L’ouragan Irène

L’ouragan Irène a rappelé encore une fois que Gaïa n’était pas un grand caillou, et les informations sur le blocage de la « trépidante » ville de New York le montrent bien. L’humanité ne peut pas vivre de manière « indépendante » de la nature.

Voici une photo d’Irène prise depuis l’espace.

Irène était au départ une tempête tropicale, elle-même issue d’une onde tropicale. Essayons de présenter la chose de manière compréhensible : à l’Équateur, le soleil est au plus haut à midi sur la planète et l’air y est particulièrement réchauffé.

Il se dilate alors, grimpe en altitude, se refroidit et se condense pour former des nuages. Il fait en effet -67°C à 14,5 km du sol.

La zone à l’Équateur est ainsi très marquée, c’est elle que dans la marine on appelle historiquement le « pot au noir » en raison du mauvais temps. Voici une carte où l’on voit très bien le phénomène en comparaison avec les autres zones géographiques.

De l’espace, on voit facilement la zone, en raison de ses nuages.

Voici une carte montrant la planète et cette zone, appelée « Zone de convergence intertropicale. »

Le mouvement ascendant est appelé cyclonique ; le phénomène inverse c’est l’anti-cyclone. Voici un schéma pour avoir le principe visuellement ; de la même manière que le mouvement ascendant amène du « mauvais temps », l’anti-cyclone amène du beau temps.

Voici encore un exemple, en Europe cette fois : à l’est il fait beau, mais à l’ouest on voit bien ce qu’est un mouvement cyclonique.

Le phénomène est donc particulièrement marqué sur la « Zone de convergence intertropicale » : voici encore un schéma pour montrer comment les vents s’y rencontrent.

Il suffit alors, sans rentrer dans les détails, que la pression de l’air soit plus faible à un endroit et cela forme une dépression qui se combine à l’océan, à condition que la température de la mer soit supérieure à 26 °C sur une profondeur d’au moins 50 mètres là où il y a dépression.

Car les cyclones, appelés ouragans en Amérique du Nord et typhons dans le Pacifique, ne se forment qu’au dessus de l’océan : au-dessus de la terre ils perdent leur puissance (ils peuvent la regagner s’ils repassent au-dessus de l’océan).

Et Irène alors ? Eh bien Irène est une onde tropicale partie d’Afrique, qui a gagné en puissance pour devenir une tempête tropicale, et enfin un ouragan à l’approche des Caraïbes.

Il existe évidemment une échelle, appelée échelle de Saffir-Simpson, pour mesurer les ouragans. Sur une échelle de 6, Irène est allée jusqu’au niveau 3, en orange sur la carte ci-dessous.

Comme on le voit, Irène s’est affaiblie à l’approche des Etats-Unis. Mais le risque était important : un ouragan de catégorie 3 déracine les arbres dans une zone jusqu’à 15 kilomètres à l’intérieur des côtes.

Et évidemment, la ville de New York est au bord de la mer. Voici une carte officielle montrant les zones à risques, risquant les inondations et les coups de l’ouragan.

65 millions de personnes aux Etats-Unis étaient même concernées par l’ouragan. Les gens ont dû se barricader, et évidemment les magasins ont été pris d’assaut.

Finalement, il n’y aura eu « que » des pluies torrentielles et 50.000 foyers privés d’électricité à New York, alors que le chiffre est de 900.000 foyers en Caroline du Nord et en Virginie.

Voici une photographie prise à New York, où l’on voit un chien qui doit pratiquement nager pour avancer.

Auparavant, ce sont les grandes Antilles qui ont été touchées, avec plus de 800 000 foyers privés d’électricité et 120 000 d’eau potable. Après les États-Unis, Irène s’en va au Canada, où 100 000 foyers sont déjà privés d’électricité.

Au total, on compte 20 personnes humaines tuées: on l’aura compris, l’ouragan cause surtout des dégâts matériels, notamment dans les Caraïbes en raison de la pauvreté, de la précarité des installations humaines.

Voici deux images montrant l’importance d’Irène.

Voici Irène au-dessus des USA.

Pour finir, voici deux très intéressantes cartes. Voici déjà la hauteur d’Irène, qui va jusqu’à 18 kilomètres de haut.

Et voici la température : plus on grimpe, plus il fait froid.

Un phénomène comme Irène a été utilisé par les médias pour faire du sensationnalisme, or cela masque surtout le fait que de tels phénomènes aussi importants sur notre planète sont largement inconnus ou en tout cas incompréhensibles par la grande majorité des gens.

Ce qu’on a ici c’est surtout des experts (et encore les sciences de la Terre sont encore peu avancées, ayant bien moins de moyens que l’armement, et les scientifiques sont très arriérés avec leur conception comme quoi la Terre est un caillou, étant incapables de considérer Gaïa comme un tout).

C’est la preuve d’une contradiction énorme entre l’humanité et la planète, et une telle contradiction n’a pas sa place !

Interview d’Earth Crisis

Voici la traduction d’une interview de Karl Buechner, chanteur d’Earth Crisis, faite il y a peu par l’une des principales revues allemandes consacrées au hardcore, metal, etc. (Fuze magazine), à l’occasion de la sortie du nouvel album.

Les thèmes du nouvel album sont la justice par soi-même et l’auto-défense, une idée dont est convaincue Earth Crisis depuis longtemps. La chanson « Firestorm » avait déjà à ce sujet provoqué de chaudes discussions dans les années 1990.

Nous n’avons jamais en tant que groupe dit quelque chose afin de provoquer une controverse. Des chansons comme « Firestorm » ou « Ultramilitance » racontent de véritables luttes, que ce soit le Front de Libération Animale ou bien l’auto-défense face aux dealers.

Dans les médias, il n’est pas parlé de cela, ou bien de manière faussée.

Tout le monde connaît aujourd’hui des serial killers comme John Wayne Gacy ou Jeffrey Dahmer. Avec les médias, leurs crimes sont connus, voire populaire.

Nous trouvons étrange qu’il n’y ait par contre quasiment pas de compte-rendu sur l’auto-défense et des gens qui se défendent eux, et défendent des autres, par tous les moyens. Des gens comme Bernhard Goetz ou Peter Young.

Nous avons donc effectué des recherches et sommes tombés sur des exemples, ou encore des groupes, qui ont tenté de se protéger, eux et leurs communautés, face aux cartels de la drogue.

On pourrait parler de soulèvements populaires contre le trafic de drogue, comme celui contre le cartel de Medellin.

Ou bien encore ce qu’a réalisé dans les années 60 et 70 le Black Panther Party for Self-Defense… Nous considérons ces gens comme des héros.

Justement, dans le cas de Bernhard Goetz, il y a des opinions divergentes. On lui a reproché son racisme, et a priori il a clairement sur-réagi.

Il y a toujours deux aspects. A mes yeux, son action dans une telle situation menaçante en fait une héros. Il n’est pas une figure surhumaine de cartoon comme le Punisseur [un personnage de BD].

On doit penser que les gens sur lesquels il a tiré voulait le tuer afin de se procurer l’argent qu’il avait sur lui. Ils avaient déjà été condamnés auparavant, ont survécu aux tirs, et ont de nouveau été arrêté par la suite, pour des affaires de drogues, des attaques et des viols.

Il s’agissait de personnes avec une véritable carrière de criminels, agissant violemment contre des personnes innocentes.

Est-ce que le fait de s’armer et de faire soi-même justice est justifié, et dans des époques troublées sur le plan économique, encore plus nécessaire?

Je pense que la police n’est pas corrompue dans la plupart des régions des États-Unis et d’Europe de l’ouest, et qu’elle fait ce qui est en son pouvoir pour protéger les citoyens. Malheureusement, ce n’est pas partout ainsi.

Naturellement, on doit faire une différence entre les gens qui deviennent criminels afin de ne pas mourir de faim, et ceux qui tuent par appât du gain, avec les armes et le poison qu’ils diffusent.

Il y a une grande différence entre une vol en raison de la faim et la culture violente des gangs.

Dans la chanson « The eradicators » est décrit l’attaque d’un hélicoptère, comme on en connaît dans la guerre entre les USA et les cartels de la drogue en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Est-ce qu’il y a une différence morale entre les mesures officielles et la protection privée du voisinage, telle qu’elle est décrite?

Naturellement, ce qui compte plus c’est lorsque les gens mettent leur propre sécurité en jeu, afin de ne pas devenir des victimes et de protéger leur prochain.

Dans certaines situations et dans certaines parties du monde, il n’y a pas d’autres possibilités. C’est un choix individuel que de considérer qu’à tel moment, il faut prendre ses droits entre ses propres mains.

Est-ce que Earth Crisis ne se consacre pas trop aux symptômes, comme la criminalité et le trafic de drogues, alors que les causes en fait de toutes ces mauvaises choses se situent ailleurs, par exemple dans la pauvreté et les inégalités?

Le petit vendeur de drogues du coin n’est en effet que le produit de l’ordre politique et social.

Je pense absolument que cela est juste. Peut-être que la guerre contre les drogues pourraient être gagnée, s’il y avait la volonté politique.

Mais cela n’arrive pas, et nous nous consacrons à comprendre les effets fatals pour la société humaine de drogues comme le Crystal Meth ou le PCP, et à la nécessaire résistance contre cela.

C’est de cela dont parle « Neutralize the threat », de la justice.

La planète Terre semble se diriger vers des crises toujours plus grandes. La dernière chanson de l’album, « Raze », décrit justement une image sombre, avec des allusions aux catastrophes biologiques, atomiques et cosmiques. Aujourd’hui plus que jamais on parle de durabilité, est-ce que ce n’est que du bla-bla?

La plupart des gens sont fondamentalement bons! Et plus intelligents qu’on ne le pense, même si souvent ils n’agissent que pour leurs propres intérêts.

Je ne m’attends pas à une fin catastrophique. Nous nous situons dans une période de transition.

Il y a beaucoup de mouvement autour de thèmes comme les droits des travailleurs, le rapport aux animaux ou les énergies alternatives. Absolument personne ne veut vivre dans un monde détruit.

Les gens sont inventifs, et déjà beaucoup de choses ont changé – rien que la popularité grandissante de l’alimentation végane et végétarienne!

Il est vrai que les monopoles disposent encore de l’argent pour créer des opinions, mais les gens commencent à voir au-delà de cette propagande. En tout cas, c’est mon espoir.

Le film « Cargo »

Le film Cargo, sorti en 2009, est au véganisme ce que le film « District 9 » est à l’écologie: un énorme gâchis. Cela aurait pu  être génial, d’autant plus que le scénario est très proche du formidable manga Mother Sarah.

Cargo est donc un film de science-fiction suisse, filmé avec vraiment peu de moyens en comparaison (autour de 4 millions d’euros), mais il est vraiment bien fait, dû à l’abnégation du réalisateur, qui s’est battu pendant neuf ans pour mener le projet à bout.

Le scénario part d’une base vraiment intéressante: nous sommes en 2267, et la Terre a subi une catastrophe écologique totale. Les humains ont quitté la planète pour des bases spatiales. Seuls les plus chanceux ou fortunés peuvent aller sur une planète colonisée idéale, idyllique: Rhea.

On a donc une petite équipe de gens faisant des voyages intersidéraux pour transporter du matériel. On passe alors d’un film de science-fiction à une sorte de thriller. Autant le dire tout de suite: il s’agit du premier film de science-fiction suisse (allemand) et il a toutes les qualités et défauts des films allemands.

C’est très beau mais très froid, cela manque de chaleur dans le jeu des acteurs et actrices, cela traîne en longueur, etc.

C’est d’autant plus du gâchis que le potentiel était énorme dans le film: l’aspect écologiste est en effet à la base du scénario, mais il est mis de côté, caricaturé et bâclé.

On a en effet une organisation révolutionnaire qui célèbre la Terre et combat « les machines. » Dans le film, deux révolutionnaires veulent justement faire un sabotage à l’explosif, car la colonisation de Rhea a échoué: les humains sont placés dans un coma artificiel et rêvent une vide idyllique.

Cette action est d’autant plus nécessaire que l’organisation révolutionnaire a constaté que la Nature reprend ses droits sur la Terre, et a réussi à organiser des plantations. L’objectif de détruire la domination du culte des machines n’en est que plus nécessaire.

Évidemment, l’opération réussit et les humains reçoivent un message comme quoi Rhea n’existe pas en tant que tel. Après avoir hésité, l’héroïne du film ne révèle rien à sa soeur (qui est dans le coma et « vit » virtuellement sur Rhea), mais dénonce à tout le monde la fiction anti-naturelle que représente Rhea.

Les communications entre les humains et la Rhea virtuelle sont coupées: à l’humanité d’assumer son retour sur Terre (et sous-entendu de ne pas refaire les mêmes erreurs).

Le seul problème est que tous ces aspects sont totalement bâclés, sous-exploités. Tout le film tourne autour des thèmes classiques de la science-fiction: la cryogénisation, un trust qui contrôle le monde après que les humains aient massacré la planète, un grand navire spatial avec peu de lumière et des coursives partout, etc.

On ne peut qu’être franchement déçu, car tous les ingrédients étaient là pour qu’il y ait un chef d’oeuvre. A la qualité technique et le scénario il manquait juste ce « supplément d’âme » consistant en la valorisation écologique. Ce n’est pas pour rien s’il n’y a pas d’animaux. Même s’il est vrai que le respect des plantes qui poussent est lui, au moins, présent. Un homme hésite d’ailleurs à se cacher dans le Rhea virtuel justement parce qu’il aide des plantes à pousser…

Tout comme District 9, on voit ici de formidables questions posées, mais sans qu’elles soient comprises et amenées à leur résolution…

Ni Hulot le bobo, ni CPNT et son terroir : pour une utopie écologiste !

La candidature de Hulot a au moins un mérite : celle de faire tomber beaucoup de masques.

Ainsi, la Fondation Nicolas Hulot devient la Fondation pour la nature et l’Homme (FNH). Et le vice-président devient président. Il s’agit de Pierre Siquier. Un écologiste ? Pas vraiment, il s’agit d’un « expert » en entreprises.

Il a dirigé TBWA\Corporate (une composante de l’agence de publicité TBWA) et est président de Ligaris, une agence de communication (33 millions d’euros de chiffre d’affaires).

Parmi les clients de Ligaris : AREVA, Vinci Construction, Vinci Energie, TOTAL, EDF, GDF Suez, EADS Astrium… la SNCF, la Poste, différents ministères, Crédit Agricole, BNP Paribas, etc., etc.

Pierre Siquier est bénévole à l’ex-fondation Hulot, mais évidemment son statut dans la fondation lui permet de mettre en avant un « business vert. » L’écologie est prétexte à la stratégie commerciale.

Dans un autre registre, on voit que l’écologie peut également être un prétexte à une démarche ultra-conservatrice. C’est le cas de « l’Alliance Ecologiste Indépendante », regroupant le Mouvement écologiste indépendant (MEI) d’Antoine Waetcher et France en Action de Jean-Marc Governatori.

Génération Ecologie en faisait partie, jusqu’à ce que Governatori ait annoncé en novembre dernier, sans concertation, la mise en avant de Bardot pour les présidentielles. Nous avions parlé de cette candidature possible de Bardot (Bardot candidate à la présidentielle : une initiative régressive), ainsi évidemment que de l’influence de l’ancien businessman Governatori sur la frange conservatrice (voire bien pire!) du mouvement en faveur des animaux (notamment par l’intermédiaire de Végétariens magazine).

Cette « Alliance Ecologiste Indépendante » espérait amener Hulot en son giron, le 4 avril dernier, elle disait ainsi :

Suite aux choix des Verts de faire leurs primaires en juin, Nicolas Hulot aurait déclaré (via un SMS) que ce serait donc sans lui; certains de ses proches parlant de la possibilité de se présenter sans l’appui des Verts

Si Nicolas Hulot va dans ce sens, l’Alliance Ecologiste Indépendante et ses 100 comités départementaux  le soutiendront sans exigence pour le second tour sauf à soutenir le mieux-disant écologique.

