Clément Méric, pas végétalien pour wikipédia

Cela fait deux mois que Clément Méric a été assassiné par un activiste d’extrême-droite, le 5 juin 2013. Nous avons parlé naturellement de cela, dans plusieurs articles, notamment à partir du fait que nous avions parlé de la présence de son futur assassin lors d’une manifestation parisienne contre la fourrure.

Cette fois, nous voulons parler d’une chose que l’on peut constater, deux mois après : s’il a été dit par certains journalistes que Clément Méric était « végétalien » et « antispéciste », on n’en sait, publiquement, strictement pas plus aujourd’hui.

Cela est tellement vrai que sur la page wikipédia, toute référence au végétalisme a été expulsée. On peut trouver dans la page de discussion consacrée à « Affaire Clément Méric » un petit faux débat sur cette question, car les auteurs de wikipédia y exprimant leur avis sont unanimes, leur position étant, pour résumer, « on s’en fout. »

Voici quelques petits exemples de ce que cela donne, car si les avis sont unanimes, les points de vue sont nombreux :

La mention « végétalisme » et antispécisme, dont Clément Méric aurait été partisan et pratiquant, a été légitimement retirée du RI [résumé introductif – LTD]. Cette ponction est d’ailleurs intervenue à bon escient puisque l’évolution du titre axe désormais le contenu de l’article davantage sur l’affaire et ses conséquences plutôt que de se focaliser sur le seul protagoniste.

Pas très favorable à parler ici de « végétalisme » et antispécisme, pour deux raisons :

Tout d’abord, est-ce réellement pertinent dès lors que le sujet est l’affaire, et ce qui y touche ?

D’autre part, ça me semble assez POV [fait de donner un avis « personnel » – LTD], dans la mesure où il me semble assez probable que la vraie raison de mentionner ces deux points est de montrer Clément Méric sous le jour d’une créature innocente, proche de la nature, ne faisant pas de mal à une mouche, etc..

Si Esteban Murillo est militant antispéciste – ce qu’il est effectivement, selon la source – on peut penser, en toute logique, qu’il est végétarien/végétalien comme sa compagne : mais sait-on jamais, pour ce qui est de la logique dans ces milieux militants ? De toute manière, cette histoire de végétalisme et d’antispécisme n’a pas grand intérêt. En outre, certains pourraient effectivement trouver que cela donne à l’un comme à l’autre un côté « sympathique » ; mais à l’inverse, certains pourraient penser que, du fait de leur militantisme antispéciste commun, Clément Méric et Esteban Murillo étaient aussi affligeants l’un que l’autre. Bref, ça n’apporte strictement rien d’en parler, et surtout je doute que la bagarre ait été causée par un désaccord interne au milieu antispéciste.

Tout ce mélange est bien entendu assez triste, et il est frappant de voir comment la question animale n’est pas du tout comprise comme une actualité, mais bien comme une sorte de vague folklore délirant qu’il n’est pas la peine de mentionner. Alors que tout cela est au cœur de la question qui se pose au 21e siècle…

Rappelons nos articles au sujet de l’assassinat de Clément Méric: Des ultra-nationalistes à la manifestation parisienne contre la fourrure / Une réponse du Collectif de la Marche contre la fourrure / Clément Méric était végétalien / Le meurtrier de Clément Méric était à la « manifestation contre la fourrure » / « Vigilance Végane Antifasciste »

Le meurtrier de Clément Méric était à la « manifestation contre la fourrure »

Nous avions parlé du fait que Clément Méric était végétalien ; or, il s’avère que son meurtrier était présent à la fameuse manifestation parisienne contre la fourrure où il y avait des activistes ultra-nationalistes.

Il était avec eux et l’information a même été rendue public par un autre militant ultra-nationaliste (d’une autre organisation cependant), Alexandre Gabriac, sur son compte twitter.

Gabriac Alexandre GABRIAC 8 Juin

#Esteban un assassin ? Pendant que #ClementMéric chassait du nationaliste, Esteban luttait pour la cause animale. pic.twitter.com/SXNh5RahN0

Voici l’image qui a été publiée en même temps sur Twitter.

L’information a été rediffusée par la suite, notamment par Laurent de Boissieu, journaliste politique au quotidien catholique La Croix, qui en profite pour tacler au passage la libération animale :

l’extrême droite païenne est depuis longtemps impliquée dans les associations de défense des « droits des animaux », refusant par anti-judéochristianisme la valeur différente donnée dans la Bible entre la vie humaine et la vie animale (sacrifice par Abraham d’un bélier et non de son fils Isaac ou Ismaël pour les musulmans, Genèse 22, 1-19). Ce qui n’empêche bien entendu pas par ailleurs un juif, un chrétien ou un musulman de s’opposer à la souffrance animale!

