Quand le massacre devient « oeuvre d’art »

Le monde de l’art est un monde étrange où la folie de certains prétendus artistes se déverse sur les animaux. Au fil des années les exemples ne cessent de se multiplier.

Il y a par exemple les cas d’Hermann Nitsch, qui faisait des happenings avec du sang et des corps morts d’animaux, de Wim Delvoye le tatoueur de cochons naturalisés (nous en avons récemment parlé), du plasticien danois Marco Evaristti qui avait en 2003 mis des poissons rouges dans un mixer, « l’intérêt » de l’exposition étant d’appuyer sur le bouton marche de l’appareil…

En 2000 l’artiste-scupltrice belge Berlinde De Bruyckere fit une exposition avec des chevaux morts, en commentaire à la 1ère guerre mondiale, selon ses explications.

Incapable de respecter la mort, cette personne « modèle » les corps afin de les mettre dans une position qui sera visuellement intéressante pour son exposition. Voici quelques exemples de ses réalisations mortuaires (attention les photos sont choquantes).

Dans la même lignée malsaine, l’artiste néerlandaise Tinkebell (2ème partie de la page) fait plus ou moins le même travail et en fit bien évidemment exhibition aussi, dans le but de ridiculiser la libération animale.

Sous couvert du vieux discours libéral: il n’y a pas de bien et de mal, les gens défendant les animaux font de l’anthropomorphisme, etc. Les photos sont hallucinantes, et il n’est pas étonnant qu’elle est connue pour son sac pour chat en poils de chats !

Selon elle, que les animaux soient libres ou captifs, cela ne change rien pour eux : ils sont les victimes… Autant de compassion aurait été sincère et prise au sérieuse si pour illustrer ce questionnement des animaux morts n’avaient pas été exhibés !

On reconnaît bien l’hypocrisie de « l’art contemporain » qui prétend « poser des questions » alors qu’il ne s’agit que du reflet barbare d’un monde barbare, d’ailleurs destiné à la vente à de riches barbares!

Tinkebell se dit végétarienne et trouve choquant qu’il y ait d’un côté des animaux que l’on tue, de l’autre des animaux que l’on apprécie, mais en même temps voici ce qu’elle répond à une question révélatrice:

« Question: Avez-vous peur que des défenseurs militants des animaux vous agressent?

Tinkebell: Je n’ai peur que dune société qui s’occupe plus des animaux que des êtres humains. »

Par ailleurs, fait plus grave et relevant bien de la folie profonde de ces personnes exploitant les sentiments des personnes aimant les animaux et supprimant la vie des animaux, Tinkebell a donc tué de ses propres mains son chat afin d’illustrer sa démarche, le tout au nom de l’art (morbide) et de la « dénonciation » qui va avec.

On peut la voir sur cette vidéo expliquer en riant comment elle a étranglé son chat! Dans les interviews elle raconte que le chat était très gravement malade, agonisant, mais là on la voit rigoler…

On peut voir également qu’elle est scandalisée, au nom de l’art!, par le fait que « ses » 100  hamsters qu’elle faisait rouler dans une boule pendant des heures aient été confisqués au nom de la protection animale…

Rappelons d’ailleurs que ces fameuses balles transparentes pour hamsters sont de véritables instruments de torture; même pour une durée de 20 minutes, le pauvre hamster doit faire face à une situation totalement dénaturée, et donc traumatisante!

Que l’art véritable se veuille subversif et veuille faire réfléchir est une bonne chose mais que pour se faire des êtres vivants soient torturés ou tués afin de faire réfléchir n’a aucun sens, aucune crédibilité et illustre la folie générale et le total mépris envers les animaux.

C’est bien la démonstration que dans ce monde, soit on assume le véganisme soit on sombre dans une folie dénaturée…

Et que dire quand on voit les « oeuvres » de Jennifer Angus? Ce professeur de design textile à l’université du Wisconsin assassine des insectes, pour réaliser des motifs sur les murs, les meubles…

Tout cela pour choquer le bourgeois: « Je souhaitais créer des motifs suggérant un intérieur, mais bien sûr la dernière chose que les gens veulent voir dans une maison, ce sont des insectes. »

Dans le même genre, un certain Fabian Pena, du Mexique, récolte des cafards, les tuent en les asphyxiant puis les décortiquent pour en faire des « oeuvres d’art ». Une fois de plus la vie n’a aucune valeur, l’animal étant considéré comme un vulgaire objet de consommation, il dit d’ailleurs à propos des cafards qu’il tue sans aucune gêne : «  C’est un matériau que je peux facilement me procurer, et c’est moins cher que la peinture »

Voici par exemple 2 réalisations faites à partir d’ailes de cafards : http://farm3.static.flickr.com/2614/4171172140_3de0763ba9.jpg

http://farm3.static.flickr.com/2388/2240430918_9677de51da.jpg?v=0

Mais dans le monde de l’art contemporain, le massacre des animaux ne s’arrête pas, à l’instar des actes de torture qui se généralisent contre nos amis à polis (ou à plumes etc).

En 2009, le restaurant russe Goodman Steak House organisa un défilé de mode (ici les 2 vidéos) dont le principal composant était des morceaux de chaire animale crue…

Tout ce manque de respect des dépouilles des animaux est très révélateur: dans une société dénaturée, seule la mort a de la valeur, et l’art lui-même devient un culte de la mort, du barbare!

L’odieuse chanson « Bilan carbone »

Benoît Dorémus est un chanteur français très poussé par les médias alors que son second album vient de sortir. Si nous en parlons, c’est parce que sa chanson « Bilan Carbone », dont on peut voir le clip ici, est une véritable agression anti-écologiste, dans un esprit ô combien français: cynisme, sarcasme, mépris!

En voici les paroles, où ce chanteur très ironique raconte qu’il n’y est pour rien « si on est trop nombreux » sur la planète, tout en se moquant de l’extinction des espèces, de la fonte des icebergs…

Alors que dans le clip on le voit se moquer des douches chronométrées et de la chasse au gaspi…

Quand je me douche plus de dix minutes,
Je pense à l’ours polaire que j’butte.
Quand je m’emmerde dans les bouchons,
J’imagine un iceberg qui fond.
Si je laisse ma télé en veille,
Je m’endors d’un mauvais sommeil.
Et si mes nuits sont polissonnes,
J’assume pas mon Bilan Carbone.

Existe-t-il un coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Quand je passe l’aspirateur,
Je pense à des kiloWattheure (kWh).
Quand à mon chat qui est tout fripon,
C’est un tigre en voie d’extinction.

Existe-t-il un coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Si je mange un fruit exotique,
c’est pour qu’il reparte pas en Afrique.
Une fois par an quand j’prends l’avion,
J’pense à l’ozone que nous avions.

Existe-t-il un coin tranquille, (Bill)
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.
Existe-t-il ce coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.
Si on est trop nombreux.

Pour que le papier ne vienne plus d’arbres morts

L’utilisation abusive de papier est un véritable fléau pour les arbres. Même si le papier est largement produit à partir de déchets des scieries, son gaspillage doit être interdit.

C’est une revendication essentielle, aisément compréhensible. Les arbres vivent, si en tant que végétaux on peut les utiliser en cas de nécessité, ils ont néanmoins des droits.

Prenons par exemple certaines enseignes de vente par correspondance, dont nous avions déjà pointé l’utilisation plus que massive de prospectus publicitaires.

Pour illustrer ce gâchis, du 1er Janvier 2010 au 14 mai 2010, ce ne sont pas moins de 8 catalogues différents pour un total de 2 255 pages (+ 10 enveloppes contenant des offres promotionnelles) qui furent distribués chez une seule personne. Et toutes ces mêmes publicités de catalogues de VPC se retrouvent chez touts les clients !

Le monde de la publicité est un sacré vecteur en matière d’utilisation de papiers. En Europe chaque salarié imprime environ 31 pages par jour, et si ce nombre est stable depuis 3 ans, le nombre de pages inutilement imprimées à quant à lui augmenté partout en Europe et a quasiment triplé en Italie. Retenons que selon l’ADEME, nous consommons chaque année le poids hallucinant d’environ 80 kg de papier par personne!

Face à autant de gâchis, il serait temps d’agir et de recycler les papiers en faisant des brouillons avec les versos qui restent très généralement vierges alors que la feuille est jetée. Ce verso peut donc encore servir.

Encore faut-il avoir un esprit tourné vers Gaïa, et non un esprit gaspilleur, consommateur dans sa version capitaliste. C’est une question de choix, de culture!

Par ailleurs, avec une tonne de papier recyclé, on sauve 33 arbres… il est donc temps d’investir dans ce genre d’achat plutôt que de participer à la destruction en cours!

Remarquons qu’une alternative intéressante existe pour avoir du papier sans avoir à couper nos amis les arbres.

La méthode vient du Sri Lanka et elle consiste en faire du papier à partir de bouse d’éléphants.

Les pachydermes sont nombreux au Sri Lanka et sont malheureusement de plus en plus souvent en conflit avec les habitants en raison de la diminution constante de leur territoire.

Et là se profile un exemple de comment il est possible d’agir pour changer la situation: utiliser la bouse. La confection de ces feuilles est faite de manière naturelle et sans aucun produits chimiques.

Les éléphants qui sont herbivores passent au minimum 16 heures par jour à rechercher leur 180kg de végétation quotidienne et défèquent 16 fois par jour. Avec 10 kg d’excréments d’éléphants environ 120 feuilles standard sont produites, soit approximativement 640 feuilles A4.

La provenance très lointaine de genre de papier n’est certes pas très écologique, mais si l’idée vous séduit tout de même, voilà le site qui propose ces papiers.

Notons toutefois que cela nécessite une réflexion encore à approfondir. Faut-il déranger les éléphants dans leur habitat, pour récupérer les bouses? Et dans quelle mesure ces bouses appartiennent-elles à leur écosystème?

Comme on le voit, nombreuses sont les questions qui se posent, et justement la libération animale et la libération de la Terre forment la seule perspective productive, en harmonie avec Gaïa. L’humanité n’a pas d’autres choix que de reconnaître cette perspective comme étant la seule juste!

Bien entendu, cette perspective ne va pas se créer du jour au lendemain. Mais justement, c’est notre devoir de mettre en place des lignes directrices, de chercher des pistes, de poser des exigences.