Pour Jean Marc Governatori, secrétaire national, « L’écologie politique ne doit pas être avec la gauche ou avec la droite mais devant eux. Nicolas Hulot a un positionnement hors clivages qui doit permettre de réunir tous les écologistes et bien au-delà. »

La candidature de Hulot ne faisant aucun doute tout comme le rapprochement avec EELV, 10 jours après la ligne a changé à 180° et on en revient aux fondamentaux. Jean-Marc Governatori a expliqué au JDD.fr que « Si Nicolas Hulot s’engage dans un parti de gauche, on ne le soutiendra pas ! »

Prônant une ligne ni gauche ni droite (mais pro petites entreprises et « national »), il a alors expliqué qu’il cherchait un candidat « connu du plus grand monde, d’ampleur médiatique et capable de mieux porter les couleurs de notre projet que [lui]. » « Nous avons deux pistes sérieuses mais je ne peux pas vous le dire. Vous le saurez au plus tard en septembre 2011. » Lorsqu’on lui demande s’il s’agit de Brigitte bardot, il dit : « Elle reste une option possible. »

Y a-t-il là une critique constructive de Hulot ? Pas du tout, bien plutôt le cinéma continue avec Bardot !

Finalement, l’une des remarques les plus intéressantes vient de gens disant le contraire de nous, mais constatant le même « problème » : l’écologie ne peut pas, par principe, être simplement un phénomène bobo visant à réformer le capitalisme.

De notre point de vue, cela veut dire démanteler les villes et modifier les zones rurbaines (ce que nous disions hier). Tel n’est pas le point de vue bien sûr de Chasse – Pêche – Nature – Traditions (CPNT).

Mais CPNT s’adresse de manière intelligente à une population qui devrait être aux premières loges de l’écologie. Les rurbains profitent en partie d’un lien avec la nature, mais voient bien comment l’urbanisme anarchique massacre la nature, à coups d’autoroutes, de grandes avenues, etc.

Et ils ont tout intérêt au démantèlement des villes, qui captent les activités culturelles (notamment Paris, qui asphyxie la culture en France, en la transformant en divertissement pour riches).

CPNT ne veut par contre pas changer les choses dans un sens écologiste, loin de là. Ce qui compte pour CPNT c’est la tradition du terroir, l’exploitation animale ininterrompue, etc. Il y a donc une critique intelligente de Hulot et de ses illusions bobos, mais une critique dans un sens inverse de nous quant au sens de sa démarche…

Voici le document.

Les carences de monsieur Hulot…

A l’issue d’un suspense insoutenable digne du tirage d’Euromillions, voilà que le télécologiste Nicolas HULOT annonce sa candidature à l’élection présidentielle.
Les Français peuvent donc dormir tranquilles, il y aura donc bien un candidat des donneurs de leçons et des « yaka, fokon ».

Signe de l’irrespect pour la France des terroirs et de ses 15 millions d’habitants, le gourou de la boboécologie annonce sa candidature en… banlieue parisienne. Monsieur Hulot sait-il qu’il y a une France derrière la couronne parisienne, une France qui vit les deux pieds dans la nature ?

Pourtant les ruraux seront les premiers confrontés aux grands oukases écolos portés comme la Sainte parole par cet écolo cathodique, adepte du « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

Car avant de porter un programme écologiste, s’il parvient à amadouer ses nouveaux amis écologistes de gauche et à les rallier à sa vision luxueuse et lucrative de la vie naturelle, Monsieur HULOT devra expliquer aux Français ses incohérences et ses paradoxes, ses positions antisociales et restrictives pour la ruralité.

Nicolas HULOT n’est-il pas chèrement sponsorisé dans ses activités écologiques et médiatiques lucratives par des groupes chimiques fortement pollueurs ? Lui qui est soutenu dans ses activités médiatiques par EDF et ses centrales alors qu’avec ses amis Verts, il militera contre le nucléaire ?

Défenseur de la nature libre et protégée quand il fait des émissions au bilan carbone exorbitant et consommatrices des moyens de transports aériens que lui et ses amis verts condamnent ? Se déclarant de gauche quand il soutient la taxe carbone sur les véhicules alors que c’est doublement pénalisant pour les ruraux qui n’ont que ce moyen de transport pour se déplacer et vivre ? Ce n’est plus le syndrome du Titanic, c’est Janus au double visage !

« La maison brûle, et pendant ce temps-là on regarde ailleurs »…Monsieur Hulot faire son show ! Quant à l’incendie, les pompiers n’ont plus d’eau pour l’éteindre, car le modèle écologique de Monsieur HULOT impose avant tout des restrictions… de consommation !

Selon CPNT, pour éviter cette écologie punitive et restrictive méprisante pour l’Homme et ses activités, la ruralité a vraiment besoin d’être représentée et défendue dans cette élection présidentielle 2012.

Le titre – Les carences de monsieur Hulot…- est pratiquement génial. Il s’agit d’une allusion au film « Les vacances de monsieur Hulot », film populaire (pour les générations un peu âgées) qui montre de manière humoristique quelqu’un désireux de vivre tranquillement ses vacances à la plage, sans complications.

CPNT joue avec ce besoin de bonheur et avec la question sociale, les rurbains étant dans une situation précaire par rapport aux villes, centres de richesses et de pouvoir.

Hulot a donc joué un rôle peut-être utile, s’il permet de mettre dos à dos tant son écologie version bobo, que le culte du terroir version facho. On pourrait alors faire vivre une utopie, celle qui affirme que la Terre doit redevenir bleue et verte !

Des milliers d’oiseaux et des millions de poissons à la mort « mystérieuse »

Une personne a eu la bonne idée de créer une carte répertoriant les décès en masse d’animaux ayant eu lieu dans le monde. La carte créée le 5 janvier a été mise à jour, et on peut la voir ici. La voici également reproduite ci-dessous.

Rappelons les faits : le 2 janvier, on trouvait 5 000 oiseaux (des carouges à épaulette) morts dans l’Arkansas aux Etats-Unis, à Bebee (on peut voir une vidéo ici). Deux jours après, on en trouvait 500 en Louisiane (toujours des carouges à épaulette), puis des centaines (des choucas des tours) en Suède à Falköping le 5 janvier.

Au départ, les médias ont expliqué que les morts avaient été provoquées par les feux d’artifices du réveillon. Une explication facile et plus ou moins douteuse, même s’il est vrai que ceux-ci peuvent s’avérer dérangeant et très dangereux pour les animaux, notamment en raison de la peur endurée.

Mais là il est évident que l’explication ne tient pas : on a en effet remarqué depuis que des millions de poissons sont également morts. On a retrouvé 100 000 poissons morts dans un fleuve de l’Arkansas, deux millions dans la baie de Cheasapeake (Maryland).

Pareillement, on a retrouvé des poissons décédés sur les côtes de Nouvelle-Zélande et du Brésil, et il y a quelques jours 40.000 étrilles (des crabes) mortes sur des plages anglaises.

Notons également (les médias n’en ont pas parlé) qu’un même phénomène s’est déroulé fin décembre à Haïti, dans le lac Azuei

En fait, même si l’on sépare le vécu des oiseaux et des poissons (ce qui est a priori le cas, leur environnement étant différent), on peut voir que les prétendus « scientifiques » ne savent en fait rien du tout.

Lisons par exemple le caractère absolument ridicule des propos de Philippe Dubois, ornithologue membre de la LPO (Ligue de protection des oiseaux).

«La seule explication scientifique raisonnable reste celle d’un mouvement de panique en pleine nuit, explique-t-il à 20minutes.fr. Pour les oiseaux retrouvés dans l’Arkansas, on n’a identifié aucun poison ou lésion neurologique (…).

Ils se sont posés en urgence et se sont écrasés sur le bitume. »

Il faut vraiment considérer les oiseaux comme des « animaux-machines » pour s’imaginer que ceux-ci auraient réagi suffisamment « mécaniquement » et hors-contrôle pour aller se pulvériser sur le sol.

De manière plus sérieuse, regardons une information nous venant du Canada. L’article en question parle du phénomène des oiseaux morts, qui a eu également lieu là-bas, à Saint-Augustin-de-Desmaures.

On y apprend une chose très intéressante (c’est nous qui soulignons).

Les policiers pourraient intervenir, parce qu’à deux occasions, le 18 décembre et le 5 janvier, l’un des propriétaires, qui habite le 3e rang Ouest à Saint-Augustin, a composé le 9-1-1, craignant une main criminelle pour expliquer ce phénomène étrange.

En août 2009, un phénomène semblable était survenu en plein cœur du quartier Limoilou à Québec, alors qu’une quarantaine de pigeons avaient été en proie à de violents spasmes avant de s’effondrer au sol.

L’enquête avait alors déterminé qu’une substance chimique appelée Avitrol, utilisée pour éloigner les oiseaux nuisibles nichant dans des lieux où l’humain est dérangé, était responsable de ces décès.

On a ici une piste plus sérieuse que ce que dit le « spécialiste » de la LPO ou bien que Le Figaro, dont un article titre : « Les hécatombes d’animaux en série pas si mystérieuses. »

Le Figaro explique le tout en effet par les feux d’artifice ou les maladies visant une espèce précise. Soit, admettons, mais on sent bien que l’explication ne vise qu’à se débarrasser du « problème. » L’absence complète d’empathie montre bien le caractère faux du raisonnement.

Voici d’ailleurs le tour de passe-passe final de l’article :

La célèbre «pluie de l’Arkansas» a donc tout simplement provoqué un effet boule de neige médiatique sans que les différents événements ne soient liés entre eux. Robert Thomson, professeur de «pop culture» à l’université de Syracuse, l’explique bien :

«En 1960, quand des oiseaux se mettaient à tomber du ciel, c’était peut-être noté par quelques personnes et repris dans le journal local, mais cela n’allait pas plus loin. Aujourd’hui, certaines de ces histoires, du fait qu’elles apparaissent sur internet, font tout de suite les titres de la presse nationale si elles sont spectaculaires». Piqués, les curieux n’ont alors aucun mal à trouver des histoires similaires par dizaines dans la masse d’informations disponible sur le net. Au risque d’alimenter les fantasmes les plus délirants.

A LTD, nous sommes démocratiques et nous ne pensons pas que les gens soient idiots. Nous ne pensons pas que l’inquiétude concernant la mort de ces animaux soit un phénomène « pop » fabriqué par internet…

Nous considérons au contraire l’intérêt massif des gens pour la question de ces morts « mystérieuses » comme quelque chose de très bien!

Bien entendu, les explications complotistes (tests de l’armée américaine etc.) n’ont aucun sens, mais elles ne forment qu’une goutte d’eau dans l’intérêt énorme et réel des gens pour Gaïa. Une telle chose est bien entendu intolérable pour ceux qui veulent que la Terre ne soit qu’un « caillou » à détruire le plus vite possible…

Nous ne faisons nullement confiance à des « spécialistes » dont les valeurs sont coupées de la Nature, et qui sont formés par et pour l’exploitation animale. Ces gens ne creusent jamais bien loin. Ils sont payés pour effacer les traces des crimes.

Nous ne ferons ainsi jamais confiance aux explications rapides qui nous sont jetées à la tête.

Nous exigeons des explications. Et même dans le cas où des millions de poissons et des dizaines de milliers de crabes seraient morts d’hypothermie, nous voulons savoir : d’où provient ce changement de température ? Quelle en est l’origine ?

Car nous savons qu’il n’est pas « normal » que des millions de poissons meurent d’un coup, de telle manière! Nous n’acceptons pas que l’idéologie dominante fasse passer cela pour un « fait divers » !

Ce que nous pensons, c’est que toutes les explications sont jetées à la figure des gens, afin d’éviter une colère terrible par rapport à l’arrière-plan : la destruction de Gaïa.

« Monstres » tentaculaires et extra-terrestres

Récemment, nous parlions du film « Monsters » et on nous a posé la question de la représentation des animaux sous la forme « extra-terrestre », car dans ce film les monstres sont en quelque sorte des animaux qu’on pourrait considérer comme « sympathiques. »

En fait, il faut ici faire une différence entre d’un côté les films de « monstres » et ceux où les animaux sont représentés « en tant que tel », même dans le cas où ils sont extra-terrestres. Dans le second cas, on peut consulter notre article Des dents de la mer à l’invasion des rats: la propagande pour la domination.

Dressons une sorte de petite typologie du premier cas (et justement le film « Monsters » y correspond parfaitement).

Une caractéristique essentielle, c’est qu’une jeune femme (plutôt blonde en général) se fait agresser par un monstre de type tentaculaire. En voici deux exemples.

Le monstre peut ne pas être tentaculaire, mais alors il est forcément « baveux », du type insecte. Dans le premier exemple comme dans le second, on a en quelque sorte une caricature d’allusion sexuelle.

Voici encore un autre exemple, avec l’attaque des « sangsues géantes »!

En rapport avec cette allusion sexuelle, on a la présence d’un homme, qui est toujours là pour sauver la femme.

Ce qui fait que le monstre en question ne peut qu’être « extra-terrestre » dans sa provenance, puisque sur Terre les animaux sont dominés…

Dans le film « Monsters », les monstres sont tentaculaires, ainsi qu’extra-terrestres, et la femme blonde a besoin de l’homme. On a bien quelque chose de typique, dans l’esprit des « monstres » tel que le cinéma l’a montré dans les années 1950-1960.

Fossiles marins du triassique et extinction permienne

Dans le calendrier de Carl Sagan dont nous parlions hier, on pouvait voir notamment :

Permien. Premiers dinosaures………………………………………………24 décembre

Fin de l’ère paléozoïque. Ère mésozoïque…………………………………25 décembre

Triassique. Premiers mammifères………………………………………….26 décembre

Le permien est une période très importante, qui s’est étalée entre il y a 299 et 251 millions d’années. Durant cette période sont apparus les premiers arbres, des conifères… Et il y avait un seul continent, la pangée.

Mais cette période est également connue parce qu’elle se termine sur une extinction de masse, la plus grande que la Terre ait pour l’instant connue. 75 % des espèces de la terre ferme et 96 % des espèces marines ont disparu. Voici un tableau montrant les extinctions de masse qui ont lieu jusqu’à présent ; « End P » marque le moment de cette extinction, à la fin du « permien », et ainsi au début de la période appelée « trias. »

Les montagnes des dolomites sont très riches en affleurement de dépôts de la période du permien. Mais comment la vie sur Gaïa s’est-elle rétablie ?

Il existe justement un endroit en Chine, dans le Yunnan, où les chercheurs ont il y a quelques jours rendus public leurs découvertes.

Le site de Luoping, qui a demandé trois ans de fouilles, regroupe en effet un nombre très important de fossiles marins (20 000), au point que les chercheurs pensent qu’ils en ont pour dix ans à tout étudier. La moitié des fossiles est intacte et on a même retrouvé des muscles, conservés par une bactérie.

Or, le site date de 10 millions d’années après l’extinction (et non d’il y a 10 millions d’années comme l’explique Maxisciences dans ce qui est sans doute une mauvaise traduction de l’anglais). Vue la très riche diversité qui y existe, on sait donc que la vie sur Gaïa a pu se rétablir, de manière presque aussi riche qu’avant l’extinction, 10 millions d’années après la plus grande des extinctions en masse.

Ici, la dent d’un archosaure, ancêtre de nombreux dinosaures.

Ici, un ichtyosaure, un des reptiles géants marins.

Ici, un isopode.

D’autres fossiles:

Action de l’ELF au Mexique à l’occasion du sommet de Cancun

Les médias n’en ont bien entendu pas parlé, mais une action de l’ELF a eu lieu parallèlement au sommet de Cancun au Mexique, dont nous parlions il y a trois jours. Voici le communiqué (on peut lire l’original ici).

Dans la nuit du 7 décembre, nous, le Front de Libération de la Terre, avons de nouveau attaqué l’ordre social esclavagiste et monotone.

Au moyen d’un engin explosif composé de deux bouteilles de gaz butane, une bouteille d’essence et un tuyau de métal galvanisé rempli de dynamite, nous avons répondu aux institutions détruisant la planète et les complices de la dévastation environnementale ; nous avons répondu à la manipulation de l’écosystème en criant encore une fois :

Nous sommes la rage incendiaire d’une planète mourante et nous continuons la guerre!

Une de ces institutions sont les banques qui, s’il est vrai que les entreprises multinationales ont de si larges accords avec elles, pensent qu’elles possèdent la Terre.

