La justice interdit un film de la SPA

La cour d’appel de Paris a interdit mercredi à la SPA et à l’association L214 de continuer à diffuser un film qu’elles avaient utilisé dans une campagne visant à faire retirer des étalages des grandes surfaces la viande de lapins provenant d’élevage industriel, selon un arrêt consulté aujourd’hui par l’AFP.

Le 9 juillet, le juge des référés du tribunal de Paris avait débouté le Comité lapin interprofessionnel pour la promotion des produits, qui demandait l’interdiction du film diffusé en juillet dans les grandes surfaces par les militants associatifs lors d’une campagne contre "Le lapin garanti 100% cage".

Dans un arrêt rendu mercredi, la chambre des référés de la cour d’appel de Paris a annulé cette décision et interdit aux deux associations de défense des animaux d’utiliser le film litigieux.

Pour la cour, les associations n’ont pas abusé de leur liberté d’expression, "en défendant comme elles l’ont fait leur objet social", c’est-à-dire les conditions d’élevage des animaux.

En revanche, la cour a estimé que les méthodes utilisées pour réaliser le film n’étaient pas légales, le film "présenté comme une illustration de la production cunicole française étant erroné, puisqu’il comporte des images tournées dans un pays étranger".

En outre, souligne-t-elle, "certaines images filmées en France l’ont été par des personnes ayant pénétré dans des élevages sous de fausses identités et en utilisant de fausses cartes professionnelles", ce qui n’est pas admissible.

"Comment respecter le droit à l’information des citoyens et leur permettre des choix éclairés en matière de bien-être animal, si ne filtrent que des images contrôlées par des acteurs qui ont intérêt à masquer la face sombre de leurs pratiques?", s’interroge l’association L214, dans un communiqué.

Transporter un ami



En train, les petits chiens et les autres mammifères domestiques ne pesant pas plus de 6 kg sont acceptés par la SNCF, pour peu que leur sac ou cage de transport ne dépasse pas 45 × 30 × 25 cm.

Un tarif forfaitaire de 5,10 € est appliqué par sac, même s’il contient plusieurs animaux – une honte quand on pense qu’après tout, le sac ne prend pas plus de place qu’un autre sac!

Pour les chiens de plus grande taille, il faut prévoir laisse et muselière et théoriquement les installer dans le couloir, et le prix est de 50 % du billet de seconde classe. Les voyages en voiture-lit sont également accessibles avec un compagnon à quatre pattes, mais il faut cette fois réserver la cabine entière.

Pour les avions, l’affaire est plus complexe. Si les chiens d’aveugles sont acceptés de plein droit en cabine, de nombreuses low-cost (Ryanair, easyJet, Vueling…) les refusent (ou comme souvent, les animaux transportés en soute sont perdus par une grande compagnie française connue aussi pour transporter des primates destinés à la vivisection….).

Rien n’oblige les compagnies a en effet accepter les animaux. Même quand elles les acceptent, il faut s’y prendre bien en avance, et elles ont un quota d’attributions à respecter.

Dans tous les cas elles refusent le transport de molosses (catégories 1 et 2) ou de rongeurs. Les petits chiens et les chats peuvent prétendre à la cabine, tandis que les oiseaux sont automatiquement conduits en soute.

Le poids maximal autorisé en cabine (sac ou panier inclus) varie chez les compagnies : 6 kg chez Air France, KLM, SAS et 8 kg chez Lufthansa ou Swiss. Dans tous les cas, il faut également respecter les normes de taille et de matériau imposées par les compagnies pour les cages et paniers.

Il ne reste plus alors qu’à se munir des documents officiels de son animal (vaccination, santé) et à acquitter sa place : le prix se calcule souvent au kilo, selon les mêmes modalités que les excédents de bagage. Chez Air France, par exemple, le tarif est de 3 euros par kilo pour les animaux en cabine et de 35 € forfaitaires en soute pour les lignes intérieures.

 

Le lait de riz



Particulièrement bon même tout seul (surtout dans sa version thaï), le lait de riz est à mélanger avec ce qu’on veut pour de bonnes boissons veganes!

 

Afflux d’animaux dans les refuges anglais en raison de la crise



"Mon chien ne va pas avec le canapé", prétend quelqu’un venant abandonner son compagnon. "Mon chien noir jure avec la nouvelle moquette blanche, puis-je l’échanger avec un chien blanc", demande un autre maître indigne…

Mais on a pas seulement ces délires: la crise économique et financière frappe aussi indirectement les animaux domestiques; ne s’estimant plus en mesure de les entretenir, leurs maîtres ont tendance à s’en débarrasser.

