Les petits cochons seront castrés mécaniquement

En Suisse s’appliquera bientôt une nouvelle loi pour la protection des animaux, les éleveurs devront anesthésier et endormir leurs porcelets avant de pouvoir leur trancher les testicules. Une loi hypocrite qui donnera lieu à une pratique industrielle faisant fi de l’intégrité de l’animal qui ne restera au final qu’une marchandise née pour être mangée.

L’article ici

Le cambrioleur viole le chien

Voici un article montrant une fois de plus que la maltraitance de l’animal n’a pas de limites. Ainsi un chien qui se fait violer est pathétiquement tourné en ridicule par des individus n’ayant aucune notion du respect et tournant cet acte barbare en vulgaire fait divers.
Les commentaires montrent bien que les ennemis des animaux crient haut et fort leur mépris à leur égard et que ces mêmes ennemis n’hésitent pas à se moquer des personnes indignées par cet acte sauvage.

La terrible situation du guépard asiatique

L’idée est assez répandue que le guépard n’existe qu’en Afrique; en réalité, il existe aussi en Asie, ou plus exactement il a existé.

Il a été exterminé en Inde, et en Iran il n’en existe que grosso modo entre une cinquantaine et une petite centaine, vivant dans le désert central de l’Iran, le désert du Kavir faisant 800 km de long et 320 km de large, dont une partie est un parc national.

De fait, le guépard asiatique est une espèce plus que menacée, qui auparavant existait de l’Arabie à l’Inde, en comprenant l’Afghanistan. Dans la même zone le tigre de la Caspienne a disparu, alors qu’il ne reste quasiment plus de lions asiatiques.

Les guépards sont connus pour leur consanguinité, attribués selon certains chercheurs à l’ére glaciaire, et pour d’autres au rôle néfaste de l’humanité à son égard. En Inde des recherches sont faites pour procéder à la renaissance du guépard indien par le clonage, ce qui est évidemment plus que problématique, vu que l’écosystème des guépards a été anéanti, et que les moyens utilisés pourraient servir des espèces encore existantes et très largement menacés.

Un site, en farsi et en anglais, est consacré au guépard d’Iran. Un guépard d’Iran a été recueilli en Iran, de sexe féminin et appelée Marita, et a été présenté au parc Pardisan, un parc de 270 hectares à Téhéran. Elle est devenue le symbole de la campagne pour les guépards d’Iran, après avoir été sauvée d’un massacre, où sa mère et ses deux soeurs ont été tuées.

Earth Crisis – Discipline / Deliverance

Voici la traduction française des paroles des chansons « The Discipline » et « Deliverance » d’Earth Crisis.

Straight edge – the discipline.
The key to selfliberation is abstinence from the destructive escapism of intoxication.
Straight edge – la discipline. La clef de la libération de soi est l’abstinence de l’évasion destructrice par l’intoxication.

I separate from the poison – a mindlessness I’ve always abhored.
Usage will only increase the pain, a truth I constantly see ignored.
The pollutants that kill the body breed apathy within the mind.
Je me sépare du poison – une folie irréfléchie que j’ai toujours abhorré.
L’usage agrandira seulement la douleur, une vérité que je vois constamment ignoré.
Les polluants qui tuent le corps élève l’apathie au sein de l’esprit.

The substances that once brought release in the end will always confine.
From drug-clouded lungs and veins motviation dissipates.
Imprisoned within addiction, abuse increases until death overtakes.
Enslaved by concupiscence, promiscuity leads to despair.
Victims used and abandoned by liars who professed to care.
Les substances qui une fois ont amené le soulagement à la fin resteront toujours confinés.
Depuis les poumons aux nuages de fumée aux veines, la motivation se dissipe,
emprisonnée au sein de l’addiction, l’abus augmente jusqu’à ce que ce que la mort prenne le dessus.
Rendue esclave par la concupiscence, la promiscuité amène au désespoir,
les victimes usées et abandonnées par des menteurs qui prétendaient se soucier.

