La semaine dernière sur les côtes américaines du Golfe du Mexique, on a trouvé de nombreux cadavres de bébés dauphins, pour un total de 18 pour les deux derniers mois. On a également trouvé 8 cadavres de dauphins adultes.
On l’aura compris, c’est un effet de la marée noire qui a eu lieu dans cette zone, suite à la catastrophe du Deepwater Horizon.
Les coraux sont également concernés, bien entendu. L’expédition Lophelia II a constaté que sur des zones entières, les coraux sont morts, il ne reste plus que leurs squelettes. Et ils sont mort récemment, les squelettes étant encore recouverts de poussière brune…
Voici une carte de l’implantation des récifs coralliens, qui se situent dans une zone où la température est autour de 20°.
On considère qu’actuellement, avec le réchauffement climatique (provoquant l’acidification des mers) et les diverses activités humaines en général (tourisme, pêche notamment au poison et à la dynamite, pollution, développement côtier…), 75% des récifs coralliens sont menacés.
Voici une carte montrant la situation sur notre planète. En jaune il y a des modifications de la température (un stress thermique) et les points violets marquent les zones où les coraux dépérissent.
C’est un bilan « officiel », rédigé sous la forme d’une « Révision des risques sur les récifs coralliens » réalisée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement avec différentes autres structures.
En fait, il est même considéré que 30% des récifs coralliens sont déjà en état de grande souffrance, et que d’ici 2030, ce sont 60% des récifs coralliens qui auront disparu !
Voici une carte des prévisions du blanchissement du corail, c’est-à-dire son dépérissement.
Voici un tableau présentant les principaux dangers (hors réchauffement climatique) dans la période actuelle.
Voici maintenant deux tableaux concernant le réchauffement climatique. Voici déjà les températures de l’eau et de l’air telles qu’elles sont prévues.
Voici maintenant les prévisions d’acidification en raison du réchauffement climatique.
D’ici 2050, la quasi totalité des récifs coralliens aura, si l’on continue comme cela, disparu. C’est l’océan qu’on assassine, ni plus, ni moins, et voici un tableau présentant les prévisions pour chaque zone.
Ce tableau présente plus précisément la dangerosité de la situation. La première colonne présente la situation actuelle, la seconde celle prévue pour 2030, la troisième pour 2050. En noir la situation est critique, en rouge la situation est très mauvaise.
Quand on pense que l’année 1997 avait été « année Internationale des récifs coralliens » on voit bien qu’il faut régler les problèmes à la base, sans quoi on court à la catastrophe.
D’ailleurs, si l’on s’inquiète pour les récifs coralliens, c’est en fait uniquement parce qu’ils abritent un très grand nombre de vies – et que ces vies sont utilisées comme nourriture par environ un demi milliard d’êtres humains. 275 millions de personnes vivent même directement autour de ces coraux, dans un rayon de 30 kilomètres.
Pour l’instant, les populations de neuf pays sont particulièrement concernées et menacées : celles des Comores, des îles Fidji et Kiribati, de Grenade, de Haiti, du Vanuatu, de Tanzanie, d’Indonésie, des Philippines.
A cela s’ajoute que les récifs coralliens protègent les littoraux d’une centaine de pays, sur 150 000 kilomètres de côtes.
Bref, comme on le voit aisément, les humains détruisent la planète leur permettant de vivre. Au lieu d’acquérir une nouvelle perspective – le véganisme et l’harmonie avec Gaïa, les humains vivent dans le chaos, au jour le jour, célébrant différences nationales et exploitation.
Ceci ne doit pas nous conduire à la misanthropie – nous sommes également des humains. Ni à l’apathie – cela serait trahir notre planète. C’est pleine d’intelligence et de rage que doit être notre pensée… Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!