C’est pourquoi elles sont notre cible. Pour cette raison, nous avons placé notre bombe artisanale à l’intérieur de la zone des distributeurs automatiques de billets de la BBVA Bancomer, dans la municipalité de Tlalnepantla, dans l’Etat de Mexico, sur l’avenue Gustavo Baz.

L’action a été rapide, la silhouette d’un individu habillé en noir avec son visage rendu méconnaissable a de nouveau été enregistré par les caméras de sécurité de la banque, montrant que nous continuons, à l’extérieur, qu’ils ne nous ont pas arrêtéEs et qu’ils ne nous stopperont pas même s’ils mettent en place des inquisitions du type italien ou chilien.
Une nouvelle fois l’action a été censurée par la police et les médias locaux et nationaux ; notre engin a fonctionné ce qui a été prouvé par l’intense mobilisation des polices locale et d’Etat dans la municipalité, quelques minutes après l’attaque.

Serait-il possible que le salopard de gouverneur Peña Nieto essaie de faire croire que l’Etat de Mexico est un endroit où il ne se passe rien, alors qu’il est candidat pour l’élection présidentielle mexicaine de 2012?

Ou serait-il possible que les coups que nous avons porté aient été menés sous le nez de ses poupées subordonnées, et que la démoralisation d’une nouvelle attaque éco-anarchiste est humiliante pour les membres dirigeants de la police, et contredit leurs systèmes de haute sécurité qui ont coûté des millions de pesos à la municipalité de Tlalnepantla?

Il serait possible que ces affirmations soient vraies et que cela montre que les yeux sont maintenant encore plus tournés vers le Mexique après le COP16 [la conférence de l’ONU sur le changement climatique] et une altercation comme celle-ci discréditerait à la fois le gouvernement de l’Etat comme le gouvernement fédéral.

Cela ne fait rien qu’ils censurent nos actions, nous savons les communiquer et les rendre publiques, ce que la police ne connaît que trop bien les dommages que nous avons causés.

Pour la Liberté Absolue des éco-prisonniers Abraham López, Adrian Magdaleno and Braulio Duran !

Solidarité directe avec ceux et celles emprisonnéEs au Chili le 14 août et le 1er novembre en Grèce !

Pour la libération animale et de la Terre !

Actions incendiaires et insurectionnelles contre la civilisation !

Agitant contre le COP16 [la conférence de l’ONU sur le changement climatique] à Cancun, bien qu’ils nous censurent : Frente de Liberación de la Tierra!

La série « V les visiteurs » et le film « Monsters »

Hier, nous parlions de la NASA et de l’astrobiologie au sujet de la vie sur Terre, aujourd’hui parlons d’un thème dont nous avons déjà régulièrement parlé : celui des « vilains » extra-terrestres comme métaphore du darwinisme et de la guerre contre les animaux.

On a eu en effet il y a quelques jours le retour de la série télévisée du début des années 1980, « V – les visiteurs », dans un remake ultra moderne aussi bien fait qu’insipide, mais toujours avec le fantasme anti-reptile. Cela passe sur TF1, le mercredi en seconde partie de soirée (voir le site de la série en français).

Et il y a quelques jours sortait « Monsters » un fil à petit budget acclamé par la presse (Le Monde, Le Figaroscope, L’Express, Mad Movies, Première…).

Dans ces deux cas, on a les animaux qui sont présentés comme une menace terrible pour l’humanité. Ces animaux sont intelligents mais incompréhensibles ; leurs attaques sont perverses et défient la rationalité humaine.

Leur objectif est, évidemment, la suprématie et la liquidation de l’espèce humaine. Il s’agirait d’une lutte à mort. Ces films sont ni plus ni moins que le darwinisme érigé en philosophie de la vie.

La série « V – les visiteurs » va vraiment très loin dans cette logique. Déjà, on a des extra-terrestres reptiles qui se déguisent en humains, s’infiltrant pendant de longues années dans tous les postes à responsabilité sur la planète. Notons d’ailleurs que ces reptiles veulent se servir des êtres humains comme garde-manger.

Le principe est en soi totalement grotesque. Néanmoins, il a fasciné et fascine encore aujourd’hui, parce que tant qu’à être paranoïaque, autant accabler comme cause de tous les maux de « faux êtres humains », c’est-à-dire des humains étant plus animaux qu’autre chose.

Nous avons d’ailleurs déjà parlé de David Icke (au moment de l’affaire du « DJ Ripley » lors du « réveillon vegan » de 2009, et qui a d’ailleurs également été DJ lors du « Paris Vegan Day 2010), un américain conspirationniste qui propage ce genre d’idées.

Selon lui, seraient des reptiles déguisés la reine d’Angleterre, George Bush, Hillary Clinton… Et de manière proprement délirante, le scénario de « V – les visiteurs » est le même : dans la série, ce sont ces « visiteurs » infiltrés et déguisés en humains qui seraient la cause des guerres, des crises économiques, des attentats, etc.

Dans le scénario, ces reptiles pourraient même devenir à moitié humain, acquérir des sentiments humains (tout en étant pourtant reptiles sous leur fausse peau!), et chercheraient même à s’accoupler avec des personnes humaines, voire pour une infime minorité à abandonner leur « nature » pour rejoindre les humains.

Bref, un grand n’importe quoi en superproduction, où on a la vieille thèse nazie du « complot » organisé par des humains qui n’en sont pas mais qui en sont quand même un peu, mais seulement un peu, etc.

Le fait que la « phobie » des reptiles soit utilisée est malheureusement très parlante sur notre époque. Et inévitablement d’ailleurs, une autre phobie est utilisée : celle des araignées et des pieuvres.

Il s’agit ici du film « Monsters » qui utilise cette phobie. Voici le scénario:

Synopsis : Une sonde de la NASA s’écrase dans la jungle mexicaine, libérant sur terre des particules d’une forme de vie extra-terrestre. Six ans plus tard, le Mexique et le Costa-Rica sont devenus des zones de guerre désertées par les populations locales, mises en quarantaine et peuplées de créatures monstrueuses.

Un photographe est chargé d’escorter une jeune femme à travers cette zone dévastée. Seuls sur la route, ils vont tenter de rejoindre la frontière américaine

Le film a été fait avec peu de moyens et le jeu d’acteurs ainsi que l’atmosphère priment sur les extra-terrestres, qu’on ne voit pratiquement jamais.

Sauf qu’en réalité les deux personnages principaux traversent une zone interdite comme s’il s’agissait d’un centre commercial à New York, parlant de leur vie privée tourmentée… avec une sorte de candeur et de naïveté quasi enfantine et des gros plans réguliers sur la jeune femme blonde, sorte de pâle copie de Jean Seberg dans « A bout de souffle » (le tout n’étant pas sans faire penser à l’ambiance du clip « Hey you » de Pony Pony Run Run).

Mais ce qui compte surtout pour nous ici, ce sont donc les animaux. Car ce sont bien des animaux, une des scènes à la fin le montre très bien et les deux personnages sont fascinés comme on peut l’être par des animaux. Sauf qu’évidemment à la fin ces animaux fascinants sont responsables du malheur et de la mort.

Dans tout le film, ces animaux à tentacules, sorte d’éléphants brillant électriquement et munis de multiples tentacules (comme dans la dernière version de la guerre des mondes), sont clairement montrés comme apportant la mort.

Il est évident qu’il s’agit là de rappeler que la domination de l’humanité est précaire, qu’il ne faut jamais faire confiance aux animaux car un jour « notre » place peut être remise en cause, etc. etc.

Il faut accepter la guerre contre les animaux (dans le film l’armée apparaît comme héroïque face aux « monstres »), il ne faut pas éprouver des sentiments, il y a une hiérarchie et « c’est bien ainsi. »

La guerre, voilà la seule chose qui serait juste, selon cette idéologie darwiniste.

Voici justement la critique faite par les Inrockuptibles:

« Le pitch est vieux comme La Guerre des mondes : des extraterrestres, croisements géants entre Paul le Poulpe et un baobab, occupent une zone entre les Etats-Unis et le Mexique. Un no man’s land que l’armée bombarde régulièrement pour limiter leur propagation.

(…)

Bateau échoué dans les arbres comme un hommage au Fitzcarraldo d’Herzog, autels mexicains aux morts, pyramide aztèque répondant à la muraille que se sont bâtie les Etats-Unis pour contenir les créatures : une poésie de bric et de broc, digitale et quotidienne, se dégage de ce voyage hagard, culminant dans un finale qui tient joliment du documentaire animalier. »

« Qui tient joliment du documentaire animalier » : voilà bien le problème.

Car qui dit animaux, dit nature, évidemment. Libération animale et libération de la Terre allant de pair, les gens qui sont contre sont à la fois contre l’une et l’autre.

Et dans Monsters, la nature est présentée comme chaotique, source de danger, incompréhensible, insaisissable, prête à se vendre à l’ennemi extra-terrestre (car les arbres permettent la reproduction des « monstres »!).

Dans V les visiteurs, on a de la même manière une sorte de ville idyllique mise en avant au coeur même du vaisseau-mère, histoire de souligner l’importance de l’urbanisme, de la domination de la nature.

« V – les visiteurs » est une superproduction, tandis que « Monsters » a été produit avec un budget de même pas 15.000 euros. Et pourtant, ces deux films qui jouent sur la corde intimiste n’échappent pas au poids terrible de l’idéologie dominante, et tous deux se complaisent dans une vision dénaturée du monde… et des animaux!

Appel au Black Block Antispe à Francfort début 2011

Dans l’interview d’hier, il est parlé de l’appel à un « Black Block Antispe » lors d’une manifestation en Allemagne, à Francfort, début 2011. Voici l’appel à ce cortège.

Rappelons juste pour la forme que si nous trouvons tout cela très intéressant, et souvent juste, cela pêche selon nous de perspective constructive. Il faut mettre en avant une vie harmonieuse avec Gaïa, une ouverture aux animaux (et pas seulement leur reconnaissance, juridique notamment).

Les conséquences de cette différence de perspective sont innombrables: les antispécistes refusent ce que nous refusons (c’est le point commun), mais ils ne vont pas dans le sens d’une ouverture à Gaïa: l’écologie n’est pas prise en considération à sa juste mesure, l’adoption n’est pas mise en valeur, les végétaux ne se voient attribués strictement aucune reconnaissance…

Nous pensons ainsi que les antispécistes n’ont pas du tout compris le besoin d’harmonie et d’ouverture à la nature qu’éprouvent les êtres humains, et que les animaux sont surtout les objets de leur politique « contre toutes les dominations », aussi progressiste soit-elle.

On dira que ce n’est déjà pas si mal. C’est certainement vrai, et c’est pour cela que nous en parlons. Mais, question d’honnêteté intellectuelle, et histoire de poser les choses comme il se doit, préciser cela est toujours bien. De notre côté, notre mot d’ordre c’est: la planète doit redevenir bleue et verte!

Nous vivons dans un système de domination – un système où la plus grande partie des êtres vivants est opprimée et exploitée.

Au lieu de pouvoir définir leur vie eux-mêmes, les gens sont obligés dans le capitalisme de participer à des rapports de travail salarié et de formation aliénants, afin de terminer comme un rouage d’un système qui doit toujours produire plus afin de pouvoir continuer d’exister, et ce peu importent les conséquences catastrophiques pour la Terre, l’être humain et l’animal.

Que ce soit par le travail salarié, l’esclavage animal, la police ou la surveillance – en chaque endroit dans le capitalisme, la domination règne. C’est ce système que nous voulons attaquer – dans le bloc de critique de la domination lors de la manifestation « Francfort – Aucune fourrure! »

Avec une manifestation démonstrative, nous voulons porter la résistance dans le centre-ville et nous opposer à l’opinion dominante passive. Que ce soit dans les têtes des gens ou bien institutionnalisé dans le capitalisme, que ce soit le nationalisme, le racisme, le sexisme, le spécisme, que ce soit le culte du look ou le rejet des personnes handicapées – nous nous opposons à toute discrimination, contre les rapports de domination, que subissent les animaux humains et non-humains.

Antispécisme… Hein ?

Le spécisme c’est l’ensemble du système de préjugés contre les animaux, et cela peut être compris, de manière analogue au racisme et au sexisme, comme un ensemble de stéréotypes, un assemblage de préjugés. L’antispécisme critique le fait de mésestimer ou la surévaluation d’individus en raison de leur appartenance à une espèce.

Dans les questions éthiques, les êtres vivants doivent être considérés avec les mêmes facultés – mais si une personne sévèrement handicapée sur le plan mental a des droits à la vie et à l’intégrité corporelle, les animaux eux, qui n’ont pas moins de facultés, se voient refuser ces droits, avec comme justification qu’ils appartiendraient à une autre espèce.

Ce chauvinisme humain – le spécisme – ne se distingue pas dans ses structures du sexisme, par exemple, où l’autre sexe se voit refuser des droits en raison de différences non essentielles. Cela ne peut pas être une raison de discrimination que la moins grande compréhension des animaux non-humains, leur manque de conscience, étant donné qu’ils peuvent tout aussi bien ressentir et souffrir comme les animaux humains, car sinon on devrait alors également discriminer les gens avec des handicaps qui ne pourraient pas montrer avoir de telles facultés. L’antispécisme, à l’opposé, reconnaît justement que les animaux ont également des droits, au lieu de refuser les droits aux êtres humains avec des handicaps.

Rejoins le Black Block AntiSpe !

Un système qui doit dégager de la voie même les enfants et les personnes âgées qui manifestent pacifiquement contre un projet comme « Stuttgart 21 » , avec des matraques, des canons à eau et des gaz au poivre, un système qui doit mener des perquisitions contre les activistes des droits des animaux, de manière armée et avec des commandos spéciaux… exige une résistance qui peut s’organiser et se défendre efficacement.

C’est pourquoi nous voulons réussir à monter un Black Block AntiSpe à la manifestation « Francfort – Aucune fourrure! », afin de permettre nos actions et en même temps d’assurer la sécurité la plus grande qui soit pour chaque personne participante à la manifestation.

Venez par conséquent habillé en noir et recherchez un groupe affinitaire !

Informez vous de comment vous protéger de la répression !

Il faut réussir à avoir ensemble une résistance réelle !

Contre la reprise des symboles de gauche – l’antispécisme reste opposé à toute domination!

La tentative des nazis de reprendre des symboles de gauche, comme le logo AntiSpe, ne se limitent plus à la seule forme ; les nazis tentent maintenant également d’apparaître comme « autonome », Straight Edge et antispéciste.

Théoriquement, il est possible de vraiment arriver à tout copier et inverser. Mais la conséquence de cela n’est pas de reculer ou de commencer à considérer comme ayant un sens les constructions imaginaires des nazis.

L’antispécisme rester opposé à toute domination et se distancie de toute comparaison bourgeoise à l’holocauste et de l’euthanasie ; l’antispécisme ne propose rien qui ait un sens pour les nazis, car avec l’antispécisme, la domination et la discrimination sont remis en cause de la manière la plus radicale, et ainsi combattus.

Au lieu de se distancer de ses propres symboles et de les laisser aux nazis, il y a lieu de défendre ceux-ci. Même si au fond ce qui compte c’est le contenu, et que la forme choisie par un tel ou un tel. Nous ne laisserons pas voler par les nazis notre esprit de confrontation !

C’est pourquoi : allons dans la rue !

Le XX.XX.2011, à Francfort !

S’opposer au système de domination!

Rapport de l’académie des sciences et climato-sceptiques: une comédie

Publié dans les années 1960-1970, le roman « Le Monde vert » de l’anglais Brian Aldiss est particulièrement mauvais, non seulement parce qu’il est totalement délirant, mais surtout parce qu’il attribue le réchauffement climatique… au soleil.

Dans ce roman de science-fiction, la Terre ne tourne plus et sa face tournée vers le soleil consiste en une végétation totale de type jungle, formée de monstres ne pensant qu’à se massacrer les uns les autres et où l’être humain survit tant que bien mal.

Le délire va jusqu’à avoir des insectes géants voyageant dans l’espace, jusqu’à la lune, mais là n’est pas ce qui doit nous intéresser : ce qui compte surtout c’est que dans tout le roman la végétation est considérée comme une ennemie totale, et que ce qui provoque le réchauffement climatique, c’est le soleil.