Self-exiled from their insanity.
Striving to attain higher levels of purity. The beauty in life is mine to know.
Amidst the ruin I survive. I’ve got to stay free.
Damage everywhere – infections at every turn.
Through my refusal to partake I saved myself. Abstinence was the beginning.
Un auto-exil de leur aliénation.
S’efforçant d’atteindre des niveaux plus élevés de pureté. La beauté dans la vie, à moi de la connaître.
Au milieu des ruines je survis.Je dois rester libre.
Les dommages partout – les infections à chaque coin.
Par mon refus de prendre part je me suis sauvé. L’abstinence a été le commencement.

What’s important is what’s done with the freedom step by step I overcome.
Alone I climb the staircase to edification.
Ce qui est important est ce qui est fait avec la liberté, pas à pas je surmonte.
Seul je grimpe les escaliers de l’édification.

From birth an existence of agony begins that ends with execution.
Intentionally infected with diseases to then try to find cures for humans.
Fractured skulls, broken bones, scalded flesh and blinded eyes.
For medical research and cosmetic testing animals suffer and die.
Walls conceal the tortured victims of vivisection.
Nothing of value can be gained for science or medicine when the price is a helpless animal’s life.
An animal becomes a subject – their pain a mere reaction.
La délivrance. Depuis la naissance une existence d’agonie commence qui finit par l’exécution.
Infecté de manière intentionnelle par des maladies pour ensuite essayer de trouver des remèdes pour les humains.
Crânes fracassés, os brisés, peaux brûlés et yeux rendus aveugles.
Pour la recherche médicale et les tests de cosmétiques, les animaux souffrent et meurent.
Les murs dissimulent les victimes torturées de la vivisection.
Rien de valeur ne peut être obtenu pour la science ou la médecine quand le prix est celui de la vie
d’un animal sans défense.
Un animal devient un sujet – sa souffrance une simple réaction.

Harmless testing alternatives ignored – they refuse to end their profit system.
The suffering benefits mankind – the excuse for demented scientists whose brutalization of the innocent denegrates humanity’s existance.
When education and peaceful protest can’t bring their liberation the strategy for their rescue changes into militant intervention.
Every action has an impact. Every life saved is a victory.
The truth known by the caring few who wage guerilla warfare to end this atrocity.
Severed locks, doors wrenched from hinges, the animals deliverance from torment and captivity.
Vivisectionists dragged into the street and shot as flames engulf the laboratory.
Justice’s hammer falls again and again until it ends when the price is a helpless animal’s life.
Les alternatives de tests inoffensifs ignorés – ils refusent de mettre un terme à leur système de profit.
La souffrance bénéficie à l’humanité – leur excuse pour les scientifiques déments dont la brutalisation de l’innocent amène la dégénérescence de l’existence de l’humanité.
Quand l’éducation et la protestation pacifique ne peut pas amener leur libération,
la stratégie pour leur sauvetage change en l’intervention militante.
Toute action a un impact. Toute vie sauvée est une victoire.
La vérité sue par le peu qui se préoccupent et qui mènent la guerre de guérilla pour en finir avec cette atrocité.
Les cadenas brisés, les portes arrachées à leurs charnières,
la délivrance pour les animaux de leur tourment et leur captivité.
Les vivisecteurs traînés jusque dans la rue et se faisant fusiller alors que les flammes engloutissent le laboratoire.
Le marteau de la justice tombe encore et encore jusqu’à la fin
lorsque le prix est la vie d’un animal sans défense.

« Il n’est pas question que la création d’un parc régional annule une étape du Tour de France. »

Mais pourquoi donc le Tour de France est-il passé par le Mont Ventoux? A vrai dire se le demander relève de la (fausse) naïveté. Business oblige, le Tour de France étant une source énorme de profits et d’image de marque pour la France, son tourisme, etc.

Et le Mont Ventoux « a » une tradition de courses cyclistes et motorisées.

La faune et la flore passent donc à la trappe. Et les 500.000 spectateurs, en plus du bruit, du dérangement, ont laissé un cadeau bien symbolique: 20 tonnes de déchets dont 1,5 tonne de verre et 800 kg de plastique/d’acier-alu (équivalant à 30 000 bouteilles d’eau et 20 000 canettes), avec des déchets retrouvés également dans la nature, « cachés » derrière les arbres, etc.