Le journal gratuit Metronews a donné également cette information, qui va avec puisque la personne dont il est parlé était également présente à la manifestation contre la fourrure, parmi les ultra-nationalistes :

« Depuis qu’il est installé dans la capitale, le jeune homme, devenu agent de sécurité, ne vit pas seul. Il a rencontré Katia, de 12 ans son aînée, et habite chez elle. Végétarienne convaincue, elle milite pour la cause animale. »

Tout cela est pour le moins surprenant, et en même temps pas du tout. En fait, si jamais Clément Méric était passé à cette manifestation, il aurait donc été présent en même temps que son meurtrier ! C’est quelque chose de tout à fait possible…

Mais est-ce bien étonnant ? La question animale est une grande question du 21e siècle, parce que la Nature est la grande question du 21e siècle. Il s’agit de reconnaître Gaïa, et donc de reconnaître la sensibilité.

Au pays où la philosophie mécaniste de Descartes a totalement triomphé, c’est évidemment encore plus révolutionnaire qu’ailleurs. C’est une question qui brûle les doigts, c’est une question qui polarise immédiatement. Bref, c’est révolutionnaire, au grand dam des partisans de la protection animale qui aimeraient bien que cela ne soit pas et que cela se réduise à une question de morale chrétienne.

Est-ce que cela veut dire alors que le meurtrier de Clément Méric était un « révolutionnaire » ? Dans son imaginaire, c’était le cas, et c’est pourquoi il ne pouvait pas éviter la question animale. Il ne pouvait pas éviter cela. Aucune personne sincère et révolutionnaire ne peut éviter la question animale.

Bien sûr il ne pouvait pas pour autant être vegan, car pour cela il faut comprendre la question de la libération animale, la question de la Nature. C’est ce qu’a compris par exemple Sebastian Angermüller.

Sebastian Angermüller a été un cadre nazi en Allemagne pendant 10 années de sa vie ; militant « nationaliste autonome », il a été l’un des artisans de la mise en avant de la question animale à l’extrême-droite.

Mais il s’est aperçu que bien sûr c’était contradictoire. Le fascisme et la libération animale s’opposent ; il a donc rejoint l’antifascisme. Et à part une brève période (2007-2008), les nazis allemands ont abandonné la question animale.

Mais ils reviendront, inévitablement, ils doivent le faire, et plus haut nous citions Alexandre Gabriac, qui vantait l’engagement pour la cause animale du meurtrier de Clément Méric. Il ne faut pas se leurrer : Alexandre Gabriac n’en a rien à faire de la cause animale, et encore moins de la libération animale.

Ceci dit et toutes proportions gardées, le végétalisme de Clément Méric a pu également être mis en avant de-ci de-là comme une « valeur éthique », par des gens n’ayant rien à voir avec le véganisme…

C’est ça qui est le plus frappant. Le véganisme n’est pas partout loin de là, et pourtant il est partout. La question animale est incontournable, et elle est révolutionnaire. Elle est quelque chose qui parle, mais encore faut-il que ce soit de manière appropriée.

Le meurtrier de Clément Méric aurait-il suivi la voie de Sebastian Angermüller? Peut-être pas, mais en tout cas, le résumer à un « individu » n’a pas de sens et c’est nier sa quête de radicalité.

Et justement le végétarisme est acceptable par le fascisme, pas le véganisme. Les personnes organisant la marche contre la fourrure avaient réagi de manière claire suite à notre critique de la présence de fascistes dans leur manifestation.

Nous disions que c’était irréaliste, et là alors qu’un des fascistes s’est avéré être un assassin, ce que disaient notamment les personnes organisant la manifestation s’avère faux :

« Voilà pourquoi nous n’exclurons pas si nous pouvons nous retrouver sur un thème commun. Nous n’exclurons pas si le message partagé est le même. Nous ne demandons pas aux gens de venir avec

leur carte politique mais juste avec leur cœur. Si pendant cette Marche, nous pouvons aussi toucher les humains pour qu’ils abandonnent leur haine contre les autres humains, pourquoi ne pas le faire ? »

Si le thème est révolutionnaire, alors cela est vrai, mais la lutte contre la fourrure est une lutte d’arrière-garde, qui n’est pas à la hauteur des enjeux.

Si la manifestation contre la fourrure avait vraiment été progressiste, alors un jeune de 20 ans vivant à la campagne et étant à moitié espagnol n’aurait pas continué à être un nazi six mois plus tard, frappant à mort un végétalien.

C’est malheureusement aussi simple que cela, et c’est cela qui est dramatique, et non tragique.

Clément Méric était végétalien

Hier, à l’annonce du décès de Clément Méric suite à une agression par des skinheads (dans leur version d’extrême-droite) à Paris, il a été diffusé l’information selon laquelle il était végétalien et anti-spéciste.

Nous ne savons pas si cela est vrai, mais c’est bien entendu tout à fait possible. La question animale est incontournable quand on est progressiste, et de nombreuses personnes assument cela.

Cependant, il y a quelque chose qu’il faut noter ici. Ce n’est certainement pas comme si le véganisme était une démarche reconnue à l’extrême-gauche. Il y a bien entendu des végans, et inversement à l’extrême-droite le véganisme est décrié comme une valeur de « faibles. »

Mais à l’extrême-gauche le véganisme est toléré, plus qu’accepté ; être végan est une sorte de « plus », pas une valeur en soi et aucunement quelque chose de reconnu comme universel.