Etre vegan est un premier pas nécessaire, une nécessité; ensuite, il faut élever son niveau de conscience jusqu’à comprendre que la nature est un tout, que la vie sur notre planète existe dans de très multiples formes, qui sont interreliées et interdépendantes.

Alors, oui les solutions respectueuses de l’environnement qui s’offrent à nous ne sont généralement pas disponibles dans les pays occidentaux (ou bien quand il y a disponibilité c’est sous des tarifs exhorbitants), qui préfèrent détruire que construire un monde meilleur.

Et dans les pays pauvres, les fermes-usines et les méthodes ultra-modernes se généralisent également, posant le problème à l’échelle mondiale.

Alors en attendant que ces initiatives respectueuses de la vie soient accessibles à toutes et tous… grâce à la mise en avant et la victoire d’une nouvelle perspective, assumons notre identité et faisons un réel effort pour sauver les arbres du gâchis, de ce gâchis mortel.

Mortel en pratique, mortel en théorie: une société qui gâche du papier, c’est culturellement une société qui choisit le camp de la mort!

Le film « Instinct »

Instinct est un film de 1999 qui intéressera toutes les personnes comprenant la dimension de la libération animale et de la libération de la Terre.

En effet, le scénario pose la question des valeurs du rapport aux animaux, à la nature. C’est même une véritable fable, réussie, et qui partant de là a été bien entendu démonté par la critique, rétive à tout questionnement à ce sujet.

Le scénario de cette fable est le suivant : un anthropologue (joué par Anthony Hopkins) arrive dans une prison américaine, après avoir tué des braconniers au Rwanda. Il est alors soumis à un régime carcéral très dur et soumis au contrôle d’un psychiatre.

Cet anthropologue refuse en effet de parler, et ce n’est pas pour rien : il avait choisi de vivre parmi les gorilles, refusant la civilisation fondée sur le « contrôle. »

Le film consiste alors en une prise de conscience par le psychiatre (joué par Cuba Gooding Jr.) de ce qu’est le contrôle social, et de comment l’anthropologue a raison de vouloir un autre rapport au monde.

Il est intéressant de voir que le titre du film est trompeur, car il ne s’agit pas de se moquer d’une personne qui serait réduite à ses « instincts » et refuserait donc toute culture.

Au contraire, l’anthropologue qui s’est tourné vers les singes est clairement le héros du film, qui donne son sens aux valeurs qui doivent prédominer. Non seulement le principe du « contrôle » social est amplement critiqué, mais il y a une critique des zoos, du caractère dénaturé qu’impose l’humanité à tous les animaux (et donc à elle-même).

Il y a même une mise en avant d’une autre humanité : ce sont les internés de l’hôpital psychiatrique qui se montrent le plus compréhensible et le plus solidaire, aidant l’anthropologue à s’enfuir.

Il s’agit d’un véritable éloge de la liberté, de la vie harmonieuse, sans aucun préjugé; l’hôpital psychiatrique est le symbole de ce qu’est toute la société : brutalité, hiérarchie, exploitation.

La voie à suivre est en quelque sorte, de manière poétique, celle du désengagement : la fuite de l’anthropologue symbolise la nécessité de changer les choses. Et le psychiatre refuse de révéler l’endroit où l’anthropologue s’est enfui, sacrifiant d’une certaine manière sa carrière de brillant afro-américain s’étant vendu aux valeurs dominantes.

« Instinct » est donc un film très intéressant, qui vaut le coup d’oeil, et dont la problématique est plus qu’intéressante.

Il s’agit de quelque chose qui fait partie de notre culture, qui permet de poser des perspectives, de mieux comprendre la société et ses principes. C’est aussi une indication que la question du 21ème siècle est la question du rapport de l’humanité à la nature – la question de la libération animale et de la libération de la Terre!

Assurance maladie pour les animaux, CHU de Maisons-Alfort et prothèses pour chat

Tout le monde – ou presque – a une assurance maladie, ce qui est indispensable pour couvrir les frais des divers soins et visites médicaux.

Il existe aussi des assurances maladie pour nos amis animaux. Aucun animal n’est à l’abri de problèmes de santé et les frais vétérinaires coûtent de plus en plus cher. Une simple consultation s’élève maintenant à facilement 20 euros minimum et quand la clinique ou le cabinet vétérinaire regroupe les meilleurs médecins vétérinaires – qui sont souvent spécialistes dans un domaine précis – les prix s’envolent.

Les progrès de la médecine s’appliquent aussi, et heureusement, pour nos compagnons de vie à poils. Evidemment, de manière lente, les animaux étant considérés comme inintéressants par la « science » qui préfère le nucléaire, les armes, etc.

Pourtant, des avancées formidables peuvent être faites. Il est très émouvant de voir marcher Oscar, un chat,, après avoir la semaine dernière subi une opération pour lui ajouter des prothèses à ses pattes arrières, grièvement blessées par une machine agricole.

Une partie métallique a été insérée sur laquelle la peau a pu repousser, au lieu d’être rejeté, une première médicale! On peut voir Oscar marcher ici, mais surtout là dans ce petit documentaire.

Mais malheureusement, ces centres de progrès techniques se trouvent surtout dans les capitales.

Par exemple en banlieue parisienne se trouve l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (94) qui est une grosse structure s’occupant aussi des urgences qui sont gérées par les étudiantEs vétérinaires.

Nouvellement à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, un CHU (centre hospitalier universitaire) a été créé, comme le montre ce petit reportage. Ce centre hospitalier flambant neuf accueille les malades 24h/24 dans une unité de soins intensifs constamment sous la surveillance des étudiantEs.

Par ailleurs, dans Paris même, la clinique vétérinaire de l’Advetia regroupe des vétérinaires spécialistes dans les domaines suivants : « Otologie, ORL, Dentisterie, Ophtalmologie féline et canine, Chirurgie Maxillo-faciale, Dermatologie, Allergologie, Neurologie, Ophtalmologie des nouveaux animaux de compagnie, Neurochirurgie, Médecine et chirurgie des nouveaux animaux de compagnie, Echotomodensitométrie (scanner), Imagerie par résonance magnétique (IRM), Echographie, doppler. »

Premier problème: si l’on se trouve éloigné de Paris, ou des grandes villes, il est difficile de trouver de vrais spécialistes. Second problème: les vétérinaires spécialistes sont du type élitistes; ils sont très chers le plus souvent, visant les populations aisées.

Une exigence végane consiste ainsi bien entendu en la revendication de véritables hôpitaux pour les animaux, accessibles sur tout le territoire! Ce qui suppose un changement de priorité, puisque même les humains sont de plus en plus éloignés des soins pour des raisons financières.

Ce qui montre une fois de plus, d’ailleurs, le caractère social du véganisme: soit les hôpitaux sont élitistes, soit il y a des hôpitaux pour tout le monde… C’est une question de choix, de priorité!

Notons aussi que s’il est évident que les progrès de la science touchent aussi le monde vétérinaire, ce qui est une très bonne chose, il est déplorable que ces progrès (et les études vétérinaires en elles-mêmes) sacrifient des tas d’animaux au profit d’autres.

Rendre des animaux malades, leur causer volontairement des factures afin de pratiquer et progresser est inadmissible. Soigner et sauver des êtres dans la détresse et la souffrance est un acte merveilleux qui est pourtant sali et décrédibilisé par la vivisection sur d’autres animaux.

Soulignons également que bien qu’ils coûtent extrêmement chers, tous ces soins sophistiqués et modernes sont nécessaires en cas de besoin pour la bonne santé du compagnon poilu. C’est pour cela que prendre une assurance pour l’animal pourra s’avérer être utile.

La plus connue de ces assurances est SantéVet, mais elle ne s’occupe « que » des chiens et chats. On trouve aussi Chien chat santé ou bien encore Mutuelle chien chat. Des plus sérieuses aux plus loufoques (Auchan s’est lancé sur ce maché!), les assurances maladies pour animaux fleurissent.

Bien qu’ils aient une santé fragile, les rongeurs ne sont pas systématiquement pris en compte par ces compagnies d’assurance, mais ECA Assurances propose aussi des mutuelles pour les cochons d’inde, les rats, les furets ou bien encore pour les lapins.

Nous sommes nous aussi assuréEs contre la maladie ou les accidents, un animal qui vit avec nous et est sous notre responsabilité doit être traité comme on le ferait avec un enfant, de ce fait la mutuelle de santé pour les animaux n’est donc pas quelque chose de farfelu mais un engagement responsable envers l’animal que l’on a choisi d’impliquer dans notre vie de tous les jours.

Si en France la pratique n’est pas assez répandue et reste encore peu banale, en Suède par exemple 49 % des chiens et des chats disposent d’une couverture maladie.

Il va bien de soi, qu’avant de prendre une mutuelle, il faut bien étudier à la loupe ce que proposent les différentes compagnies, car même si toutes se basent sur les mêmes critères (âge et type d’animal : chien, chat, rongeur), le business de ce genre de pratique est à bien prendre en compte.

Car les avis sont très partagés sur ces assurances. Il n’est par ailleurs pas rare que les compagnies d’assurance résilient un contrat sans aucune justification…

Il ne faut pas se leurrer: ces assurances ne sont pas une assurance-maladie du type social, mais des entreprises visant le bénéfice.

En tout cas, la question se pose. Ces assurances santé peuvent donc une aide financière pour pallier aux tarifs de plus en plus excessifs des frais vétérinaires. Mais qui dit frais vétérinaire élevés dit généralement un bon matériel, des pratiques et des connaissances régulièrement mises à jour sur les animaux.

Or, nos amiEs méritent le meilleur!

Rappelons également que bien que les vétérinaires restent bien évidemment indispensables pour le bien-être, le confort et la santé de l’animal, être vegan présuppose se former, de manière ininterrompue, pour comprendre les animaux et les aider.

Les erreurs et/ou le manque de connaissance sur tel animal (comme il y a de plus en plus d’animaux sauvages abandonnés ou tout simplement certainEs praticieNEs sont incompétentEs) peuvent avoir des conséquences dramatiques!

L’expérience associée à une très large connaissance théorique de l’animal (selon un point de vue végan bien sûr) qui partage notre vie restent indispensables et vitales pour compléter les soins prodigués par le médecin-vétérinaire.

Etre vegan, c’est servir Gaïa et ses habitants!

Les plantes sont belles et intelligentes !

Les plantes sont intelligentes, car la vie est intelligente. A LTD nous avons un profond respect pour les végétaux, qui sont une composante de la vie en général. Si nous ne les mettons pas sur le même plan que les animaux, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas lieu de les respecter.