Une telle affirmation en plein boom économique des trente glorieuses était particulièrement mal vue. Il s’agit d’une conception faisant de l’être humain le centre du monde, l’enfant gâté-pourri de Dieu et pouvant faire ce qu’il veut, comme il veut.

En France, on se considère souvent comme rétif à la religion, et pourtant la même vision religieuse prédomine. C’est ce qui fait qu’on a droit à une bien triste comédie, bien française, dont l’un des avatars a été rendu public hier.

Hier, « l’académie des Sciences » a en effet rendu son rapport sur le réchauffement climatique (on peut le lire ici). Ce rapport est en quelque sorte la position « officielle » de l’État français, cette « académie des sciences » étant en quelque sorte l’équivalent pour la science de ce qu’est « l’académie française » pour la langue française.

Si ce rapport existe, c’est en raison du scandale institutionnel provoqué par la position de Claude Allègre, qui notamment dans « L’imposture climatique » considère qu’il existe un « système mafieux et totalitaire » visant à rendre l’humanité prétendument responsable du réchauffement climatique.

Or, le problème est qu’il est totalement fou de nier la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement climatique. Même les académiciens, parasites institutionnels s’imaginant des êtres à part, sont conscients qu’à pousser le bouchon trop loin…

Par conséquent, le rapport, rendu public hier, reconnaît le réchauffement climatique, en tant que conséquence des activités humaines depuis le 19ème siècle. Mais attention, tout cela ne visait qu’à calmer le jeu.

Car ce rapport, même Claude Allègre l’a signé ! Les climato-sceptiques sont en effet de fins tacticiens. Ils savent que « l’académie des sciences » ne représente rien ni au niveau international, ni pour les gens en France.

Surtout que les réunions de « l’académie des sciences » se sont tenues à huis-clos, avec chaque scientifique parlant sept minutes… au cours d’une seule journée.

Les climato-sceptiques peuvent faire semblant de reconnaître aujourd’hui le rapport, tout en s’appuyant demain sur telle ou telle concession qui leur a été faite, comme la phrase « tous les mécanismes pouvant jouer un rôle dans la transmission et l’amplification du forçage solaire ne sont pas encore bien compris » leur permettant de remettre en avant la thèse du soleil comme cause du réchauffement climatique.

Cette histoire de rapport de l’académie des sciences, c’est du cinéma, c’est de la poudre aux yeux, tout comme l’a été le Grenelle de l’environnement.

Claude Allègre, on peut en être certain, ne disparaîtra nullement des médias, bien au contraire même. Gageons même qu’il verra ses positions renforcées, car pour la machine du profit, l’écologie est une perte de temps, à part pour quelques niches commerciales.

Quand on veut faire de l’argent, quand on pille, quand on exploite, on a pas le temps ni évidemment l’envie de se préoccuper de Gaïa… Ce n’est pas compatible, car penser à Gaïa veut dire voir les choses à long terme, et agir en conséquence!

Les grandes entreprises et les médias soutiendront donc les climato-sceptiques, Claude Allègre apparaîtra toujours davantage comme un rebelle, et rappelons que dans la même veine le Front National avait organisé un colloque pour dénoncer comme une sorte de « complot » la thèse du réchauffement climatique comme causée par les humains (voir notre article du début de l’année: L’extrême-droite en guerre contre le « mythe » du réchauffement climatique).

Tout cela est somme toute logique : si on ne comprend pas ce qu’est Gaïa, alors on ne peut pas voir les choses à leur juste dimension ; le réchauffement climatique apparaît comme un épiphénomène, comme une chose vague, floue, finalement secondaire.

Or, le fait est que nous sommes en train d’assassiner la planète. C’est un constat que l’on peut faire partout, depuis l’Arctique jusqu’au rapport des êtres humains avec les pigeons dans les villes. Il s’agit d’une course, d’une course à la mort!

Le peuple de l’eau bleue-verte contre les mines d’uranium dans le grand canyon

Une chose est entendue : la machine s’emballe. La Terre ne va cesser d’être meurtrie, et dans cette tendance il n’y a plus de protection qui tienne. Le grand canyon en Arizona lui-même devient ainsi une cible.

Pourquoi cela ? Parce qu’en 2006, 66.500 tonnes d’uranium ont été utilisées dans le monde, et selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, en 2030 il en faudra le double.

Par conséquent, ce sont des milliers de demandes de forage dans la zone du grand canyon qui ont été faites ces toutes dernières années (voir ici le site du Grand Canyon Trust Fund).

La dernière mine d’uranium dans le grand canyon avait fermé ses portes en 1972, et la zone elle-même a été reconnue patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1979.

Mais que vaut le droit devant la force ? Ce qui a été donné peut être repris, du moment qu’on a le pouvoir.

Il y a ainsi une seule mine qui fonctionne pour l’instant, l’Arizona 1 de l’entreprise canadienne Denison Mines Corporation. Mais on considère que ses activités menacent la rivière Colorado, qui alimente notamment en eau potable 30 millions d’humains (Las Vegas, Los Angeles…) sans parler des animaux.

L’uranium, au contact de l’oxygène, devient soluble dans l’eau, et le vent peut transporter des poussières radioactives… Dans la région, la rivière Little Colorado a déjà officiellement une eau impropre à la consommation ou même à la baignade.

A cela s’ajoute le processus de production du « yellow cake. » Il s’agit du concentré d’uranium pour les centrales nucléaires.

Le processus présuppose de faire un tri, les déchets étant 80% plus radioactif que le « yellow cake » et sa durée de vie est de 4,7 milliards d’années. Des milliers de tonnes sont enterrées dans des containers pour des plans d’au moins 200 ans. Mais après ?

Et comme nous parlions de rapport de force : les projets de forage ont été gelés pour deux ans et le Grand Canyon Watersheds Protection Act a été promulgué afin de protéger la zone…

Sauf que le congrès ne l’a pas encore validé. Et que même s’il le fait, cela ne sera pas valable pour les projets de mine établis avant la promulgation de la loi!

Mais il existe des gens dont l’identité est de défendre le grand canyon. Il s’agit de la nation Havasupai – le peuple de l’eau bleue-verte. Elle ne regroupe que 650 personnes (voir le site gouvernemental et le site public), mais mène campagne pour préserver la région du grand canyon, se considérant comme devant protéger le lieu.

On peut voir ici une vidéo de pourquoi cette nation a ce nom. Mais les photos parlent également d’elles-mêmes.

Voici également la présentation du grand canyon sur le site de l’UNESCO :

Brève description

Sculpté par le Colorado, le Grand Canyon, de près de 1 500 m de profondeur, est la gorge la plus spectaculaire du monde. Situé dans l’Arizona, il traverse le parc national du Grand Canyon. Ses strates horizontales retracent une histoire géologique s’étendant sur 2 milliards d’années. On y trouve aussi les vestiges préhistoriques d’une adaptation humaine à un environnement particulièrement rude.

Valeur exceptionnelle

Le Grand Canyon offre l’un des plus grands spectacles géologiques permanents de la planète. Son étendue est impressionnante et le témoignage qu’il révèle sur l’histoire de la Terre a une valeur inestimable. La gorge d’une profondeur de 1,5 km, mesure de 500 m à 30 km de large. Elle serpente sur 445 km de long et ses sinuosités résultent de six millions d’années d’activité géologique et d’érosion causée par les eaux du Colorado sur la croûte terrestre soulevée. Vus des bords du canyon, les temples, les buttes, les pointes et autres mesas donnent l’impression d’être des montagnes. Les strates horizontales du canyon retracent 2 milliards d’années d’histoire géologique et illustrent les quatre grandes ères géologiques qui la composent.

Critères

(vii) Fort de sa réputation et de sa beauté naturelle exceptionnelle, et considéré comme l’un des paysages les plus puissants du monde sur le plan visuel, le Grand Canyon doit son renom au caractère vertigineux de ses profondeurs, à ses buttes en forme de temples et à sa topographie aussi vaste que multicolore et labyrinthique. Le parc recèle parmi ses merveilles naturelles de hauts plateaux, des plaines, des déserts, des forêts, des cônes de cendres, des coulées de lave, des cours d’eau, des cascades et l’une des plus grandes rivières d’eaux vives d’Amérique.

(viii) Le parc renferme des données géologiques sur les quatre ères de l’histoire de l’évolution de la Terre, du Précambrien au Cénozoïque. Les périodes précambrienne et paléozoïque sont particulièrement visibles sur les parois du canyon et présentent une forte concentration de fossiles. De nombreuses grottes abritent des fossiles et des vestiges fauniques qui étendent le registre paléontologique jusqu’au Pléistocène.

(ix) Le Grand Canyon est un exemple exceptionnel de milieux biologiques ayant évolué à diverses altitudes à mesure que la rivière a creusé son lit, illustrant cinq des sept zones de vie d’Amérique du Nord dans les parois du canyon. Les espèces végétales et animales se chevauchent dans un grand nombre de zones et se retrouvent dans l’ensemble du canyon.

(x) La topographie variée du parc a constitué des écosystèmes d’une égale diversité. Les cinq zones de vie à l’intérieur du canyon sont représentées dans une zone géographique remarquablement restreinte. Le Parc national du Grand Canyon est un refuge écologique, avec des vestiges relativement intacts d’écosystèmes en régression (à l’instar des forêts boréales et des communautés ripicoles du désert) et de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques, rares ou menacées.

Une revue anarchiste part en guerre contre le véganisme

« Le jour où les animaux se révolteront, alors on verra. » (Courant Alternatif, octobre 2010)

Qui sont les gens risquant des années de prison pour libérer des animaux ? Qui sont ces gens donnant leur énergie pour s’occuper d’animaux en détresse ? Qui sont ces gens qui prônent un rapport avec les animaux qui ne soit pas la guerre ?

Pour la revue anarchiste « Courant alternatif » c’est clair : ce sont des gens qui suivent la « mode. » Dans le numéro d’octobre 2010 on peut lire cela dans l’article « Etre vegan : une mode pour un temps de crise. »

C’est intéressant : pour ces gens le véganisme serait quelque chose de « récent. » Comment expliquent-ils alors que la libération animale soit née dans les années 1970, la libération de la Terre dans les années 1980 ? Surtout que les gens à l’origine de cette revue se revendiquent de cette époque de contestation…

En fait pour ces gens pétris de conception réactionnaire typiquement française, les vegans sont même une menace de grande ampleur. Même des structures comme les Food not Bombs et leur nourriture gratuite est une menace littéralement terroriste :

« Depuis quelques années, les bouffes organisées dans des lieux collectifs et dans des rassemblements sont de plus en plus prises en charge par des vegans sans que la chose soit réellement discutée collectivement. »

Il n’y a pas à dire : il y en a qui n’ont vraiment rien d’autres à faire… D’ailleurs, on avait déjà droit à un article anti vegan dans le numéro de mai 2010 : « L’environnement c’est Kapital ! Spécial écologie. »

On y trouvait déjà un article anti-végan écrit… par un vegan straight edge « repenti »… N’aurait-il pas été franc de le dire ? Et quelle étrangeté de multiplier les allusions en filigrane à LTD… tout en faisant en sorte de résumer le véganisme à une question d’alimentation…

Comme dans ces lignes de ce nouvel article où le véganisme est présenté comme une mode, lignes qui visent le côté beauf dans tout lecteur (voire lectrice):

« Ce dont nous avons besoin, c’est aussi du plaisir, sans lequel il n’y a pas de vie supportable !

Il y a déjà la télé avec son surplus de spécialistes… de la minceur, de la diététique, de l’élevage des enfants, de la sexualité ; des psys, des curés, des pédagogues, des économistes qui ne font qu’infantiliser le public en lui donnant des conseils sur ce qui est bien pour lui ; faut-il en plus qu’on en retrouve en milieu libertaire qui nous disent comment bien manger? »

Les vegans donnent de la nourriture : c’est un piège ! Ils/Elles n’en donnent pas : c’est qu’ils/elles veulent imposer leur nourriture !

C’est donc une véritable terreur que vit « courant alternatif. » Et d’où vient cette terreur ?

Eh bien c’est facile à trouver : pour les Français bien réactionnaires, ce qui est mauvais ne peut venir que des « anglo-saxons », par définition anti « latins » et anti « plaisir. » On croirait lire de la prose des années 1930-1940:

« L’antispécisme, comme le véganisme, est une culture urbaine.

Ce n’est pas un hasard si l’un comme l’autre sont venus des Etats-Unis et d’Angleterre, sous la double influence d’un zest de puritanisme protestant et de l’urbanisation précoce dont ces deux pays ont été les champions. »

Cela est bien évidemment n’importe quoi : le véganisme vient tout autant d’Allemagne et d’Autriche, ce dernier pays étant catholique. De plus, la libération animale s’est développée à vitesse grand V tant dans les pays d’Amérique latine (Chili, Argentine, Brésil…) que les pays « latins » d’Europe : Espagne, Italie…

Mais il ne faut pas rechercher trop de cohérence, car on a même droit au classique « les vegans nous traitent de nazis » ou encore l’accusation comme quoi nombre d’associations antispécistes veulent imposer une alimentation simplement à base de pilules !

Ces gens délirent totalement ! Mais il faut les comprendre ! Car ces gens savent que le sol se dérobe sous leurs pieds.

Leur immonde visage ultra-réac bien franchouillard est plus que visible. Quant on pense que ces personnes totalement dénaturées imaginent que les animaux sont des machines. Ils sont incapables de comprendre que les animaux préfèrent ne pas vivre en cages ! Voici par exemple ce qu’on peut lire :

« Selon nous, les revendications de la politique, de l’anarchisme, des mouvements d’émancipation, c’est que la liberté, la justice, etc. soient portées par les intéressés eux-mêmes et pas décidées en dehors d’eux. Or, dans ce cas des animaux, les « libérateurs » seraient des représentants autodésignés et non révocables !

C’est de l’anthropocentrisme assorti d’anthropomorphisme : qu’est-ce qu’un animal « sait » de la liberté, de l’égalité? »

Quel verbiage « radical » sans valeur aucune… Et dire que ces gens nous accusent de faire dans le pathétique… Qu’ils osent parler de justice, alors qu’ils se moquent des animaux, préférant leur temps à critiquer les végans…

Le problème n’est pas seulement que dans cet article (signé de l’ensemble de l’organisation qui produit la revue!) la rébellion des animaux soit niée. C’est surtout que la ligne est carrément social-darwiniste: malheur au plus faible!

Une logique folle qui va jusqu’à dire:

« Le jour où les animaux se révolteront, alors on verra. »

Une phrase honteuse, criminelle, dont la fausseté saute aux yeux. En clair quand ces gens voient la photo suivante, ils pensent: « ce n’est pas mon problème, ils ne veulent pas se rebeller. »

Et ils disent cela des animaux aujourd’hui, comme ils diront des êtres humains demain, lorsqu’ils s’apercevront que personne ne veut de leur conception: alors ils joueront les aristocrates!

Quant au fait d’être des représentants « autodésignés »… Est-ce que ce ne sont pas des humains qui ont mis des animaux en cage ? N’est-ce pas donc aux humains de réparer cela ?

Sur la photo suivante, cet animal ne proteste-t-il pas de la manière la plus claire qui soit, ne se rebelle-t-il pas? Et les humains ne sont-ils pas responsables de ce qui lui arrive?

Et même en suivant le raisonnement de ces anarchistes : qu’est-ce que cela bien faire à « Courant alternatif » que des gens soient végans ?

N’ont-ils pas une révolution à faire, et donc autre chose à parler que de véganisme, dans deux longs articles très denses, nous visant par ailleurs ouvertement mais sans même le reconnaître ?

Dans l’article on peut lire finalement:

« Occupons-nous donc déjà de ceux et celles qui, au sein de l’humanité, réclament de la liberté, de l’égalité et de la justice. Il y a de quoi faire! »

Alors pourquoi faire des charges brutales contre le véganisme? Le véganisme est-il une si grande menace?

Il est évident que oui: les gens de « Courant Alternatif » savent que la question de la libération animale sera incontournable au 21ème siècle, et ils tentent de freiner la compréhension de cela autant qu’ils peuvent, car finalement le libéralisme, pour eux il n’y a que cela de vrai…

Une personne qui n’aime pas les animaux ne peut pas rester végane

La personne qui faisait le site « Une lutte un combat » n’est plus végan. Cela peut avoir l’air anecdotique, car des personnes véganes qui abandonnent le véganisme ne forment pas un phénomène nouveau.