Il faut le préciser, parce qu’il faut bien constater que les gens végans sont pris en otage pour des démarches n’ayant parfois rien à voir.

Lorsque par exemple nous avons critiqué dans un article les fachos présents à la manifestation contre la fourrure (et rejetés a posteriori par ailleurs par les gens de la manifestation), cet article a pu être repris assez largement de-ci de-là.

Mais nous étions alors un simple « alibi » vegan. Or, nous ne voulons pas être un alibi, nous ne considérions pas que le véganisme soit un « à côté » d’une démarche progressiste, et la personne végane n’a pas à se résumer à un statut de la personne végane « de service. »

Notre article sur les fachos tentant de s’approprier sur une base fausse la question animale a pu être récupéré par des gens n’en ayant pas plus à faire des animaux que les dits fachos. Il y a là quelque chose qui n’est pas à accepter.

En Allemagne, le véganisme est largement reconnu comme une valeur en soi à l’extrême-gauche, ce n’est pas une sorte de « concept » aux contours flous comme ici.

Et on sait très bien que le flou nuit fondamentalement aux principes, et que le véganisme n’est rien sans les principes les plus stricts.

Bien entendu, cela n’a pas de rapport direct avec la mort de Clément Méric. Plutôt un lien indirect, parce que si les progressistes n’adoptent pas toutes les valeurs progressistes, alors forcément derrière l’extrême-droite peut se développer.

Il ne faut pas s’étonner que l’extrême-droite progresse si des thèmes sont oubliés, voire même niés. Vu le rejet de la libération animale et de l’écologie à l’extrême-gauche, il ne faut pas s’étonner que derrière les fachos tentent de surfer là-dessus.

C’est bien entendu le vieux débat de savoir s’il faut être « anti » ou proposer des valeurs, et de savoir ce qui est principal. Aussi, il nous apparaît important de souligner que le véganisme ne doit pas être négociable.

La libération animale n’est pas un « à côté » négociable et soluble à différents degrés dans le végétarisme, la protection animale, ou même n’importe quoi de « révolutionnaire. »

On ne peut pas être révolutionnaire et ne pas être pour la libération animale, tout simplement. Prétendre le contraire, c’est ne pas reconnaître les faits, c’est ne pas reconnaître les animaux !

Le discours le plus important de votre vie – Gary Yourofsky

Gary Yourofsky est un vegan militant américain, qui fait des conférences sur le véganisme, dont voici des vidéos, en bas de l’article. La première consiste en la conférence, la seconde en une série de questions posées par les étudiantEs…

EtudiantEs qui sont déjà 60 000 à avoir écouté une de ces conférences, dans 170 écoles, hautes écoles et universités. Comme expliqué sur son site, il a monté l’ADAPTT (Animals Deserve Absolute Protection Today and Tomorrow – Les animaux méritent la protection absolue aujourd’hui et demain).

C’est une organisation voulant l’abolition de toutes formes d’exploitations et de tortures : vivisection, dissection, cirques, rodéos et toutes les autres formes d’esclavage, d’exploitation, de maltraitance et de meurtre. ADAPTT croit aussi en la désobéissance civile et aux actions directes car les actions pacifistes et réformistes sont inefficaces.

Bien que se soit, bien sûr, une démarche énorme et essentielle, Gary Yourofsky ne se « contente » pas que d’informer. Son but n’allant clairement pas dans le sens des réformes ou de l’attente passive que les choses changent et que les mentalités évoluent doucement… Ce vegan militant est d’ailleurs banni de 5 pays dont l’Angleterre et le Canada depuis 1999 car en 1997, Gary a libéré 1542 visons d’une ferme fourrure dans l’Ontario.

Parrainé par PeTA de 2002 à 2005, il a pris ses distances pour diverses raisons comme expliqué lors de la conférence : refus du profit voulu par PeTA ainsi que des campagnes sexistes et de la condition animale dans les refuges de PeTA.

Dénonçant aussi l’énorme pression quotidienne pour nous faire ingurgiter des produits animaux et sous-animaux, Gary Yourosky est un très grand orateur au discours limpide, simple et efficace. Ce militant déborde d’énergie et sort ainsi des clichés du vegan mou dépressif qui ne croit en rien…

Cependant la traduction porte à confusion car vegan est traduit par végétalien alors que, rappelons-le encore, il existe des personnes végétaliennes qui ne sont pas véganes. Le végétalisme étant, dans ce cas, une pratique égoïste de santé et rien d’autre. Cette conférence doit être vue et diffusée, malgré quelques points décevants comme l’apologie claire et nette de la fausse viande.

Le véganisme est une nouvelle culture, et ne saurait être crédible si l’on met en avant de la « chaire animale végétale » ! Comment le goût de la mort pourrait-il avoir un sens dans une société de vie ?

Même si il ne faut pas donner trop d’idées différentes, au même moment, afin de rendre un discours compréhensif, la seule dénonciation de la souffrance des animaux dans les élevages industriels est présente.

Pourtant, la finalité des élevages bio est exactement la même et il n’en est jamais question. Ce qui est très regrettable de ne pas en parler ! Nous laissons donc cette conférence en visionnage permanent afin qu’elle soit vue et diffusée. Afin que le message soit compris et appliqué !

