Le thé Lipton est testé sur les animaux

« Adopter un comportement respectueux et responsable envers les personnes avec lesquelles nous travaillons, les communautés que nous touchons et l’environnement dans lequel nous évoluons. »

Voici le discours que tient sur son site l’entreprise Unilever, qui est une des plus puissantes multinationales dans le monde.

Parmi les marques, on trouve les glaces Magnum et les soupes Knorr, le dentifrice Signal ou bien… les thés Lyons et Lipton.

En terme de vente de biens de ce genre (dit de consommation courante), Unilever est le numéro trois mondial. Un véritable monstre produisant des biens à une échelle industrielle, un de ces grands groupes capitalistes ultra-puissants et… ultra-morbides.

Car le thé, oui le thé, rien d’autre que le thé, oui le thé Lipton est testé sur les animaux. Il n’y a pas de quoi se dire : « impossible d’être vegan », mais bien au contraire : il faut être vegan et tout changer!

Les tests sur les animaux organisés pour le thé Lipton visent à permettre de se positionner comme étant « bon pour la santé. » Toute cette idéologie fausse et magouilleuse s’appuie sur des tests relevant du grand n’importe quoi – et du crime – qui permettent d’établir ce discours.

Ici, des lapins ont été nourris de manière très grasse, de manière à ce que leur taux de cholestérol soit trop haut, afin que leurs artères aient des dépôts de lipides. Puis, du thé est mis dans leur eau. Ensuite, on coupe la tête des lapins, et on étudie le cadavre pour voir le résultat…

Des souris transgéniques ont également été utilisées ; ces souris ont été manipulées génétiquement pour avoir des maladies inflammatoires chroniques intestinales. Elles aussi ont eu du thé à boire, puis ont été tuées.
Des rats ont été pareillement utilisés : ils ont du manger avec un taux élevé de fructose (le sucre des fruits) afin que leur cerveau soit endommagé, alors que d’autres avaient un tube allant à leur estomac pour leur fournir des ingrédients du thé modifiés par la radioactivité… Évidemment, tous ces animaux ont été tués eux aussi.

Enfin, des porcelets ont été également utilisés : on les a exposé à des toxines E coli afin qu’ils aient la diarrhée ; on leur a ensuite ôté les intestins alors qu’ils vivaient encore…

Ceci n’est pas de la science-fiction. Ceci est la réalité. Soit on comprend Gaïa et on met un terme à ces horreurs, soit on s’intègre à une machine de mort.

Une mort sans limites. Que des produits tels que de la lessive soient testés, est « compréhensible » dans la logique des capitalistes qui exploitent des animaux rabaissés au rang de testeurs forcés.

Mais que des produits banals comme le thé, soit testé est logique aussi, c’est juste la continuité d’une logique assassine!

L’humanité pourrait être végane. Mais ceux qui exploitent, oppriment, dominent, n’y ont aucun intérêt. Leur intérêt est d’aller plus loin dans la destruction… et il faut s’y opposer!

Les huîtres, les ostréiculteurs, la vivisection

Voici un exemple très instructif, montrant bien que la question animale n’est pas tant une question d’oppression que d’exploitation.

En effet, les 15 000 à 20 000 ostréiculteurs français ont obtenu la fin… de la vivisection. Une chose étrange révélant un grand n’importe quoi, qui nécessite tout de même d’être compris.

Ce qui se passe est que les ostréiculteurs se voyaient, jusqu’à présent, légalement obligés de soumettre à des tests les huîtres élevées en esclavage (voir ici un article où nous en parlions).

Ces tests sont organisés par l’IFREMER – l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer – « le test de la souris » comme disent les médias.

Ce test consiste à inoculer dans le pancréas de trois souris des extraits d’huîtres; si deux souris sur trois meurent dans les 24 heures, alors une interdiction est lancée. Ce test était systématiquement pratiqué du 1er avril au 31 août.

Rappelons ici que toutes les souris sont bien entendu tuées à la fin de chaque test.

Il y a ainsi eu de nombreuses interdictions ces dernières années et les ostréiculteurs ont avancé que, pour autant, personne n’a été malade. Il y a alors eu des velléités de pratiquer des tests sur les rats, et finalement ce 30 décembre 2009 on a appris que les « méthodes dépassées » vont être abandonnées.

L’IFREMER a annoncé que « le bio-essai sur souris sera remplacé par l’analyse chimique en spectrométrie de masse pour la détection des toxines lipophiles à compter du 1er janvier 2010.

En réalité l’abandon de la vivisection sur les souris n’aura lieu que dans 6 mois. Mais notons un fait important: cette décision signifie donc que les institutions admettent que la vivisection n’était pas fiable.

Et cela signifie aussi que les ostréiculteurs, qui exploitent des animaux, ont réussi à stopper une pratique de vivisection – et cette motivation était purement économique, puisqu’elle consistait à la défense de leurs intérêts, à la défense de leur capacité à exploiter les animaux, en l’occurrence les huîtres.

Ce que cela révèle, c’est que la bataille pour la libération animale n’a pas seulement une dimension morale. Il y a une dimension économique: tant que certains tireront profit de l’exploitation animale, il y aura des gens pour justifier « moralement » l’exploitation.

Ici une photo montrant jusqu’où l’hypocrisie peut aller.

Insectes de laboratoires?

Toujours à propos du quotidien Le Monde, un de ses articles est très révélateur: Des insectes pourraient remplacer les souris de laboratoire. Le leitmotiv: le temps et l’argent. Les animaux, le respect qu’on doit leur accorder? Inexistant!

Exemple:

Des biologistes ont découvert que certaines cellules des mammifères et des insectes réagissent de la même manière en cas d’infection. Ces conclusions pourraient permettre à l’industrie pharmaceutique de se passer de 80 % des rongeurs aujourd’hui utilisés en laboratoire et d’économiser énormément de temps et d’argent.

« C’est désormais une pratique établie d’utiliser des larves d’insectes pour les tests initiaux de nouveaux médicaments, puis de passer à des souris pour confirmer les résultats », explique Kevin Kavanagh, biologiste de l’Université nationale d’Irlande, lors d’une présentation devant la Société de microbiologie générale. « Cette méthode de test est plus rapide car les insectes produisent des résultats en quarante-huit heures, tandis que les tests avec des souris prennent généralement quatre à six semaines. Et c’est aussi bien moins cher. »

Et après on a la même explication pour justifier les tests sur les rongeurs:

Près de 85 % des mammifères utilisés lors d’expériences sont des rongeurs – majoritairement des souris –, en raison de leur petite taille et de leur rapidité à se reproduire, cette dernière particularité permettant de les étudier sur plusieurs générations.

La domination et l’esprit qui va avec, le profit et l’idéologie qui va avec! Voilà pourquoi cela ne change rien, moralement, que des insectes remplacent les rongeurs. C’est la même barbarie!