Appel aux dons pour l’association Handi’Cats

L’appel aux dons que nous avions relayé pour payer les factures du chien Strauss est terminé. Les frais de soins vétérinaires ont été payés grâce aux dons de personnes au grand cœur. Un grand merci pour Strauss!

Tout comme le premier appel que nous avions transmis (celui pour la chatte Neve), Strauss avait été pris en charge par l’association Handi’Cats.

Handi’Cats prend en charge des chats (mais aussi des chiens parfois) blessés, paralysés et gravement malades. Les animaux recueillis par cette association peuvent avoir un passé très douloureux et garder des séquelles, autant physique que psychologique. Une fois l’animal soigné il sera placé en Famille d’Accueil dans l’attente d’une adoption définitive.

Voici ci–dessous la présentation de l’association ainsi que son mode de fonctionnement ici.

L’association Handi’cats as été créée pour accueillir et venir en aide à des chats principalement, mais nous pourrons aussi, de temps en temps, aider un chien ou deux selon les places disponibles en Famille d’accueil.

Notre moyen de fonctionner est le suivant :

Nous accueillerons principalement des chats/des chiens handicapés, malades, ayant besoin de soins ou positifs au FIV/FELV. Si l’animal as besoin de soins, il ne sera proposé à l’adoption qu’après total rétablissement de sa part.

Chaque adoptant sera, bien évidemment conscient de l’état de santé de l’animal lors de l’adoption.

Un relais en Famille d’accueil sera possible, entre le passage en soins chez nous (au siège), et l’adoption, dans certains cas. Afin de libérer de la place au siège de l’association pour des animaux en attente, ayant besoin de soins.

Nous fonctionnons également avec un système de Famille d’accueil fin de vie, pour les animaux très vieux ou très malades et/ou handicapés.

L’association se spécifie dans la prise en charge d’animaux parfois lourdement handicapés, et les soins apportés, ainsi que les lourdes interventions et visites chez les différents professionnels de la santé animale, spécialisés ou non dans un domaine en particulier, nous coutent extrêmement cher et les frais vétérinaire chaque mois battent des records !

Nos besoin sont principalement financier, mais nous manquons aussi cruellement de famille d’accueil, afin de soigner toujours plus de petits malheureux !

Merci à tous,

L’équipe Handi’cats.

Handi’Cats a terriblement besoin de Familles d’Accueil mais aussi de dons afin de payer les très lourdes factures vétérinaires qui s’accumulent.

Chaque animal en détresse a le droit de se voir tenter des soins afin d’espérer de lui sauver la vie ou de la lui rendre un peu plus agréable. Mais ces opérations et soins coûtent chers, très chers. C’est pour cela que ce troisième appel aux dons sera consacré à l’association Handi’Cats elle-même.

L’appel en question concernait initialement les frais de vétérinaire pour trois chats. Malheureusement deux de ces trois chats étaient trop gravement atteints et ont du être euthanasié malgré les soins.

La facture totale s’élève à 421.90 €, ce qui est une somme énorme ! Le 28 septembre il restait 270 euros à trouver pour boucler les factures.

En ces temps de crise économique il n’est vraiment pas possible pour tout le monde de faire un don, même une petite somme est parfois impossible à débourser. C’est pourquoi la mobilisation en faveur des refuges est d’une grande importance.

Soutenir les refuges, ce n’est pas seulement aider les animaux, c’est aussi faire appel aux sens pour que les humains cessent leur égoïsme unilatéral et assassin. Mobiliser autour de soi en faveur des refuges produit de la culture positive, une culture de la compassion.

Le véganisme ne peut pas exister sans que les refuges soient assumés et revendiqués. Il est temps de mettre un terme à cette idéologie « antispéciste » qui refuse l’oppression des animaux mais ne les prends pas en considération, ne les reconnaît pas. Le véganisme n’est pas un « humanisme », c’est une démarche naturelle d’une humanité qui a pris conscience de la réalité et de sa sensibilité.

Aider matériellement les refuges doit donc s’imposer comme une composante essentielle du véganisme. Soutenir individuellement les refuges, mobiliser en leur faveur… est quelque chose qui doit se généraliser!

On notera également, parmi les multiples idées de solidarité, qu’une solution consiste à visionner une publicité (en haut à droite sur la page), celle-ci génère un don de 5 centimes pour l’association. Cette somme peut paraître dérisoire au vu des besoins colossaux de cette association, mais comme déjà dit, le moindre euro est utile.

Cette association de « sauvetage et d’accueil de chats chiens handicapés, blessés ou malades » fête ses 1 an et connaît déjà des difficultés financières tellement la misère animale est grande et généralisée.

Toutes les associations vivent le même calvaire (financier, manque de bénévoles, d’adoptions et de familles d’accueil) et tous les animaux trinquent de l’irresponsabilité ambiante, de l’absence et du refus de la stérilisation, des maltraitances etc…

Et ces êtres fragiles aux besoins spécifiques nécessitent des Familles d’Accueil très compétentes et d’un sérieux irréprochable (ce qui est encore plus difficile à trouver qu’une Famille d’Accueil « basique ») et des soins lourds qui sont très onéreux.

Handi’cats est une association qui prend la responsabilité de s’occuper de ces « cas » graves et lourds qui font qu’un animal pourra être handicapé (et traumatisé) à vie.

Il faut soutenir cette petite association qui s’occupe des délaisséEs. Pour que cette association survive, se développe et avance, pour que toutes les associations prennent exemple sur cette éthique mise en avant qui fait qu’aucun animal n’est laissé pour compte.

 

10 jeunes phoques retrouvent l’océan en baie de Somme

L’humanité a parfaitement les moyens de vivre en harmonie avec Gaïa. Matériellement, nous ne sommes plus au moyen-âge et il est tout à fait possible de vivre vegan. C’est culturellement que le problème se pose, et c’est là qu’il faut poser le problème.

On a un exemple avec ce qui va se passer ce dimanche en Picardie : des bébés phoques s’étaient échoués et des humains s’en sont occupés, et ils vont être relâchés.

Voilà quelque chose qui est bien, et on peut se demander : pourquoi ne pas généraliser cela ? Pourquoi tout le monde ne ferait-il pas attention aux pigeons dans les rues, par exemple ? C’est juste une question de prise en considération de l’environnement.

Non pas de « son » environnement, mais de l’environnement, de l’ensemble, de Gaïa : le problème est que chacun se donne l’illusion de vivre « pour soi » et « par soi », de faire comme s’il était la seule chose qui comptait véritablement.

Voici un article du Courrier Picard au sujet des bébés phoques qui seront mis à l’eau ce sameid, et l’article a raison de souligner sur ce qu’il y a de plus important ici : l’émotion !

Ce dimanche 30 septembre à 11 heures, sur le cordon de galets de la pointe du Hourdel, près de Cayeux-sur-Mer, 10 jeunes phoques retrouveront la mer.. De leur arrivée à leur remise à l’eau, récit de leurs aventures, où l’homme est au premier plan.

Ils s’appellent Ilette, Tatihou, Bono, Tibidy, Taveeg, Makatea, Piana, Oléron, Triagoz et Gargalo et ont été retrouvés échoués cet été en baie de Somme. Ne sachant pas encore nager, agrippés au dos de leur mère pendant la marée haute, ces bébés phoques veaux-marins ont été séparés d’elles par de mauvaises conditions météo.

Des éco-volontaires de Picardie nature les ont repérés. Les petits naufragés, dont l’espèce est protégée, ont été pris en charge au centre de sauvegarde de la faune sauvage géré par l’association en baie de Somme. Ils ont été sauvés. « À leur arrivée, les bébés phoques pèsent une dizaine de kilos. Ils sont mis en quarantaine car ils sont déshydratés et très fatigués », explique Stéphane Soyez, le responsable du centre de sauvegarde.

Ce dimanche, ils retrouveront la mer en étant remis en liberté par ceux qui ont souhaité parrainé leurs soins.