Le ramassage a été organisé le lundi, soit… deux jours après le passage du Tour, qui plus est un jour de Mistral.

Comme on le voit, c’est 0% écologie: la population participe à une fête commerciale donc la mentalité est ce qu’elle est; la planète et ses habitants n’ayant aucune valeur dans ce contexte.

Quant au ramassage, il est fait… parce qu’il le faut bien.

Qui plus est, la zone est censée devenir un parc naturel.

Mais que les partisans du profit ne s’inquiète pas: Jean-Louis Joseph, président de la fédération des parcs naturels régionaux et maire de La Bastidonne (Vaucluse), explique bien que cela n’est pas un souci, « D’ailleurs, il y a des étapes du Tour qui sont passées dans des parcs régionaux comme dans les Alpilles cette année. »

Ou comme il le formule encore plus clairement: « Il n’est pas question que la création d’un parc régional annule une étape du Tour de France. »

Vous imaginez? C’est le président de la fédération des parcs naturels régionaux qui dit ça! Qui plus est membre d’ATTAC, « socialiste de toujours » et « Un fervent défenseur de l’environnement » comme l’explique son site jeanlouisjoseph.com

Voilà bien une démonstration que la planète a besoin de la libération animale, de la libération de la Terre!

La mer, ses habitants et la pollution sonore

Voici ici un très intéressant article concernant la pollution sonore causée par les humains dans la mer.

La mer, monde du silence ? Poétique, mais faux. L’environnement marin est empli de bruits naturels provenant des vagues, du vent et de la pluie, ainsi que des sons émis par les organismes vivants. Auxquels s’ajoutent, et de manière croissante, les sons d’origine humaine. Une véritable pollution sonore dont les conséquences peuvent être dramatiques pour les mammifères marins, et contre laquelle se mobilise un nombre croissant de scientifiques et d’environnementalistes.

Le 24 septembre 2002, entre les Canaries et le détroit de Gibraltar, des bateaux de l’OTAN procèdent à un exercice. Le même jour, 14 baleines à bec s’échouent sur les plages avoisinantes. L’autopsie révèle des lésions au niveau des oreilles internes. Cet échouage massif n’est pas le premier, mais cette fois, le doute n’est plus permis : des sons de forte puissance peuvent provoquer la mort de grands cétacés, déjà fortement menacés par la chasse et la pêche.

Principaux accusés : les sonars militaires à basse fréquence employés pour détecter les sous-marins, et les canons à air de forte puissance utilisés pour la prospection pétrolière offshore. « Depuis les années 1990, plusieurs échouages, majoritairement de baleines à bec, ont été corrélés avec des exercices navals mettant en oeuvre des sonars actifs de forte puissance, et parfois également avec des tirs sismiques », confirme Xavier Lurton, coauteur d’un rapport sur l’analyse des risques de la pollution sonore pour les mammifères marins.

Responsable à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) du service acoustique sismique de Brest, ce spécialiste rappelle que la marine américaine comme l’industrie pétrolière offshore ont consenti des investissements importants, ces dernières années, »pour financer auprès de la communauté académique des études visant à limiter ces risques » . Et que plusieurs pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Royaume-Uni) ont mis en place des réglementations plus contraignantes en matière d’exploration pétrolière offshore.

Tout n’est pas résolu pour autant, loin s’en faut. Car les flottes de commerce croissent au rythme de la mondialisation, et emplissent les mers d’un constant grondement. Selon le rapport de l’Ifremer, l’intensité sonore y aurait ainsi augmenté en moyenne, depuis un demi-siècle, »de 10 décibels dans la gamme des centaines de Hz » . Un « smog acoustique » d’autant plus gênant que les mammifères marins ont recours à l’écholocalisation pour communiquer, se repérer ou rechercher leur nourriture.

La cacophonie ambiante leur fait perdre le sens de l’orientation, les oblige à abandonner certains habitats, multiplie les dangers de collision avec les navires. Venant s’ajouter au bilan de la chasse baleinière légale (1 500 animaux par an) et aux captures accidentelles de dauphins et de cétacés par les filets de pêche (plusieurs dizaines de milliers par an), ces perturbations menacent un peu plus la survie des espèces les plus menacées.

