Cuisine végane ou cuisine hipster?

Voici un très intéressant article tiré d’un des blogs du monde (big browser). Très intéressant, mais également et surtout très inquiétant, au point que nous allons produire une catégorie « cuisine. »

Car Paris, de par son statut de grande métropole « fashion », ou plus exactement « hype », est en train d’assimiler à vitesse rapide la culture « hipster » et par conséquent d’intégrer le végétalisme (en mode ultra flexible) dans ses « cantines. »

Cela commence à se généraliser, avec par exemple le Café Pinson qui vient d’ouvrir, dans la lignée de ces « cantines » qui proposent une nourriture bio, hype, dans une sorte d’appartement branché où le hipster se sent « chez lui » avec son Macbook.

La tendance est là pour rester et cela va continuer. A nous par conséquent de réussir à concevoir une cuisine intelligente, reste à savoir ce qu’elle peut et doit être !

TOFU ? – Comment devenir végétalien sans (trop) perdre sa volonté ?

Le style de vie végétalien, qui consiste à ne pas manger de viande ni tout autre produit provenant d’animaux, a de plus en plus d’adeptes aux Etats-Unis. Que ce soit par conviction ou par envie d’assainir son alimentation, de plus en plus de personnes adoptent ce régime, ou au moins tentent de le faire.

C’est le cas de la journaliste du New York Times Tara Parker-Pope. Elle raconte comment elle a tenté, avec sa fille, de virer « vegan » et comment « le lait à l’amande, la fausse viande et le faux fromage » l’ont découragée.

Après tout, s’était-elle dit, si Bill Clinton, « un adepte du fast-food et de la cuisine du Sud » a pu devenir végétalien, pourquoi pas elle ? Après avoir découvert que ce n’était pas si facile, elle s’est tournée vers des chefs spécialisés dans la cuisine végétalienne pour avoir quelques conseils afin de réussir la transition entre son alimentation actuelle et un régime exclusivement végétalien.

Il n’y pas de fromage comme le vrai fromage. « Plutôt que des produits préfabriqués, les chefs végétaliens préfèrent fabriquer leur propre fromage avec des noix de cajou, du tofu, du miso et de la levure alimentaire », écrit la journaliste, prenant l’exemple d’un restaurant new-yorkais qui « laisse tremper les noix de cajou pendant une nuit avant de les mélanger avec du jus de citron, de l’huile d’olive, de l’eau et du sel ».

Et pour la pizza ? Il suffit de remplacer le fromage par un mélange de haricots blancs et de purée d’ail, qui va parfaitement sur une pizza à la doubeurre [une variété de courge] et aux oignons caramélisés.

De l’importance de la levure alimentaire. C’est l’arme secrète de nombreux chefs végétaliens, qui adorent « cet aliment naturel avec un goût à la fois grillé et proche des noix et du fromage ». Selon Susan Voisin, auteure du site Fat Free Vegan Kitchen, il faut commencer doucement avec la levure alimentaire, mais au final elle deviendra un élément incontournable d’un véritable régime végétalien.

Faire des gâteaux sans œufs. Il suffit de remplacer les œufs, proscrits chez les végétaliens, par un mélange de vinaigre et de bicarbonate de soude. La fécule de maïs peut être utilisée dans les puddings et les sauces, alors que pour les omelettes il suffit de les remplacer par du tofu.

La viande perdue ? Un seul conseil en ce qui concerne la viande : « N’essayez pas de dupliquer vos recettes de viandes préférées tout de suite. Si vous aimez les hamburgers juteux ou les sandwichs au jambon, vous ne retrouverez jamais ces saveurs sans viande », écrit le NYT, qui conseille, en citant la chef Chloe Coscarelli, de se mettre au végétalisme progressivement : « Pour transformer une recette en recette végétalienne, commencez avec un plat qui l’est déjà presque – comme les pâtes – et utilisez des légumes ou un substitut de viande pour la sauce. »

Susan Voisin, qui est devenue végétalienne en vivant dans une petite ville de Caroline du Sud, estime que devenir végétalien progressivement est essentiel. Ceux qui s’y lancent à pieds joints s’en sortent rarement. « C’est un processus d’apprentissage », assure-t-elle.