Le Foyer pour chiens et chats de Battersea, dans le sud de Londres, a fait savoir mardi qu’il ne pouvait plus gérer l’afflux d’animaux qui lui étaient confiés: ainsi a-t-il dû recueillir cette année 6.430 chiens errants, soit 1.000 de plus que l’an dernier.

Une nouvelle réglementation transférant de la police aux autorités municipales la responsabilité des animaux errants est partiellement responsable du phénomène, mais la crise aussi, a estimé le Foyer, le plus réputé d’outre-Manche.

"Nous croyons que certains abandonnent leurs chiens parce qu’ils n’ont plus les moyens de s’en occuper", a-t-il ajouté, dans un communiqué.

La pierre d’Alun



La pierre d’Alun est un déodorant corporel 100% naturel qui régule la transpiration en resserrant les pores de la peau et lutte contre les odeurs. Au niveau scientifique, c’est du sulfate double d’aluminium et de potassium, au niveau pratique c’est disponible dans tout magasin bio ou encore sur internet (mais alors attention à bien prendre la version naturelle et non synthétique), ça coûte une dizaine d’euros au maximum, c’est vegan, bio, efficace et dure bien plus longtemps qu’un déo « standard. »

 

Chasse à la baleine

Le Japon commence sa campagne australe qui vise à capturer neuf cents baleines à des fins officiellement scientifiques. Six navires japonais, dont le

Nisshin Maru

, le navire-amiral de la flotte japonaise, se confrontent donc au

Sea Shepherd,

dont le fondateur Paul Watson a déjà éperonné volontairement des navires-baleiniers.

Vendredi soir, le Steve Irwin, le navire conduit par Paul Watson, a tenté une première attaque en envoyant une vedette s’approcher d’un navire japonais pour y jeter des bombes puantes. Devant le durcissement des conditions météorologiques (vents de 50 nœuds, soit 90 km/h), les militants ont renoncé.

L’an dernier, deux d’entre eux avaient été capturés par les chasseurs japonais après être montés à bord de l’un de leurs navires. Ils avaient été relâchés deux jours plus tard. De son côté, Paul Watson avait essuyé un tir d’arme à feu, sans dommages parce qu’il portait un gilet pare-balles.

Début décembre, deux ministres canadiens ont très officiellement demandé que Watson soit remplacé à la tête de la Sea Shepherd, l’organisation qu’il a lui-même fondée en 1977. Le Canada lui reproche ses propos très durs sur l’abattage de plusieurs centaines de narvals emprisonnés par les glaces dans l’Etat canadien de Nunavut. Selon les autorités canadiennes, les chasseurs inuits, qualifiés par Watson de «bouchers», les ont tués pour éviter l’agonie tandis que l’écologiste critique l’absence de tentative de sauvetage des animaux avant ce qu’il qualifie de massacre.

Au printemps dernier, le Farley Mowat, l’un des navires de Watson a été arraisonné et saisi au large des côtes canadiennes, pour s’être approché trop près de navires pratiquant la chasse au phoque. Quelques jours plus tôt, le bateau sous pavillon néerlandais avait été attaqué par une trentaine de chasseurs en colère. Le Japon a demandé à plusieurs reprises que les navires de la Sea Shepherd soient considérés et pourchassés comme des pirates, et que leur pavillon leur soit retiré.

Connaître et protéger les animaux



L’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) édite de nombreux guides et brochures pour sensibiliser le grand public à la nécessité de protéger les milieux et les espèces, dont Le loup a sa place parmi nous, Connaître et aider les hérissons, Observer et aider les animaux en hiver, etc.

Chasse à courre… jusqu’à quand la loi des saigneurs ?

Samedi 13 décembre dans le département de l’Aisne, en forêt de Prémontré, une chasse à courre s’est encore une fois terminée chez un particulier, devant une population horrifiée, notamment des enfants, qui a dû assister au massacre d’un cerf achevé à la dague. Cette situation est récurrente puisque cette année, plusieurs cerfs ont été poursuivis pour être poignardés jusque dans des domiciles ou des jardins privés, des parkings de supermarché, des terrains de football, des places de village.

À quoi faudra-t-il en venir avant que soit mis un terme à cette barbarie d’un autre âge ? Jusqu’à quand va-t-on mépriser l’opinion de la majorité des citoyens, massivement opposés à la chasse à courre (73 % des Français condamnent la chasse à courre, sondage SOFRES).