Voici les deux vidéos, les deux sont sous-titrées; si les sous-titres ne s’affichent pas cliquez sur cc sur la vidéo et choisissez le français, ou parmi les autres langues disponibles.

« Devenir végétalien comme Bill Clinton »

« Devenir végétalien comme Bill Clinton »: voici un bien étrange article, néanmoins intéressant. On peut le retrouver dans Le Parisien, dans la rubrique « voyages » – ce qui est étrange car sans rapport, et en plus il a été « fourni » par « relaxnews » qui se présente comme:

La première agence de presse spécialisée dans la conception et la production de contenus LOISIRS rich media pour le web, le print, le mobile, la TV et les médias sociaux.

Le véganisme comme anecdote de voyage ou de loisir? Voyons plus loin et comprenons le sens de cet article: le véganisme suinte de tous les pores de la société. Toute la réalité exige le véganisme, et ce genre d’article témoigne d’un véritable mouvement de fond! Même s’il n’est pas parlé des animaux, s’il est seulement parlé ici de santé et d’alimentation, c’est en pratique tout le rapport à la vie qui est posé en arrière-plan!

Devenir végétalien comme Bill Clinton

La semaine dernière, l’ancien président américain Bill Clinton a confié ses nouvelles habitudes alimentaires à la chaîne d’informations CNN, il a expliqué son régime végétalien suite à son quadruple pontage coronarien en 2004.

On connaissait son amour pour les hamburgers et les donuts, mais après ses opérations du coeur, Clinton a perdu 11 kilos et a abaissé son taux de cholestérol de façon spectaculaire en adoptant le régime végétalien, l’année dernière, même s’il s’octroie occasionnellement un peu de viande.

« J’aime les légumes, les fruits, les haricots que je mange désormais« , a expliqué Bill Clinton au Dr. Sanjay Guptaau cours de leur entretien sur CNN.

Sa stratégie de nutrition consiste, selon ses explications, à éviter tous les aliments qui pourraient porter atteinte aux artères (viande, oeufs, produits laitiers…) et de suivre les préceptes des docteurs Dean Ornish et Caldwell Esselstyn Jr., qui sont à la tête d’un programme pour la prévention cardiovasculaire au Wellness Institute de la Cleveland Clinic.

« Le régime végétalien est une des façons les plus saines de vivre… en sachant ce que l’on fait« , explique LiveScience à propos du régime de l’ancien président américain. « Cela peut aussi être un très mauvais régime si l’on ne sait pas ce que l’on fait, ce qui est souvent le cas« .

Les protéines animales sont remplies de nutriments nécessaires comme les oméga-3 (dans les poissons gras), le calcium, le fer, le zinc et les vitamines B12.

Les végétaliens doivent donc redoubler d’ingéniosité pour consommer ces nutriments en mangeant des légumes verts riches en calcium comme les brocolis, le chou frisé, les navets, des noix riches en zinc, des graines de lin riches en oméga-3, et des aliments riches en protéines comme les haricots, chaque jour, selon LifeScience.

Les végétaliens peu avertis font parfois de mauvais choix alimentaires du fait du spectre restreint de possibilités qui s’offrent à eux, ou recourir à des substituts à la viande, qui peuvent être saturés en graisses et en sel.

MyPyramid.gov recommande aux personnes contre les produits provenant des animaux de consommer des haricots blancs, des noix, des pois chiches du tofu, du tempeh (soja fermenté) et des steaks végétariens pour répondre aux besoins nécessaires en protéines.

Le végétalisme empêcherait la pratique du sport?!

La propagande anti-végane continue. Cette fois, voici l’extrait d’un document intitulé « Végétarien, végétalien : du sport sans manger de viande ? » et publié par l’Institut régional du Bien être, de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS) du Nord Pas de Calais.

Cet institut a une reconnaissance institutionnelle et selon lui, on ne peut pas être vegan et faire du sport! Voici le passage expliquant cela:

Si vous êtes végétalien. Cela signifie que vous excluez de votre assiette, tous les aliments d’origine animale . Cette exclusion volontaire peut être source de carences sérieuses, que vous soyez sportif ou non. Etant donné l’absence de protéines d’origine animale, ces carences concernent notamment les minéraux et les acides aminés, Sans oublier le manque de fer, de sélénium et de vitamine du groupe B.

Ce déséquilibre dans votre régime peut avoir de nombreuses conséquences, éventuellement graves. Votre capacité de récupération s’en trouvera réduite, vous serez plus fatigable et le taux de régénération de vos fibres musculaires sera également, altéré. Et naturellement puisque vous serez plus fatigable, votre tolérance à l’effort s’en trouvera réduite. Tout ceci au bout du compte, concourra à une augmentation du risque de blessure.

Pour toutes ces raisons, il vous sera donc vivement recommandé de consulter votre médecin avant de vous lancer dans une pratique sportive, quelle qu’elle soit.