Mais avant, à leur arrivé au centre de sauvetage, chaque phoque est installé dans une baignoire. Au début, ils sont nourris à la sonde six fois par jour. Les soigneurs ne les approchent qu’à ce moment-là, mais gardent toujours un œil sur eux à l’aide d’un système de vidéo-surveillance.

« Nous ne devons pas altérer le caractère sauvage de l’animal, sinon cela lui porterait préjudice lors de sa remise à l’eau », explique Julie, soigneuse permanente pour Picardie Nature. « En trois mois, nous devons faire ce que la nature fait en trois semaines. Sa prise de poids et son émancipation sont trois fois plus longues en captivité », souligne le responsable. Peu à peu, chaque phoque gagne en autonomie. « Ils apprennent à se nourrir seuls, puis sont ensuite réunis dans un bassin pour les acclimater à l’atmosphère de la colonie », poursuit Lætitia Dupuis, chargée de mission mammifères marins.

L’étape du bassin constitue une phase importante pendant laquelle le phoque prend du poids et se muscle afin d’être en bonne santé, condition sine qua non pour rejoindre son milieu naturel. « Pour repartir, le phoque doit peser 35 kg », précise Lætitia Dupuis.

À ce stade, les soigneurs n’interviennent que 20 minutes par jour, le temps des repas – trois quotidiens – où les phoques engloutissent chacun 3 kg de poissons. Picardie Nature bénéficie du soutien des parrains, qui, par leurs dons, financent en partie ou totalement les soins prodigués à un animal.

« Cet été, lors d’une ronde, nous avons trouvé Oléron, un des bébés de la colonie. J’ai donc décidé de le parrainer totalement. Les années précédentes, j’ai fait des dons pour l’ensemble de la colonie », témoigne Pascaline Brejeaut de Savigny-sur-Orge (Essonne), marraine d’Oléron et éco-volontaire pour Picardie Nature.

Cette passionnée des animaux œuvre depuis plusieurs années pour la protection de l’environnement aux côtés de l’association. Elle attend la remise à l’eau avec impatience : « Au moment où les caisses s’ouvrent (N.D.L.R. les parrains majeurs ont le privilège d’ouvrir la caisse du phoque parrainé), c’est très émouvant. Le silence se fait dans la foule, admirative devant les petits phoques qui se dirigent vers l’eau », raconte-t-elle

Environ 1 500 spectateurs assistent à ces remises à l’eau. Une occasion unique pour Picardie nature de sensibiliser le public à la protection de la colonie de phoques veaux-marins de la baie de Somme, la plus importante de France.

Événement gratuit et ouvert à tous.
Pour tout savoir (don, parrainage, etc), rendez-vous sur le site de Picardie Nature faire un don à l’association Picardie Nature.

Voici quelques précisions de Picardie Nature :

Nous vous donnons donc rendez-vous :

le dimanche 30 septembre 2012 à 11h00 sur le cordon de galet de la pointe du Hourdel

Nous vous conseillons d’accéder au Hourdel à pied ou à bicyclette. Pour minimiser l’impact (écologique et pratique) d’un afflux de véhicules sur le site du Hourdel

Nous vous recommandons de préférer les parkings extérieurs et de vous rendre sur le lieu de remise en milieu naturel des phoques à pieds, en covoiturage ou en vélo.

Trouvez sur >http://www.ecomobilite-baiedesomme.fr
– les Sites de co-voiturage permettant d’arriver en Baie de Somme.

Trouvez sur >http://www.somme-nature.com/nature/…
– la liste des locations de vélo

Trouvez sur >http://www.ecomobilite-baiedesomme….
– une suggestion de parkings, de stationnements

Spam et trafic de cornes de rhinocéros

Les cornes de rhinocéros sont composées de kératine, comme nos ongles, et pourtant elles font partie de certaines « médecines traditionnelles » asiatiques, comme ayant de grandes vertus, notamment soi disant pour la sexualité masculine.

On est là dans le mysticisme, et un mysticisme meurtrier ; nous avions déjà parlé du braconnage massif existant en Afrique et d’ailleurs en Asie.

Aujourd’hui ne vivent plus qu’entre 35 et 44 rhinocéros de Java, entre 152 et 199 rhinocéros de Sumatra, 3270 rhinocéros indiens, 4837 rhinocéros noirs et 20143 rhinocéros blancs.

En Afrique du Sud, le braconnage a tué 13 rhinocéros en 2007, 448 en 2011, et 200 rien que pour les quatre premiers mois de 2012… Dans le parc Kruger, il y a désormais des commandos armés aux frontières, et les guides ont interdiction de mentionner par radio les zones où il y a des rhinocéros…

Mais ce n’est pas tout : les cornes, dont le commerce est interdit, rapportent tellement, que les trafiquants européens et américains écument les musées, les collections privées, les salles de vente, les taxidermistes… afin de revendre les cornes volées entre 25 000 et 200 000 euros.

Et au point que les spams s’y mettent. Voici un exemple, que quelqu’un a eu l’amabilité de nous envoyer pour que nous en fassions part :

BONJOUR

je suis un commerçant exerçant dans le domaine de la collection des cornes de rhinocéros. je recherche des clients asiatique américains européens africains afin de commercialiser les cornes de rhinocéros qui sont d’une très grand importance et qui s’utilisent dans la fabrication des médicaments et autres.

je collectionne ces cornes en Afrique dans les parcs en Afrique du Sud et autres. Je suis à saint peter port Guernesey en Angleterre.

La commercialisation de ces cornes est actuellement un dossier a la une et les médias ne cessent d’en parler et la vente est prohibée sur tout le plan internationale.

Moi j’assure un service après vente irréprochable et assure le transport des cornes et de la poudre quelque soit la quantité vers le pays de l’acheteur tout ceci par la fiabilité du réseau maritime et aériens.

je suis en pleine relation avec les ports et les compagnies aériennes pour la délivrance du certificat de sortie de la marchandise du territoire du vendeur.

Mais avant que ne commencent les procédures je scanne ma carte d’identité a l’acheteur et ceci de façon réciproque afin d’instaurer un climat de confiance entre l’acheteur et moi.

pour toutes personnes désireuses de se procurer des cornes de rhinocéros et de sa poudre sont priés de me contacter par mail: —–@—–.fr pour avoir des informations complémentaires.

Il s’agit très vraisemblablement d’une escroquerie afin de pouvoir se procurer des données personnelles. Mais que des spams s’y mettent aussi, c’est très révélateur.

On notera, mais c’est une anecdote ici même si cela a son importance, que le spam n’est pas vegan : c’est l’abréviation de « spiced ham », « jambon épicé » contenu dans une boîte de conserve pour les soldats américains pendant la seconde guerre mondiale.

Le terme a été utilisé dans un sketch des Monty Python où le mot « envahit » des discussions dans un restaurant et a été récupéré pour le net… où souvent un message correct est appelé par les filtres un « ham », un « jambon »!

Tout cela n’est pas terrible, culturellement, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais surtout, pour cette histoire de pourriel proposant du commerce de cornes, on voit que l’appât du gain est à la base du processus.

L’exploitation animale ne repose pas sur la méchanceté, mais sur le massacre de la planète afin de faire tourner toute une machine monstrueuse qui engloutit végétaux et animaux.

La chasse en France, par exemple, c’est 2,3 milliards d’euros par an… Un site comme « Natura buy », spécialisé dans la chasse et la pêche, c’est pratiquement 150 000 petites annonces…

Il n’est pas difficile de comprendre que le triomphe de la libération animale demande un changement de conscience, mais aussi les moyens de ce changement de conscience. Cela exige de la fermeté et le refus de tout compromis, car le moindre compromis signifie davantage de destruction, l’exploitation animale s’engouffrant partout où elle le peut.

Le fait même de pouvoir recevoir ce pourriel – même si les « spams » représentent en pratique 96% des courriers du net! – est en soi une terrible insulte à Gaïa. C’est un reflet d’une mentalité qui doit être extirpée de la conscience humaine, car elle mène à la destruction, à la mort, à la négation de ce qui caractérise notre planète: la vie !

