Les zoos sont des endroits de souffrance et de folie…

Voici le texte d’un tract au sujet des zoos (au format PDF imprimable). La critique des zoos est très importante, et cela d’autant plus que ceux-ci se présentent désormais comme le moyen par excellence de protéger certaines espèces.

En réalité, tout comme le WWF, il s’agit ici de conserver la biodiversité… dans l’intérêt purement égoïste de l’être humain. Les animaux et la végétation n’auraient pas le droit d’exister librement sur la planète!

Les zoos sont des endroits de souffrance et de folie…

Les zoos ne sont pas un havre de paix pour les animaux qui y sont captifs. Loin de leurs habitats naturels, les zoos ne sont que des prisons qui collectionnent les êtres vivants afin de satisfaire un public en mal d’exotisme.

Les zoos ne sont là que pour satisfaire un caprice, un plaisir à exprimer sa domination sur des êtres qui, dénaturés et désocialisés, sombrent dans la folie.

Pour les animaux les zoos c’est un emprisonnement sans fin, le regard perdu et vide, les gestes mille fois répétés, sous l’agression des regards et des bruits des visiteurs…

Stéréotypies : répétition continuelle des mêmes mouvements

Les zoos suintent ainsi la tristesse et l’ennui pour qui ose voir la vérité en face. Comme cette vérité se sait, et que le « prestige » des zoos s’étiole, c’est au nom de la « protection » des espèces que les animaux sont enfermés dans des espaces restreints, anti-naturels où leurs instincts sont réduits à néant.

En réalité, cette « protection » n’est là que comme expression de défaite dans la protection réelle et complète de la nature, des lieux sauvages.

Car aimer les animaux et vouloir les protéger lorsqu’ils sont en danger ne saurait rimer avec enfermement. Que les animaux sauvages soient victimes du braconnage et/ou de la destruction de leur écosystème, la seule solution respectueuse est la confrontation pour que cesse la destruction de notre planète, de la végétation et des animaux!

Refuser les zoos par refus de concevoir une « vie » dénaturée!

Les animaux des zoos n’ont aucune possibilité d’avoir une réelle vie sociale avec leurs congénères, de vivre un rapport normal avec la nature (par rapport au déplacement, à l’alimentation, à la reproduction, etc.),… Ils vivent bien souvent dans un climat qui n’est pas le leur, et qui est par conséquent totalement inadapté (on trouve par exemple des animaux d’Afrique, d’Arctique, d’Asie… dans les zoos français).

Les zoos sont une très mauvaise éducation pour les enfants, qui pensent que l’on peut faire ce que l’on veut avec les animaux. De plus, les animaux sont clairement présentés comme des machines qui réagiraient de manière mécanique, qui ne seraient là que pour être au service des êtres humains.

Les zoos sont le symbole d’une vie dénaturée, d’une humanité qui s’imagine être au-delà de la nature et ne voyant la planète que comme le lieu de sa domination. Les zoos sont le symbole à la fois de la destruction de la nature sauvage et celle de la mise en esclavage des animaux.

Il faut boycotter les zoos au nom de la nécessité que la planète redevienne bleue et verte !

Les zoos ne sont que des prisons et des symboles de domination!

Pour plus d’informations sur la libération animale et celle de la Terre : www.laterredabord.fr

Protection animale ou libération animale?

Sur le livre d’or, une personne nous demande:

que pensez vous de peta et de one voice ?

C’est une bonne occasion de récapituler, en parlant de deux aspects nous semblant vraiment importants.

Le premier, c’est l’attitude par rapport aux médias, et le second la différence selon nous essentielle entre libération animale et « égalité animale » (ou encore « protection animale »).

Parce que nous ne pensons pas en effet que les médias soient quelque chose de « neutre » et qu’il serait possible d’établir un rapport correct avec eux.

Pour une raison très simple: l’exploitation animale rapporte énormément d’argent.

Et l’industrie qui en profite participe à tous les niveaux aux institutions, depuis les laboratoires forcément en rapport étroit avec l’État (comme nous en parlions à Lyon) jusqu’aux cours de biologie au lycée expliquant la nécessité de la viande.

Sans parler du poids des traditions, de la force de l’industrie de la viande dans l’industrie française en général, etc.

Les médias participent à tout ce système fondé sur le profit; jamais ils ne parleront positivement de la question animale, qui remet totalement en cause leur schéma de pensée, les principes de hiérarchie et d’exploitation.