Nous n’allons pas faire ici la liste de toutes les personnes pratiquant du sport de haut niveau, ou bien de scientifiques, et ayant une alimentation végétalienne. Contentons nous de dire que l’institut est bien parti ici pour concurrencer des positions, comme celles de la société de pédiatrie dont nous parlions récemment, dans la course à l’obscurantisme le plus ridicule qui soit.

Une colonie naturiste et végétalienne en Picardie

Voici un intéressant article tiré de l’Union, journal de Picardie et des Ardennes. Il traite, brièvement, d’une colonie naturiste et végétalienne en Picardie.

C’est à Vaux, commune d’Essômes-sur-Marne, qu’eut lieu la première expérience de vie communautaire anarchiste en France, de 1902 à 1909.Elle fut suivie, en 1911, par une autre tentative, à Bascon, à 800 mètres de Vaux.

L’orientation sera légèrement différente. Il s’agit cette fois d’une colonie naturiste et végétalienne. L’un des colons, Louis Rimbault, anarchiste végétalien, y invente un véritable aliment complet composé de 34 variétés potagères, une salade qu’il appelle «La Basconnaise».

C’est surtout de 1919 à 1926 que de nombreux adeptes, de différentes nationalités, affluent à Bascon : des écrivains comme Hélène Patou et Georges Navel, la danseuse Isadora Duncan, le philosophe Han Ryner…

La colonie cesse sa pleine activité en 1931, mais continue sous forme de colonie végétarienne de vacances, centre naturiste et auberge de jeunesse « La Basconnaise » jusqu’en 1951. Un colon original, Jean Labat dit Godec, a laissé des souvenirs dans le voisinage.

Il excitait la curiosité, sur le marché de Château-Thierry, avec ses théories sur le végétalisme et la nocivité du tabac et de l’alcool.

A cause de sa barbe hirsute et de sa longue chevelure, il était surnommé « Jésus-Christ ».
(Merci à notre historien local Tony Legendre pour ses recherches.)

En France, le naturisme, tout comme le végétarisme, n’ont pas été des valeurs assumées en masse par le mouvement ouvrier, contrairement à d’autres pays, comme l’Allemagne ou l’Autriche. Mais il y a eu néanmoins des expériences, qui ont toutes été anarchistes, dans une version individualiste et communautaire à la fois.

Bien entendu, toutes ces expériences et réflexions des années 1930 étaient utopistes, individualistes, et donc forcément limitées. Nous ne pensons pas que le naturisme soit une solution en soi (ni d’ailleurs le mouvement hippie en général).

Néanmoins, nous considérons qu’il faut connaître ces expériences et les considérer comme relevant de notre propre passé… A condition évidemment de considérer le véganisme comme quelque chose de forcément populaire.

Nous reparlerons d’ailleurs bientôt de « l’Union de lutte socialiste internationale », qui luttait en Allemagne durant les années 1930, assumant ouvertement le végétarisme et le refus de l’exploitation animale (ainsi que de l’alcool), et qui a été une forte structure de résistance sous la dictature nazie.

Soulignons également que ce n’est certainement pas pour rien que les personnes vegan straight edge en France viennent de milieux populaires, et qu’il n’y a que les personnes provenant de couches sociales aisées ou au moins disposant d’un certain confort matériel pour sauter au plafond dès qu’on parle de « Gaïa. »

Dans les milieux populaires, il est très net que le raisonnement suivant prédomine: ce que l’on fait à la planète, cela ne se fait pas!

Et il n’est pas un hasard non plus que le mouvement pour la libération animale est le seul où les femmes ont un rôle prédominant. Citons ici deux femmes témoignant de ce regard nouveau et nécessaire: Louise Michel (figure du mouvement anarchiste) et Rosa Luxemburg (figure du mouvement communiste)…

Deux passages magnifiques, démonstration à la fois de la sensibilité et du style de pensée qu’il faut vivre pour avancer dans la lutte pour la libération totale:

Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.

Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants cherchant à s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.

Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

Louise MICHEL, Mémoires

Ah! ma petite Sonia, j’ai éprouvé ici une douleur aiguë.

Dans la cour où je me promène arrivent tous les jours des véhicules militaires bondés de sacs, de vielles vareuses de soldats et de chemises souvent tachées de sang…

On les décharge ici avant de les répartir dans les cellules où les prisonnières les raccommodent, puis on les recharge sur la voiture pour les livrer à l’armée.

Il y a quelques jours arriva un de ces véhicules tiré non par des chevaux, mais par des buffles.

C’était la première fois que je voyais ces animaux de près.

Leur carrure est plus puissante et plus large que celle de nos boeufs ; ils ont le crâne aplati et des cornes recourbées et basses ; ce qui fait ressembler leur tête toute noire avec deux grands yeux doux plutôt à celle des moutons de chez nous.

Il sont originaires de Roumanie et constituent un butin de guerre…

Les soldats qui conduisent l’attelage racontent qu’il a été très difficile de capturer ces animaux qui vivaient à l’état sauvage et plus difficile encore de les dresser à traîner des fardeaux.

Ces bêtes habituées à vivre en liberté, on les a terriblement maltraitées jusqu’à ce qu’elles comprennent qu’elles ont perdu la guerre : l’expression vae victis s’applique même à ces animaux… une centaine de ces bêtes se trouveraient en ce moment rien qu’à Breslau.