Récemment une personne végane est décédée d’un cancer en Angleterre: à son enterrement il a été demandé de ne pas amener de bouquets de fleurs, c’est un point de vue tout à fait logique, lorsqu’on respecte la vie on la respecte au maximum.

Et que les plantes vivent, c’est un fait, même si ce fait perturbe encore largement une humanité pour qui à part l’humanité, tout revient au minéral, et est utilisable à volonté.

Le chercheur canadien James Cahill vient précisément de publier une recherche à ce sujet. Ce chercheur en biologie de l’université d’Alberta dans la ville d’Edmonton dirige une équipe qui s’intéresse aux plantes, à leur comportement, leur évolution…

Que dit cette recherche? Voici un résumé de cela:

À l’aide d’une caméra miniature, l’écologiste James Cahill et son équipe ont observé la croissance du système racinaire de l’abutilon, un petit arbuste des zones tropicales.

Lorsque la plante est seule dans un pot, ses racines occupent toute la place disponible dans la terre, que les nutriments soient distribués uniformément ou non.

Si deux plantes sont dans un même pot où la distribution des nutriments est uniforme, les racines occupent beaucoup moins d’espace horizontal. Les deux plantes évitent de se toucher, en gardant une séparation complète de leurs systèmes racinaires.

Les chercheurs expliquent que le risque d’entrer en compétition est trop grand par rapport à la récompense d’obtenir des nutriments.

Toutefois, si les nutriments sont concentrés entre les deux plantes, leurs racines s’étendent beaucoup plus, se touchant presque. Les plantes prennent le risque d’entrer en compétition parce que les nutriments sont plus difficiles à atteindre.

L’écologiste James Cahill affirme que la stratégie des plantes est à l’image des prises de risques et de la recherche de récompense des animaux en quête de nourriture.

Selon les chercheurs, la plante intègre en même temps l’information sur la localisation des ressources et sur l’emplacement des compétiteurs. James Cahill affirme que ce niveau de complexité du comportement chez les plantes n’avait jamais été observé auparavant.

La vie appelle la vie: c’est une réalité très simple, que l’humanité doit comprendre, au lieu de saccager!

Manifestation à Paris contre HLS

Manifestation pour demander à Sanofi-Aventis de ne plus tester ses médicaments dans le centre de toxicologie Huntingdon Life Sciences (HLS)

Jeudi 1er Juillet de 16h00 à 19h00 Sanofi-Aventis,

174 Avenue de France, 75013 PARIS Métro Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) ou Quai de la Gare (ligne 6)

HLS est le pire laboratoire d’expérimentation animale d’Europe, 500 animaux y meurent chaque jour. Des vidéos en caméra cachée ont montré à plusieurs reprises des maltraitances animales (des chiots se prenant des coups de poing sur le museau, des singes se faisant abuser et ridiculiser, etc). D’anciens employés ont aussi dénoncé des falsifications de résultats… un employé s’est fait licencier car il refusait de falsifier ! Ce laboratoire est en très mauvaise posture et quelques clients comme Sanofi lui permettent de survivre.

Regardez la vidéo ci-dessous pour comprendre pourquoi nous ne devons pas lâcher cette campagne !

Vidéo sur le site de SHAC

Plus d’infos : http://cav.asso.fr/fr/campaigns/hls.htm

Des taureaux OGM pour satisfaire l’industrie de la « viande »

Faut-il rappeler que les vaches ont des cornes ?

Cette question peut paraître stupide mais quand on regarde les bovins victimes des élevages, ils et elles sont sans cornes car celles-ci sont retirées par cautérisation ou en les sciant…

Les prétextes étant le refus qu’elles se blessent lors des repas ou bien pour des raisons d’ordre pratique pour les éleveurs. Les éleveurs veulent tous des vaches sans cornes car les cornes abîment le muscle. Et un muscle abîmé fait baisser le prix de vente de la « viande »…

Au début des années 2000, le taureau « Palladin SC » (sans cornes) fut créé par « France Embryons » au bout de 10 ans de recherches génétiques, d’accouplements, de manipulations de toutes sortes.

Depuis cette « réussite », ce taureau, né pour pour passer sa triste vie à donner son sperme à des éleveurs en quête d’insémination pour avoir des veaux sans cornes, passa ses journées enfermé dans une étable…

Ce qui était présenté par Libération de la manière suivante: « vivre dans une étable comme un prince, dans la campagne près de Saint-Etienne, pour donner très régulièrement son sperme. »

En 2005, plus de 80 000 doses de sperme charolais, sous forme de paillettes, ont été vendues dans 36 pays différents. Grand étaient les espoirs des industriels, comme le formulait alors le directeur technique de la section charolaise de Gènes Diffusion Optimal:

« On peut penser qu´à la prochaine génération, les résultats seront supérieurs, car on a utilisé des taureaux encore meilleurs au niveau des aptitudes bouchères, mais aussi des qualités maternelles. »

En effet, la création de ce taureau n’avait pas pour seul but une absence de cornes, et la folie ne s’arrêta pas en si bon chemin. En effet, faire des inséminations artificielles avec ce taureau permettrait de donner naissance à des vaches au bassin élargi qui «vêleront facilement», comme ils disent!

Et comme si ces 2 manipulations génétiques n’étaient pas pas déjà suffisantes, le taureau « Palladin SC » fut aussi inventé pour avoir un corps musclé à souhait afin de combler l’industrie l’industrie de la viande. Ce taureau a « un «rendement en carcasse» exceptionnel, couplé à de grandes «aptitudes bouchères» ».

Depuis cette première barbarie, la folie et les « progrès » de la science qui vont avec ont permis à Créavia « créateur de génétique » de créer de nouveaux animaux « de boucherie » sans cornes…

Selon Créavia, ces bovins sans cornes furent aussi inventés pour des raisons de bien être animal! Evoqué vite fait en 3 mots, on se doute bien de leur sincérité !

Certes l’écornage est un acte barbare et douloureux mais faire naître des animaux dans le but de les manger, et prendre le prétexte du stress des animaux pour inventer de nouveaux êtres vivants, est absurde, logiquement inconcevable.

En fait, le stress invoqué lors de l’écornage ne s’applique pas du tout au bien être des animaux, comme déclaré par ce manipulateur de vie qu’est Créavia. Car le stress de l’écornage réduirait sensiblement la prise de poids des animaux !

D’où la création de ces animaux sans cornes, véritable motivation des barbares…

Le ressenti des animaux ne les intéresse absolument pas, prendre l’excuse du stress n’est encore qu’une façade pour se donner bonne conscience et pour satisfaire le consommateur. Car lorsqu’on refuse de stresser un animal, on le laisse vivre sa vie et on ne le tue pas pour satisfaire ses égoïstes papilles gustatives selon un goût inventé par l’industrie.

Alors, contrairement au ton hautain et « humoristique »  adopté par cet encart issu du journal Le canard enchaîné (du 23 juin), les bovins ne sont pas des produits, qui seraient issus d’une nouvelle « gamme ».

D’un côté cet article schizophrène nous parle de « bêtes », terme hautement péjoratif pour désigner les animaux, et plus particulièrement ceux qui caractérisent le bétail, et de l’autre côté… l’article se veut critique, avec un ton nostalgique et méfiant par rapport à l’industrie.

Mais c’est une critique version « soft », en râlant pour râler, avec la conclusion censée être rigolote et pas sérieuse : « Et viendra enfin le jour radieux où les vaches auront oublié que leurs ancêtres portaient des cornes ! »

Un tel humour permet bien de comprendre comment, en réalité, lorsqu’on ne saisit pas la portée de la libération animale, on est dépassé par l’évolution des sociétés humaines…

Les OGM, cette science sans conscience qui n’est que ruine de l’âme, représentent un pouvoir terrible pour l’industrie, un pouvoir destructeur: seules la libération animale et la libération de la Terre montrent l’importance de cet enjeu.

Terribles et catastrophiques nouvelles du Golfe du Mexique, et positions de Dennis Kucinich

Quatre nouvelles catastrophiques parviennent du Golfe du Mexique.

La première est que le couvercle n’est plus en place et que le pétrole s’écoule de nouveau totalement dans la mer.

La seconde est que des documents internes à BP révèlent l’ampleur de la catastrophe, conforme à ce que nous craignions de notre côté depuis le départ, et même pire (plus de trois fois nos estimations fondées sur les recherches scientifiques alternatives!).

La troisième est que les compagnies pétrolières ont « cassé » l’ordonnance d’Obama bloquant les nouveaux forages…

La quatrième est qu’une éminente scientifique appelle à procéder à l’euthanasie des animaux mazoutés, par compassion et en raison de la quasi nullité des possibilités de soin.

La première nouvelle est évidemment catastrophique. L’entonnoir n’interceptait pas déjà la totalité du pétrole. Et hier, donc, l’amiral Thad Allen qui est le commandant des gardes-côtes américains a déclaré: « Il y a eu un problème aujourd’hui, ils ont remarqué qu’il y avait une sorte de fuite de gaz. »

En fait, un des robots sous-marins a heurté une conduite, fermant une soupape et augmentant par conséquent la pression dans l’entonnoir, qu’il a fallu enlever pour inspecter. C’est un peu un retour à la case départ, lorsque BP tentait de placer l’entonnoir… Alors qu’il y a un risque d’ouragan la semaine à venir.

[Officiellement du côté de BP, l’entonnoir est désormais de nouveau opérationnel.]

Quelle est la conséquence ? Eh bien un député du Congrès américain, Ed Markey, a révélé il y a quelques jours un document interne de BP.

Dans ce document, il est parlé de… 15,9 millions de litres de pétrole qui se sont diffusés chaque jour dans la mer (soit un équivalent de 100.000 barils de pétrole).

Rappelons qu’au début, BP parlait de la diffusion de l’équivalent de 1.000 barils de pétrole par jour. Il a ensuite été parlé de l’équivalent de 5.000 barils de pétrole, alors que le gouvernement Obama parlait finalement de l’équivalent de 19.000, puis de 60.000 !

On passe donc à 100.000… 15,9 millions de litres de pétrole par jour !

Vérifions à cette occasion ce que nous avons dit sur LTD, en nous fondant sur les recherches des scientifiques travaillant de manière non dépendante de BP.