Toutefois, c’est très clairement une matière à réflexion, et pour que nous le sachions nous n’avons jamais rien vu à ce sujet. Pourtant, rien n’est plus faux de penser que les choses ne peuvent aller que dans un sens, et pas dans l’autre.

La pression sociale ne fait pas seulement que le véganisme est considéré comme mauvais et qu’il ne faut pas devenir végan : la pression sociale agit également sur le fait d’abandonner le véganisme. Ainsi, la personne qui faisait le site en question se disait « vegan forever » (vegan pour toujours, en anglais) mais a fini par devenir omnivore, revendant même ses vegetarian shoes.

Il ne s’agit bien entendu pas de voir les choses sous le prisme du seul individu (même si la personne en question ne s’était pas privée de critiquer La Terre d’abord ! depuis le début). Il s’agit de réfléchir aux tendances qui font qu’une personne reste végane, ou pas.

En l’occurence, à LTD notre critère est très clair : c’est le rapport aux animaux. Une personne qui n’aime pas les animaux ne peut pas rester végane. L’adoption est à ce propos un critère très révélateur devant être entièremenet intégré à la pratique et à l’idéologie végane. Etre vegan et ne pas adopter est très clairement inconcevable et non crédible quant à la pratique végane à long terme.

Sur le site « une lutte un combat » les animaux étaient par contre réduits à ce qu’ils sont malheureusement pour beaucoup : de la viande. De la viande qu’on ne mange pas (ou plutôt qu’on ne mangeait pas) en l’occurence, mais jamais en tout cas des animaux libres, dans la nature. Or, si l’on devient végan, n’est-ce pas pour vivre de manière épanouie, en paix, dans un monde sans oppression?

C’est bien pour cette raison que LTD associe libération animale et libération de la Terre, comme c’est fait aux USA et en Amérique du sud par les gens qui ont compris que sans changement global, révolutionnaire, l’exploitation maintiendra sa domination… jusqu’à la destruction complète.

Le véganisme, ce n’est pas une initiative de charité pour gens désireux d’avoir une bonne conscience. Ce n’est pas non plus un régime alimentaire. C’est une démarche individuelle qui devient collective de par sa nature même. D’où le fait que pour des individus peu conscients de l’ampleur de la remise en cause qu’implique le véganisme, tout cela devient trop dur et on a un retour en arrière.

Il est très symbolique justement qu’en plus du régime alimentaire, la personne en question ait vendu ses vegetarian shoes. Être vegan ou ne pas être vegan, ce n’est pas une question de degrés : il y a un véritable saut qualitatif. Et dans ces cas là, la mauvaise foi, dans toute relation (entre deux personnes comme entre une personne et une démarche) d’ailleurs, est totale : quand on abandonne, on abandonne tout.

Raison de plus, quand on n’abandonne pas, de prendre le véganisme en entier. Il ne faut pas avoir une attitude passive par rapport aux animaux. Il faut s’ouvrir à la nature, être heureux de vivre, et lutter pour un monde sans exploitation ni oppression.

Quand nous disons « heureux de vivre » cela ne veut pas dire bien entendu qu’il faille être un « hippie » (dans le sens péjoratif du terme) qui reste stoïque face au malheur dans lemonde. Ce que nous voulons dire, c’est que Gaïa se suffit à elle-même, il n’y a pas besoin de paradis artificiels, de drogues, d’alcool… pas besoin de guerres, sauf celle pour sauver la planète…

Quand nous parlons d’aller vers les animaux, cela doit être un processus naturel, il ne s’agit pas de se forcer. Quand on comprend le véganisme dans son rapport avec Gaïa, c’est une utopie qui commence… aujourd’hui!

Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

Le « camion végétarien », vegan bio et I-tal

Voici une interview du Camion végétarien, un camion itinérant en fait végétalien et d’inspiration rastafarienne. Il fait le tour de France et propose de la nourriture vegan, bio et I-tal (il sera par exemple à la fête de l’humanité à Paris).

De par la culture rasta, on retrouve donc dans cette interview des propos très religieux et totalement mystiques auxquels nos lecteurs et lectrices ne sont évidemment pas du tout habituéEs… Ni nous-mêmes, d’ailleurs!

Il n’y a pas ici de perspective comme la nôtre (libération animale + libération de la Terre, stratégie de libération totale contre l’exploitation), mais une perspective idéaliste, essentiellement fondée sur la santé, la mystique (les univers parallèles, le complot des dominants etc.).

Toutefois cette initiative est très sympathique et mérite d’être connue, car elle reflète une réalité certaine. Elle montre bien qu’il est faux de voir tout en noir: il y a de nombreuses initiatives qui existent, qui se montent…

C’est en ce sens qu’il faut comprendre le sens positif du Camion végétarien.

Bonjour,

Le Camion végétarien est un restaurant ambulant. Pouvez-vous nous en parler ?

Le Camion Végétarien fait partie de Vie! pour Végétaliens Itinérants Éducatifs, notre entreprise citoyenne d’initiation aux conduites éco-responsables et citoyenne, aux gestes de santé naturelle et à une alimentation intuitive.

Nous fêtons aujourd’hui notre premier anniversaire. Notre idée germa quand des amis nous proposèrent de cuisiner sur le stand de thé qu’ils trimballaient sur les festivals de musique.

Nous rassemblâmes 40m² de tables et tapis en tout genres et partions à CissacMédoc ReggaeSunSka2009. Végétaliens depuis plusieurs années, nous pensions juste faire à manger, mais les relais furent tels que le stand devint immense et la participation des gens, vitale.

Il nous fallut cuisiner les grandes quantités d’invendus que la grande distribution mit à notre disposition et avant d’avoir à les jeter nous-même les distribuer au plus grand nombre. Quand un fruit n’est plus vendable, il est toujours consommables en salade d’abricots aux endives fruits rouges et spiruline, alors nous nous retroussèrent les manches. Quitte à manger autant que ca soit bon oui!

Quantité égale Qualité! Pour apprendre aux gens et diffuser au plus grand nombre, rien de tel que l’expérience de chacun et le fait que les invendus nous soient offerts nous permettaient d’organiser des journées ou nous servions à manger, des repas complets sains, bons et créatifs pour 1,50€ et ca a continué de festivals en festivals.

Définition de faste en français: Magnificence qui se déploie et qui s’étale. Gardons. Bio Local Vegan I-tal Faste Food!

Notre initiative s’articule autour trois piliers: MangéMissiéLa!, du créole  »il faut manger maintenant », notre Rire pour Restaurant Interactif Relationnel et Éducatif, d’ateliers Santé pour Source d’Acquisition des Nouvelles Théories de l’Équilibre, enfin, de diffusion avec Le Journal d’Abord.

Nous travaillons lors de concerts, manifestations associatives comme Vive la Crise avec Pas à Pas à Villeneuve sur Lot et publiques. Nous participâmes même à la Braderie de Lille où au milieu de trois millions de personnes, les gens jouaient le jeu de se faire à manger. Cela nous valu peu de temps après de rencontrer Martine Aubry.

Nous revenons du festival de Luzy qui nous invita, tout comme le Garorock et, nous fumes présents à nos premiers salons bio. Nous offrons par foi nos prestations, notamment au concert pour Eddie à Pompogne et nous avons rassasié en Bio Local Végétarien une colonie de personnes handicapées lors d’un séjour vacances à Sauméjan et une maison de retraite pour ses journées portes ouvertes.

Pour ca, grand merci à Benoit de la Ligue pour l’Enseignement et à Tchoomin, chanteur local du Crew engagé S.O.Unity, dispo en téléchargement, pour son taf avec la maison de retraite.

Les gens sont enchantés de recevoir des infos brutes mais justes, ils les attendent depuis longtemps, alors nous donnons des vérités, des gestes et des habitudes. Nous apprenons aux gens la vaisselle au sable pour montrer que tout est possible.

Les alimentations I-tal et Vivante nous guident et nous revendiquons le Bio, le Local et le Végétalisme total (prouvé par l’AAD comme sain et sans carences, préventif et guérisseur de nombreuses maladies) comme moyens simples d’accéder à une santé durable et peu onéreuse. Nous préconisons le jeûne thérapeutique comme moyen universel de guérison comme montré par Bernard Clavière, Dr Tal Schaller et les Universités allemandes.

Qu’entendez-vous Alimentation I-tal? Quelle est votre vision monde ?

I-tal, c’est Positiver! À la base c’est manger selon RasTafarI, qui est très spirituel, en respectant la Terre.

Un rasta lit les textes sacrés de la Bible chaque matin et travaille la Terre chaque jour. Pour son alimentation c’est Fruits, légumes, céréales complètes, refus de l’industriel du mort et du raffiné et à chaque instant, prières et pensées positives.

Comme dans la médecine indienne de l’Ayurvéda, la puissance des pensées créatrices est source de vie. Les hindous disent d’éviter de cuisiner si nous sommes en colère car cette dernière se transmettrait aux convives. Ces idéaux nous mènent, nous aiment et AIMER pour nous: une Alimentation Intuitive un Mieux-Être Rayonnant.

Nous débattons et nous relayons que se changer soi-même c’est changer le monde dans son entier, fut-ce de 0,001% ! Nous inculquons les gestes de santé naturelle car elle est accessible et suffisamment documentée pour être établie à grande échelle, dès que les tenants polis tiqueront suffisamment et c’est bien cela que nous voulons pour notre société.

Protection des animaux, respect de l’avenir et des libertés fondamentales et surtout, vérités sur nos potentiels d’êtres de lumière, nos capacités en énergies propres et nos contacts avec d’autres univers.

Sur ce sujet, les gouvernements ont l’obligation d’ouvrir leurs archives après une prescription de 25 années et épais est le dossier en matière de visite extra-terrestre. Surprenant! Entrer en matière? Déclassification sur DailyMotion.

Dans ces ordres d’idées, nous diffusons: thérapies non-brevetables (qu’on ne peut breveter et s’enrichir avec) néanmoins reconnues comme les travaux à base de vitamines du Dr Rath (notamment une politique anti-sida développée avec le gouvernement d’Afrique du Sud et qui donne de très bons résultats) qui ont contraint les autorités sanitaires à déclarer il y a 20 ans déjà que oui, le cancer peut être guéri par les vitamines, tandis que les composants des chimiothérapies sont eux-même cancérigènes et profitent au Cartel pétrochimique.

Nous parlons aussi des thérapies énergétiques et globales que sont la gymnastique QiGong, les soins esséniens, la méditation, reconnue par l’OMS comme participative à un bon système immunitaire et le Reïki, Énergie Universelle de Vie, médecine japonaise traditionnelle, mal jugée en France mais remboursée par la Sécu en Allemagne et en Suisse. Nous réalisons des découvertes aux Corps subtils avec ces soins.

Nos notions d’alimentation intuitive comprennent les préceptes de l’alimentation naturelle tels qu’énoncés par Raymond Dextreit.

Nous boycottons donc le café, le sucre et l’alcool, substances dites à double solubilité (poisons overtoniens, dans lesquels nous pouvons ranger aussi les éthers, la morphine et la cocaïne) qui, par cette caractéristique peuvent détruire l’enveloppe des cellules et y occasionner d’irrémédiables dégâts.

Cela nous ramène à l’alimentation vivante, qui privilégie le cru, (bioactif, qui active la vie) et les graines germées, jus d’herbes, algues et autres super-aliments, (biogéniques, qui donnent la vie), par opposition aux aliments cuits (aliments biostatiques, qui ralentissent la vie) et les produits alimentaires (différent de aliment) morts, raffinés, industriels ou pleins d’additifs. (biocidiques, qui détruisent la vie).

Tout est sur internet, Ann WigMore, institut Hippocrate et www.santéglobale.net le site du Dr Tal Schaller. Enfin quant à l’usage des additifs dans l’alimentation, Corinne Gouget, santeendanger.net, vous dira pourquoi l’aspartame et le G.M.S., présents dans des milliers de produits sont reconnus comme excitotoxines, comment ils éprouvent notre corps jusqu’à provoquer les centaines de symptômes parfois mortels que les différents procès leur imputèrent et qui sont maintenant reconnus par les autorités sanitaires et quelles sont les améliorations de nos vies que nous supprimons ces poisons. Corinne a vu la garde de ses enfants lui être retirée, pourtant elle continue le combat pour la santé des nôtres. À soutenir donc.

Nous sommes également partenaires de mouvements tels que le Boycott des produits américains et plus encore de ceux d’Israël. Lingettes, oranges etc, tout cela finance les balles, tout comme le néfaste-food Quick qui est depuis peu, propriété de l’état d’Israël et participe donc à mettre de l’essence dans les chars de guerre et les engins de démolition, les deux principaux piliers de la politique de cet état. A l’heure ou nous écrivons ces lignes, la bande de Gaza, constitue le plus camp de concentration jamais établi, et un génocide s’y déroule chaque jour à coup de bombes au phosphore. J’ai bien sur tout le respect pour l’être humain et peu m’importe sa race ou sa couleur.

Nous prônons les valeurs humanistes et fondamentales que sont le respect de la Vie! Ainsi nous diffusons le Mouvement du Dr Rath pour la vie, qui avec les survivants d’Auschwitz a établi une constitution pour l’Europe. Malheureusement depuis décembre 2009, le traité de Lisbonne (dont 96% est une copie du texte de 2005 que les français et les hollandais ont refusé par référendum) est en vigueur et prend rôle de constitution.

En communauté européenne, les pays avaient leur identité, maintenant que nous sommes en Union Européenne, la constitution de l’Europe remplace les constitutions nationales. Plus de libertés civiles, pas de possibilité de destituer la Commission européenne ou de choisir notre président et même le parlement européen, que nous élisons, n’a aucun pouvoir sur les décisions de la commission.

Nous sommes devenus les États-Unis d’Europe, un état fasciste, dictatorial et cynique. Pour savoir plus, nous vous conseillons The Nazi Roots of the Brussels EU, le nouveau livre Dr Rath, disponible gratuitement sur le net, pour le moment uniquement en anglais mais l’équipe de traduction dont nous faisons partie avance bien.

Vous y lirez que les élites secrètes ont mis Hitler au pouvoir et financé la 2nde Guerre Mondiale et sont les mêmes que celles qui ont installé Sarkozy en France ou créé les dettes des États. A ce sujet nous vous recommandons également les films et le mouvement du Zeitgeist, bras de diffusion du Venus Project. Ces deux films en deux heures chacun font le an de tout les mensonges et les alternatives pour en sortir.

Le Venus Project est un modèle de société ou nous collaborons tous ensemble à la mise en place d’une société réellement durable. Pour ca il faut donc faire fi de l’argent ou des nationalités et se donner les moyens de développer les énergies renouvelables, les constructions écologiques et le respect de la biodiversité. Tout cela est réalisable par une économie à base de ressources par opposition à économie basée sur le capital et nous devons pour ca, déclarer la Terre comme héritage commun à tout les êtres vivants. Nous aimons la spiritualité, synthèse de la religion et de la science et aimons les médecines douces et leur cortèges, il faut donner pour recevoir.

Qu’est ce qui vous a motivé à réaliser ce projet? Comment le vivez-vous personnellement?

Nous partons d’un raisonnement simple, si nous voulons que les gens mangent végé ou vivant, c’est à nous de leur montrer en quoi c’est bien plus que de la salade et nous avons promis de laver autant d’assiettes que nécessaire. Nous avons déjà servi 1500 repas!

La responsabilité que nous avons pour une santé universelle nous guide, pour les animaux, les hommes, la Terre et l’Amour Universel. Nous nous promenons avec une expo qui rapporte tout ces points. Alimentation Vivante, Anatomie herbivore de l’humain, recettes créatives et bienfaits des plantes. Nous expliquons qu’il en faut peu, très peu, pour être heureux et que tout s’apprend.

Il n’y a pas de dons, il n’y a que des portes ouvertes ou à ouvrir et l’alimentation joue pour beaucoup dans notre quotidien. Par elle, nous avons un fabuleux moyen d’agir sur nos sociétés et nos organismes, puisqu’en mangeant sain ou en sautant des repas, nous retrouvons le contrôle sur nous-même.