Nulle humeur, nul dégoût, nulle querelle…

Buffon, un naturaliste renommé du XVIIIème siècle, n’a rien compris aux chats, comme nous l’avions remarqué. Mais il a porté un regard explorateur sur les pigeons, explorateur mais avec toute ouverture sur la dignité et la beauté…

« Tous les pigeons ont de certaines qualités qui leur sont communes : l’amour de la société, l’attachement à leurs semblables, la douceur de leurs mœurs, la fidélité réciproque, la propreté, le soin de soi même qui suppose l’envie de plaire, l’art de se donner des grâces, les caresses tendres, les mouvements doux.

Nulle humeur, nul dégoût, nulle querelle, tout le temps de la vie employé au soin de ses petits, toutes les fonctions pénibles également réparties. Le mâle, aimant assez pour les partager et même se charger des soins maternels, couve régulièrement à son tour et les œufs et les petits, pour en épargner la peine à sa compagne, pour mettre entre elle et lui cette égalité dont dépend le bonheur de toute union durable : Quel modèle pour l’homme s’il savait les imiter ! »

Marches des « réfugiés du nucléaire » de Bugey à Lyon

Voici une initiative à Lyon pour la mi-octobre! Avec deux marches, symbolisant l’exode des habitants de la zone dite d’exclusion (30 km de diamètre autour de la centrale du Bugey) en cas d’accident nucléaire.

Marches et Rassemblement des réfugiés du nucléaire de Bugey à Lyon

Le samedi 13 octobre, le collectif Stop-Bugey organise un rassemblement à Lyon à 14h, Fosses aux Ours. Deux marches des réfugiés du nucléaire partiront de la centrale du Bugey le jeudi 11 octobre et arriveront samedi 13 octobre au matin dans l’agglomération lyonnaise (Quai Augagneur) pour rejoindre le lieu de rassemblement. Nous vous invitons à les rejoindre dès que possible, et notamment samedi matin à 10h, afin d’être de plus en plus nombreux à converger vers le rassemblement.

Une des marches sera côté Ain en passant par Meximieux, Pérouges, Montluel, Miribel, Rillieux la Pape, Caluire et Lyon.
L’autre marche se fera par le côté Isère en passant par Loyettes et son pont, Pont de Chéruy, Chavanoz, Villette d’Anthon, Meyzieu, Décines, Villeurbanne et Lyon.

RDV : du jeudi 11 au samedi 13 octobre Lieu : de la centrale nucléaire du Bugey à St Vulbas (01) vers Lyon (69)

RDV : samedi 13 octobre à 14h00 Lieu : quai Victor Augagneur – Fosse aux Ours (M° Guillotière), Lyon 3e (69)

Le samedi 13 octobre, le collectif Stop-Bugey organise un rassemblement à Lyon à 14h, Fosses aux Ours. Deux marches des réfugiés du nucléaire partiront de la centrale du Bugey le jeudi 11 octobre et arriveront samedi 13 octobre au matin dans l’agglomération lyonnaise pour rejoindre le lieu de rassemblement. Nous vous invitons à les rejoindre dès que possible, et notamment samedi matin à 10h, afin d’être de plus en plus nombreux à converger vers le rassemblement.

Plus d’informations ci-dessous : programme détaillé, tract et affiche, départs groupés et appel à bénévoles

Programme du 11 au 13 octobre

Marches des réfugiés du nucléaire :

Départ : jeudi 11 octobre 9h00 de la centrale nucléaire du Bugey (Saint-Vulbas, Ain) Arrivée : samedi 13 octobre 14h00, Quai Augagneur, Lyon

Deux marches, symbolisant l’exode des habitants de la zone dite d’exclusion (30 km de diamètre autour de la centrale du Bugey) en cas d’accident nucléaire, sont organisées :

Marche par le département de l’Ain : en passant par Meximieux, Pérouges, Montluel, Miribel, Rillieux la Pape, Crépieux et Lyon avec rassemblement : jeudi soir : à Pérouges pour un apéro/concert vendredi soir : à Crépieux pour une conférence sur le projet ICEDA samedi matin : 10h00 à Lyon, Cité internationale, devant le palais des Congrès (salle 3000), avec votre T-shirt antinucléaire, pour rejoindre le rassemblement de l’après-midi Quai Augagneur en passant par l’avenue de Grande Bretagne et les quais de Serbie et du Général Sarrail avec pique-nique place du Maréchal Lyautey Marche par le département de l’Isère : en passant par Loyettes et son pont, Pont de Chéruy, Chavanoz, Villette d’Anthon, Meyzieu, Décines et Lyon avec rassemblement : jeudi soir : à Villette d’Anthon vendredi soir : à Décines samedi matin : 10h00 à Lyon, métro Flachet, devant le centre culturel, avec votre T-shirt antinucléaire, pour rejoindre le rassemblement de l’après-midi Quai Augagneur en passant par les cours Émile Zola, Vitton et F.Roosevelt avec pique-nique place Maréchal Lyautey.

Rejoignez les marcheurs pour deux jours, une demie-journée ou même deux heures ou bien le soir pour des conférences ou réunions publiques.

Venez avec votre T-shirt antinucléaire et tout autre visuel !

Inscriptions : http://www.stop-bugey.org/formulair…

Plus d’infos sur : http://www.stop-bugey.org/

– Convergence à vélo :

Départ : samedi 13 octobre 9h00 de l’entrée de la centrale nucléaire de St Alban en Isère Arrivée : samedi 13 octobre 14h00, Quai Augagneur, Lyon

Venez avec votre T-shirt antinucléaire pour être bien visibles.

Programme détaillé du rassemblement de samedi 13 octobre

Rassemblement des réfugiés du nucléaire :

RDV : samedi 13 octobre dès 14h00 Lieu : quai Victor Augagneur – Fosse aux Ours (M° Guillotière), Lyon 3e

Rejoignez les marcheurs à 10h00 pour grossir les rangs des réfugiés du nucléaire entrant dans Lyon. (infos ci-dessus dans la section « Marche des réfugiés du nucléaire »)

Venez passer l’après-midi avec les réfugiés du nucléaire et participez aux animations : décontamination des réfugiés, stands pour l’emploi – liquidateur ou professionnel des énergies renouvelables, à vous de choisir -, stands d’information, concerts, prises de parole des organisateurs et invités et chaîne humaine jusqu’à la préfecture. Le tout, dans une ambiance festive et musicale avec des artistes du label Jarring Effect et des groupes locaux et militants !

Venez avec votre T-shirt antinucléaire.

Fin du rassemblement à 20h00.

Plus d’infos sur : http://www.stop-bugey.org/ Contact : contact@stop-bugey.org

– Chaîne humaine :

RDV : samedi 13 octobre à 15h30 Lieu : Quai Victor Augagneur – Fosse aux Ours (M° Guillotière), Lyon 3e

Rejoignez la chaîne humaine qui se déploiera dans le centre de Lyon. Une boucle partira du lieu du rassemblement en passant par le pont de la Guillotière, la rue de la République, le pont Wilson et la préfecture.

Venez avec votre T-shirt antinucléaire pour être bien visibles.
Tract et affiches

Vous pouvez retirer des tracts et des affiches à Lyon 4e (aux Ateliers, 9 rue Dumenge). Disponible aux format A1, A2, A3 et A4, les affiches s’adapteront aux supports choisis.

Vous pouvez également les télécharger.

Jurisprudence du « préjudice écologique »

Le procès de l’Erika – le bateau qui avait fait naufrage et provoqué une marée noire – avait déjà condamné Total, mais ce dernier a fait appel et ce nouveau procès s’est terminé hier.