« Pour mieux comprendre la manière dont cette pollution sonore affecte ces animaux, il faut d’abord établir la source de ces bruits, et la manière dont ils se propagent », précise Michel André, directeur du laboratoire d’applications bioacoustiques à l’université polytechnique de Catalogne (Espagne). Son équipe travaille à définir le seuil maximal de bruit tolérable par les cétacés, et à établir une cartographie de la pollution sonore sur les côtes espagnoles. Michel André espère élargir ce dernier projet au niveau mondial grâce à la campagne Changing Oceans, lancée le 10 juillet, à Marseille, par la fondation suisse Antinea : une expédition menée à bord d’un ancien navire de guerre visant à recueillir des données sur une centaine d’aires marines protégées mais qui cherche encore l’essentiel de son financement.

En attendant, que faire ? En décembre 2008, à la neuvième conférence des parties de la Convention sur les espèces migratoires (CMS), la Communauté européenne a présenté un projet de résolution invitant instamment la communauté internationale à examiner des mesures visant à réduire le bruit sous-marin. Création de « zones de protection » dans les mers et les bassins fermés, meilleur contrôle des niveaux sonores, constitution de bases de données indiquant la provenance des sons produits par l’homme : tout ou presque reste à mettre en oeuvre.

Et il y a urgence à agir. Selon le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), publié fin 2007, l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère va entraîner une acidification des mers et des océans. Or, cette acidification pourrait contribuer à rendre l’environnement marin plus bruyant, en diminuant la capacité d’absorption des sons à basse fréquence. Si rien ne vient enrayer cette évolution, les baleines, demain, pourront-elles encore s’entendre chanter ?

Fonte des glaces couvrant la mer dans la zone Arctique

Le quotidien anglais the Guardian publie des photos rendues publiques par les USA et concernant l’Alaska. On peut voir le rivage du port de Barrow en 2006 et en 2007, et voir la disparition de la glace. Entre l’été 2006 et celui de 2007, plus d’un million de kilomètres carrés de glace de mer ont fondu en raison du réchauffement climatique.

Rappelons que non seulement l’écosystème est brisé, mais également que la planète se réchauffe doublement: la glace ne réfléchit plus les rayons solaires et pire, la mer les absorbe, se réchauffant et réchauffant l’ensemble de la planète.

Le film Mission G

Le film G-Force vient de sortir aux USA et fait un tabac, il arrivera en France le 14 octobre (sous le nom « Mission G »). Ce film en 3D met en scène… des cochons d’Inde espions. La bande-annonce en français est ici, le site officiel en anglais . La vidéo du jeu sortant sur les consoles de jeu est .

C’est en fait le pendant logique des films d’extra-terrestres: l’humanité est incapable d’avoir un rapport correct avec les animaux. Donc soit elle en fait des monstres (du film Orca à Alien en passant par King Kong, des dents de la mer aux abeilles tueuses, etc.), soit elle établit un rapport infantile (et clairement décalé, c’est-à-dire inadapté).

Ces films sont des symptomes… Des preuves d’une quête, d’une exigence, d’une recherche d’un autre rapport avec les animaux. Si l’industrie du cinéma agit ainsi ce n’est pas pour rien, pour mobiliser les gens à aller voir les films (lamentables), il faut jouer sur des cordes authentiquement populaires…

Le nucléaire français et l’Afrique

Voici un appel du réseau Sortir du nucléaire qui est très intéressant, et qui montre bien sur quoi s’appuie la gestion de l’écologie en France: tout dépend du business, et partant de là aussi du pillage des « anciennes » colonies d’Afrique, dont les gouvernements sont constitués sur la base de leur allégeance à la France.

Le nucléaire, c’est comme l’industrie de l’exploitation animale: c’est toute une logique de profit. Etre vegan, ce n’est jamais rester passif, et bien être réaliste par rapport au monde où nous vivons. Pas de défaitisme: les responsables sont faciles à trouver!