Avons-nous été « extrémistes », aveuglés par notre haine de la destruction de Gaïa ? Triste résultat : nous avons parlé de… 4 millions de litres, soit plus de trois fois moins que le chiffre du document interne de BP, qui s’appuie sur toutes les informations confidentielles de cette entreprise!

Constatons également que si en France seul LTD parle de la marée noire, aux USA il s’agit d’une question brûlante, remettant en cause de très nombreux schémas.

Voici d’ailleurs à titre indicatif les propos de Dennis Kucinich, un autre député du Congrès américain, qui lui est bien plus intéressant.

En fait, il s’agit sans nul doute du seul député intéressant du congrès américain, et à ce titre son poids est éminemment faible, car il va de soi que dans une société où règne le profit, comme les USA ou la France…

Car Dennis Kucinich est très progressiste : il représente l’aile la plus à gauche des démocrates. S’il est personnellement contre l’avortement, il soutient le droit à l’avortement ; il a été contre la guerre en Irak, a proposé un moratoire pour la destruction des armes nucléaires…

Et il est végan ! Évidemment s’il poussait le raisonnement jusqu’au bout, il abandonnerait son poste de député du congrès pour rejoindre la bataille pour la libération animale et la libération de la Terre, mais comme le montrent ses très intéressants propos, il sait très bien ce que tout cela veut dire…

« J’apporte mon soutien à la résolution pour faire du 8 juin la journée mondiale de l’océan, mais pour ces derniers cinquante jours, et pour les six prochains mois, tous les autres jours vont être « la journée de ruine de notre océan. »

Alors que nous voudrions penser que tout cela est lié à BP, je pense que nous devons aller un peu plus loin. Nous devons comprendre que nous menons un style de vie qui n’est pas soutenable.

Il n’est pas soutenable pour nous, en tant qu’êtres humains, et il n’est pas soutenable par notre planète.

Ainsi, nous pouvons être ici à parler des océans, et nous le devons, mais monsieur le porte-parole nous devons avoir à l’esprit que nos océans reçoivent des milliards de litres de pollution : des pesticides, des métaux comme le mercure et le plomb, et des quantités massives d’engrais, de composés organiques volatiles et d’innombrables autres produits chimiques.

Même avant la catastrophe du Deepwater, cet écoulement a causé la plus grande zone morte dans le Golfe du Mexique.

Nos océans sont en train d’absorber la malfaisance des compagnies pétrolières, qui ne sont pas seulement responsables d’au moins trois grandes et différentes fuites de pétroles alors que nous sommes en train de parler, mais sont responsables d’être l’un des deux principaux contributeurs du changement climatique – et nous les subventionnons avec l’argent du contribuable.

Nos océans sont en train d’absorber la malfaisance des compagnies du charbon, l’autre principal combustible fossile contribuant au changement climatique.

Pendant des décennies, nos océans ont été nos entrepôts pour les gaz à effet de serre, qui proviennent principalement de la combustion des énergies fossiles. Le résultat est que les océans sont devenus plus acides.

Le corail est en train de mourir, les moyennes des températures sous-marines sont instables, sapant des écosystèmes entiers, et il y a des signes que nos océans ont atteint la limite.

Certaines études montrent que les océans ne seront plus capables d’absorber les gaz à effet de serre de l’atmosphère. Cela ne fait que renforcer l’urgence avec laquelle nous devons agir pour un agenda d’une énergie libre du nucléaire et de la production de CO2.

Le défi ultime qui nous incombe, défendre l’intégrité environnementale de nos océans, provient du fait que nous nous sommes dissociés de la nature.

Nous voyons la nature comme nous entourant. Nous voyons la nature comme ne faisant même pas partie de nous.

Et parce que nous évitons d’assumer notre responsabilité de protéger la création de Dieu, le prix que nous avons à payer dans le futur sera toujours plus grand : les océans qui sont empoisonnés, une planète qui est ruinée et toute la vie menacée d’extinction.

Alors, nous pouvons continuer à temporiser au sujet de ce qui se passe dans le Golfe, mais le fait est que tôt ou tard nous devons en arriver à faire les comptes au sujet du type d’énergie que nous employons, des dommages que cela créé à l’environnement, à la race humaine et toute autre vite sur cette planète. »

Il est terrible de voir que ces propos tenus par un député du Congrès, vont bien plus loin que pratiquement tous les discours sur la nature que l’on peut trouver en France !

Il y a ici une honte terrible par rapport aux exigences qui se posent par rapport à Gaïa ! Que les partis institutionnels ou conservateurs s’en moquent, c’est dans l’ordre des choses, mais quelle honte pour les gens qui affirment vouloir la révolution, ou encore défendent le véganisme comme mode de vie !

Gaïa est en train d’être assassinée, et pourtant cela ne semble former pour ces gens qu’un arrière-plan sans valeur… Il est évident que la condamnation faite par les générations futures sera sans appel !

Et c’est justement dans ce cadre qu’il faut comprendre la position de Silvia Gaus, biologiste du parc national de la mer des Wadden en Allemagne.

Selon elle, seulement 1% des oiseaux mazoutés qui sont soignés vont survivre, à moyen terme. Tous les autres mourront en souffrant en raison des conséquences du mazoutage, à quoi s’ajoute le stress des soins et l’impact des produits employés, qui sont à base de charbon comme le Pepto Bismol.

La mort d’un oiseau mazouté qui a été traité se déroule dans les sept jours, et elle est très douloureuse. D’où le point de vue de Silvia Gauss ; il faut aider les animaux mazoutés à mourir sans souffrance.

Ce point de vue est terrible, mais il révèle une réalité très éloignée des images « idylliques » des animaux relâchés. Ces images sont symboliquement belles, elles ne doivent toutefois pas nous leurrer sur l’écocide en cours…

Et soulignons ce fait : cet écocide n’est qu’un début.

Rien que par le fait que lorsque Obama, suite à la catastrophe du Deepwater, a déposé un moratoire de six mois sur les forages en mer, 32 compagnies pétrolières sont allées au tribunal et viennent de gagner.

Un élu américain, Joe Barton, s’est même excusé auprès de BP de la demande par Obama de 20 milliards de dollars pour dédommager les victimes (humaines) de la marée noire :

« J’ai honte de ce qui s’est passé hier à la Maison Blanche, a-t-il déclaré. Je pense que c’est une tragédie de première ampleur qu’une entreprise privée soit soumise à ce que j’appellerais un racket. »

Evidemment, pour la galerie, ce Joe Barton s’est rétracté : « Je m’excuse d’avoir utilisé l’expression «racket» en parlant de ce qui s’est passé hier à la Maison Blanche, et je rétracte mes excuses à BP. »

Car comme l’a révélé le Washington Post, 30 personnes membres de la commission parlementaire de surveillance des activités du gaz et du pétrole ont elles-mêmes investi jusqu’à 14.5 millions de dollars dans les sociétés concernées…

Les faits sont là : les assassins en quête de profit travaillent 24 heures sur 24 à la destruction de Gaïa. Il faut inversement être à la hauteur… pour la défense sans compromis de Gaïa!

« Nature, berce-le chaudement : il a froid »

Hier, nous parlions de la SPA et des difficultés, tant morales que matérielles, que posait la question du soutien aux animaux.

Voici une information toute récente au sujet d’une SPA du sud de la France, qui a fait « faillite » et où les salariés sont donc partis… en abandonnant les animaux.

les rescapés du refuge de Pierrelatte

L’association « l’étape de l’espoir » qui gérait le refuge confédéré CNSPA de Pierrelatte (Drôme) a déposé son bilan , et les 6 salariés sont partis ne laissant derrière eux que les murs et … les animaux.

Emue, une élue a tout de suite pris la décision de créer une autre association, tout en s’occupant des animaux restés sur le site (vous imaginez que cela n’a pas été une tâche simple !) ; le syndicat intercommunal, auquel appartiennent les infrastructures, a mis ces dernières à disposition de la nouvelle asso, et la mairie a fourni de la nourriture pour les animaux.

Ainsi est née l’association (composée uniquement de bénévoles) : « SOS ANIMAUX EN DETRESSE », qui va devoir maintenant s’auto-gérer, tant sur le plan de la nourriture et des soins aux animaux, que sur celui de la gestion du refuge et des infrastructures.

Si vous souhaitez aider cette toute jeune association qui a sauvé les chiens et chats de l’euthanasie, mais qui n’a pour l’heure que son amour des animaux pour fonctionner, vous pouvez devenir adhérent (15 € pour l’année), ou faire un don en argent ou en nature (couvertures, croquettes, …). Vous pouvez aussi donner des idées pour trouver des financements.

Merci pour les animaux.

SOS ANIMAUX EN DETRESSE
quartier des Tomples
26700 PIERRELATTE
Tél 04 75 50 23 88 (de 13 h 30 à 17 h sauf dimanche et jours fériés)

Il est difficile de faire un commentaire là dessus. Mais cela souligne que sans une ligne très claire, des principes très marqués, le soutien aux animaux n’a pas de fondements assez solides.

Il faut non seulement un projet clair et non négociable – l’arrêt de l’exploitation animale – mais également une juste compréhension de notre rapport à la nature.

Notre mère la Terre, voilà ce qu’il faut comprendre, pour une perspective cohérente, opposée à toute mort et toute souffrance.

Voici justement un poème de Rimbaud qui résume cette conception. Un poème où on trouve du bleu et du vert, symbole de la nature, d’une nature qui est comme une mère qui doit bercer la vie, à l’opposé de la folie humaine qui assassine!

Le dormeur du val

C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Et rappelons aussi Aube, un poème classique de l’expression du rapport authentique avec la nature. Là aussi, on retrouve notre mère la Terre!

Aube

J’ai embrassé l’aube d’été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq. A la grand’ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.

En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi.

Réflexions sur un nouveau reportage sur la corruption à la SPA

La SPA qui signifie pour rappel, Société Protectrice des Animaux, a de moins en moins bonne réputation et a vu ses dons baisser de 25% en 2009, suite au récent scandale (voire notre article La SPA: une bureaucratie corrompue faisant des placements immobiliers?).

Le magazine « 66 minutes » de la racoleuse chaîne télévisée M6 a concocté un abject reportage sur la SPA (cliquez sur le chapitre 2).

Cela était inévitable, malheureusement. Les médias veulent du scandale, du racoleur ; le contenu ne les intéresse pas.

Ainsi, si ce reportage est très intéressant car il souligne la bureaucratie et sans nul doute les grandes magouilles au sein de la SPA, il ne parle en rien des animaux, de leur situation, de leurs terribles difficultés.