Total a de nouveau été condamné, ce qui a rassuré en partie en raison de l’arrière-plan (voir Marée Noire de l’Erika : 12 ans après, le pollueur Total pourrait être exonéré de toute condamnation, Total doit « payer » en réalité sans rien payer – mais qu’est-ce que le FIPOL?). En recondamnant Total, la cour a également fait « jurisprudence » pour la notion de « préjudice écologique. »

C’est-à-dire que sur les 200 millions de dommages et intérêts versés par Total, 13 devront l’être pour « préjudice écologique. »

Ce « préjudice écologique » n’est donc pas inscrit dans la loi, mais un juge pourrait de nouveau appliquer une telle peine, puisqu’elle l’a déjà été (c’est le principe de la « jurisprudence »).

Sauf que le principe de « jurisprudence » peut être utilisée… ou pas. Il n’a pas de valeur en soi, et tout reste d’un flou extrême, tant pour la définition de ce préjudice, ou encore la question internationale.

EELV a parfaitement reconnu cela dans son communiqué, cela a le mérite d’être dit. Seulement évidemment, les conclusions laissent « pantois », puisque EELV reconnaît que finalement rien ne change et que la situation est catastrophique. Mais alors pourquoi ne pas assumer qu’il faut tout changer ?

Par un arrêt historique et innovant, la Cour de cassation vient de confirmer aujourd’hui la décision de la Cour d’appel de Paris du 30 mars 2010 qui prononçait la condamnation pénale de Total et ouvrait la voie de la prise en compte du préjudice écologique. Si Europe Écologie Les Verts se réjouit de cette décision, nous continuons de regretter les lacunes persistantes du droit actuel et appelons le Gouvernement à ouvrir les chantiers du droit de la mer et du préjudice écologique.

La portée symbolique de la décision de la Cour de cassation ne doit pas être minimisée. Le message envoyé est fort et sans concession. Mais sa portée pratique est toute relative : cette décision ignore la non-conformité du droit civil et pénal français en vigueur en 1999 avec les conventions internationales, et il est fort probable qu’elle ne soit pas reconnue, donc inapplicable, à l’étranger.

Une autre question se pose : et si le naufrage de l’Erika survenait aujourd’hui, le droit permettrait-il une vraie mise en cause des responsabilités ? Même si les textes ont évolué dans le bon sens depuis 1999, il reste des incertitudes juridiques fortes quant à la conformité du droit français au droit international. Elles pourraient conduire au même résultat en demi-teinte : une décision française sans aucun effet juridique au-delà de nos frontières ! Pas très pratiques quand le pavillon est maltais, l’affréteur français, l’armateur et la société de contrôle italien.

Enfin, la reconnaissance du préjudice écologique par la Cour de cassation est un grand pas, attendu depuis longtemps. Son régime juridique devra être affiné, la décision de la Cour de cassation laissant des questions ouvertes. Europe Ecologie Les Verts souhaite que celles-ci soient rapidement intégrées à la feuille de route du groupe de travail juridique de la Conférence environnementale.

Comme on le voit, les gens d’EELV n’ont pour le coup aucune illusion sur la substance de cette histoire de jurisprudence. Il faut vraiment l’opportunisme et le carriérisme pour prétendre pouvoir améliorer tout cela !

Il y a toutefois quelque chose de plus grave. En déplaçant la question vers le droit, EELV empêche que la question principale apparaisse : celle de l’écologie. Car comment quantifier les préjudices ? C’est une abstraction, un danger fondamental. Il faut reconnaître la Nature comme un tout et combattre impitoyablement la moindre agression contre elle.

Il ne faut pas accepter le simple principe que les pétroliers sortiront le carnet de chèques, l’océan exige d’être protégé dans son ensemble. La moindre attaque, aussi petite soit-elle, a la valeur culturelle d’une marée noire dans ce qu’elle représente dans sa dimension historique actuelle : un véritable écocide !

 

Interview de Gary Yourofsky

Voici une interview de Gary Yourofsky, que certainement beaucoup de personnes véganes connaissent en raison de ses conférences sur le véganisme mises en ligne, où il a indéniablement du charisme.

Gary Yourofsky a cependant une personnalité assez particulière, comme le montrent les réponses aux questions. Nous ne pensons pas, à ce titre, qu’il a une démarche suffisamment positive et sociale, son approche étant entièrement fondée sur la morale, jusqu’à l’idéalisme, voire un cynisme violent. C’est assez inévitable de « l’antispécisme » déconnecté de tout projet de société et de la revendication du « retour à la Nature. »

Que cela relève des contradictions de Gary Yourofsky, très certainement, et aussi de la situation américaine. Cela n’en reste pas moins perturbant.

Voici donc l’interview.

Gary Yourofsky, vous avez donné des conférences sur le véganisme aux Etats-Unis. Combien de gens avez-vous touché ?

J’ai donné environ 2400 conférences à 60 000 étudiants dans 30 états.

Comment pensez-vous que ces conférences ont une influence positive sur les gens ?

Les professeurs me disent que j’ai un taux de conversion de 15-20 %, ce qui est remarquable dans la mesure où je rentre dans la salle de classe sans aucun support. Les professeurs me disent aussi que 50-60 % des étudiants font des changements drastiques comme arrêter les produits laitiers ou devenir veg 2-3 jours par semaine.

Il reste un petit pourcentage qui ne fait rien. Tristement, certaines personnes sont simplement inatteignables et méritent toute la violence et l’indifférence qu’ils infligent aux animaux en retour, multiplié par dix.

Ayant vu autant de monde, voyez-vous le véganisme comme une tendance grandissante, qui augmente lentement mais sûrement, ou comme une bataille qui doit encore être gagnée ?

Aucun mensonge ne peut vivre pour toujours. L’injustice ne peut pas durer éternellement. Malheureusement, le mensonge et l’injustice peuvent durer des centaines ou des milliers d’années.

Les animaux obtiendront leur liberté un jour. Mais quand ? Je suis pas sûr. Mais le véganisme régnera de manière suprême à la fin, et les vaches, les cochons, les poulets, les dindes, les chèvres, les moutons, etc. feront l’expérience du soleil sur leur peau quand ILS le veulent, pour autant de temps qu’ILS le veulent.

Vous semblez à l’aise pour parler avec beaucoup de monde. Pensez-vous que c’est une compétence que toute personne militante doit apprendre ?

Savoir faire des conférences est un don. Cela ne peut pas être appris ou enseigné. Nous devons tous faire ce que nous faisons le mieux. L’Univers m’a donné le pouvoir de prếcher la vérité, sans excuse, de manière résolue et efficace.

De Kafka à Isaac Bashevis Singer, dans la culture juive ashkenaze, les animaux ont une forte réalité et ils produisent des questions dans les esprits de ceux et celles qui les regardent vraiment. Cela a-t-il été une influence pour vous ?

J’ai toujours eu une affinité avec les animaux, et été étonné de leur capacité à raisonner, penser et vivre sur cette planète sans les installations de la technologie. Les humains sont assez pathétiques puisque 99 % d’entre nous mourraient sans technologie.

En ce qui concerne leur esprit rationnel… ce n’est pas par hasard que les animaux peuvent construire un foyer et y retourner… Qu’ils s’occupent de leurs bébés… Ou qu’ils cherchent de l’ombre lors d’un jour ensoleillé…

Qu’ils recherchent la chaleur quand il fait froid… Qu’ils savent quand dormir ou rester éveillé… Qu’ils trouvent de l’eau pour boire… Qu’ils volent en formation en V… Qu’ils se cachent quand ils ne veulent pas être vus… Qu’ils défendent leur territoire…

Toutes ces actions montrent que les animaux sont rationnels et CONSCIENTS. L’animal humain est le seul animal qui passe la majorité de son temps à ne PAS penser. Manger un double cheeseburger à McDonald’s n’est PAS une pensée rationnelle.

La quête de justice peut également être violente. Nous désirons vous poser deux questions à ce sujet. La première est au sujet du rapport aux animaux.