En supprimant la digestion, nous récupérons de l’énergie. Les briseurs de fatigue (café, thé, tabac, alcool, viandes…) sont excitants et empêchent notre corps de se relaxer et se ressourcer à chaque instant de notre vie.

D’où colères et frustrations. La merveille de la Vie fait que chacune de nos abstinences résonne en nous, gardant à 100% notre énergie sur ce nous faisons. Nous pouvons alors aller sereinement dans notre vie et celle des nôtres. Gandhi, végétarien et heureux, disait:  »un seul citoyen informé vaut 10 000 citoyens endormis. »

Les causes sont nombreuses ou nous nous investissons: pour le bio, le végétarien, en faveur des thérapies de santé naturelle, en soutien aux faucheurs volontaires d’OGM (procès de 87 personnes chez nous à Marmande 47 début octobre 2010, contactez-nous pour nous aider) et pour la politique et l’associatif local. A nous d’imposer l’évolution que nous souhaitons.

Dans votre vie privée, avez-vos également une alimentation végétalienne, refusez-vous tout produit d’origine animale ?

À 100%, nous refusons les produits d’origine animale comme le miel ou la propolis, le cuir, et la fourrure et nous refusons plus largement tout ce qui est agressif pour le corps: vinaigre (précepte d’alimentation naturelle) et produits chimiques.

Nous refusons le dentifrice et privilégions l’argile verte (seul le brossage compte, le dentifrice lui est dangereux), le shampooing et le savon puisque la peau met des semaines a se refaire de cette agressions et à ré-sécréter ses protections naturelles et les produits ménagers dangereux pour l’environnement et le vivant (nous nettoyons au vinaigre et à l’alcool, c’est à cela qu’ils servent et rajoutons des huiles essentielles)

Nous tenons toutefois à insister sur le fait que peu importe son alimentation, le sentiment de culpabilité est bien plus nocif à la santé que tout ce que nous pourrions avaler. Toujours privilégier le bien-être, c’est ce que nous diffusons. A chaque jour sa benne et les moutons seront libérés.

Nous sommes en parfaite santé. Par un peu d’exercice, quelques techniques (comme se racler la langue dès le réveil pour ôter toutes les toxines que cette salive macérée contient, geste du yoga avant de se mouiller tout le haut du corps et s’étirer pour bien se réveiller) et un mode de vie sain, nous gardons notre corps propre de l’intérieur, ce qu’il secrète est alors facilement lavable par un coup de gant matin et soir.

Nous mangeons beaucoup de Salades composées et de graines germées, beaucoup de cru et trouvons toujours de nouvelles idées pour nous régaler, mais pas à heure dite, seulement quand nous avons faim, c’est le secret du bien-être. Les maladies cardio-vasculaires (1ère cause mondiale de mortalité) tout comme le cancer, se servent de notre sur-alimentation. Tout que nous mangeons et qui n’est pas digéré, ira boucher les artères et nourrir les cellules cancéreuses.

Nous enrichissons nos plats en Goji, Spiruline et autres super-aliments (certains disent que c’est cher mais une cure d’un mois coute le prix d’un kilo de viande, de deux pots de nutella ou de trois paquets de cigarettes), de levure de bière (rien de plus économique, le rapport prix/nutriments de la levure est ahurissant) de fleurs et fruits sauvages, de fruits secs, d’huiles de pression à froid.

Avec les plantes telles que l’ortie, le thym, la verveine, ou le tilleul, les aliments-miracles comme l’ail, l’oignon, la carotte ou le persil (plus riche en Vit. C que l’orange) et des exercices comme la méthode Durville, la respiration ou le TaïChi, nous avons tout a portée pour une santé globale.

Consommer Bio et local a également l’avantage de réduire le pétrole et redynamiser l’économie locale, souvent lésée par la fuite de nos capitaux privés vers les grandes entreprises. Selon un rapport UMP, depuis 1960, les grandes surfaces détruisent cinq emplois durables pour un seul précaire qu’elles créent.

Nous combattons bien sûr toute forme d’exploitation du vivant, ainsi nous sommes pour l’interdiction des corridas, chasse, zoos, cirques, laines, soies et bien sûr, tests sur animaux. En plus d’être cruels et ingrats, ils sont inefficaces et inadaptés.

Dans  »Rétablir l’harmonie avec le peuple animal », le Dr Tal Schaller explique l’erreur vivisectionniste:

1Le persil tue le perroquet mais est anti-cancérigène pour l’homme.

2les amandes sont toxiques pour les chiens et les lapins mais ils peuvent ingérer des quantités de belladone qui tuerait un être humain

3la pénicilline est mortelle pour le cobaye ( hamster) alors qu’il peut avaler sans risque de la strychnine

4 la morphine est surexcitante pour la souris et antalgique pour l’homme

etc etc etc

 »En fait la vivisection, est l’un des moyens utilisés par l’industrie pharmaceutique pour maintenir son pouvoir sur la société car les médicaments non testés sur les animaux n’obtiennent pas l’autorisation de mise sur le marché. Or ces tests coutent si cher que seules les grandes multinationales peuvent se le payer, maintenant loin les petites compagnies et leur médicaments naturels et suppléments alimentaires » Dr Tal Schaller.

Ajoutons que les médicaments correctement prescrits et utilisés normalement sont la 4ème cause de décès aux USA. Pas d’effets secondaires, juste des effets. Les chimiques ont pour particularité caractéristique de détruire le système immunitaire.

Nous vivons avec trois chiens et deux chats que nous nourrissons avec nos restes et les bases de l’alimentation vivante pour éviter que les croquettes, réservoirs d’ogm et d’additifs en tout genres, n’atteignent trop leur santé.

De plus, être végétarien veut dire trouver d’autres solutions pour nos animaux que des croquettes au… bœuf ou au poulet! Des croquettes vegeta*iennes existent sur internet et ils s’en portent mieux.  »En nourrissant un chien de viande exclusivement, il meurt en 4 semaines. » Raymond Dextreit,

Vivre sain, guide de l’alimentation naturelle. Quant au fait de manger de la viande, citons Anne Meurois et Daniel Givaudan dans  »Le Peuple Animal »:  »La souffrance d’un animal, son stress, s’imprègnent naturellement sur son organisme éthérique, appelé aussi âme-vitale. Lorsque nous absorbons une chair animale, nous faisons nôtre, inconsciemment, la mémoire du stress et la souffrance en question. »

Quelle est votre perspective à long-terme? Quels conseils donneriez-vous a ceux d’entre nous qui veulent aider ?

Nous souhaitons réussir et développer notre entreprise comme il se doit. Bientôt LeCamionVegetarien.com deviendra le BusBio.fr et nous ouvrons ChezFou! Pour Cantine Humaniste, Éducation au Zen et Formation à l’Omniscience Utile !

Le but est de voir des camions végétaliens partout en France et dans le Monde pour qu’a chaque fois que nous ayons faim de tout, nous ayons de quoi nous remplir la panse et l’esprit de nourriture saine et de vibrations positives. Le format de la franchise nous intéresse afin de diffuser notre concept clés-en-mains, protocoles, et recettes inclus, toutefois, nous donnons déjà l’intégralité a qui veut bien le recevoir.

Tout ceci s’enclenchera quand nous aurons fini les dossiers de financement et dès que l’interdit bancaire généré par un an d’activité sera levé, le Bus Bio sillonnera les roots de transes et de navet [jeu de mot : comprendre « les routes de France et de Navarre – NDLR] afin de sensibiliser toujours plus a la condition animale, à l’éco-citoyenneté et à la spiritualité totale. En cela, l’alimentation Intuitive est une clé phénoménale.

Pour nous aider, nous avons besoin de dons, de matériels, d’un rétro-projecteur et d’un nouveau camion, mais tout ce que nous avons à donner est le bienvenu. Nous en ferons usage. Du temps, des moyens et de l’énergie pour construire ce monde aussi vrai qu’il est beau.

Porter notre bonne parole toujours plus haut. Quand nous avons le savoir-faire, il faut le faire savoir, et nous végétariens, végétaliens, vegan, avons le savoir-faire et donc, une mission sacrée. Toujours plus fort. Nos gens attendent, nos frères qui seront vegan quand nous leur auront dis tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons entendu comme mensonges à la télé ou dans les journaux..

Tout ce que nous avons est ce que nous sommes et notre unité est notre seule force ! C’est un des piliers du Venus Project que nous aimons, relayons et diffusons. Rendez-vous sur mouvement-zeitgeist.fr.

Le mot de la fin:

A Nous tous, grand Merci pour les moments vécus et partagés! Nous grandissons chaque fois que nous apprenons à aimer. Notre unité est notre seule force, et nous sommes nombreux! À Nous! Nous rêvons de diffuser de partager de donner à tout un chacun, nous serons disponibles en fin d’année, merci de nous contacter pour toute idée, partage, suggestion.

Soyons ce changement que nous voulons voire dans le monde! Pour l’alimentation:Vivant Végétal Varié comme dit TalSchaller. Nous espérons nous voir tous bientôt dans des évènements citoyens éco-responsables et durables. L’unité est remerciement pour Lui qui entend. Puisse nos paroles nous faire grand bien et nous apporter le courage l’Amour et la Joie que nous méritons tous!

Nous sommes créateurs et êtres de Lumière, puisse l’Énergie nous bénir dans tout l’Univers!

Préceptes du Reïki: 1 Vis courageusement 2 vis en confiance 3 gagne ta vie honnêtement 4 respecte tes parents ainés et professeurs 5 Aie de la gratitude pour tout ce qui vit.

Le scandale Eva Joly et l’objectif nécessaire: saboter Europe Ecologie et construire l’alternative écologiste radicale!

L’université d’été des Verts / Europe écologie s’est ouverte hier, et nous appelons toutes les personnes écologistes à saisir l’enjeu de ce qui se passe: une main-mise complète des bobos sur l’écologie, un véritable hold up électotral aux dépens du projet de protéger la planète!

Nous avons sur LTD critiqué à de nombreuses reprises les Verts, ou plus exactement Europe écologie. Nous avions parlé de Duflot qui était partie à la conférence de Copenhague en train devant les journalistes pour revenir vite fait en avion pour passer à la télévision, ou de ses voyages au bout du monde…

Et nous avons parlé d’Eva Joly. Pourquoi? Parce qu’elle n’a rien à voir avec l’écologie, et pourtant elle est devenue le personnage principal de l’écologie en France.

Or, nous ne voulons pas de cela, nous voulons une écologie véritable, capable d’affronter les institutions pour préserver les intérêts de Gaïa, puis de regagner du terrain.

Nous ne voulons pas d’une écologie de carriéristes… Quand on voit que Rama Yade a commencé sa carrière chez les Verts, on peut aisément comprendre la profondeur du problème! Il faut rappeler ici que Cohn-Bendit voulait que Rama Yade revienne faire un petit coucou à l’université d’été des Verts… en prétextant un débat sur… le football!

Rama Yade, le football… et Eva Joly. Tout cela est lamentable.
Or, justement, comme dans toute structure où les personnalités priment sur le contenu, Eva Joly a annoncé dans les médias sa candidature, avant l’université d’été…

Ce qui montre clairement que les Verts ne sont plus qu’une machine électorale. D’ailleurs, les Verts sont bons pour la casse: ils sont en train d’être avalés par la machinerie électorale appelée Europe écologie.

Noel Mamère a ainsi expliqué hier sur France inter, à l’occasion de l’ouverture de l’université d’été des Verts:

« Nous allons mettre en place un nouveau mouvement (…), une nouvelle offre politique, capable de laisser la place à des personnalités issues de la société civile. »

Et qu’a dit Mamère au sujet d’Eva Joly? Voilà ses propos, vides de toute culture écologiste:

« Son expérience de juge d’instruction et le regard qu’elle porte sur l’ensemble de la planète constituent sa force. »

Au cas où certaines personnes auraient encore des doutes sur cette stratégie, voici encore des propos de Mamère:

« Nous sommes adeptes de la biodiversité. Nous sommes déjà d’accords sur un certain nombre de mesures. Il y a des ateliers de travail à l’œuvre depuis les européennes. »

Cet « humour » doit avoir une réponse absolument nette. Il faut choisir: ou bien la biodversité politique, ou bien la biodiversité des carriéristes!

Même Cohn-Bendit est obligé de constater qu’Europe écologie est un projet opportuniste; il ne participe même plus et dénonce les « personnalités qui ne rêvent que d’avoir un appareil en main. C’est leur vie, si je n’étais pas poli, je dirais que ça les fait bander »…

A la mi-novembre à Lyon auront ainsi lieu les « assises » qui amèneront la fusion entre les Verts et Europe Ecologie.

Nous espérons que les gens qui sont (encore) aux Verts agiront de manière conséquente et abandonneront une structure pourrie, pour construire à la base une structure en rupture avec les institutions… et avec un objectif clair: la libération de la Terre!

C’est un scandale éthique que cette candidature aux présidentielles d’Eva Joly, qui a été proche de Bayrou et du MODEM, avant d’aller chez Europe Ecologie pour y être élue quelques mois plus tard député europénne!

Car il faut que le contenu soit mis en avant, pas la « forme » des carriéristes.

Si Europe écologie arrive à se construire, l’écologie sera torpillée et son élan populaire sera brisé sur l’écueil des bobos, les bourgeois bohèmes parasitant des quartiers populaires.

Ecologie bobo ou bien libération de la Terre comme programme: il faut choisir!

Trois (ou quatre) stratégies pour la libération animale

On nous a fait part d’une intéressante réflexion au sujet de ce qu’on peut appeler, de manière plus ou moins utopique, la « période de transition. » Utopique parce qu’évidemment, une société végane n’est pas à l’ordre du

jour, ni à court terme ni à moyen terme. Et à long terme… justement, y a-t-il un long terme?

Voici donc les différentes stratégies existantes pour le long terme, présentées bien évidemment sommairement. Mais connaître ces stratégies, au moins dans les grandes lignes, est nécessaire pour toute personne luttant pour la libération animale.

Le premier raisonnement logique: l’abolitionnisme

Quand on devient vegan, le premier raisonnement logique est le suivant: si je le suis devenu, pourquoi pas les autres? Le veganisme est une chose bonne, positive; n’importe qui peut, sans mauvaise foi, reconnaître qu’il s’agit d’une manière de vivre et une idéologie allant dans le bon sens.

Il suffit donc de mettre en avant le véganisme, de faire en sorte que ses principes puissent être aisément connus, et forcément, au fur et à mesure, toujours davantage de gens le deviendront. Les vegans doivent se montrer ouvertEs, disponibles, dans une perspective pacifique d’éducation.
Cette conception est celle de l’abolitionnisme, dont le principal théoricien est Gary Francione.

Deux problèmes se posent cependant, à nos yeux en tout cas. Tout d’abord, il est évident que le véganisme ne progresse pas de manière linéaire. Il y a des avancées… Mais aussi des reculs. Certaines personnes devenues veganes abandonnent et redeviennent végétariennes, ou même omnivores.

Accumuler mécaniquement des gens, pour construire une force morale de plus en plus forte… cela ne marche pas.

Ensuite, de puissantes forces non démocratiques s’opposent à la diffusion du véganisme. Les industries tirent un profit énorme de l’exploitation animale. Ces industries donnent naissance à de multiples associations, regroupements économiques, paient quantité de « chercheurs », de « journalistes » afin de diffuser leur vision du monde.

L’abolitionnisme n’a, dans cette perspective, aucune chance de réussir, même si moralement il apparaît comme étant « idéal. »

En fait, cela a été très vite compris, dès les années 1970. L’abolitionnisme de Gary Francione possède des exigences très différentes des positions de Peter Singer, le premier théoricien de la libération animale.

Mais en pratique, la démarche éducative est la même, grosso modo. Et les frontières ont été très vites vues. Deux réponses principales ont été formulées: une visant à pénétrer les institutions, l’autre à les affronter.

La marche dans les institutions… et son échec!

L ‘exigence d’une prise de conscience de la condition animale a amené depuis les années 1970 la naissance dans chaque pays d’associations connues de l’opinion publique. Ces associations disposent d’une certaine reconnaissance institutionnelle, et en tout cas d’une claire couverture médiatique.