Le reportage commence par exemple sa critique avec le refuge de la région de Vichy qui est dans un état…. terrible, les animaux vivent dans des conditions de saleté, le bâtiment est d’une vétusté incroyable et présente même certains aménagements dangereux pour les animaux.

Puis il parle de l’ouverture un nouveau refuge, dans un style très moderne, dans le même coin que le refuge insalubre de la région de Vichy.

Mais les animaux sont un prétexte à la critique démagogique de la SPA. Le reportage se contente d’énumérer les failles dans la construction du bâtiment, se servant de la sécurité ou du bien être des animaux pour critiquer.

Logiquement, on devrait critiquer la SPA car elle dessert la cause animale. Mais là ce n’est pas le cas : on critique la SPA simplement pour traiter d’un scandale.

Ce qui amène des commentaires lamentables du journaliste : il est prétendu que les animaux restent en général que 2/3 mois en refuge, ce qui bien entendu totalement faux ! Il est immoral de faire passer ce genre de message mensonger à une époque de grandes vacances où les abandons vont encore exploser.

Il n’est pas du tout dans la logique d’M6, ou des autres chaînes, de défendre les animaux. Le but de ce reportage aura bien l’effet inverse : une fois de plus ce sont les animaux qui trinquent et vont trinquer : la confiance en la SPA s’effrite de plus en plus, et certaines personnes pourront être amenées à penser qu’un animal abandonné au bord d’une route ou dans une forêt ou laissé à la SPA reviendra au même, vu le peu d’engagement financier déboursé par la SPA pour l’amélioration des refuges…

De plus, et ce que s’est bien abstenu de préciser de manière claire ce médiocre reportage, est que la SPA corrompue et pointée du doigt est celle d’Ile-de-France. Les autres SPA régionales sont indépendantes, mais ainsi, la stigmatisation est bien échafaudée par M6 !

Ainsi signalons tout de même que le rapport de la cour des comptes ne concernait que la SPA de Paris et non pas les 250 associations réunies au sein de le Confédération nationale des SPA de France.

Rappelons d’ailleurs notre article Quelle association aider quand on peut? qui tente de donner des réponses à cette épineuse question.

Une question qui ne peut avoir de sens que si elle est posée correctement, c’est-à-dire dans le sens de la libération animale.

Car la question n’est pas simplement celle de la maltraitance, ni même du meurtre. A LTD nous ne sommes justement pas d’accord avec la conception comme quoi la motivation unique pour être vegan, c’est une réaction raisonnée à la maltraitance ou au meurtre.

Bien entendu, nous sommes contre la maltraitance et le meurtre des animaux. Mais cela découle du fait d’être vegan.

Et qu’est-ce qu’être vegan, pour nous ? Reconnaître Gaïa, apprécier la faune et la flore, considérer que l’humanité n’est qu’une composante du tout.

Voilà pourquoi nous trouvons courageuses les personnes bénévoles à la SPA, mais trouvons étrange et contradictoire leur non véganisme.

Voilà pourquoi également nous trouvons choquant, car ça l’est, qu’en France la marée noire dans le Golfe du Mexique ne soit pas considérée comme un sujet d’actualité pour de nombreuses personnes véganes.

A LTD, c’est parce que nous voulons une vie harmonieuse sur Gaïa, avec les animaux, la nature, que nous sommes contre l’exploitation animale. C’est une sensibilité immédiate que nous avons.

Notre véganisme n’est pas issue d’un raisonnement alambiqué sur le droit, avec toutes ces théories absurdes expliquant en des centaines de pages, dans un jargon insupportable et élitiste, que les animaux auraient des droits car ils sont « sentients », etc.

Notre véganisme est immédiat, il est culturel, il est moral. Il est donc : simple, naturel. C’est finalement la grande critique qu’il faut faire : critiquer l’humanité dénaturée, et toutes les conceptions allant avec.

La montagne Niyamgiri et son peuple sont menacés

L’Inde est un pays où il existe encore une vaste population de tribaux, qui ont un rapport différent et « respectueux » envers la nature. Rapport mystico-religieux où les éléments naturels sont sacrés et protégés.

En Inde dans l’état de l’Orissa, la montagne de Niyamgiri est ainsi sacrée pour le peuple Dongria Kondh qui y vit. Dongria signifie « peuple des collines » dans leur langue. Cette tribu se voit menacée d’expulsion car cette montagne est riche en bauxite, minerai utilisé pour faire de l’aluminium, et se bat contre ce projet depuis 1997.

En fait, l’exploitation de la montagne n’avait pas été autorisée à la société Vedanta par la Cour suprême…Mais comme par hasard, une de ses filiales a elle obtenu les droits pour celle-ci!

Ce qui est d’une triste ironie, car la Cour Suprême Indienne a accordé l’exploitation de cette mine, alors que fin 2009 elle avait rejeté le projet de Vedanta d’exploiter la bauxite de Niyamgiri, en raison « de sa mauvaise réputation en matière environnementale et de respect des droits de l’Homme. Un jugement du 23 novembre 2007 concédait en effet que Vedanta n’était pas une entreprise digne de confiance, compte tenu des diverses violations aux droits de l’Homme et de l’environnement dont elle s’était rendue coupable à travers le monde. »

Et pire encore dans cette ironie barbare, en 2004 la société Sterlite, qui appartient à Vedanta Ressources, a déjà commencé à piller la montagne Niyamgiri en y installant une raffinerie d’aluminium en aval.

Outre le pillage de la montagne, les populations locales avaient été mises dehors de chez elles, et diverses maladies des yeux et des poumons sont déjà apparues au sein de la population tribale…

Evidemment, dès cette époque, la société Sterlite fut l’objet de graves accusations telles que « des expansions de production illégales, une gestion irresponsable des déchets dangereux, la violation des droits des populations autochtones, des salaires indécents, de conditions de travail dangereuses dans les mines et les usines et des actes de corruption. »

Et d’ailleurs, comme le précise cette page consacrée aux Dongria Kondhs « l’office du contrôle de pollution du gouvernement d’Orissa a estimé que les émissions chimiques de la raffinerie étaient ‘alarmantes’ et ‘continuelles’. »

On peut voir également une vidéo en français ici, et un documentaire en anglais là.

Car il existe une mobilisation au sujet des Dongria Kondhs en Angleterre, en raison du caractère anglo-indien de l’entreprise concernée. Ainsi une page a été achetée dans la revue américaine du showbusiness « Variety », pour demander de l’aide à Cameron, le réalisateur d’Avatar, expliquant que les Dongria Kondhs sont les équivalents des Navi’s.

Bien peu de choses sont pourtant à attendre des médias ou des ONG, ou des personnalités. Car quels que soient les pays où se trouvent encore quelques rares indigènes, ceux-ci n’ont aucun droit face à ces géants de l’industrie où règne la corruption. La quête de profit aura toujours le dernier mot même si les destructions qui vont avec sont largement identifiées et prouvées.

On est soit une partie du problème, soit une partie de la solution, et le profit choisit toujours son propre camp.

La résistance des indigènes, souvent marquée par un grand activisme de la part des femmes, est donc quelque chose à valoriser, bien plus que les associations.

En effet, outre les pressions et les menaces que subissent les Dongria Kondhs – mais aussi les personnes voulant les soutenir ou simplement s’informer sur leur situation, comme le cas de ces enquêteurs menacés fin 2009 –  afin de lâcher leurs terres, les peuples indigènes sont des personnes aimant leur environnement et sont prêts à donner leur vie pour protéger la nature.

Tout comme les Bishnoïs ou les Chipko ont donné de leurs vies pour protéger des arbres menacés de destruction, les Dongria Kondhs n’hésiteront pas non plus à se sacrifier pour sauver la destruction de leur montagne.

Ceci est parfaitement honorable et mérite d’être mis en avant. Les valeurs qui sont portées doivent se voir reconnues, et non pas le culte du profit, de l’accumulation de biens de consommation, le fétichisme du « dernier cri », etc.

Et cela ne signifie pas qu’il s’agit de nostalgie; bien plutôt s’agt-il de réalisme: la bauxite, qui est un élément naturel, joue un rôle de régulateur dans l’environnement car elle retient les eaux de la mousson pour les redistribuer ensuite de manière régulière.

Le profit ne se préoccupe pas de ce genre de choses: il pille, et voilà tout.

On saura d’ici quelques mois s’il y aura l’autorisation d’exploiter la mine et devant quelle pression cède l’Etat indien. Mais s’il cède devant le profit, ce qui est malheureusement bien probable, non seulement les populations locales seront chassées de leur lieu de vie (et de culte) mais en plus la nature sera détruite car à cet endroit se trouve aussi une forêt de 670 hectares où y coulent différents cours d’eau, sans compter les populations de faune et de flore…

Et c’est tout un symbole d’un processus en cours à l’échelle de la planète: la guerre contre Gaïa.

Libéralisation massive des « porcheries » industrielles en vue

Comme nous l’expliquons malheureusement souvent sur LTD, l’exploitation animale ne recule pas, bien au contraire son expansion est toujours plus forte. Dans le monde, mais également en France même.

Constater cela est important pour comprendre le caractère illusoire de ceux et celles qui espèrent changer les lois au sein d’une telle société, au fonctionnement fondé sur le profit.

Dernière preuve de cela, un amendement prévoyant… que le seuil d’autorisation administrative pour les porcheries serait relevé de 450 à 2.000 places.

Cet amendement a été adopté mercredi dernier par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, et cette dernière doit la valider le 30 juin prochain.

Ce que signifie cet amendement, proposé par le député UMP Marc Le Fur, est très clair: c’est une aide énorme sur le plan administratif au développement de l’exploitation animale.

Jacques Le Guen, député UMP du Finistère, en rajoute justement une couche histoire d’être bien clair: « On s’aligne ainsi sur la réglementation européenne. Pourquoi les éleveurs français seraient-ils pénalisés par rapport à leurs concurrents allemands ou danois ? »

En situation de crise, il faut trouver des débouchés, et les animaux sont comme on le voit des victimes, tant à petite échelle avec la brutalité grandissante, qu’à grande échelle avec les fermes-usines toujours plus grandes.