Dans un article de 2001, un journaliste vous cite disant : « Je n’aime même pas la plupart des animaux. »

« De toutes manières, la question n’est pas de les aimer. C’est au sujet de l’injustice. Mon but est de les libérer. Ils sont un groupe privés de droits. Ils ont le droit d’avoir leur propre existence. Ils ne sont pas à nous pour être exploité. Ils existent pour leurs propres raisons. »

De notre côté, nous ne sommes pas en désaccord avec les lignes quant à l’injustice, mais avec l’esprit avec lequel cela est dit.

Pour nous, le véganisme n’est pas simplement quelque chose « contre », c’est une nouvelle manière de vivre, une manière de vivre qui est heureuse, plein d’amour pour toute vie sur une planète bleue et verte. Que pensez-vous de cela ?

Le véganisme peut mettre un terme au plus grand holocauste qui ait jamais existé. Le véganisme EST amour, justice et vérité.

La seconde question est au sujet de la contre-violence. Il y a six ans de cela, vous avez parlé de gens portant la fourrure et vous leur avez souhaité le pire, dans des termes très brutaux.

La violence peut être une partie de la justice, c’est même le principe de la révolution. Mais nous ne voyons pas le rapport avec le « mal » ou avec le fait de souhaiter des choses dégradantes. Quel est votre point de vue ?

Tout d’abord, si l’on va sur mon site adaptt.org, on peut cliquer sur OTHER ANIMAL RIGHTS ISSUES et lire mes deux essais dans la section WHAT’S WRONG WITH VIOLENCE. Ma position, mes essais sur la violence, sont infaillibles.

Le pacifisme tue plus d’êtres innocents que la violence. Ainsi, le pacifisme est la seule chose qui laisse les animaux être opprimés.

Il est surprenant que les gens pour les droits des animaux s’enfuient quand j’arrive. Et je suis responsable de SAUVER LA VIE de millions et de millions d’êtres innocents en convertissant 100 000 personnes (une estimation basse) au lifestyle veg.

Même si Malcolm X et Martin Luther King étaient des pôles opposés, tactiquement lorsqu’il s’agit d’éradiquer la ségrégation en Amérique, savez-vous que lorsqu’il a été demandé à Martin Luther King de stopper le radicalisme de X, King a répondu : « Ne me demandez pas de stopper Malcolm X. Malcolm X s’arrêtera quand le racisme stoppera ! »

Si les gens pour les droits des animaux étaient sages, sains d’esprit et compétent, ils auraient la même approche que moi et remplaceraient X par mon nom et le racisme par le spécisme.

Nous n’avons pas à être d’accord sur les tactiques, mais ne PAS me soutenir revient à trahir et me frapper au visage. Et, comme vous savez, je ne crois pas en le fait de tendre l’autre joue.

Ensuite, je ne fais PAS partie de tout « mouvement. » Je travaille en solo et je travaille pour les animaux, et seulement pour les animaux. Le « mouvement » m’a jeté il y a des années.

[Gary Yourofsky a été arrêté 13 fois entre 1997 et 2001, notamment pour des actions de l’ALF. De 2002 à 2005, il a été un conférencier de PeTA, malgré ses critiques virulentes sur cette organisation auparavant. Depuis, il est organise lui-même ses conférences.]

Et les vegans / les gens pour les droits des animaux sont les SEULES personnes qui ont un problème avec quoi que je fasse. C’est une honte, considérant que je suis le SEUL activiste invité DANS des salles de classe de lycées et d’universités, pour parler plus de 200 fois par an.

Quelle honte, considérant que mon discours a été traduit en 30 langues pour plus de 3 millions de visite sur youtube. Quelle honte, considérant que je suis en train de faire d’Israel la nation la plus ouverte au véganisme du monde (http://www.gary-tv.com/garymain/?page_id=2128).

Quelle honte, considérant que j’ai – ENCORE – converti plus de 100 000 personnes au lifestyle veg. Je dirais que je fais un travail étonnant représentant les animaux. JE SUIS UN VRAI ACTIVISTE.

Je ne suis pas un politicien, quelqu’un qui lève des fonds ou un vendeur. C’est pourquoi je ne MENTIRAI jamais et pas plus ne CACHERAI jamais mes sentiments ni ne ferai la paix avec des gens malfaisants dans notre société.

C’est marrant, mais les gens prétendent mépriser les politiciens. Mais alors, tous les gens des droits des animaux veulent que je devienne un politicien.

Troisièmement, je trouve cela bizarre que personne en fait ne LIT mes essais sur la violence, afin de comprendre quelle est ma position.

Quatrièmement, je trouve bizarre que des gens prétendant se préoccuper des animaux voudraient garder en vie quelqu’un qui agresse un enfant, un violeur ou un meurtrier, alors que des ANIMAUX DE TOUTE BEAUTE doivent être tués pour les nourrir !

C’est purement psychotique que de vouloir aider quelqu’un qui a agressé un enfant, un violeur ou un meurtrier. Il n’y a pas de noblesse à protéger l’agresseur. Les victimes SEULEMENT sont celles qui ont besoin d’aide.

Cinquièmement, toute cette histoire n’en est vraiment pas une. La question EST la violence de ceux qui mangent la viande, qui portent de la fourrure, qui pratiquent la vivisection, les chasseurs, etc. Il ne faut pas condamner ceux (dont moi) qui veulent mettre un terme à l’Holocauste. Il faut condamner ceux qui en commencent un (les mangeurs de viande) et prennent activement part à un Holocauste (les mangeurs de viande) et le défendent activement (les mangeurs de viande).

Sixièmement, faisons un petit jeu de retour dans le temps, aussi, afin que je prouve à quel point le pacifisme est malfaisant.

Nous sommes en 1945. Je suis à Birkenau. Est-ce que vous rejoignez les forces alliées et TUEZ des nazis, afin de pouvoir me sauver des milliers d’autres prisonniers là-bas ?

En allant plus loin, soutenez-vous le meurtre de masse de dizaines de milliers de nazis afin de sauver des millions d’êtres innocents – pas que des Juifs – mais aussi des noirs, des Tziganes, des homosexuels, des personnes avec des problèmes mentaux ?

Ou est-ce que vous vous en tenez à une position pacifiste ? Si vous et les personnes que vous aimez étiez dans un camp de concentration, alors je pratiquerais le MEURTRE à l’encontre des nazis pour vous sauver vous et eux.

Je trouve bizarre que personne ne condamne la solution FOLLE de Gandhi à l’Holocauste. Il pensait que tous les Juifs devaient commettre un suicide de masse afin de réveiller la conscience du monde à leur situation critique.

Les gens ont besoin de commencer à condamner des positions pacifiques psychotiques telles que celle-là. Ma position tactique quant à la violence SAUVE des êtres innocents. Les tactiques pacifistes PERMETTENT que les meurtres continuent sans relâche.

Il faut garder à l’esprit que les mangeurs de viande tuent littéralement 60 milliards d’animaux sur terre et 90 milliards d’animaux marins, chaque année. Je n’ai tué personne.

Les mangeurs de viande sont les gens les plus violents sur cette planète. Les mangeurs de viande paient des gens pour enfoncer des couteaux dans les gorges des animaux. Les mangeurs de viande paient des gens pour VIOLER des animaux afin de les féconder.

Les mangeurs de viande paient des gens pour voler des bébés à leurs mères. Les mangeurs de viande paient des gens pour tuer les bébés et leurs mères.

Les gens qui portent de la fourrure paient des gens pour électrocuter de manière anale des renards et de manière vaginale des chinchillas, et pour briser la nuque des visons.

Lorsque les violeurs stopperont de violer les animaux, alors je cesserais de « souhaiter » ou d’ « espérer » que les violeurs soient violés.

Mon empathie va toujours avec les victimes (les animaux) et jamais avec les agresseurs (les mangeurs de viande et les porteurs de fourrure et les chasseurs, etc.).