Le Réseau « Sortir du nucléaire » attire l’attention de l’opinion publique sur la gravité de la situation au Congo et au Niger où les autorités politiques bafouent les droits de l’Homme et les règles démocratiques sur fond de coopération avec la multinationale nucléaire Areva.

– Au Congo (ex-Zaïre), Golden Misabiko, qui est président d’une ONG de défense des droits de l’Homme, a été arrêté vendredi 24 juillet après la publication d’un rapport dénonçant l’exploitation illégale de la mine d’uranium de Shinkolobwe (Katanga), concédée à Areva depuis le 26 mars dernier : lors de la visite express du Président français Nicolas Sarkozy, Areva s’est vu octroyer l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur l’ensemble du sol congolais.

– Au Niger, où Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une mine géante à Imouraren, les atteintes à la démocratie sont tout aussi graves : contrairement à ce que prévoit la constitution, M Tanja va se présenter pour un troisième mandat présidentiel et, pour arriver à ses fins, n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.

Ce n’est pas parce que la supposée « indépendance énergétique de la France » n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en particulier d’Afrique, que la France doit tolérer ou même collaborer aux atteintes aux droits de l’Homme.

Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy a promis que la politique française serait « exemplaire » concernant les Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.

De toute évidence, le militantisme pronucléaire de M Sarkozy et son soutien sans faille à la multinationale Areva le poussent à s’accommoder ou même à soutenir les atteintes aux Droits de l’Homme, en l’occurrence au Congo et au Niger. C’est le « volet radioactif » du système de la Françafrique ».

Il est nécessaire de mettre en lumière la complaisance d’Areva avec ces agissements antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises doivent se reprendre et exiger la libération immédiate de Golden Misabiko au Congo et l’annulation du référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger.

Quelques réflexions sur les incendies dans le Sud et en Corse

Trois personnes ont été arrêtées en Corse, soupçonnée d’être des incendiaires. C’est un phénomène bien connu: les promoteurs cherchent toujours à gagner plus de terrain, et pour cela les incendies sont utiles. Que dire alors de cet adjudant de la légion étrangère, qu’on accuse d’être le responsable de l’incendie de 1 300 hectares de garrigue?

En fait, c’est lui qui va porter le chapeau, mais bien entendu, il ne peut pas être le seul responsable d’un exercice d’un régiment de la Légion étrangère, et d’autant plus avec des balles traçantes. Si leur emploi était interdit en exercice dans le sud de la France, comme l’explique l’armée, pourquoi leur utilisation a été si facile?

En fait, l’emploi des balles traçantes est interdit dans les camps militaires du Sud-Est du 1er mai au 1er novembre, pas le reste du temps… Et c’est là qu’on voit que dans un système où la nature et les animaux sont en bas de l’échelle, les dégâts sont inévitables, comme une conséquence fatidique.

Le problème central, c’est que l’humanité n’a pas l’habitude de faire attention à la nature et aux animaux. Chacun ne s’occupe que de soi-même, et encore, mal! Voilà pourquoi être vegan c’est défendre l’écologie radicale, celle qui comprend que Gaïa est à la racine des choses et de nos questions, puisque c’est la planète où nous vivons, à laquelle nous participons.

Et pourquoi le mode de vie straight edge est essentiel aussi: il signifie la rigueur par rapport aux phénomènes, la capacité de décision, le choix de la santé et de la vie, et pas celui des drogues, de la défonce, de l’hypocrisie, etc.

Nous n’avons qu’une seule planète, tout comme nous avons une seule vie. Et en plus, les animaux ont besoin de nous!

Les risques des ampoules de basse consommation

Les lampes fluorescentes, qui servent d’ampoules de basse consommation, comportent des inconvénients qui doivent être connus.

Tout d’abord le recyclage est impératif: le tube contient du mercure. Ensuite, il y a apparemment un risque que soient émis des UV. Enfin, il y a un impact électro-magnétique, moindre que le téléphone portable bien sûr, mais il faut le prendre en compte.

Ce qu’on gagne en écologie, on risque de le perdre pour la santé! Encore une démonstration de l’absence de toute planification dans l’écologie. Ce qui compte ce sont les gains d’énergie, les choses sont faites à la va-vite, et on paie encore les conséquences après.

