Hémoglobine de cochon dans les filtres de cigarette?!

Le Daily Telegraph, un quotidien australien, a il y a quelques jours rendu public l’avis d’un chercheur australien de la faculté de Sidney, Simon Chapman, au sujet d’une recherche scientifique néerlandaise.

En fait, cette recherche rendait compte de 185 utilisations industrielles des cadavres de cochons. Et le chercheur australien note que, parmi ces utilisations, on trouve de l’hémoglobine de cochon dans les filtres de cigarette.

Il prévient donc tant les communautés religieuses que les personnes refusant les produits d’origine animale.

Le chiffre de 185 utilisations industrielles est déjà assez impressionnant, mais le fait de retrouver de l’hémoglobine de cochon dans les filtres de cigarette est assez représentatif de la folie prétendument « scientifique. »

Car non seulement les filtres des cigarettes sont une sorte de « secret industriel » et leur contenu n’est donc pas révélé par les industriels. Ce qui n’empêche malheureusement pas encore beaucoup de gens de ne pas se poser de questions et de fumer, faisant confiance à ces mêmes industriels.

Mais on voit bien que le capitalisme mélange tout avec tout, avec une éthique tout simplement au degré zéro quand il s’agit de profits.

Et l’on voit également à quel point la vivisection est une fraude scientifique, puisque le tabac est testé sur les animaux (voir notre article à ce sujet) et que ces tests ont servi d’alibi aux industriels pour dire qu’il n’était pas « nocif. »

Sans compter que le tabac est inutile (comme toutes drogues) et que le fait de le tester sur des animaux montre bien que pour la vivisection, les animaux sont des esclaves, qu’ils sont comme des objets devant servir, peu importe l’utilité.

De par sa nature de drogues et donc de refus de la vie, de par son caractère nocif pour la santé, de par son identité (un produit industriel captivant le public par sa nature de drogue, et testé sur les animaux), il est catégoriquement nécessaire de savoir faire face et de rejeter le tabac.

Bien entendu, il est difficile pour les personnes accros de s’arracher à la dépendance. Pour autant, c’est un pas nécessaire dans le véganisme, car c’est un désengagement nécessaire par rapport à ce que la société du profit nous impose.

C’est d’ailleurs tout le sens de l’unité d’identité entre vegan et straight edge!

L’être humain n’est pas un rat de 70 kg

Vous vous souvenez du projet REACH? Les médias en avaient parlé à un moment: il s’agit d’un programme de la communauté européenne signifiant « enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques« .

Ce programme fait suite à la compréhension plus que tardive que des dizaines de milliers de substances chimiques qui sont employées (plus de 100 000 au total), sans qu’on en connaisse les effets. L’Europe n’évaluait que quelques centaines de molécules par an.

La « solution »: encore plus de vivisection. Mais le toxicologue Thomas Hartung a lancé une vague de critiques, avec un une tribune dans la revue Nature, dans laquelle lui et Costanza Rovida, une chimiste italienne, disent que le projet est gigantesque: au lieu de 27 000 entreprises faisant 180.000 pré-enregistrements pour 29 000 substances en 2008, ce furent 65 000 entreprises faisant… 2 millions 700 000 pré-enregistrements, pour 140 000 substances !

Ce qui signifie que la vivisection s’appliquera à non pas 2,5 millions d’animaux (non humains) sur 10 ans, mais à 54 millions ! En ce moment, la communauté européenne pratique déjà des tests sur 900 000 animaux (non humains) par an.

Thomas Hartung prône donc le développement des méthodes alternatives, dont il est l’un des principaux représentants. Il a lui-même dirigé le Centre européen pour la validation des méthodes alternatives, un laboratoire de la Commission européenne et copréside le septième congrès mondial sur les alternatives à l’utilisation de l’animal dans les sciences de la vie, qui s’est tenu jusqu’au jeudi 3 septembre à Rome. Le 9 juillet, il avait déjà publié, dans Nature, un article rappelant que l’homme « n’est pas un rat de 70 kg »…

On notera qu’évidemment, l’Agence européenne des produits chimiques a rejeté les affirmations de l’analyse faite par Hartung et Rovida…