C’est terriblement pratique que les mangeurs de viande, les porteurs de fourrure et tout autre REEL voyous violents peuvent tuer et torturer comme ils veulent, et ensuite – avec les pacifistes psychotiques à leur côté – qu’ils puissent arriver et condamner les gens qui veulent stopper leurs manières meurtrières.

C’est comme les nazis hurlant au massacre quand les forces alliées ont mis un terme à l’Holocauste en les tuant en masse. Les meurtriers ne peuvent pas prétendre qu’ils sont injustement assassinés.

Les discriminateurs ne peuvent pas affirmer qu’ils sont victimes de discrimination. Mes « espoirs » et « désirs » ne sont pas pires que les actions réelles meurtrières des mangeurs de viande, des porteurs de fourrure, etc

Je trouve aussi étrange que personne ne condamne Nelson Mandela et ses disciples pour tenter d’UTILISER la violence afin de tenter de mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud?

Allez-vous le condamner pour cette déclaration du 11 Février 1990, alors qu’il était libéré d’une peine de prison de 27 ans: « Notre recours à la lutte armée en 1960 avec la formation de l’aile militaire de l’ANC (Umkhonto we Sizwe) était une action purement défensive contre la violence de l’apartheid. Les facteurs qui ont motivé la lutte armée existent encore aujourd’hui. Nous n’avons pas d’autres options que de continuer.

Nous exprimons l’espoir qu’un climat propice à un règlement négocié sera atteint bientôt, afin qu’il n’y ait plus la nécessité de la lutte armée. »

Je ne condamne pas cette affirmation sage, réfléchie et nécessaire.

Ou est-ce que Mandela obtient une excuse parce qu’il se battait pour la liberté humaine? Rappelez-vous, les gens des droits des animaux ne sont en colère avec ma position parce qu’ils ne pensent pas que les animaux sont assez digne de recevoir (en leur nom) des tactiques violentes.
Personne ne pense que les animaux sont aussi importants que les humains, et c’est pourquoi nous les tuons par milliards et ensuite grinçons des dents à la pensée de quelqu’un tuant des humains pour les empêcher de tuer des animaux. Les pacifistes sont des spécistes dans le plus véritable sens du terme!

Je trouve bizarre que personne ne condamne le grand militant américain des droits civils Rosa
Parcs pour affirmer dans son autobiographie MON HISTOIRE que « A ce jour, je ne suis pas une
partisane absolue de la non-violence dans toutes les situations (page 175). »

Soit dit en passant, je ne passe AUCUN temps à discuter de la tactique de la violence pendant ma tournée de conférence. Je parle du véganisme et SEULEMENT du véganisme.

Je ne m’engage également PAS dans des discussions vides de sens sur la tactique. Ce n’est pas
considéré comme l’activisme. Et je ne m’engage que dans l’activisme. Je crois et vis selon
l’adage selon lequel si vous voulez quelque chose de bien fait, alors vous devez le faire
vous-même.

Le pacifisme, avec le fait d’agir comme un politicien, sont les choses qui laissent opprimés les animaux.

En passant, si le pacifisme est si grand et merveilleux, et s’il n’y a que 5 personnes sur
la planète qui ressentent ce que je ressens, alors comment se fait-il que les gens des droits des animaux sont considérés comme bizarre?

C’est parce que peu importe combien vous agissez comme un politicien, ou vous essayez d’imiter Gandhi, LES MECHANTS SONT MECHANTS et ils voient toujours les personnes compatissantes que comme bizarre.

J’ai donc appris il y a longtemps A NE PAS MENTIR et A NE PAS DEVENIR UN POLITICIEN, et de dire la vérité même si elle dérange les gens.

Et qui plus est, devinez qui est le militant des droits des animaux le plus efficace dans le monde? A VOTRE SERVICE. Vous devriez passer un moment de lecture à travers la section COMMENTS/ACCOLADES sur mon site, ainsi que la section YOUROFKSY DANS LES NOUVELLES.

RIEN A PART des réponses POSITIVES, TOUT LE TEMPS. Malheureusement, personne n’a un
problème avec mon activisme SAUF les gens des droits des animaux!

Appel aux dons

Le site La Terre D’abord souligne constamment les adoptions ou le bénévolat pour aider les animaux.

Que l’on fasse du militantisme (dans la rue, en faculté, en entreprise, en tenant un site web, etc.), du bénévolat en refuge, que l’on devienne famille d’accueil, qu’on fasse des dons (de matériel, de nourriture ou d’argent), qu’on aide pour des travaux, tout est bon à prendre ; la misère animale étant tellement présente, de plus en plus forte que trop peu de personne bouge en conséquence pour les animaux.

Les animaux sont considérés comme des jouets, des marchandises jetables, des objets de consommation, des machines dénuées de sensibilité que l’on peut torturer à outrance etc…

La stérilisation n’est pas pratiquée et ce sont logiquement les animaux les premières victimes qui en subissent les violentes et dramatiques conséquences.

Encore une fois, les annonces d’adoptions, les demandes de familles d’accueil (toutes les associations manquent cruellement de FA), de dons sont toujours de plus en plus nombreuses, rien que sur l’énorme et si précieuse plate-forme qu’est RESCUE.

C’est pour cela que nous relayerons dès à présent des appels urgents, mis sous forme de post-it dans la colonne de droite, pour que l’annonce « sélectionnée » offre le plus de chance possible à l’animal dont il est question. Tout média, surtout s’il est beaucoup lu, doit faire passer de tels messages.

Bien sûr tous les appels sont urgents et dramatiques, tellement la misère animale est vaste et niée. Bien sûr toutes les associations ont cruellement besoin d’argent pour aider leurs protégés, et encore plus en cette période de crise économique. C’est pour cette raison qu’il faut aider, et quand ce n’est pas possible, en parler partout autour de soi afin que le véganisme et la libération animale se répandent et que les animaux ne souffrent plus de l’exploitation.

Le premier appel à la solidarité que nous avions lancé concernait la chatte, Neve, qui avait été trouvée amorphe sur un trottoir. Son histoire ici et . La puce s’est remise de sa lourde chirurgie et recherche maintenant un toit chaleureux.

Le second appel au dons, de cette future longue série, concerne un petit chien qui a été traîné sur la route par une voiture. Sorti de la fourrière grâce à l’association Handi’Cats Strauss le petit chien a dû se faire amputer d’une patte tellement il était dans un état effroyable.

Il reste actuellement 70 euros à trouver afin de boucler la facture vétérinaire qui s’élevait initialement à 496,60 euros ! Comme on le voit le moindre euro compte. C’est pour cela que nous avons décidé d’utiliser la plate-forme twitter, pour le cas où certaines personnes l’utilisent également et décident de diffuser les appels, qui seront hebdomadaires à peu près.

Nous n’apprécions guère, ou plutôt pas du tout, les Facebook, Twitter, etc., qui relèvent d’une culture totalement opposée à la nôtre. Ces outils sont devenus des fins en soi, portés par des entreprises avides de gains sur le dos de gens égocentriques. Cependant, pour de tels appels, nous nous sommes dits que cela faciliterait peut-être leur diffusion – comme dit, le moindre euro compte, ici!

 

Beco Bowl, the eco-friendly pet bowl

Etre vegan, dans la vie quotidienne, se traduit souvent par l’achat de produits non testés sur les animaux et des matières non d’origine animale.

Etre vegan, dans la vie quotidienne pour beaucoup de personnes véganes, passe aussi à rendre nos amis adoptés végétaliens. Voici en passant notre point de vue sur cette démarche logique mais dénaturant les animaux qui ont besoin de protéines animales.

Mais être vegan c’est aussi se soucier de l’environnement, en privilégiant des matières écologiques, qui ne détruisent pas Gaïa.

Voici un petit accessoire assez sympathique : une gamelle pour chiens et chats (ou adaptable aux rongeurs, oiseaux et autres compagnons) biodégradable, compostable, faite à partir de déchets végétaux de bambou et d’écorces de riz. Réduits en poudre, de la résine biodégradable est ensuite ajoutée afin de solidifier le tout dans un moule chaud.