Il y a un marché à prendre, il est pris, basta pour le reste! Il va de soi que ce n’est pas de cette manière qu’on avancera vers un monde meilleur…

Ici l’article de wikipedia sur les lampes fluorescentes, ici une présentation rapide de leur danger, là une vidéo montrant les effets à l’aide d’un appareil.

Umeå et son rôle dans l’émergence de la culture vegan straight edge

L’action qui a eu lieu en Suède à Umeå mérite d’être particulièrement mentionnée. Evidemment, la destruction par les flammes d’un club de chasseurs (voir les photos ici) n’a rien de particulièrement original pour la Suède, où le Front de Libération des Animaux est fort, tout autant que le véganisme.

Mais justement, la ville d’Umeå n’est pas n’importe quelle ville: elle est la principale ville du nord de la Suède. Le nord de la Suède n’a que peu d’habitants, sa tradition politique est très à gauche, très marquée par le communisme, en raison de la grande base ouvrière (en fait la Suède s’est enrichie avec sa neutralité pendant la seconde guerre mondiale, grâce aux minerais du nord). C’est également en pleine Laponie, et les Samis (vrai nom des « Lapons ») ont été et sont encore opprimés.

Et cette ville d’Umeå justement est devenue dans les années 1990 le bastion du mouvement straight edge, en tout cas en Europe, si ce n’est dans le monde. La Suède a peut-être le seul pays véritablement marqué par la scène vegan straight edge, qui a existé à un moment comme véritable alternative culturelle. Si le mouvement s’est essoufflé, le veganisme et le mode de vie straight edge forment encore une grande tradition.

L’une des figures culturelles de cette scène vegan straight edge d’Umeå a été le groupe Refused, notamment avec son album The Shape of Punk to Come. Le nom de la ville est également celui d’un album du second groupe de référence du « northcore straight edge »: Final Exit.

Billy Graziadei, du groupe hardcore Biohazard, a affirmé à cette époque: « Umeå est la capitale du hardcore en Europe. Nous aimons cet endroit. Je pense que les groupes d’Umeå  croient en ce qu’ils chantent plus que dans n’importe quelle autre endroit du monde. Et je ne pense pas qu’aux groupes Straight Edge comme Refused, Doughnuts et Final Exit. Il y a une honnetêté dans la musique ici qui est connue dans le monde entier. Ils savent ce qu’ils veulent. »

A noter que la Laponie suédoise, toujours dans la même veine contestataire, a également produit le « Kängpunk », le punk des bottes, punk ultra rapide (influencé par le « disbeat » à la Discharge) extrêmement critique par rapport à la société et très engagé.

En attendant demain…

Ce que montrent les médias témoignent de l’idéologie dominante: 4.000 hectares de forêts et de maquis sont ravagés par les flammes en Corse, et il n’y a pas un mot pour les animaux!

Pour une fois qu’on parle de la nature, on oublie les animaux comme en témoigne ces phrases:

« Le sinistre le plus virulent, qui s’est développé dans la région de Propriano (extrême sud de l’île) a dévasté plus de 3.000 hectares de forêts de résineux et de maquis entre les villages de Fozzano et Aullène. Des murs de flammes hauts de plusieurs mètres ont réduit en cendres la forêt et une grande quantité d’arbres centenaires. »

On parlera bien d’un camping habitué, mais rien sur la terreur vécue par les animaux et les inévitables morts. Et tout cela révèle bien la priorité: tout pour la guerre, l’exploitation, rien pour la vie et l’harmonie.

D’ailleurs, désormais les chiens drogués sont clonés. En Corée du Sud un Labrador canadien a été cloné en raison de son talent afin de « parfaire » les chiens traquant la drogue. C’est-à-dire les chiens drogués. Et les médias édifiants de stupidité d’expliquer qu’il y a eu « un entraînement rigoureux de 16 mois ».

