique est donc commercialise 50% plus cher en France que chez nos voisins Britanniques (soit +80% au taux de change du jour).

Ajoutons à cela que la Croix-Rouge sera de la partie pour éduquer les mères, avec l’encadrement de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) et de la Société Française de Pédiatrie (SFP).

Alors que La Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) choisira les familles bénéficiaires… et que c’est Danone communities, le fonds d’investissement du groupe Danone, qui apporte la clef financière.

C’est une sacrée opération commerciale pour Blédina, filiale de Danone évidemment, Blédina qui a l’hégémonie dans alimentation l’infantile…

Le tout maquillé sous le couvert de l’absence de business, comme le prétend Martin Hirsch, ancien dirigeant d’Emmaüs et ex-Haut commissaire aux Solidarités Actives qui préside actuellement l’Agence du service civique.

Celui-ci explique que :

«Nous avons bâti un système «social business», c’est-à-dire qui s’équilibre sans subvention, qui n’est pas de la charité et dans lequel l’entreprise renonce à ses profits. »

Le plus ironique dans l’histoire, c’est que la Blédine est née en 1906… comme bouillie céréalière pour les enfants allergiques au lactose !

Tout cela est en tout cas riche d’enseignements :

a) On ne peut pas comprendre l’exploitation animale sans reconnaître que l’être humain appartient à la nature. Les végans qui se moquent de la nature, de l’écologie, de Gaïa, n’ont pas compris comment se posaient les question de fond.

b) L’exploitation animale repose sur le business et la culture qui va avec. L’opération de Danone vers les pauvres est très claire : il s’agit « d’éduquer » les gens, de leur imposer culturellement le lait !

Les populations les plus fragiles sont visées par les grandes entreprises, elles sont prises en otage !

Le caractère raciste concernant les populations du 13ème arrondissement de Paris saute également clairement aux yeux, surtout alors que justement les grandes entreprises agro-alimentaires sont en train de tenter d’imposer le lait en Asie, notamment en Chine!

c) Il faut comprendre le véganisme comme une question mondiale. Qui justement tente d’imposer le lait au monde, alors que l’intolérance au lactose est de 80 % en Afrique et de 90 % en Asie et en Extrême Orient… et pourquoi?

Vaccination obligatoire et profits pour les labos

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé les choses officiellement: il y a bien une pandémie de la grippe A(H1N1).  Il faut dire que 74 pays sont touchés, avec 29.000 personnes malades et 144 qui sont mortes. C’est donc la phase d’alerte maximale, et on pense que le virus va circuler 1 à 2 ans dans le monde.

Donc après les problèmes posés par les grands élevages, on va avoir droit aux solutions proposés par les mêmes organisateurs de ces élevages. Et quand on dit « proposé », on devrait dire « imposé. »

L’OMS s’occupe de la santé, mais d’une manière particulière, puisqu’elle explique que les groupes pharmaceutiques vont s’employer à « garantir le plus grand approvisionnement possible de vaccins contre la pandémie dans les mois à venir », invitant les laboratoires à commencer la fabrication.

Ou pour dire comme la professeure Van der Werf, directeur d’une unité de recherche à l’Institut Pasteur: « Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. »

Le médecin coordinateur national du réseau Grog (Groupes régionaux d’observation de la grippe), Jean-Marie Cohen, s’est déclaré sur LCI « tout à fait d’accord avec l’analyse du professeur van der Werf ».

Ben voyons! Pas moins que ça! Il fallait s’y attendre, à cette vaccination obligatoire qui nous guette. Rappelons que la France est le pays par excellence des vaccins obligatoires. Aucune critique n’est tolérée, tellement l’industrie pharmaceutique a un poids massif dans le capitalisme français.

Bien entendu, officiellement, : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Mais la loi du profit l’emporte… Pour satisfaire cette loi économique, l’Etat n’a qu’à modifier le Code de santé publique.

Dans le Figaro, la professeure Van der Werf va même très loin: « Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l’efficacité et l’absence d’effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. »

C’est très révélateur: d’un côté on prétend tout savoir, et de l’autre…

Rappelons par exemple qu’aujourd’hui, le ministère de la Santé a confirmé avoir préempté 50 millions de doses auprès du laboratoire GlaxoSmithKline, et a précisé que des discussions étaient en cours auprès de Sanofi et Novartis, après que le Journal du Dimanche ait affirmé que le gouvernement avait commandé 100 millions de doses du futur vaccin contre la grippe A/H1N1 et envisagerait une vaste campagne de vaccination après l’été (le coût serait d’un milliard d’euros).

Or, si l’on se souvient bien, les laboratoires « SmithKline Beecham » (aujourd’hui GlaxoSmithKline, GSK) et ceux de la société Pasteur Mérieux MSD – Aventis Pasteur (aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD) étaient à l’origine du vaccin lors de la campagne nationale de vaccination contre l’hépatite B.

Lors de cette campagne, plus de vingt millions de personnes en France ont été vaccinés entre 1994 et 1998 contre le virus de l’hépatite B, maladie à l’origine de cirrhoses ou de cancer du foie, seulement voilà: 1.300 d’entre eux ont subi des effets secondaires neurologiques, dont un millier de scléroses en plaques, selon certaines estimations.

Voilà la réalité: les vaccins, leur faire confiance c’est faire confiance aux labos. On peut consulter ce site très intéressant à ce sujet.