Cet amendement est une contribution à la généralisation de la « viande »… Comme le constate bien Jacques Jaouen, président de la Chambre d’agriculture en Bretagne, de surenchérir: « On simplifie les procédures administratives. On va pouvoir se moderniser. On a pris des engagements pour l’environnement. On s’y tiendra. »

Remarquons ici justement que l’une des inquiétudes très importantes des gens en Bretagne est la pollution causée par les exploitations d’animaux. Voici à ce sujet le communiqué de l’association Eau et rivières de Bretagne.

Mais rappelons ici une chose essentielle: défendre l’environnement sans se fonder sur le véganisme est absurde. Si la planète est saccagée, c’est en raison du profit, et l’exploitation animale est une composante essentielle de cette quête de profit.

Le communiqué de l’association est donc terriblement limité, par le fait de ne pas arriver à élargir sa critique, à comprendre la véritable nature de l’exploitation animale en Bretagne.

Vouloir protéger la nature… Sans protéger en même temps les animaux, est totalement faux, c’est un point de vue formel et dénaturé!

Porcheries industrielles : un amendement déplorable voté en catimini par les députés

L’adoption par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, de l’amendement de plusieurs députés bretons, visant à relever le seuil d’autorisation pour les porcheries de 450 à 2000 places (!) est  une véritable déclaration de guerre à la politique environnementale. Il a été voté hier soir mercredi 16 juin, en catimini, à l’occasion de l’examen du projet de loi sur la modernisation agricole.

Le prétexte d’une  harmonisation européenne ne tient pas : aucune disposition européenne n’impose à la France de relever ce seuil. Par contre, comme chacun sait, la France a déjà été condamnée (captages eau potable) et se trouve toujours sous la menace de nouvelles condamnations européennes (directive nitrates), faute d’avoir suffisamment restauré la qualité de ses eaux. « Ce n’est pas cet amendement qui va nous y aider » a indiqué Jo HERVE, le Président d’Eau & Rivières de Bretagne.

Pour tous les projets de créations ou d’extensions jusqu’à 2000 places de cochons, (soit 5000 porcs produits par an), ce relèvement aurait comme conséquence immédiate :

  • de les dispenser de la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement ;
  • de supprimer toute enquête publique et tout avis des conseils municipaux concernés ;
  • d’éviter l’examen des projets par les conseils départementaux de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques.

S’il devait être confirmé en séance plénière par l‘Assemblée Nationale, cet amendement conduirait à priver l’Etat de toute capacité à réguler la pression polluante, puisque les préfets ne peuvent juridiquement s’opposer à la simple déclaration à laquelle seraient  soumises les porcheries industrielles.

L’Etat vient d’engager un plan de lutte contre les marées vertes en Bretagne qui va mobiliser 120 millions d’euros ; il est toujours sous la menace d’importantes sanctions financières dans le cadre du contentieux européen sur les nitrates.

Le vote de cet amendement aberrant rendra encore plus difficile la lutte contre les pollutions par les nitrates et ces marées vertes. Il va aggraver un peu plus le fossé entre la société et le monde agricole.

Eau & Rivières saisit ce jour les parlementaires bretons pour leur demander de revenir sur cet amendement déplorable à l’occasion de l’examen en séance plénière prévu le 30 juin prochain.

En lien avec France Nature Environnement, l’association alerte le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, pour qu’il fasse revenir la majorité parlementaire à la raison.

Dans l’attente de l’examen du texte en séance plénière, Eau & Rivières de Bretagne suspend immédiatement toute participation aux instances environnementales consultatives auxquelles elle est associée.

Apéro « saucisson-pinard », pique-nique « en blanc », halal…

La question végane est une question actuelle, elle a commencé à se poser il y a 20 ans véritablement, et chaque jour qui passe, le véganisme gagne en contenu et se pose comme une alternative nécessaire, tant sur le matériel que celui de la morale.

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la question de l’alimentation soit mise en avant de manière « radicale », « révolutionnaire »… mais pas forcément dans le bon sens.

Les gens qui ne veulent pas du véganisme tentent inévitablement de contourner la question, comme l’extrême-droite qui attaque le halal afin de ne pas critiquer l’industrie.

Nous en avons déjà parlé avec l’affaire de l’occupation d’un Quick « Halal » à Lyon, ou encore avec la vidéo lilloise du « Front de Libération des Cochons. »

Cette fois encore, on a eu droit à quelque chose du genre. L’apéro parisien « saucisson pinard » a en effet finalement eu lieu, sur le haut des Champs-Elysées plutôt que dans le quartier populaire de la la Goutte d’Or.

Se sont rassemblées… au moins 1.000 personnes, avec comme seule obsession commune l’alcool et la viande, dans un rassemblement au-delà de certains clivages (extrême-droite, associations « de gauche » comme « Riposte laïque » ou certains milieux féministes…).

Et cet apéro fait des émules, avec des initiatives à Douai, Amiens, Lyon…

Tout sauf végan ! Voilà le mot d’ordre de ces gens, qui critiquent le présent non pas en regardant l’avenir, mais en s’attachant au passé, un passé idéalisé, comme en témoigne l’affiche de l’appel à l’apéro.

Mais tout cela est-il bien étonnant ? Non, bien entendu, car sur le plan de la vie quotidienne, les « traditions » l’emportent, et qui représente mieux les « traditions » que l’extrême-droite ?

Cela montre bien à quel point le véganisme doit rompre avec les traditions, et se fonder non pas sur une vision nationale, mais bien une vision planétaire.

L’extrême-droite veut « sauver » la nation et ses traditions, alors que nous voulons la libération des animaux et que Gaïa ne soit pas anéantie par une folle course au profit.

La planète est assassinée, les animaux toujours plus placés dans des conditions d’esclavage… et on trouve des gens désireux de continuer « comme avant » à boire leur petit pinard en mangeant de la « cochonaille » ?

Cet alcool et ces cadavres qui sont consommés seraient l’aboutissement de l’humanité ? Le point culminant de centaines d’années d’évolution culturelle, le fruit de l’avancée de la civilisation ?

Nous le disons clairement : non ! Les innocents ont besoin de nous !

Il va de soi ici que l’extrême-droite n’est que l’avant-garde, ou plutôt l’arrière-garde des valeurs dominantes.

Voici par exemple le point de vue de Périco Légasse, rédacteur en chef de la rubrique « art de vivre » à l’hebdomadaire Marianne et animateur sur la Chaîne parlementaire (LCP) de l’émission mensuelle « Toques et politique. »

Ce point de vue est édifiant et résume tout ce qu’il faut combattre. Justement, avant de voir son point de vue sur cette histoire d’apéro, voyons d’abord ce qu’il a comme conception du monde :

« BIENVENUE A MA TABLE

Ce blog prétend défendre une certaine idée du goût de la France. Notre patrimoine gastronomique, qu’il soit agricole, maritime, viticole ou culinaire, n’est en aucun cas la propriété exclusive des Français, mais celui de l’humanité toute entière. (…)

Reflets de nos diversités régionales, expression des particularismes qui façonnent notre physiologie gustative, le vin de France, la cuisine française, les produits de nos terroirs ne sont pas les meilleurs, d’autres endroits du monde en proposent d’aussi bons, ils sont tout simplement uniques, donc irremplaçables. Les voici aujourd’hui menacés par la globalisation.

C’est cette spécificité là qu’il convient de protéger, de perpétuer et de partager, afin que les saveurs d’en France continuent à réjouir celles et ceux qui aiment célébrer le mariage des plats et des vins.

Chers lecteurs, ce blog se veut un espace de dégustation, de réflexions sensorielles, de débats alimentaires, de joutes bachiques, de convivialité gourmande, un repère de coups de gueule, de fins palais, de francs gosiers et de dents dures. Tel un festin, il est destiné au partage et à l’échange, dans l’espoir d’accueillir le plus possible de convives autour de la table. »

La mort faite culture, l’abandon de la pensée dans le vin faite civilisation. Au lieu d’une ouverture à Gaïa, voici l’idéologie de l’ouverture à l’égoïsme et à l’égocentrisme.

Quelle hypocrisie que de parler d’éveil des sens alors qu’il ne s’agit que de l’endormissement de tous nos sens par rapport à la vie, par rapport à Gaïa.

Pour ce type de gens, rien ne doit changer, l’esclavage des animaux doit se perpétuer. Voici justement comment ce « gastronome » analyse la question de l’apéro parisien « saucisson pinard »:

« Il est scandaleux que, faute de lieux privés où observer leur culte, des hommes soient contraints de prier sur la voie publique, qui plus est sans autorisation du ministère de l’intérieur (et des cultes), mais il est encore plus scandaleux que l’on s’en prenne au vin et au saucisson sous prétexte qu’ils sont instrumentalisés par un groupuscule fasciste et raciste.

Depuis quand colle-t-on des estampilles politiques sur des aliments aussi ordinaires que le vin et le saucisson dans une capitale où foisonnent en parfaite coexistence toutes les cuisines du monde ? Qui cherche à casser le consensus ? A qui profite l’anathème ?

En fait, dès lors qu’une communauté, qu’elle quelle soit, a privatisé un tronçon de l’espace public, cela devient un acquis auquel on ne peut plus toucher. Dire non, pas ça et pas comme ça, relève aussitôt de la provocation. Il faut se taire, s’écraser, la boucler. Il n’est que de voir les réactions d’hystéries, dans les deux camps, pour s’en inquiéter.

Jusqu’à nouvel ordre, le vin rouge et le saucisson sont des emblèmes inaliénables de la laïcité républicaine.

Cela peut paraître ridicule et dérisoire à première vue, mais ces valeurs-là ne sont pas négociables, car si nous cédons sur celles-là, demain, nous serons peut-être amenés à céder sur d’autres et à effacer des frontons de la République les trois mots qui n’auront plus l’heur de plaire à des citoyens s’étant un jour estimés victime de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité pour lesquelles sont tombés, non seulement nos pères, mais aussi ceux de ceux qui prient dans les rues de Paris et de Marseille. »

Pour ce gastronome, ses valeurs ne sont pas négociables. Les nôtres non plus. Et il s’imagine que la question « alimentaire » n’est pas question politique.

Et si elle l’est ; elle est une question politique par excellence, c’est-à-dire s’élevant jusqu’à la morale. Qu’est-ce que la politique en effet si ce n’est la question du choix de la morale ?

C’est donc une question de priorité, et notre priorité s’appelle : libération animale et libération de la Terre. Ce sont les critères pour comprendre le monde, pour savoir ce qui va dans le bon sens, et ce qui va dans le mauvais.