Ces associations n’ont rien contre le véganisme, parfois elles l’assument même comme objectif à long terme (comme PeTA) soit elles n’ont rien contre formellement (la SPA parisienne, la fondation Brigitte Bardot). Mais leur objectif est le mieux-être animal, la protection animale.

Il s’agit ici d’un courant nettement bourgeois, ne concevant même pas que l’on puisse refuser les institutions, qui leur paraissent sinon immuables, au moins totalement incontournables et toutes puissantes.

Bourgeois et donc impuissant: ces associations, malgré des moyens financiers très puissants (des permanents, des millions d’euros…) ne peuvent témoigner d’aucun résultat tangible. Toujours plus d’animaux sont tués dans les abattoirs, aucune progression n’a lieu dans le sens de la libération animale dans l’opinion publique…

Ces associations oscillent d’ailleurs perpétuellement entre un optimisme religieux (nos idées progressent, la civilisation progresse, etc.) et une misanthropie sordide (les gens sont monstrueux, l’humain est mauvais…).

L’ALF: un réformisme armé?

Dans les années 1970, les personnes les plus conscientes socialement ont choisi la voie opposée à celle de la protection animale. Cela a donné le front de libération des animaux.

Ce n’est pas la peine de souligner les innombrables actions menées par l’ALF de par le monde. De ce côté-là, sa démarche a été un succès indéniable. De plus, en libérant directement des animaux, l’ALF a acquis une posture morale impossible à critiquer.

Néanmoins, l’ALF s’est confronté à deux dilemmes, qui sont d’ailleurs encore au centre de ses préoccupations.

Le premier, c’est que finalement l’ALF s’adresse… à ses ennemis. Il s’agit de réformisme armé, de lobbying ultra musclé. Cela peut paraître surprenant dit ainsi, mais c’est une simple constatation et il n’y a pas d’arrière-pensée critique à dire cela.

En pratiquant le sabotage, l’ALF dit: il faut changer de business ou bien on continuera de frapper. Souvent les communiqués de l’ALF s’adressent d’ailleurs directement aux entreprises ou personnes concernées. Il s’agit d’une pression violente et l’ALF ne lutte pas pour la révolution, l’insurrection, le soulèvement populaire (sauf dans sa version sud-américaine).

D’ailleurs les Etats anglais et américain ne s’y sont pas trompés et ayant compris la démarche, ont criminalisé de nombreuses actions légales menées parallèlement à celles de l’ALF (les procès contre SHAC, la loi AETA…).

Puis, la criminalisation a porté sur l’ALF elle-même, et l’exemple des USA est parlant: il y a alors une fuite en avant (des actions de plus grande ampleur, nécessitant un niveau technique plus élevé…), éloignée de la démarche démocratique de l’ALF des origines…

Le second, c’est que les institutions sont solides, très solides. Il a fallu donc élargir le champ des mobilisations: l’ALF est en Amérique (du nord comme du Sud) très poreuse avec l’ELF (front de libération de la Terre). Il y a un esprit d’ouverture à toute la scène social-révolutionnaire, notamment afro-américaine aux USA. Mais tout cela n’en est qu’à ses débuts et en tout cas il n’y a pas d’initiative très large, de masse.

Que fait-on?

Il n’est pas difficile de comprendre que le mouvement pour la libération animale est à la croisée des chemins. Le développement exponentiel du mode de vie omnivore sur le mode « occidental » représente un défi terrible… et terriblement rapide.

Dans ce sens, on peut déjà considérer que la démarche « éducative » n’est pas un levier suffisant. Pour une personne « éduquée » l’exploitation animale en contre-éduque des milliers, avec dans la ligne de mire les gens en Inde et en Chine notamment.

Reste alors deux options. Ou bien on tente d’influer sur les institutions, ou bien on considère que c’est impossible. Il n’est pas un secret que nous considérons que c’est impossible. Les institutions sont clairement inféodées à l’ordre établi, et l’exploitation animale est une composante essentielle de cet ordre établi, de ses traditions… et de ses profits.

Que faut-il faire alors? De manière précise, ce n’est peut-être pas très précis, mais il y a des pistes.

Prenons La Terre d’abord! par exemple. Notre site, ou notre blog si l’on veut, a suscité de l’intérêt, y compris de gens qui ne sont pas d’accord sur tel ou tel point. Eh bien, alors pourquoi ne pas ouvrir d’autres blogs, du même type, un peu du même type, ou bien totalement différent?

Car nous n’avons rien contre les blogs qui parlent de recettes de cuisine, cela a son importance, mais pour autant les besoins culturels sont énormes… Et si le véganisme peut avancer, c’est avec un ancrage local, en se confrontant aux réalités locales. On ne peut pas lutter pour le véganisme totalement de la même manière dans toute la France, car sur le plan culturel il y a des différences parfois fortes.

Dans tel endroit la corrida sera un obstacle essentiel, dans tel autre endroit ce seront les chasseurs et leur hégémonie. Dans tel endroit la pollution de l’industrie agro-alimentaire sera un thème incontournable, dans tel autre la santé des habitantEs d’un quartier populaire.

L’exploitation aninale a créé une société à son image… A nous de savoir faire vivre les utopies et la libération animale!

Lettre de Walter Bond (libération animale et libération de la Terre)

Voici une nouvelle lettre de Walter Bond. Il y expose son opinion globale sur le monde, et on peut voir que comme nombre d’activistes pour la libération animale aux USA, il est bien entendu partisan de la libération de la Terre.

Nous soulignons le passage où il souligne la dimension de cet enjeu, celui de notre époque!

« Merci vraiment beaucoup pour ta lettre de soutien. Bien qu’évidemment je ne peux pas parler de l’affaire en cours me concernant, le gouvernement des Etats-Unis ne me soumettra pas par la peur, ni ne me fera taire.

J’ai déjà écrit à Peter [Young, de Voice of the Voiceless] au sujet du jour de mon arrestation pour éclaircir à ce sujet et répondre clairement aux mensonges des médias quant au barbecue et au reste; je ne le refais pas ici. Je dirais à Peter qu’il peut partager cette information avec quiconque est intéressé par le sujet.

Je fais maintenant face à des charges et des allégations très sérieuses et si je suis condamné, la sentence pourrait être relativement sévère. Néanmoins, j’ai un bon moral. Ayant le privilège d’être un citoyen des Etats-Unis, ma situation est toujours meilleure que la plupart des gens du tiers-monde dans leurs pays.

Et rien de ce qu’ils ne peuvent me faire ne pourrait ne serait-ce qu’être comparé à la situation de détresse des animaux.

En ce qui me concerne, je ne céderais pas dans la lutte pour leur liberté totale. Tout activiste qui est vraiment efficace dans la résistance ou le sabotage de ces horribles commerces de sang peut avoir à faire face à des poursuites.

Aucune de celles-ci ne peut causer de désespoir. Quand on essaie de changer le status quo, le sacrifice de soi est le prix à payer.

Au bout du compte, notre cause vaincra.

Ou bien l’humanité périra après avoir ruiné la biosphère, et notre Mère la Terre guérira et continuera sans nous.

Ou bien les personnes s’affirmant en guerre pour la Terre et les animaux le prouvent et changent le courant de l’histoire du monde, comme l’ont fait de nombreux mouvements de justice sociale avant nous.

Cependant, nous ne vaincrons pas simplement parce que nous avons raison. Le progrès se produit seulement en raison du courage et de la confrontation. »

Walter Bond réitère sa position et est salué par les elfes végans

Voici deux nouvelles au sujet de Walter Bond.

La première est qu’une chaîne de télévision américaine l’a interviewé, et on peut le voir brièvement répondre dans cette vidéo (à partir de 1:00). Walter Bond a en effet rapidement interompu l’interview devant les questions hypocrites du journaliste, qui le poussaient en quelque sorte à s’accuser.

Mais il a eu le temps de citer les trois actions pour lesquelles il est accusé, disant à ce sujet :

« Tout ce que je peux dire, c’est que je crois en la libération animale, quel qu’en soit le prix. »

La seconde nouvelle est qu’a eu lieu une nouvelle action de l’ELF au Mexique, action dont le communiqué salue Walter Bond.

Voici le communiqué :

« Dans la nuit du 27 juillet nous avons réalisé un feu de joie avec de la propriété appartenant aux destructeurs et destructrices de la Terre.

Dans les forêts Dinamos de la section de Magdalena Contreras de la ville de Mexico, il y a un projet d’expansion urbaine qui en est encore au début dans les phases de construction.

Cela implique la création de puits profonds qui prendraient l’eau de la rivière avec comme but l’expansion urbaine et le progrès anthropocentrique.

Pour cette raison, les elfes végans sont responsables des sabotages suivants :

-Nous avons bloqué les puits avec des pierres, des briques, des blocs et des gravats, afin d’empêcher l’eau de la rivière de couler dans les tuyaux.

-Nous avons peinturluré les machines et le matériel de construction avec des slogans comme :

« Stop à l’expansion urbaine »

« Pas plus de civilisation des environnements sauvages »

et « Front de Libération de la Terre. »

-Nous avons, en utilisant des engins incendiaires, incendié trois machines, incluant deux bulldozers et une petite machine pour déplacer les gravats : le plus petit enfin a été placé dans le premier sous les pédales, le second a été placé dans la cabine après que la fenêtre a été brisée avec des pierres, et pour le troisième l’engin a été placé sur les câbles.

Nous nous sommes enfuiEs sans laisser de trace.

Les dommages s’élèvent à des milliers de pesos.

Nous voulons être clairEs et affirmer que ce que nous avons fait l’a été en défense de la Terre, qui est détruite chaque jour par l’égo-centrisme et l’autoritarisme ; mais pour chaque environnement sauvage ou semi-sauvage qui est détruit, des centaines de leurs machines et propriétés seront détruites et laissées comme inutilisables.

Que cela serve de leçon aux exploiteurs sur la planète!

Cette action est dédiée au guerrier de la libération animale aux États-Unis, Walter Bond, récemment arrêté pour trois incendies contre des entreprises pratiquant l’exploitation animale. Elle est également dédiée en soutien à Leo en Italie, et à Adrian et Abraham.

Frente de Liberación de la Tierra / Front de Libération de la Terre »

Réchauffement climatique : la conséquence d’une « culture » à combattre

Voici un nouveau tract que nous mettons en ligne; il est au format PDF dans une version imprimable. Il concerne le réchauffement climatique, donnant quelques chiffres (en l’occurence ceux dont nous parlions récemment dans l’article Réchauffement climatique: 304ème mois consécutif au-dessus de la moyenne) et met cela en perspective avec la libération animale et la libération de la Terre.

N’hésitez pas à nous envoyer vos propres tracts, vos propres articles! Il n’est pas difficile de voir quels sont les enjeux du 21ème siècle!

« L’humanité a besoin d’assumer le véganisme, qui est une nouvelle éthique, une nouvelle culture, nous permettant de vivre en harmonie sur la Terre, de vivre de manière heureuse en s’épanouissant, sans les règles du profit. Prenons le parti de la libération animale et de la libération de la Terre! »



Heidegger: une prétendue critique de la technique qui n’a rien d’écologiste

En France, les anti-écolos ont réussi à mettre au point un stratagème impitoyable. Ils présentent le philosophe allemand Martin Heidegger comme un grand critique de la « technique », afin d’en faire un « précurseur » de l’écologie.

Heidegger ayant fait partie des institutions de l’Allemagne nazie, ce stratagème permet de disqualifier l’écologie, selon l’équation : écolo = nazi. Il y a ici un véritable fonds de commerce, avec une énorme littérature, dont celle de son chef de file actuel : Luc Ferry, ancien ministre de l’éducation nationale (avec son ouvrage Le Nouvel Ordre écologique).

Ce thème est quasi systématiquement abordé en classe de terminale, en philosophie: on peut s’imaginer de l’impact anti-écologique et anti-vegan.

Non seulement Heidegger n’est pas du tout un précurseur de l’écologie, mais en fait il n’est même pas un critique de la technique…

Comme il le dit lui-même, lors d’une émission à la télévision allemande ZDF en 1969 : « Au préalable il faut dire que je ne suis pas contre la technique. Je ne me suis jamais prononcé contre la technique, et pas non plus comme le prétendu aspect démoniaque de la technique ; en fait, j’essaie de comprendre l’essence de la technique. »

D’où le fait que, que ce soit dans les cours de philosophie en terminale ou bien dans les articles « philos », la prétendue critique de la technique par Heidegger n’existe toujours qu’en seconde main. Son explication à lui n’est jamais mise en avant, et pour cause !

Le point de vue de Heidegger est en effet très différent de ce que les anti-écolos disent de lui. Les anti-écolos, mais également les mystiques délirants qui pour le coup sont favorables à la prétendue « critique » de Heidegger… Les deux courants se nourrissant l’un l’autre !

Les anti-écolos, et les mystiques, disent donc que selon Heidegger, la technique devient une fin en soi. Ce n’est plus l’être humain qui domine la technique, c’est la technique qui domine l’être humain. Tout est subordonné à la technique ; la technique est devenue indépendante.

En France, on présente ainsi Heidegger comme quelqu’un regrettant que la nature perde toute valeur en raison de la domination de la technique, et il serait par conséquent un précurseur de l’écologie.

Mais que dit vraiment Heidegger ? S’il s’est senti obligé de rappeler qu’il n’est pas contre la technique, ce n’est pas pour rien.

Car Heidegger considère que la philosophie est une sorte de poésie mystique capable de « transcender » le réel. Il n’est pas « contre la technique », en réalité il rejette toute science, au nom de la métaphysique.

Il dit ainsi : « La philosophie cherche un savoir qui est antérieur à toute science et pousse au-delà de toute science, elle cherche un savoir qui n’est pas nécessairement assujetti aux sciences » (La logique comme question en quête de la pleine essence du langage).

Si Heidegger se méfie de la « technique », il se méfie donc tout autant du langage, c’est-à-dire de tout ce qui n’est pas « l’être. » Voilà pourquoi il apprécie la poésie de type « mystique » ou délirante : pour lui elle va plus loin que la science.

Mais Heidegger ne s’intéresse pas à la nature : il s’intéresse seulement à l’être humain, l’être humain qui se transcende, comme dans les films pro-nazis de Leni Rifenstahl : « Le triomphe de la volonté » et « Les dieux du stade. »

Dans ce schéma, il n’y a pas de place pour les animaux et pour la Terre, qui n’ont certainement pas une valeur en soi.

Heidegger le dit de manière explicite :

« Quand un chien périt ou qu’une chatte met bas, ce n’est pas là de l ‘histoire ; à la rigueur ce qui peut arriver est qu’une vieille tante en fasse toute une histoire (…).

Nous avons restreint l’histoire à l’être de l’homme. Mais de l’étant non-humain, comme par exemple l’avion du Führer que nous avons mentionné, peut lui aussi devenir historique, en entrant dans l’histoire d’une manière spécifique et qui constitue une manière particulière d’advenir.

Avec cette restriction, nous déterminons l’histoire comme être de l’homme et rejetons les expressions d’ « histoire des animaux » et d’ « histoire de la Terre » comme ne disant rien. L’histoire est un caractère distinctif de l’être de l’homme » (La logique comme question en quête de la pleine essence du langage).

Il va de soi que ces propos sont à l’opposé total d’une vision de Gaïa comme lieu de l’histoire de la vie. Pour Heidegger, la Terre n’existe que de manière mécanique, et les animaux seulement de manière instinctive.

Seul l’être humain décide, et il est donc supérieur. Sa supériorité résidant dans le « choix », voilà pourquoi Heidegger a soutenu le nazisme, le culte de la volonté de dominer, le principe de « la force par la joie », etc.

Et voilà aussi pourquoi il se méfie de la technique : celle-ci risque de nuire à l’esprit de domination. Ce qui fait que Heidegger préfère les poètes et les artisans des époques passées, car le fait de « dominer » en faisant quelque chose de choisi était plus « clair » (et donc plus « facile » pour l’esprit conquérant).

« Nature, berce-le chaudement : il a froid »

Hier, nous parlions de la SPA et des difficultés, tant morales que matérielles, que posait la question du soutien aux animaux.