L‘aménagement des espaces, une sensibilité nouvelle, les valeurs d’une république ne sont pas compatibles avec l’arrogance d’une caste archaïque ou la puissance d’un lobby au-dessus des lois. La chasse à courre doit cesser.

http://www.abolitionchasseacourre.org/

Inde : Après le tigre, les braconniers traquent le léopard

Une association de défense de la faune sauvage basée à New Delhi a fait un constat inquiétant sur la recrudescence du braconnage de léopards en Inde.

Pour l’année 2008, 24 tigres ont été braconnés ainsi que 141 léopards. Au cours des tous deniers mois, 27 peaux ont été saisies par les autorités indiennes. Chaque année, ce sont entre 150 et 200 peaux de léopards qui sont confisqués. Le braconnage des léopards est fluctuant mais il est en augmentation depuis 2007, notamment en raison de la raréfaction du tigre. Les braconniers se rabattent donc sur un autre félin.
Les ONG sont d’autant plus inquiètes qu’elles savent fort bien que la plupart des léopards tués ne sont pas retrouvés et seule une partie des peaux sont saisies. Les chiffres annoncés plus haut sont donc en deçà de la réalité. Pour l’Administration de gestion de la faune sauvage, l’augmentation du nombre de peaux saisies prouve seulement l’efficacité des contrôles.

Il n’y a pas d’estimation officielle de la population de léopards en Inde. Les ONG pensent qu’il y aurait entre 10 000 et 20 000 félins, et un recensement doit avoir lieu au cours des trois prochaines années.

Le léopard s’adapte plus facilement que le tigre à un environnement modifié, c’est pourquoi il est également plus exposé. Une partie des léopards tués est imputable aux braconniers, mais les fermiers sont également responsables. En 2008, 38 léopards ont été retrouvés empoisonnés aux abords des villages. Accusés de s’en prendre au bétail, ils sont tués puis vendus à des trafiquants qui récupèrent fourrure et os pour le marché chinois. Les paysans indiens sont normalement indemnisés pour les pertes subies mais les procédures de remboursement sont longues, et les fermiers, las d’attendre, règlent le problème eux-mêmes en abattant les félins.

Les ONG préconisent de raccourcir les délais d’indemnisation, de mettre en place d’autres sources de revenus pour les braconniers et de ne pas étendre davantage les terres agricoles sur le territoire des léopards. Si ces mesures sont mises en place, le félin devrait pouvoir survivre à ce siècle en Inde…

Omnivore, végétarien, végétalien ?

Connaître l’ennemi et sa propagande est très important. Ici un article très très fort de Léon Guéguen, Directeur de recherche honoraire de l’Inra, ancien directeur du Laboratoire de nutrition et sécurité alimentaire du Centre de recherches de Jouy-en-Josas, membre de l’Académie d’agriculture de France, administrateur de l’Institut Français pour la Nutrition et rapporteur à l’Afssa.

Rien que cela! Dont l’article à lire ici est un monument anti-vegan: le vegetalisme et le végétarisme amènent des carences, la défense des animaux n’est pas quelque chose de rationnelle, etc. etc.

« A un moment où il peut plus, nous, on envoie et c’est ça le choc du gavage ! »

M. Philippe Lapaque, ex-gaveur indépendant sous contrat avec Grimaud-Montfort, filiale d’Euralis, a créé son blog pour raconter ce qu’il ne supportait plus: http://canardupe.blogspot.com/

Il constate surtout à quel point l’industrialisation dominée par les grandes entreprises atteint des proportions terrifiantes.

On trouvera également ici, sur le site stop gavage, toute une série de vidéos où il explique ce qu’il a vu.

"Un employé du lieu dirige les caisses vers la chaîne d’abattage où là, se trouvent des accrocheurs qui ouvrent les caisses les unes après les autres, sortent et jettent par terre les oiseaux morts en cour de transport et accrochent les autres par les pattes, dans une sorte de petits cadres en inox où se dessine dans chacun d’eux une sorte de deux V espacés, permettant l’écartement des pattes qui se coincent grâce au propre poids de l’animal.

Ce dernier se retrouve alors tête en bas, les ailes entrebaillées, et le bec semi ouvert avec des restes de pâté de gavage qui en sortent. Le plus grand nombre de ces oiseaux ne réagissent même plus à l’étouffement que provoque la pâtée qu’ils régurgitent tant ils sont à bout."

Massacre dans une animalerie

Rongeurs écrasés à coups de cage, poissons dévorés par un piranha changé de bocal : des cambrioleurs se sont livrés à des jeux macabres dans une animalerie de Saint-Quentin.

Un témoignage de la barbarie, où il faut bien voir que l’animalerie de par son existence est tout autant responsable: c’est elle qui fait de l’animal un objet, une marchandise!

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