Inversement, voici comment le rédacteur en chef de « Riposte laïque » explique sa ligne, dans une interview à Marianne. Il parle justement de l’occupation du Quick Halal… Et évidemment il le fait dans une perspective totalement opposée à la nôtre…

Pourquoi avoir accepté d’organiser cela conjointement avec le Bloc identitaire, une organisation d’extrême droite à la réputation sulfureuse qui semble très éloignée des valeurs que vous défendiez jusqu’ici ?

L’islamisation de la France progresse. Et nous sommes consternés par la passivité des acteurs politiques, par la façon dont ils minimisent le phénomène. Dans la gauche, qui est notre camp, les laïcs et les féministes sont aux abonnés absents. Sur la burqa, ils n’ont pas bougé !

Si les socialistes étaient encore au pouvoir, il n’y aurait pas de loi sur le voile à l’école, et toujours pas de débat sur la burqa. C’est un constat désespérant : sur le sujet de la montée de l’islam et ses enjeux, la gauche est en faillite idéologique.
Alors une fois qu’on a dit ça, qu’est-ce qu’on fait ? On reste dans un splendide isolement et on demeure pur ? Ou on commence à agir ?

Donc, vous avez choisi de perdre votre pureté en vous associant au Bloc identitaire ?

On est obligés de regarder quelles sont les forces qui sont prêtes à faire quelque chose pour alerter les citoyens sur les enjeux de la montée de l’islam. Il n’y a pas grand monde qui soit prêt à le faire, ni à gauche, ni à droite.

Le bloc identitaire a mené quelques actions qui nous ont interpellés, par exemple sur l’histoire des Quick Halal [invasion d’un Quick halal par 70 personnes affublées de masques de cochons, ndlr] ou de la mosquée de Bordeaux [diffusion d’un bruyant appel à la prière dans les rues du quartier bastide à 6 heures du matin, ndlr].

On ne se reconnaît certes pas dans leur régionalisme et leur conception ethnique. Mais on a senti chez eux une volonté de se défaire de leur côté sulfureux et de se rapprocher d’une droite populiste à l’image de l’UDC suisse [parti ultraconservateur à l’origine de la votation suisse sur l’interdiction des minarets, ndlr].

Ce n’est pas sans rappeler la logique de la fondation Brigitte Bardot, qui ne cesse elle aussi de critiquer le halal en oubliant d’attaquer l’industrie…

La logique des anti-vegans, c’est : « tout doit changer pour que rien ne change. » Et pour finir justement notre propos, voici un article d’hier, au sujet d’un autre pique-nique.

Ce pique-nique là s’est déroulé également à Paris, la veille de l’apéro « saucisson-pinard. » Il est son contraire… Mais justement pas pour nous, en tant que vegans!

Des milliers de Parisiens au «pique-nique en blanc»

La seule condition pour participer était d’être habillé de blanc. Des milliers de Parisiens ont participé jeudi soir au pique-nique géant organisé dans le jardin du Carrousel à Paris. Le must de l’élégance et de la fête chic.  Pendant que d’autres regardaient le match de football, des centaines de personnes ont convergé entre 20 heures et 21 heures en un même endroit tenu secret jusqu’au dernier moment.

Le décor : tables de bridge, nappes blanches, chandeliers en argent, bouteilles de champagne et repas soigné. Depuis vingt ans, cet événement surprise remporte un succès croissant. Hier soir, plusieurs milliers de personnes ont fait bombance… avec l’autorisation implicite de la préfecture de police.

Apéro « saucisson-pinard », pique-nique « en blanc », halal… Aucune différence à nos yeux!

Déclaration Universelle des Droits de l’Animal et vivisection

Sur le livre d’or, une personne nous fait la remarque suivante :

Bonsoir, J’ai trouvé ceci dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal : Article 6 L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Les scientifiques qui expérimentent sur les animaux comme pour les test de dépendance à la drogue sont donc hors la loi ? Ou alors existe-t-il une exception pour eux ? Pourquoi ne sont-ils pas punis par la loi comme il se doit ?

Il n’est pas difficile de prouver qu’un animal testant des produits de beauté ou les évolutions du cancer souffre de maladies douloureuses pour lui, ou qu’un rat enfermé dans une cage minuscule avec une dizaine de ses congénères en labo est perturbé psychologiquement !

Y’a-t-il une loi concrète qui autorise à ne rien faire pour eux sous prétexte que c’est la « science » ou ferme-t-on simplement les yeux ?

La Déclaration Universelle des Droits de l’animal fut proclamée le 15 octobre 1978 à la Maison de l’UNESCO à Paris. Mais elle n’a pas du tout été acceptée en tant que « loi » par les différents Etats…

La voici pour rappel :

PRÉAMBULE :

  • Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s’étant différenciés au cours de l’évolution des espèces,
  • Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d’un système nerveux possède des droits particuliers,
  • Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l’homme à commettre des crimes envers les animaux,
  • Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l’espèce humaine du droit à l’existence des autres espèces animales,
  • Considérant que le respect des animaux par l’homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier

Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2

Toute vie animale a droit au respect.

Article 3

  1. Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
  2. Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.
  3. L’animal mort doit être traité avec décence.

Article 4

  1. L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire.
  2. La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5

  1. L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
  2. Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
  3. Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce.
  4. Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6

  1. L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal.
  2. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7

Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8

  1. Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est à dire un crime contre l’espèce.
  2. Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9

  1. La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
  2. La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10

L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

Cette déclaration est avant tout une sorte de réflexion philosophique sur les droits de l’animal. Elle est intéressante, certainement. Si on pousse le raisonnement jusqu’au bout, il faudrait logiquement arriver au véganisme…

Seulement, les lois et le droit ne sont pas là pour faire respecter la dignité des animaux. Nous sommes dans une société capitaliste où le profit règne et où les plus pauvres et les plus faibles (les personnes âgées/handicapées, les animaux…) subissent les conséquences de cette soif de profit et de destruction.

Les animaux (de laboratoire pour le cas présent) ne sont considérés que comme du matériel renouvelable à volonté, il est donc malheureusement évident que ce que stipule cette déclaration n’est ni respecté, ni su et même totalement ignoré de manière volontaire !

De toute manière utiliser les animaux pour la vivisection et prétendre vouloir leur respect tout en les rendant malades ou les découpant avec « décence », n’a aucun sens.

Il existe de plus en plus des chartes « d’éthique de l’animal de laboratoire » mais tout cela n’est que pure hypocrisie, car si l’on respecte l’animal on ne l’utilise pas comme matériel de torture.

C’est pour cela que nous ne faisons pas du « droit des animaux » l’identité de notre combat, mais bien la libération animale. La perspective n’est pas la même.

On notera également que en 1959, Russell et Burch édictèrent la règle des 3 R au sujet de la vivisection (voir ici le site de la fondation 3R):

Remplacer l’expérimentation animale chaque fois que possible par une méthode alternative en développant cette dernière (exemple : production des anticorps monoclonaux en culture cellulaire plutôt que par injection des cellules tumorales à des souris réceptrices..) les différents expérimentateurs rajoutent souvent un 4ème R : respect de l’animal, responsabilité des expérimentateurs, qui constitue le fondement des comités d’éthique..

Raffiner les méthodes expérimentales de façon à supprimer la douleur et l’inconfort (par exemple en développant les méthodes d’analgésie et d’anesthésie, ainsi qu’en mettant au point des techniques non invasives telles que l’échographie et la télémétrie..)

Réduire le nombre des animaux utilisés (exemple 1 : l’harmonisation des procédures européennes permet la reconnaissance réciproque des essais toxicologiques effectués dans un pays et supprime donc la répétition des essais nationaux ; exemple 2 : une approche statistique judicieuse sur des animaux standardisés – par un protocole d’élevage plus précis – permet de réduire considérablement les effectifs..)

Le problème de l’utilisation des animaux pour la vivisection n’est donc pas nouveau, et comme on le voit au sein d’une science sans conscience qui n’est que ruine de l’âme, il sera au maximum parlé de réduction et de réforme.

Pour qu’il y ait abolition, il faut un changement de perspective, alors que comme nous l’expliquions dans un article, l’idéologie dominante est clairement anthropocentriste et sa vision de la science va avec (L’emprisonnement et les tests sur les animaux: la norme de la société française).

Et rappelons également l’existence du projet européen REACH, qui va amener encore plus de vivisection…

Pour finir, rappelons l’existence de deux organismes se consacrant à la recherche d’alternatives sérieuses à la vivisection: Antidote et Pro Anima.

La vie trépidante du monde végétal

Le site la Terre d’abord a pour principe qu’on ne peut se dire vegan sans considérer à sa juste valeur le monde végétal. Le monde végétal doit exister pour lui et non seulement parce qu’il sert de refuge/ressource au monde animal.

Les végétaux sont des êtres vivants, tout comme les animaux. Que les végétaux ne se comportent pas de la même manière que les animaux face au danger, à la maladie etc. ne signifie pas qu’ils ne sont pas sensibles et qu’ils n’ont pas une certaine perception de leur environnement. Qu’ils ne peuvent fuir ou crier ne signifient pas que les végétaux ne peuvent interagir entre eux. Que cette « communication » ne produise pas de sons n’est pas à balayer d’un revers de la main.

Il est connu que certains végétaux se protègent contre les animaux herbivores en sécrétant des substances qui rendent leurs feuilles repoussantes ou en produisant des épines autour des feuilles. Le cas le plus manifeste est celui de l’acacia dont le pouvoir défensif s’adapte à un environnement peuplé d’herbivores ou non. Voilà une vidéo (partie 1, partie 2, partie 3) qui explique très bien ce phénomène.

Tout comme il commence à être connu que les végétaux échangent entre eux de manière chimique par des hormones.

Cet article très intéressant nous en apprend encore un peu plus sur la vie végétale et son interaction avec son environnement proche.

Pas de véganisme sans considération du monde végétal, mondes végétaux et animaux forment un ensemble, qu’il faut comprendre dans la lutte pour le respect et la libération de Gaïa.

Ce que montre la crue de la Nartuby

Des pluies torrentielles ont eu lieu dans le sud de la France, avec par endroits davantage de précipitations en 24 heures qu’en six mois, et même aux Arcs-sur-Argens autant qu’en une année complète.

S’en est suivie une crue de la Nartuby, un affluent de l’Argens, qui coule dans le Var.

Sur le plan humain, au moins 20 personnes sont mortes et 100 000 foyers sont privés d’électricité. 40.000 personnes sont directement touchées par les inondations.