En plus des coups, eux qui étaient habitués aux grasses pâtures de Roumanie n’ ont pour nourriture que du fourrage de mauvaise qualité et en quantité tout à fait insuffisante.

On les fait travailler sans répit, on leur fait traîner toutes sortes de chariots et à ce régime ils ne font pas long feu.

Il y a quelques jours, donc, un de ces véhicules chargés de sacs entra dans la cour.

Le chargement était si lourd et il y avait tant de sacs empilés que les buffles n’arrivaient pas à franchir le seuil du porche.

Le soldat qui les accompagnait, un type brutal, se mit à les frapper si violemment du manche de son fouet que la gardienne de prison indignée lui demanda s’il n’avait pas pitié des bêtes.

Et nous autres, qui donc a pitié de nous? répondit-il, un sourire mauvais aux lèvres, sur quoi il se remit à taper de plus belle…

Enfin les bêtes donnèrent un coup de collier et réussirent à franchir l’obstacle, mais l’une d’elle saignait… Sonitchka, chez le buffle l’épaisseur du cuir est devenue proverbiale, et pourtant la peau avait éclaté. Pendant qu’on déchargeait la voiture, les bêtes restaient immobiles, totalement épuisées, et l’un des buffles, celui qui saignait, regardait droit devant lui avec, sur son visage sombre et ses yeux noirs et doux, un air d’enfant en pleurs.

C’était exactement l’expression d’un enfant qu’on vient de punir durement et qui ne sait pour quel motif et pourquoi, qui ne sait comment échapper à la souffrance et à cette force brutale…

J’étais devant lui, l’animal me regardait, les larmes coulaient de mes yeux, c’étaient ses larmes.

Il n’est pas possible, devant la douleur d’un frère chéri, d’être secouée de sanglots plus douloureux que je ne l’étais dans mon impuissance devant cette souffrance muette.

Qu’ils étaient loin les pâturages de Roumanie, ces pâturages verts, gras et libres, qu’ils étaient inaccessibles, perdus à jamais.

Comme là-bas tout – le soleil levant, les beaux cris des oiseaux ou l’appel mélodieux des pâtres – comme tout était différent.

Et ici cette ville étrangère, horrible, l’étable étouffante, le foin écoeurant et moisi mélangé de paille pourrie, ces hommes inconnus et terribles et les coups, le sang ruisselant de la plaie ouverte…

Oh mon pauvre buffle, mon pauvre frère bien-aimé, nous sommes là tous deux aussi impuissants, aussi hébétés l’un que l’autre, et notre peine, notre impuissance, notre nostalgie font de nous un seul être.

Pendant ce temps, les prisonniers s’affairaient autour du chariot, déchargeant de lourds ballots et les portant dans le bâtiment.

Quant au soldat, il enfonça les deux mains dans les poches de son pantalon, se mit à arpenter la cour à grandes enjambées, un sourire aux lèvres, en sifflotant une rengaine qui traîne les rues.

Et devant mes yeux je vis passer la guerre dans toute sa splendeur…

Rosa LUXEMBOURG, Écrits de prison

Georges Laraque donne son avis !

Nous avions déjà parlé de Georges Laraque, ce hockeyeur du Canada devenu végétalien et qui avait déjà dû faire face à un autre genre de préjugés liés à la domination, le racisme. En cette rentrée les médias du Canada parlent un peu de lui qui a décidé de cesser de «manger des cadavres et d’abuser des animaux», et voici un long texte que lui-même met sur son site.

Un texte vraiment très intéressant, car il montre bien, en plus de l’appel à la compassion, qu’on peut être sportif de haut niveau et avoir un régime alimentaire végétalien. Bien entendu, Laraque n’appelle pas à la révolution, à la libération animale et la libération de la Terre. Ce n’est ni plus ni moins qu’un sportif, mais il assume déjà de très nombreuses choses, et son point de vue est déjà très intéressant.

Mais cela montre inversement que ceux qui se résument à la position honnête de Laraque, et qui ne veulent pas aller plus loin, qui refusent la libération animale et la libération de la Terre, présentent des lacunes énormes, que leur conception est bornée, et donc insuffisante. Elle peut suffire à une prise de conscience personnelle comme celle de Laraque, mais pas à aller dans la perspective de changer le monde.

Car là il y a plein de choses à organiser, de luttes à construire, de points de vue et de plans à élaborer. Il ne s’agit pas que de changer sa conscience, il s’agit de renverser des valeurs et toute une économie fondée sur le profit, et nombreuses sont les personnes en prison pour avoir compris et lutté contre cela. La lutte est difficile, mais il en va de notre Planète et de tous les êtres vivants y habitant !

Votre attention, s’il vous plaît!

Depuis que je vous ai fait part de mon nouvel intérêt et de ma position en ce qui concerne la défense des animaux ainsi que de mon adhésion à de nombreux groupes militant pour cette cause, j’ai reçu des centaines de courriels de soutien de partout dans le monde.