Voici une information toute récente au sujet d’une SPA du sud de la France, qui a fait « faillite » et où les salariés sont donc partis… en abandonnant les animaux.

les rescapés du refuge de Pierrelatte

L’association « l’étape de l’espoir » qui gérait le refuge confédéré CNSPA de Pierrelatte (Drôme) a déposé son bilan , et les 6 salariés sont partis ne laissant derrière eux que les murs et … les animaux.

Emue, une élue a tout de suite pris la décision de créer une autre association, tout en s’occupant des animaux restés sur le site (vous imaginez que cela n’a pas été une tâche simple !) ; le syndicat intercommunal, auquel appartiennent les infrastructures, a mis ces dernières à disposition de la nouvelle asso, et la mairie a fourni de la nourriture pour les animaux.

Ainsi est née l’association (composée uniquement de bénévoles) : « SOS ANIMAUX EN DETRESSE », qui va devoir maintenant s’auto-gérer, tant sur le plan de la nourriture et des soins aux animaux, que sur celui de la gestion du refuge et des infrastructures.

Si vous souhaitez aider cette toute jeune association qui a sauvé les chiens et chats de l’euthanasie, mais qui n’a pour l’heure que son amour des animaux pour fonctionner, vous pouvez devenir adhérent (15 € pour l’année), ou faire un don en argent ou en nature (couvertures, croquettes, …). Vous pouvez aussi donner des idées pour trouver des financements.

Merci pour les animaux.

SOS ANIMAUX EN DETRESSE
quartier des Tomples
26700 PIERRELATTE
Tél 04 75 50 23 88 (de 13 h 30 à 17 h sauf dimanche et jours fériés)

Il est difficile de faire un commentaire là dessus. Mais cela souligne que sans une ligne très claire, des principes très marqués, le soutien aux animaux n’a pas de fondements assez solides.

Il faut non seulement un projet clair et non négociable – l’arrêt de l’exploitation animale – mais également une juste compréhension de notre rapport à la nature.

Notre mère la Terre, voilà ce qu’il faut comprendre, pour une perspective cohérente, opposée à toute mort et toute souffrance.

Voici justement un poème de Rimbaud qui résume cette conception. Un poème où on trouve du bleu et du vert, symbole de la nature, d’une nature qui est comme une mère qui doit bercer la vie, à l’opposé de la folie humaine qui assassine!

Le dormeur du val

C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Et rappelons aussi Aube, un poème classique de l’expression du rapport authentique avec la nature. Là aussi, on retrouve notre mère la Terre!

Aube

J’ai embrassé l’aube d’été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq. A la grand’ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.

En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi.

Earth First !

Pour en revenir à ce qu’est Earth First!, voici un aperçu historique que l’on retrouve dans la brochure « Pour la libération animale » (disponible en PDF ici).

Faisons également quelques précisions. Tout d’abord, il est évident que si nous avons repris le slogan « la Terre d’abord! » c’est que nous sommes d’accord avec le principe fondamental d’Earth First!: la planète doit redevenir bleue et verte, libre de toute interférence humaine.

Ensuite, il faut bien voir deux choses: d’abord, Earth First! n’est pas une organisation, mais un mouvement décentralisé. Et ce mouvement s’est développé principalement dans deux pays où la nature sauvage se voit reconnaître une certaine valeur par l’ensemble de la population (les USA et la célébration des grands espaces, l’Angleterre et le romantisme national ayant donné naissance à la culture anglaise).

La France est le pays des jardins à la française, et le principe de défense inconditionnelle de la nature se heurte totalement à l’opinion dominante. C’est ce qui fait que nous ne sommes pas un « Earth First! » France: il y a un énorme travail de fond à mener, alors que les éco-activistes des USA et d’Angleterre pouvaient profiter d’une base dès le départ.

Et de plus, le véganisme n’était pas une composante d’Earth First!, alors que désormais la cause de la libération de la Terre est de plus en plus reliée à celle de la libération animale. C’est un saut qualitatif très important, dans lequel nous nous retrouvons bien entendu.

a) Les origines de l’ELF dans les USA des années 1980-1990

« Nous combattons pour nous-mêmes, partant de nos propres frustrations, rage et désespoir… comme thérapie et aventure. Parce que ne rien faire ou se résigner à une vie aussi aliénante de travail et de consommation ne nous paraît pas suffisant. » (EF ! Action update, N°91, décembre 2003)

L’Earth Liberation Front (ELF) est une organisation décentralisée qui trouve son origine dans les luttes écologistes radicales de la fin des années 1970 et des années 1980, et dont la dynamique repose entièrement sur la critique du mode de développement capitaliste comme celui des USA.

Le premier groupe de l’ELF est ainsi né en Angleterre, dans la ville de Brighton, sous l’impulsion des membres d’Earth First ! (La Terre d’abord !), la principale organisation écologiste militante ayant historiquement existé dans le monde. Earth First ! fut créée en 1980 dans l’Arizona aux USA par différents activistes considérant qu’il était nécessaire de défendre les zones encore sauvages de la planète, et également d’avoir une analyse de l’environnement partant des intérêts de la planète.

Les analyses du groupe étaient publiées dans le magazine Earth First ! The Radical Environmental Journal, plus connu sous le nom de Earth First ! Journal.

L’une des références d’Earth First ! était Edward Abbey (1927-1989), l’auteur du roman « The Monkey Wrench Gang » (le gang simiesque à la clef anglaise) publié en 1975 et retraçant des aventures farfelues mais extrêmement détaillées d’un groupe menant des sabotages écologiques.

Le terme de « monkeywrenching » est désormais en anglais militant le synonyme d’ecotage (sabotage écologique). Abbey lui-même fut souvent invité aux premières réunions publiques de l’organisation et écrivit plusieurs articles.

D’autres références étaient les auteurs défendant les points de vue de la « deep ecology » (écologie profonde) comme Arne Næss, Bill Devall, et George Sessions. L’idée de base de l’écologie profonde est que toute vie sur terre a la même valeur, quelle que soit l’utilité que l’être humain pourrait en tirer.

Il s’agit de défendre l’écosystème dans son ensemble et donc d’entretenir des rapports écologiques avec la nature et les animaux, car l’humanité n’a pas le droit de toucher à l’intégrité de la biodiversité. L’écologie considère qu’il y a une trop grande interférence de l’humanité dans le monde non-humain et que la situation ne fait qu’empirer.

On retrouve une autre référence dans le nom de la réunion annuelle appelée « Round River Rendez-vous », tiré d’une phrase de « A Sand County Almanac » d’Aldo Leopold (1887-1948), un grand pionnier nord-américain de la conservation de la nature. « A Sand County Almanac » est un mélange de philosophie, de descriptions détaillées et d’histoire naturelle.

Une citation très connue est « A thing is right when it tends to preserve the integrity, stability, and beauty of the biotic community » (Une chose est juste quand elle tend à préserver l’intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique).

Dans le domaine scientifique l’époque est également celle où l’« hypothèse Gaia » commence à être sérieusement formulée et au moins relativement acceptée au sein de la communauté scientifique.

Développée dans les années 1960 par le chimiste anglais James Lovelock puis par le microbiologiste Lynn Margulis dans les années 1970, l’« hypothèse Gaia » consiste en la théorie que la planète terre est « vivante » et réagirait de manière systématiquement favorable à la vie (par exemple selon Lovelock en maintenant la température de la surface constante malgré l’augmentation de l’énergie solaire de 30% depuis l’apparition de la vie sur terre, en rendant constante la salinité de l’eau et toujours en dessous du taux de 5% ne permettant généralement plus la vie, en maintenant stable la composition atmosphérique alors que celle-ci devrait être instable).

Toute une gamme d’analyses scientifiques existe, allant de considérer que le processus de régulation est spontané et plus ou moins mécanique jusqu’au fait de considérer la terre comme une seule grande entité vivante maintenant les écosystèmes en équilibre plus ou moins consciemment.Les conclusions pratiques sont également multiples.

Pour certains il s’agit de protéger l’équilibre (position de Greenpeace voire de théoriciens historiques prônant le tout nucléaire pour empêcher le réchauffement de la planète), pour d’autres de ralentir le processus de destruction en attendant une prise de conscience, pour les partisans de l’arcologie il faut développer les techniques climatiques et architecturales pour ne plus rentrer en conflit avec la nature, pour tout un courant anarchiste appelé « primitivisme » il faut combattre l’intégralité de la civilisation et la détruire, pour d’autres anarchistes il faut décentraliser la société en un municipalisme libertaire, pour d’autres encore l’espèce humaine doit assumer un rôle spécifique de gestion de l’équilibre écologique et organiser une industrie écologique planifiée.

Ces deux dernières positions sont d’ailleurs les positions classiques communiste libertaire et marxiste, issu des deux romans d’anticipation du 19ème siècle où des militants socialistes vont dans le futur et reviennent raconter le monde nouveau : News from Nowhere (Nouvelles de nul part) de l’anglais William Morris publié en 1890, avec un monde totalement décentralisé, une pratique de l’artisanat artistique et du troc, et le modèle des communes populaires chinoises ou du projet d’« agroville » de l’URSS de Staline : Looking Backwards (Regards en arrière) du nord-américain Edward Bellamy, publié en 1885.

C’est dans cet esprit général mettant au premier plan le fait de vouloir sauver la planète que Earth First ! a été le premier groupe à avoir généralisé l’écotage – le sabotage écologique. Le slogan d’Earth First ! était très clair : « No compromise in defense of Mother Earth! » (Pas de compromis dans la défense de notre Mère la Terre !).

Au printemps 1985 l’organisation avait lancé un mouvement d’installation dans les arbres de la Willamette National Forest afin d’empêcher leur destruction. A partir de là l’organisation généralisa sa pratique de désobéissance civile et d’actions  d’oppositions aux entreprises de construction ou de destruction attaquant la nature.

Dave Foreman, un des fondateurs, publia la même année A Field Guide to Monkeywrenchig, un petit manuel de sabotage écologique. Le mouvement se radicalisa clairement et en 1990 une partie des fondateurs quittèrent Earth First ! pour fonder The Wildlands Project, un groupe associé à la revue Wild Earth.

Le noyau dur des fondateurs était en désaccord avec le tournant idéologique du mouvement, qui assumait ouvertement l’anarchisme et critiquait ouvertement certaines positions conservatrices, n’hésitant pas à remettre en cause la « vieille garde » (comme Abbey qui critiquait le complexe militaro-industriel mais était sexiste et opposé à l’immigration).

L’une des figures historiques, Dave Foreman, fit en partie ses mémoires dans « Confessions of an eco-warrior » Earth First ! cessa alors d’exister en tant qu’organisation pour devenir un mouvement ; on parle plus de partisans d’Earth First ! que d’Earth First ! en tant qu’organisation.

L’action des groupes consiste autant en des actions légales (campagnes de propagande, protestations, etc.) que de la désobéissance civile (occupations d’arbres, de routes, sabotage notamment des machines ou encore par l’installation de pointes de fer dans les arbres pour saboter les tronçonneuses, personnes s’enchaînant à des objets, encollages de serrures, etc.).

Un groupe Earth First ! se forma en Grande-Bretagne en 1990, mais de manière indépendante de l’organisation aux USA. Il existait déjà une solide tradition de lutte à la base à caractère environnementaliste, d’actions de résistance passive et de désobéissance civile. Les premières actions eurent lieu à Londres et à Liverpool (200 personnes bloquant les docks en raison de l’arrivée de bois tropical) et coïncidèrent avec une tournée de nord-américains d’Earth First ! en Angleterre.

Un camp permanent de protestation fut construit à Tyford Down dans le cadre de la lutte contre le programme gouvernemental de construction de routes, campagne très large (Newbury Baypass, l’A30, la M11 link, avec des rues entières de Londres occupées). Sur 600 projets de routes, 500 durent être abandonnés.

La première occupation d’arbres eut lieu à Jesmond Dean à Newcastle en 1993. Un document à ce sujet de l’Etat canadien présentant la menace « éco-terroriste » affirme que « des travailleurs de la construction ont été blessés par des dispositifs à fil-piège, et d’autres ont été la cible de tirs à l’arbalète ou sont tombés dans des fosses de type viêt-cong, tapissées de pieux acérés (pungee) ; du matériel a été endommagé ou incendié.

Un magazine, Éco-terroriste, a publié des plans détaillés pour la fabrication de mortiers, de bombes incendiaires et de grenades, et recommandé l’usage d’explosifs enfouis contre la police.

Earth First ! organisa également la lutte contre l’aéroport de Manchester, celle contre les OGM ; il est également considéré que le groupe est à l’origine de la formation de Reclaim the streets, parade techno contestataire dans les rues. Les dommages matériels n’étaient pas rejetés, mais c’est la désobéissance civile qui était plutôt mise en avant. Lorsque des actions dures étaient menées, elles l’étaient dans la nuit et attribuées aux « elfes » de l’ELF : l’Earth Liberation Front.

La catastrophe du Golfe de Mexique dépasse déjà celle de l’Exxon Valdez !

Nous en sommes au onzième jour de la catastrophe du Golfe du Mexique, et un terrible constat se fait déjà.

En effet, à partir du survol effectué le 28 avril par les gardes-côtes aux USA, il a été évalué que 8.9 millions de gallons de pétrole s’étaient déversés dans la mer.

Le gallon est unité américaine représentant 3,785 litres. Il suffit de 0.003 gallon de pétrole pour tuer un petit oiseau, en comptant que même des petites quantités peuvent s’accumuler, empoisonner à long terme.

A partir du constat dans le Golfe du Mexique, on pense donc qu’il y a au moins un million de gallons de pétrole par jour se déversant dans la mer, soit jusqu’à présent 12.2 millions gallons.

Or, la catastrophe de l’Exxon Valdez a elle consisté en 11 millions de gallons… C’est déjà un terrible record qui est battu.

Bien entendu le pire reste à craindre, vu que le déversement continue.

La plus terrible des catastrophes de ce genre a été celle de la plate-forme pétrolière Ixtoc I également dans le golfe du Mexique. Ce sont pendant neuf mois 140 millions de gallons de pétrole qui se sont déversés dans la mer, de juin 1979 à mars 1980.

Vue la prolifération des plate-formes pétrolières, et la course au profit mettant totalement de côté toute sécurité, ce genre de catastrophe était prévisible… et on peut (et doit) en prévoir d’autres.

C’est tout le sens de l’engagement pour la libération de la Terre : être réaliste et faire en sorte de se mettre à son service dans la bataille contre sa destruction.

Et sans compromis, car il suffit de voir les réactions des gouvernants : ce n’est que maintenant que le président des USA va daigner se déplacer.

Et ce alors qu’une tentative d’attentat a eu lieu en plein New York… Que cette tentative soit un coup monté ou bien une vraie tentative d’islamistes radicaux, on voit bien que dans tous les cas Gaïa importe peu!

Au lieu d’être au centre des préoccupations, Gaïa est niée. Tout ce qui compte au mieux, c’est la préservation des côtes afin de préserver l’industrie de la pêche, ou encore la « production » de crustacés !

Il est très impressionnant de voir les positions des pêcheurs, qui se placent dans une contradiction terrible : ils critiquent la mise à mort des poissons, alors qu’eux-même c’est ce qu’ils veulent !

Voilà une parfaite démonstration de la situation intenable de l’humanité, une situation intenable où elle s’est mise elle-même!

Earth Crisis: Ecocide

Voici les paroles de la chanson « Ecocide », du groupe Earth Crisis.

Rendu silencieux dans le rugissement des flammes.
Après les cris et l’assassinat, plus rien ne reste.

Profané, brisé, brûlé, jusqu’aux fondements.
Dans la frénésie de l’avidité, les pleurs de protestation sont étouffés.

La Terre meurt – écocide!

Les forêts de la Terre sont pour toujours dévastées.
Les pensées quant au futur bafouées avec empressement.

Les corporations avec leur dollar concentrent leurs efforts
ravageant l’amazone comme un fléau de sauterelles.

Des plumes de fumée noire montent jusqu’au ciel.
Une forêt de magnifiques créatures meurt de manière insensée.

Des champs de fumée de la dévastation restent à la suite de l’humanité.
Avec des populations abandonnées à la croissance et à l’avidité
Ils justifient ce viol.

(Le pouvoir du dollar) ne peut pas avoir la priorité
sur les inévitables conséquences préjudiciables.

Le temps pour réagir est depuis longtemps dépassé et passé
de la protestation à la confrontation
par moi et par toi.