Cette gamelle BecoBowl existe en vert et noisette et en deux tailles : diamètre 18 et 22 cm sur le site de VPC Wanimo ou ici, sur le site Seulement naturel (produits naturels et bios pour nos amis à poils) avec les couleurs bleu, rose et naturel en plus et une troisième taille.

Le site de la marque BecoThings propose des gamelles, des bacs litière pour chats, des pelles (pour ramasser la litière), des jouets…

Mais aussi des pots pour bébés, des assiettes et timbales pour enfants, des cintres (faits à partir de cartons recyclés)…

Le site offre la possibilité d’acheter en ligne, mais malheureusement cette offre n’est réservée qu’à l’Angleterre. Cette marque commence à sortir de l’ombre, mais tous les produits pour animaux ne sont pas trouvables partout (le matériel pour les enfants se trouve plus facilement sur les sites de VPC écolo). Pour le moment il semblerait que seules les gamelles soient vendues sur quelques sites.

Le choix de gamelles pour les animaux dits « de compagnie » est vaste, on trouve des matières vegan tels la céramique, l’inox, le plastique. Alors pourquoi ne pas privilégier ce genre de produits respectueux de l’environnement, surtout que les prix sont plus que raisonnables, et égalent même les autres gamelles non « eco-friendly ».

Cela peut même être une idée de cadeau, et c’est un bon moyen de faire passer le message!

Nouvelle reconnaissance constitutionnelle de la corrida

Le conseil constitutionnel a reconnu que la corrida était bien constitutionnelle. Cela étonnera qui ?

Il faut poser la question de fond : est-ce que la loi est le reflet du rapport de forces dans la société ? Ou bien est-ce la loi qui fait qu’il existe tel ou tel rapport social ?

Si l’on considère que ce monde est une société organisée par les « riches » et pour les « riches », alors on pense la première chose. Aucune valeur positive n’existera à moins d’être arrachée. Et l’exploitation animale ne peut pas être réformée, elle ne peut qu’être abolie.

Si par contre, on pense qu’on vit dans une société « démocratique » avec des « lobbys » en lutte, alors on tente de modifier le droit. C’est ce que tente de faire le milieu de la « protection animale », qui espère améliorer la condition animale, en tendant vers le bien-être (on appelle cela le « welfarisme »).

Il va de soi que nous trouvons cela illusoire, et là on en voit même le côté totalement contre-productif. Les partisans du « welfarisme » ont en effet tenté de jouer sur les mots de la loi pour rendre inconstitutionnel la corrida.

Puisqu’en effet la corrida n’est autorisée que là où elle peut prouver une « tradition », alors cela remet en cause le principe de la république une et indivisible, etc.

Sauf que tout cela est du bla bla et que la « République » est le fruit d’une grande quantité de rapports de force historiques. L’histoire fait que les situations changent localement : en Alsace la religion est subventionnée, en Bretagne l’autoroute est gratuite, etc. etc.

Pareillement, s’il y a des congés payés, c’est également en raison du Front Populaire et de la grande grève de 1936, pas en raison d’une loi bien faite par des gens sympathiques améliorant les conditions de vie des gens qui travaillent…

En jouant sur la loi et non sur les valeurs positives d’une culture positive « révolutionnaire », les partisans du welfarisme ont non seulement gaspillé des forces, mais ont provoqué un contre-coup majeur, puisque le conseil constitutionnel a considéré comme parfaitement constitutionnel la corrida.

La corrida a donc encore plus de légitimité qu’avant-hier. Elle est encore plus ancrée dans la constitution, qui auparavant la « couvrait », et maintenant va plus loin : elle la reconnaît comme légitime. Les corridas vont maintenant encore plus revendiquer leur statut spécifique, historique, reconnu nationalement.

Les gens qui critiquent la corrida vont encore plus se voir repousser comme remettant en cause un statu quo républicain, comme « extrémiste », etc.

Mais de toutes manières, la question n’était pas là. La libération animale est un tout, ce n’est pas quelque chose qu’on peut découper en petits morceaux séparés, en tentant de grapiller des choses ici et là.

L’exploitation animale est une réalité non pas simplement « morale », c’est une réalité sociale, économique : ne pas voir cela, c’est se condamner à un moralisme individuel abstrait et impuissant à transformer la réalité.

Voici le document du conseil constitutionnel, qui ne veut d’ailleurs rien dire et ne dit même strictement rien, preuve que tout cela est de la poudre aux yeux. Une preuve que ce n’est pas en jouant sur les mots que l’on fait plier l’exploitation !

Décision n° 2012-271 QPC du 21 septembre 2012

Association Comité radicalement anti-corrida Europe et autre [Immunité pénale en matière de courses de taureaux]

Le Conseil constitutionnel a été saisi le 21 juin 2012 par le Conseil d’État, dans les conditions prévues par l’article 61-1 de la Constitution, d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par l’association « Comité radicalement anti-corrida Europe » et l’association « Droits des animaux ». Cette question était relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de la première phrase du septième alinéa de l’article 521-1 du code pénal.

Le premier alinéa de l’article 521-1 du code pénal réprime notamment les sévices graves et les actes de cruauté envers un animal tenu en captivité. La première phrase du septième alinéa de cet article exclut l’application de ces dispositions aux courses de taureaux. Cette exclusion est toutefois limitée aux cas où une tradition locale ininterrompue peut être invoquée.

Les requérants soutenaient que ces dispositions du septième alinéa portaient atteinte au principe d’égalité devant la loi. Le Conseil constitutionnel a rejeté ce grief et jugé les dispositions contestées conformes à la Constitution.

Le Conseil constitutionnel a relevé que l’exclusion de responsabilité pénale instituée par les dispositions contestées du septième alinéa de l’article 521-1 du code pénal n’est applicable que dans les parties du territoire national où l’existence d’une tradition ininterrompue est établie et pour les seuls actes qui relèvent de cette tradition. Le législateur, par ces dispositions, a entendu que le premier alinéa de l’article 521-1 du code pénal ne remette pas en cause des traditions de courses de taureaux. Ainsi, la différence de traitement instaurée par le législateur entre agissements de même nature accomplis dans des zones géographiques différentes est en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit.

Il appartient par ailleurs aux juridictions compétentes d’apprécier les situations de fait répondant à la « tradition locale ininterrompue ». Cette notion n’est pas ambiguë.

Apologie de la vivisection par le CRIIGEN autour des OGM

On a eu droit hier à quelque chose de révoltant, de terrible : l’apologie de la vivisection par absolument tous les médias.

C’est avec ce genre d’événement – car c’en est un ! – qu’on se rappelle que nous vivons en France, et que même ceux qui « critiquent » sont bien souvent totalement d’accord, sur le fond, avec ce qu’il critique.

Car ce qui a été mis par les médias, c’est une « étude » sur le maïs OGM qui n’est rien d’autre que de la torture et du meurtre… et cela au nom de la lutte contre les OGM.

Tout part en effet du CRIIGEN, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique. C’est un organisme « critique », tout comme les CRIIRAD et CRIIREM.

Le CRIIGEN est ainsi dirigé par quelqu’un qui a un nom très aristocrate-bourgeois – Joël Spiroux de Vendômois – mais qui est en quelque sorte dirigé vers tout ce qui est « alternatif » dans le milieu « bio » (si l’on ose dire), puisqu’en plus d’être médecin généraliste, il est homéopathe, acupuncteur et ostéopathe.

Le secrétaire général du CRIIGEN est un botaniste très médiatique, puisque c’est Jean-Marie Pelt, qui a écrit de très nombreux ouvrages, très apprécié pareillement dans le milieu « bio. »

Le CRIIGEN est en fait un fer de lance de toute une culture, disons de médecine alternative et de refus de la grande industrie, exactement conforme à l’idéologie qu’on a dans les revues gratuites que l’on trouve dans les magasins bios.