Mais, bien sûr, quel que soit le point de vue que vous adoptiez au sein de la société, les répercussions sont toujours inévitables, surtout lorsque vous êtes une célébrité connue. Cette lettre tient donc lieu de réponse aux quelques courriels négatifs que j’ai reçus à ce sujet. Elle vous aidera à comprendre mon appréciation des animaux et la conviction que je partage qu’ils méritent d’être traités avec bonté. J’aime les animaux et je ne crois pas que le simple fait d’être humain nous donne le droit de les considérer comme marchandises et de les maltraiter.

Premièrement, je suis officiellement végétalien depuis le 1er juin 2009. Bien qu’il s’agisse de tout un changement en ce qui concerne ma nutrition, je ne me suis jamais senti mieux, en si bonne forme de toute ma vie. Étant donné que je suis un athlète professionnel, c’est toute une réalisation pour moi.

Elle a été rendue possible grâce à l’Association Végétarienne de Montréal et ma nutritionniste, Anne Marie Roy, qui m’ont créé un régime alimentaire sur mesure ne contenant aucun animal et produit d’origine animale. Cette partie est cruciale. Quand vous êtes végétarien, vous éliminez le poisson et la viande, mais lorsque vous êtes en plus un végétalien, vous devez couper tous les produits laitiers ainsi que tout ce qui vient des animaux. C’est tout à fait normal que je me sente en meilleure santé maintenant que je suis un végétalien.

Selon Les diététistes du Canada et l’American Dietetic Association, les végétariens ont moins de chance, que les mangeurs de viande, de souffrir de maladies du cœur, de certains types de cancers, du diabète et d’obésité. J’ai décidé de devenir végétalien après avoir vu le film TERRIENS (EARTHLINGS) qui montre en détails la cruauté que les animaux doivent endurer pour finir dans une assiette, dans un cirque, un zoo ou encore pour servir à la confection de vêtements.

Si les enfants savaient comment les éléphants, les tigres et les autres animaux du cirque sont dressés en étant dominés, terrorisés et punis physiquement à l’aide de chocs électriques ou de crochets en forme de corne de bœuf (qui ressemblent à un tisonnier), ils ne voudraient vraiment pas aller au cirque.

Ces animaux sont battus jusqu’à ce qu’ils deviennent soumis dans le seul but de présenter des trucs ridicules et forcés pour notre amusement. Ce n’est pas surprenant que tant d’incidents surviennent dans les cirques; les animaux deviennent fous et blessent gravement ou tuent même leurs entraîneurs ou des spectateurs.

Je comprends que le fait de devenir membre d’un groupe comme la PETA ait un impact. Mon but n’est pas de forcer les gens à devenir végétariens ou végétaliens, mais plutôt d’informer, de faire de ce monde un monde meilleur. Si, par exemple, vous pouvez regarder le documentaire TERRIENS (EARTHLINGS) au complet et continuer de manger de la viande, je respecte votre choix parce je sais qu’au moins, vous êtes au courant, vous savez à quoi vous contribuez et si ça ne vous dérange pas, et bien soit!

Un grand nombre de personnes refusent de voir ce film ou refusent de se renseigner à ce sujet parce que, comme moi, ils sont sensibles et ils ont peur du changement. Mais, chers amis, ce changement n’est pas mal du tout. Tentez l’évolution. Les végétariens sauvent des centaines d’animaux chaque année et les végétaliens protègent des milliers d’animaux d’une vie remplie de souffrance et de la mort la plus douloureuse qui existe.

Le végétarisme est non seulement bon pour les animaux, mais il est aussi bon pour notre santé et notre environnement. Un rapport publié par les Nations Unies a indiqué que l’agriculture industrielle est le secteur économique qui contribue le plus au réchauffement climatique. Alors si vous voulez vraiment être « vert », assurez-vous d’inclure davantage de légumes verts et moins de viande à votre régime!

L’idée d’être végétarien vous plaît, mais vous avez peur de manquer de protéines ou d’avoir l’air maigrichon. Soyez sans crainte; les tonnes de protéines qui se retrouvent dans les produits végétariens sont beaucoup plus saines parce qu’elles ne contiennent pas le cholestérol des protéines animales.

Parmi les plus grands athlètes du monde, on compte, entre autres, des végétariens : John Salley, champion à quatre reprises de la NBA maintenant retraité, Carl Lewis (qui a été nommé Olympien du siècle par Sports Illustrated), Tony Gonzalez de la NFL et Prince Fielder de la MLB. Brendan Brazier, un triathlonien bien connu est, lui aussi, végétalien et réussit bien dans sa discipline.

Son sport est beaucoup plus exigeant que le hockey. Je savais que si c’était possible pour lui, ce le serait aussi pour moi. Des millions de personnes dans le monde entier deviennent végétariens pour les animaux, leur santé, leur environnement et je vous encourage à tenter l’expérience aussi!

Abordons maintenant un autre sujet qui est pas mal délicat au Canada : l’industrie du phoque. La PETA et les groupes défenseurs des droits des animaux ne sont pas les seuls à vouloir mettre fin au massacre commercial des phoques.