Des milliers de personnes voient leur communication par téléphone portable coupée, et le trafic SNCF est interrompu entre Toulon et Nice.

Une catastrophe, qui montre bien la force de Gaïa d’un côté, et aussi non pas son côté « destructeur », mais bien l’aspect insouciant et destructeur de l’humanité elle-même.

En effet, au lieu de planifier, de s’organiser de manière adéquate au statut de l’humanité dans Gaïa, au lieu d’être simplement heureux en tant qu’être vivant parmi tant d’autres, l’humanité ne vise que le profit et le pillage.

Et cela, en connaissance de la situation.

Car, en l’occurrence, cette catastrophe était prévisible vue la situation de la situation humaine dans la région touchée…

Pour cela il faut savoir que le plan de prévention des risques inondation est un document prescrit et approuvé par l’État.

Il faut savoir que 19 000 communes sont menacées par des inondations…. Et les 2 000 les plus exposées comprennent 2 millions d’habitants !

Ce plan de prévention sert donc à parer les risques. Et que disait ce plan, en juin 2005, au sujet de la région qui a été frappée, sur la commune de Draguignan?

« On dénombre dans la zone inondable de la Nartuby, environ 50 bâtiments commerciaux (représentant un nombre plus important d’entreprises), 150 habitations individuelles et 15 immeubles collectifs. En outre, ajoutent les experts, une maison de retraite, la maison d’arrêt et le bâtiment de la sécurité civile, sont fortement touchés en cas de crue centennale».

Pourquoi cela ? Il faut le dire ; tout cela a une cause, et cette cause est le massacre de Gaïa.

L’urbanisation est massive et chaotique. Les ruisseaux sont détournés, les collines sont remodelées, tout cela pour les trains et les voitures nécessaires à une vie rapide et urbaine sans rapport aucun avec la nature.

Les rues et les trottoirs, tout comme les parkings et les grandes routes, sont autant de lieux où l’eau peut s’écouler, emportant tout sur son passage.

En bétonnant la planète, l’humanité pense dominer la nature ; en réalité, cette domination est vaine et les conséquences inéluctables car Gaïa reprend toujours ses droits.

Eva Joly, une carriériste « écolo »

L’apéro géant «saucisson-pinard» qui devait se tenir ce vendredi à Paris a été annulé par la préfecture en raison du risque de « troubles à l’ordre public. »

Il est vrai qu’une provocation bien « beauf » de l’extrême-droite dans le quartier populaire de la Goutte d’Or ne risquait pas d’amener grand chose de bien…

Mais les revendications passéistes de l’extrême-droite ne sont pas les seules choses ridicules. Si la « culture » du cochon assassiné et des paradis artificiels est quelque chose de bien traditionnel, l’opportunisme électoral l’est bien aussi.

En quoi sommes-nous concernées en tant que personnes s’intéressant à la cause animale ? Eh bien, c’est simple : la candidature d’Eva Joly pour la présidentielle de 2011 semble de plus en plus une chose entendue.

Et cela, c’est le symbole du torpillage absolu de l’écologie telle qu’elle s’est développée ces dix dernières années. Une écologie avec plein de limites, mais un petit état d’esprit s’installait.

Là, l’état d’esprit va être anéanti. Déjà, la remise en cause du Grenelle de l’environnement au nom des impératifs économiques avait été un rude coup. Il faut en plus affronter l’influence de l’extrême-droite qui veut une écologie de façade, juste prétexte à un repli national.

La candidature d’Eva Joly serait alors un point culminant d’un processus déjà mal parti…

Eva Joly n’est en effet en rien écolo : elle est une opportuniste. Initialement elle est proche de Bayrou et du MODEM.

Et finalement, elle se présente sur la liste Europe Ecologie, où elle est directement placée en deuxième position sur la liste des écologistes en Ile-de-France pour les élections européennes de 2008.

Elle vient d’ailleurs d’ouvrir son blog, et on peut y lire dans le dernier article, Pourquoi faut-il adhérer à Europe Ecologie?, du 11 juin 2010:

Nous nous intéressons évidemment à notre planète, à son environnement, à son écosystème ; mais nous ne prétendons pas connaître tous les remèdes et encore moins faire des miracles.

Nous prétendons bien plus modestement chercher à prendre en compte tous les problèmes qui sont posés à nos sociétés et à n’en laisser aucun de côté, en proposant les idées qui nous paraissent les plus à même de remettre du sens, de la justice, de l’espoir là où il y n’en a pas ou de moins en moins.

Eva Joly ne parle pas de l’écologie, ni évidemment des animaux, en fait elle ne parle de rien du tout, parce que pour elle Europe Ecologie est une plate-forme électorale.

Les Verts sont d’ailleurs en train de disparaître en tant qu’organisation, pour être avalés par cette plate-forme électorale.

Voilà pourquoi Eva Joly a pu déclarer il y a quelques jours au sujet de la présidentielle:

« Si tout un mouvement me sollicite, je me présenterai. »

Eva Joly n’est en rien une écolo, elle est en réalité une nouvelle figure de proue politique parce que c’est quelqu’un en qui les bobos, les bourgeois bohèmes, peuvent avoir confiance.

Elle a en effet été magistrate, elle a été juge d’instruction au pôle financier au Palais de Justice de Paris, et s’est occupé de l’affaire Elf. Elle est une spécialiste de la lutte contre la corruption et la délinquance financière internationale, voilà pourquoi elle est « appréciée. »

Le rapport avec l’écologie ? Avec les animaux ? Avec la lutte pour notre planète ? Rien du tout, et même pire : son attitude est celle d’une libérale, qui explique n’avoir aucune solution.

Eva Joly se présente en « porte-drapeau », mais de quoi ? Les seules solutions qu’elle propose concernent les paradis fiscaux et la lutte contre la corruption… Toutes ses études et travaux portent là-dessus!

Malheureusement il ne faudrait pas croire qu’il existe une véritable opposition à Joly au sein des Verts. Jean-Vincent Placé, leur numéro 2, était un centriste de gauche, avant de passer du jour au lendemain chez les Verts…

Quant à Cécile Duflot, nous avions déjà rappelé que lors de la conférence de Copenhague, elle était partie en train devant les journalistes au nom de la lutte anti-CO2… pour revenir en douce en avion le lendemain, histoire d’être là pour une télévision…

Et au sujet de ses vacances de Noël aux Maldives, elle a expliqué… «C’est vrai qu’on ne peut pas y aller en pédalo.»

Un exemple de bobo « bio » faussement ami des animaux: Gwyneth Paltrow la carnivore opportuniste

Le site La Terre D’abord n’a pas pour vocation, et n’a pas envie, de parler des « people » mais nous ferons aujourd’hui une exception. Car au fil des jours, nous ne cessons de déplorer à quel point l’écologie suscite un business lucratif et opportuniste.

L’actrice américaine Gwyneth Paltrow vient de racheter la compagnie du créateur thaïlandais Anchali Chatrakul Na Ayudhaya, qui est spécialisée dans les maillots de bains en peau de poissons.

La collection qui sera intitulée Ichthys, (poisson en grec) aura pour lamentable slogan « Révélez la sirène qui se cache en vous » et sera présentée cet automne. Voici une petite vidéo qui présente ces maillots de bains en peau de poissons.

Les deux prétextes de cette nouvelle exploitation commerciale des poissons sont l’originalité, car Madame Paltrow voulait une matière animale encore jamais exploitée et bien sûr « l’écologie » car seules les peaux des saumons – entre autres – dits bios seront utilisées.

Car Gwyneth Paltrow se dit très engagée pour l’environnement et serait une inconditionnelle du bio…

Mais quand l’on parle de Gwyneth Paltrow on pense tout de suite « végétarienne » car son mari Chris Martin, le chanteur du groupe Cold Play, est végétarien (au passage, pour info superficielle et non indispensable, il a été nommé en  2005 le « végétarien le plus sexy du monde » par PETA). Leur fille se nomme par ailleurs Apple (pomme).

La confusion vient alors d’une déclaration de 2008 où elle aurait précisé ne pas avoir consommé de viande en 15 ans.

Les choses ont bien changées et dorénavant sur son blog elle apprend à ses fans comment cuisiner des morceaux d’animaux…

Gwyneth Paltrow et son mari ont beau déclarer qu’ils sont « pretty much vegetarian » (« presque végétarien », « le plus souvent végétarien »), et que c’est « la meilleure chose pour la santé de la famille comme pour les animaux et l’environnement…

Il n’en n’est pourtant rien du tout ! Cette réputation de végétarienne est totalement fausse car Gwyneth Paltrow se contente juste d’organiser des repas vegan lors d’anniversaires.

Dans un esprit totalement hypocrite, ou schizophrène, on trouve une mise en avant du végétarisme sur cette page de son blog mais on trouve aussi cette vidéo où Gwyneth Paltrow découpe et cuisine… du poulet !

Et après elle ose se dire sensible au sort des animaux et de l’environnement !

A côté de cela Gwyneth Paltrow s’expose volontiers avec de la fourure (et en fait la promotion) et bizarrement, elle est amie avec Stella Mc Cartney (qui elle est une vegan militante et crée des vêtements/chaussures vegan).

Vouloir protéger l’environnement au détriment des animaux qui y vivent n’a aucun sens et est une démarche opportuniste et irresponsable. L’écologie est un tout : animal, végétal et minéral.

Rappelons la définition « classique », « l’écologie est la science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur habitat et l’environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants. »

Privilégier l’un au profit de l’autre, ignorer l’un au profit de l’autre est déraisonnable…et absurde. Cela montre qu’il n’est pas possible d’être vegan d’un côté, et de ne pas vouloir défendre Gaïa de l’autre.

Le mépris de la vie animale sauvage, ainsi que de la flore, est une erreur malheureusement faite par beaucoup de personnes veganes!

C’est en raison de cela que des opportunistes comme Gwyneth Paltrow peuvent jouer leur petit jeu… Et il n’y a évidemment aucune place pour ce genre de choses dans la bataille pour la libération animale, la libération de la planète.

C’est une question de centre d’intérêt… Il suffit de penser à l’absence en France d’articles de fond, d’analyses, de prises de position sur la marée noire qui a lieu dans le Golfe du Mexique…

Comme si les animaux là-bas n’étaient pas « intéressants », comme si la flore là-bas ne comptait pas… Comme si finalement les animaux ne servaient que d’arrière-plan à une critique misanthrope du monde…