Aussi courageuses soient les personnes actives dans les multiples associations oeuvrant dans différentes associations (dont PETA et One Voice), jamais leur démarche ne pourra triompher dans cette société.

Jamais ils ne pourront intégrer les institutions, ou s’ils le font, cela sera nécessairement en faisant des « compromis » qui sont en réalité des compromissions.

L’exemple autrichien est parlant d’ailleurs: l’association VGT est une association qui fait la promotion pacifique du véganisme, en proposant des réformes, et elle a été lourdement criminalisée dès qu’elle a eu de l’écho.

Pour prendre un autre exemple, plus concret par rapport à la France, il y a une initiative qui se tiendra le 20 mai à Paris, en faveur de ces activistes passant en procès en Autriche.

Il s’agira d’un rassemblement qui… aura lieu la matinée d’un jour de la semaine, en plein quartier ultra bourgeois, tout cela pour attirer les journalistes:

Des militants de L214, de CLEDA et de DDA apporteront deux banderoles, quelques pancartes, ainsi que des costumes de bagnards afin d’organiser une petite saynète et de prendre des photos.

Mais à eux seuls, ils risquent d’être trop rares : c’est un jour ouvrable, plusieurs personnes ne peuvent pas se libérer. (Un jour de semaine a été choisi pour avoir une chance que des journalistes se déplacent)

Tout cela est illusoire, il y a là un manque cruel de réalisme, qui est d’ailleurs commun à toutes les associations de protection animale, car au-delà même de ce que sont les médias, les faits là: sur notre planète, de plus en plus d’animaux sont tués pour être consommés comme nourriture par les humains.

Selon l’INRA:

« Entre 1990 et 2007, la consommation mondiale de viande toute espèce confondue est passée de 143 à 271 millions de tonnes équivalent carcasses. La consommation de viande a donc pratiquement doublé en 15 ans avec un taux de croissance annuel moyen de 5% sur la période. »

Et n’oublions pas les poissons, ni évidemment les espaces naturels qui sont de plus en plus anéantis.

Il ne s’agit donc même pas d’avoir à choisir entre « réforme » ou « révolution »: chaque jour dans le monde, la situation des animaux empire.

En France aussi, malgré toutes les pseudos réformes: la violence et le mépris pour les animaux et la nature ne cesse de se généraliser.

Alors qu’inversement, aujourd’hui être vegan en France n’est pas difficile sur le plan pratique; c’est une simple question de volonté et de culture.

Il y a là une contradiction explosive. Comment la résoudre? Eh bien déjà il est évident en fait, vue la dimension des valeurs véganes, qu’il ne peut pas y avoir de compromis avec ce qui est véritablement un ennemi.

C’est d’ailleurs le principe de la libération animale, qui n’a rien à voir avec les concepts de « protection animale », de « droits des animaux » ou même d’égalité animale.

Il y a tout de même un énorme problème de fond quand on sait qu’il y a un nombre important de gens qui s’engage dans des associations pour les animaux, avec un énorme coeur, une très grande abnégation, sans pour autant devenir vegan (ni même suivre une alimentation végétarienne pour la plupart!).

Ou encore chez bon nombre de vegan, il y a un mépris profond de l’écologie, mais peut-on dire qu’on est pour les animaux, et n’en avoir rien à faire  des habitats des animaux?

Pire, il existe un grand libéralisme qui estompe les frontières pourtant très claires entre le véganisme et le reste.

Alors, que manque-t-il? Une compréhension globale, une vision d’ensemble de la cause: la libération animale et la libération de la Terre.

Et il y a urgence: notre planète est en train d’être anéantie. Les animaux subissent une oppression toujours plus terrible. Il ne peut pas y avoir de compromis dans la défense de la Terre!

Les animaux « de compagnie », considérées comme des marchandises

« Cette période est terrible et on voit de tout. On retrouve des animaux dans des poubelles, attachés aux arbres, enfermés dans des maisons une semaine, deux, trois ou même un mois. On les retrouve morts de faim quelquefois, bref on les abandonne le 1er juillet pour en reprendre un autre au 15 septembre. Les animaux de compagnie sont devenus des jouets jetables que l’on prend ou que l’on délaisse au gré des humeurs ».

Tel est le constat de la responsable de l’Association pour le respect et la protection de l’animal (ARPA), à Agen. A noter que cette association va se doter d’une structure juridique qui lui permettra de poursuivre les personnes qui commettent des actes répréhensibles envers les animaux.