Les É-U et l’Union européenne en entier ont récemment banni l’importation de tout produit dérivé de la chasse commercial aux phoques et, une semaine plus tard, le Sénat américain a adopté à l’unanimité la Résolution 84 exigeant la cessation immédiate de la chasse.

Les leaders mondiaux ont dénoncé le carnage. Sachez que l’abattage commercial des phoques à grande envergure ne constitue plus un commerce de subsistance pour les peuples autochtones. C’est plutôt une entreprise à profit hors saison pour les pêcheurs commerciaux et le plus grand massacre de mammifères marins du monde.

Par contre, la chasse aux phoques traditionnelle pratiquée par les Inuits représente seulement une infime fraction des phoques abattus chaque année. À Terre-Neuve, les revenus dérivés du carnage représente environ 1 % de l’économie provinciale. Même si ce pourcentage était plus élevé, aucune excuse n’est valable pour tuer ces pauvres animaux à coups de bâton ou fusil.

Les peuples ont toujours été en mesure de remplacer les traditions cruelles par des pratiques plus humaines et cette situation n’a rien de différent.

C’est tout de même hypocrite de la part du Danemark de critiquer la chasse aux phoques pratiquée au Canada, alors que leur façon de chasser les baleines est aussi cruelle, sinon pire. L’essentiel, c’est que nous devons travailler ensemble pour réduire les souffrances où qu’elles se présentent et quel que soit leur victime.

Vous devez également réfléchir à ce qui suit : les vétérinaires et agents du ministère des Pêches et Océans ont remarqué que les crânes des phoques abattus ne sont souvent pas la cause principale de la mort des animaux. On pourrait donc en conclure que les mammifères sont souvent dépouillés alors qu’ils sont encore vivants.

De plus, bien que le Canada ait interdit en 1987 la chasse des blanchons, bébés phoques de moins de deux semaines dont la fourrure blanche est prisée, après cette période de restriction, les jeunes phoques peuvent toujours être chassés – en fait, la plupart des phoques abattus durant les massacres commerciaux sont tués à coups de massue ou de fusil avant d’atteindre l’âge de trois mois. Laissez-moi vous dire que toute cette brutalité et cruauté est la réalité.

Les vidéos que j’ai vues sont là pour le prouver et tout ami des animaux comprend que nous devons mettre un terme à ce carnage. Je suis entièrement d’accord avec vous que la tuerie impitoyable des phoques ne diffère aucunement du sort réservé aux autres animaux qui sont tués pour être mangés – voilà pourquoi je suis maintenant un végétalien!

Je comprends que certaines personnes ont des allergies et ne peuvent pas manger de noix et d’autres aliments, mais sachez qu’elles peuvent manger des fèves, des lentilles, du soya, des grains, etc. Il s’agit simplement de s’informer sur le végétarisme et apprendre qu’il existe de nombreuses options même pour les personnes qui souffrent d’allergies alimentaires.

À l’état sauvage, les animaux se nourrissent d’autres animaux pour survivre – ce n’est pas de ça dont il est question ici. Nous vivons dans une société civilisée où les aliments sont mis à notre disposition dans les épiceries. Nous ne vivons pas dans la nature.

Nous ne devons pas capturer les animaux, les dépecer et les déchirer avec nos dents. Le problème reste l’agriculture industrialisée à grande échelle qui castre les poules, les porcs et les vaches, qui les édente sans analgésique, qui les pend pour leur trancher la gorge jusqu’à ce qu’ils meurent au bout de leur sang ou bien qui les pousse tout simplement dans un hachoir à viande alors qu’ils sont encore conscients.

Je pourrais continuer à vous donner des exemples pendant des heures. Je sais que Dieu n’a pas créé les animaux pour qu’ils souffrent ou vivent de cette manière et je crois véritablement au karma. Je crois que ceux et celles qui engendrent la souffrance ont subi ou subiront les conséquences de leurs actes. Dans une autre vie, je suis persuadé que nous rencontrerons ce que nous avons tué. Voilà mes convictions personnelles à ce sujet.

En conclusion, si vous avez un chien ou un chat, s’il vous plaît, faites-les châtrer. Nous devons résoudre le problème de surpopulation de chats et de chiens. Votre famille désire adopter un animal de compagnie? Secourez une petite bête de l’abri pour les animaux de votre localité.

C’est la chose la plus facile que vous pouvez faire pour venir en aide aux animaux. Réduisez le montant de viande et de poisson que vous consommez et essayez le végétarisme – vous vous sentirez beaucoup mieux; vous épargnerez de l’argent; vous réduirez votre risque de contracter le cancer et d’autres maladies; vous vivrez plus longtemps et vous contribuerez à faire de ce monde un monde meilleur en commençant par d’abord respecter la vie autour de vous.

Soutenez les gens qui vous entourent, renseignez-les et aidez-moi à arrêter la cruauté envers les animaux! Je vous invite à aller visiter les sites Web suivants. Ils vous fourniront des renseignements intéressants sur les animaux et vous suggéreront de petites choses que vous pouvez faire afin de contribuer en tant qu’individu au mieux-être de ce monde et cela, pour tous ses habitants :  http://www.earthlings.com/ et http://www.goveg.com.

Mahatma Gandhi – « On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités. »