Quel terrible entraînement cela doit être, que d’accoutumer des chiens à la drogue! Ce n’est sans doute pas pour rien que seulement 30% des chiens en formation parviennent à « entrer en fonction »…

Pour finir tout de même sur une bonne nouvelle, car le monde pourrait être différent si les valeurs veganes l’emportaient (et elles l’emporteront!), on notera le très intéressant « BowLingual Voice. » Il s’agit d’une petite machine retranscrivant de 200 manières différentes les aboiements des chiens, afin que leurs « maîtres » puissent mieux les comprendre.

Les photos valent le coup d’oeil… Et en tout cas, cela montre que si l’humanité le voulait, elle pourrait partir à la rencontre des autres êtres vivants, plutôt que de les chercher sur une autre planète!

C’est sans doute l’occasion de lire le très intéressant d’un point de vue vegan « Demain les chiens », roman de Clifford D. Simak.

Un torero de 11 ans…

Le Figaro publie des photos de Michelito, jeune franco-mexicain de 11 ans, torero ayant tué déjà une centaine d’animaux. Des photos récoltantes, où l’on peut voir des gamins, dont l’un a 4 ans!, être à l’école du meurtre!

Au-delà du dégoût, on voit bien que ce qui est en jeu, c’est la question de la culture. Tant que de tels comportements sont valorisés, le veganisme n’avancera pas… Ou plutôt, il avancera plus précisément en affrontant ces valeurs. Dans chaque pays, le veganisme rencontre des obstacles, obstacles se fondant sur les moeurs, les traditions, etc., mais des moeurs et des traditions bien souvent aussi récentes que l’industrie de la viande! Là où il y a des intérêts, des « mythes » se créent, justifiés par des pseudos chercheurs payés pour cela.

Pour finir, toujours au sujet du Mexique, rappelons que durant la première semaine du mois de juillet, l’ALF, très active dans ce pays, a incendié le musée consacrée à la corrida à Guadalajara.

On notera que l’office de presse de l’ELF pour l’Amérique du Nord publie également les communiqués des actions de l’ELF au Mexique, et pas seulement ceux des USA et du Canada. D’ailleurs, la très grande majorité des actions de l’ELF cette année se sont déroulées au Mexique.

Un activiste criminalisé

En Hollande un activiste très connu a été arrêté et accusé…. de planifier un attentat contre la reine Beatrix! Le parquet a expliqué qu’iIl est soupçonné d’avoir préparé un attentat et de posséder une arme à feu. Rien de cela n’a en tout cas été trouvé lors des perquisitions à Wissekerke et Vught.

Tout cela est bien une criminalisation et en France raconte sur le même ton: « Un activiste néerlandais de la cause animale a été arrêté lundi par la police qui le soupçonne d’avoir planifié un attentat contre la reine Beatrix des Pays-Bas, déjà visée en avril par une attaque qui avait fait sept morts ».

Soit : « activiste vegan = terroriste ». Ce qui montre bien que les velléités de « faire copain » avec les institutions, notamment les médias (qu’on pense à Peta ou bien d’autres), n’ont aucun sens!

Peter Janssen, 23 ans et connu en Hollande sous le nom de « vegan streaker » (streaker = perturbateur courant nu lors d’un spectacle ou un match), avait été remis en liberté provisoire le 30 juin dernier, alors qu’il est accusé d’avoir libéré 2.500 visons d’un élevage à Stavenisse. Il est connu pour avoir perturbé un show télévisé (Paul de Leeuw), la finale de tennis ABN Amro, un match de hockey ainsi qu’une course à Tilburg.

Un site lui est consacré.

Les animaux « de compagnie », considérées comme des marchandises

« Cette période est terrible et on voit de tout. On retrouve des animaux dans des poubelles, attachés aux arbres, enfermés dans des maisons une semaine, deux, trois ou même un mois. On les retrouve morts de faim quelquefois, bref on les abandonne le 1er juillet pour en reprendre un autre au 15 septembre. Les animaux de compagnie sont devenus des jouets jetables que l’on prend ou que l’on délaisse au gré des humeurs ».

Tel est le constat de la responsable de l’Association pour le respect et la protection de l’animal (ARPA), à Agen. A noter que cette association va se doter d’une structure juridique qui lui permettra de poursuivre les personnes qui commettent des actes répréhensibles envers les animaux.