Les refuges

En France les "animaux de compagnie" n'ont pas de droits, à part d'être des animaux de compagnie. Légalement on a le droit d'abandonner son animal, dans la mesure où l'on va à la SPA. Comme on doit payer une petite somme forfaitaire, beaucoup n'hésitent pas à les laisser devant les bâtiments, ou bien à les abandonner dans une forêt, une aire d'autoroute, etc.

Les refuges sont ainsi otages des gens se débarrassant des animaux. Mais que faire d'autre? Il faut bien s'occuper des animaux dans la détresse. C'est le travail courageux des associations qui gèrent les refuges.


Les refuges sont des endroits où sont placés les animaux abandonnés ou errants dans les rues. Certains sont associatifs; il s'agit de gens qui profitant du fait qu'ils disposent de place, accueillent des animaux après avoir fondé une association, afin de proposer les animaux à l'adoption. Il faut par contre légalement posséder un "certificat" de capacité auprès de la Direction des Services Vétérinaires (DSV), obtenu au bout d'un petit examen, pour accueillir un certain nombre d'animaux.



La SPA par contre dispose d'énormes moyens, environ 20 millions d'euros, mais également d'une base solide, grâce aux dons : en 1997 le portefeuille de legs d'élevait à 197 millions de francs. Elle est propriétaire d'appartements et jusqu'à des immeubles entiers, y compris dans des quartiers ultra chics à Paris (avenue Foch, avenue Gabirel...); elle profite de 500 salariés, de nombreux bénévoles (plus de 2.000), de personnalités l'aidant dans la promotion de ses activités.

Mais la SPA n'a pas une éthique vegan, et il ne faut pas s'étonner que la cour des comptes l'épingle (comme ici: http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/spa/SPA_0.html) pour sa gestion, ni que l'hebdomadaire L'Express puisse produire un document assassin à son sujet (http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/spa/dossier.asp).



Si l'on veut vraiment aider les animaux, il faut être vegan, soutenir la libération animale, et ne pas hésiter à adopter et faire adopter, mais sans soumettre les animaux à des gens qui consomment des produits d'origine animale et n'iront jamais chercher la rupture avec l'oppression que vivent au quotidien les animaux.

Les refuges doivent aller dans le sens de la libération animale, refuser l'euthanasie et les locaux-prisons, et donner les moyens disponibles aux animaux, dans un cadre totalement transparent.