C’est un fer de lance contre les OGM, avec notamment comme clients (et donc comme soutiens) : Greenpeace, le groupe Carrefour, le groupe Auchan, le Ministère de l’Agriculture italien, le Ministère de l’Environnement québécois, l’Union européenne, le Comité de Biosécurité de la Chine, la Direction générale de l’Agriculture à la Commission européenne, la Confédération paysanne européenne et française, les Verts, PS, Cap 21, l’UMP…

Et dont l’un des principaux activistes est le biologiste Gilles-Éric Seralini, de l’université de Caen.

C’est en l’occurrence lui et ses collègues qui ont pratiqué la vivisection, en le revendiquant et en faisant la promotion dans tous les médias, en pratique.

Ces gens ont en effet utilisé des rats pendant deux années, soit la durée de leur vie, à peu près. Un groupe a été nourri à l’aide d’un maïs génétiquement modifié, le NK603. Ce n’est pas tout, leur eau a consisté en une eau souillée par le Round-Up, un herbicide auquel résiste justement le maïs génétiquement modifié.

Sur le plan scientifique, on est ici au comble de la charlatanerie, puisqu’il n’y a aucune analyse de la réalité scientifique des processus chimiques provoqués. Les rats sont sciemment utilisés politiquement contre les OGM (quoi qu’on puisse penser des OGM et surtout beaucoup de mal, voire que du mal!).

Il s’agissait seulement de produire un rapport qui sera publié dans la revue Food and Chemical Toxicology, pour justifier les positions actuelles de certains pays, la position américaine ne changeant de toutes manières pas. C’est juste une question de choix stratégique, de choix économique, de défense de parts de marché avec la « sécurité alimentaire » comme prétexte.

Les pauvres rats ont été victimes de tumeurs mammaires et des troubles organiques des reins et du foie, avec une mortalité donc plus grande que dans l’autre groupe de rats.

On notera que dans la foire aux questions du site du CRII-GEN, on peut lire :

Les rats ont-ils été traités pendant l’expérience par d’autres molécules ? Aseptisants ? Antibiotiques ?

Non. Pas dans les BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) en général, sinon ils doivent sortir de l’expérience.

Ce qui signifie, bien entendu, que les animaux n’ont pas été soignés. Ils ont dû enduré la torture, ce qui est une « bonne pratique de laboratoire » !

Et tout cela pas du tout en raison de la « science », comme c’est prétendu, seulement en raison d’intérêts économiques.

Ceux qui défendent les OGM trouvent maintes excuses : seulement 9 groupes de 20 rats auraient été utilisés (plus 20 comme groupe « témoin ») et ce serait trop beau, la sorte de rats utilisé tomberait trop facilement malade (il s’agit de rats de laboratoires « Sprague Dawley »), le maïs a été contaminé par des champignons, etc. etc.

On notera également cette réponse, dans le « FAQ » :

Pourquoi avoir représenté les analyses biochimiques à 15 mois ?

Nous ne pouvions pas tout mettre dans un premier article. C’est le dernier moment où il y a le plus de rats vivants, ce qui permet d’avoir des significativités fortes..

Ce qui signifie bien sûr que tous les rats ont été massacrés dès que ces 15 mois sont passés. C’est la procédure. Voilà la morale de ces gens.

La vivisection est une fraude scientifique, un simple outil idéologique. Il n’y a pas de fondement scientifique, avec une analyse précise, au niveau moléculaire, des processus en cours. C’est simplement de la torture pour donner le change.

Les médias ont diffusé avec une grande satisfaction des photographies de ces pauvres animaux torturés. Le mouvement anti-OGM a utilisé ces êtres vivants pour jouer sur l’opinion, pour renforcer ses thèses.

Non seulement la vivisection n’a aucune raison d’exister, car moralement elle n’est pas acceptable, elle n’est de toute façon qu’une pratique charlatanesque du 19ème siècle, une vision mécaniste de la vie, un simple outil idéologique pour persuader !

Et il faut noter qu’un film a été produit, intitulé « Tous cobayes ? » qui va justement faire l’apologie de tout cela…

Tous à Avranches le 29 Septembre 2012 !

Voici une nouvelle initiative anti-THT ! La morosité n’est pas de rigueur dans une lutte qui concerne les fondamentaux même de la vie que l’on cherche à mener!

 

Alors que le dimanche du week-end de résistance du 23 et 24 juin a pu être vécu comme un traumatisme, il a été avant tout un moment fort de rencontres et discussions et a rassemblé presqu’un millier de personnes. La lutte contre la THT Cotentin-Maine n’a perdu ni de sa légitimité, ni de sa détermination, bien au contraire. En effet, à tout moment cet événement a été pensé comme un temps fort dans une lutte qui dure depuis des années, et de ce fait, elle ne s’arrête pas là.

Face à la répression, face aux procès que nous subissons, face aux harcèlements de la gendarmerie, bras armé de l’Etat Nucléaire, face aux échéances de fin des travaux qui approchent, l’heure n’est pas à la résignation ou au compromis. La lutte contre cette ligne THT s’est toujours inventée au jour le jour.

Aujourd’hui c’est un nouvel élan que nous voulons lui insuffler avec cette manifestation à Avranches.

Il s’agit pour nous de partager notre quotidien de lutte et de rencontres, de faire part de nos expériences et de discuter des raisons qui nous poussent toujours à tenir tête. L’expérience ici éprouvée aura définitivement débarrassé chacun des participants de toute illusion à l’égard d’un quelconque compromis avec un Etat, qui, quelque soit sa couleur, se fera toujours le défenseur de son industrie nucléaire.

Ce que nous souhaitons, c’est sortir des carcans imposés à cette lutte afin qu’elle se développe partout où il y aura des gens qui oseront se dresser contre RTE, contre le Nucléaire et son monde. Nous voulons rompre le silence et les mensonges médiatiques sur notre sort, que nous partageons avec tous ceux qui contestent ce monde là. Nous considérons à contrario de ce qu’ils affirment, que ce n’est pas une « lutte locale » qui se joue ici, mais que nous vivrons tou-te-s sous cette ligne, ou sous d’autres.

Pour beaucoup déjà, vivre sous une THT est une réalité, mais cette balafre en construction va alimenter les industries de toute l’Europe, elle va polluer ce territoire pour encore longtemps, et elle permet à la logique nucléocrate de perdurer jusqu’à la catastrophe. En ce sens nous sommes tous des riverains de la ligne THT Cotentin-Maine. Nous subissons tous ses effets, la logique de centralisation énergétique dont elle est symptomatique. Nous vivons tous le flicage et la militarisation de nos espaces de vie qui nous sont imposés.

Répondons par ce simple « NON ! Nous ne nous laisserons pas faire ». Nous sommes tous soumis-es à cette soi-disant « démocratie », qui par ses juges et ses flics révèle son vrai visage, nous vole nos espaces, nos droits et nos libertés pour le profit de quelques uns.

C’est pourquoi il nous apparaît si important de déplacer la lutte non plus sur la ligne même, mais plus largement là où elle n’est pas « visible », en ville, à proximité même du soi-disant « Quartier Général de RTE pour le projet ».

Projections, repas, discussions, actions de visibilité de la lutte, c’est par ces moyens que nous entendons créer du lien avec tous ceux qui allument la lumière chez eux le soir et s’interrogent. Considérons quelle est la nature de cette energie que notre société consomme ; quel est le prix en sang, en larmes, en frustration, en souffrance, de la production et de l’acheminement de cette électricité dans les usines et les bureaux de chacun, et donc dans nos habitations.

Ni résignation, ni compromis
Tous à Avranches le 29 septembre 2012 !
Rassemblement à 10h au jardin des plantes

Indian Creek : un hiver au cœur des Rocheuses

« De grands papillons sombres aux ailes bordées de jaune ou de blanc, ainsi que d’autres espèces plus petites, tachetées de noir et d’orange, vinrent s’ajouter aux nuées de minuscules papillons bleu ciel qui étaient arrivés aussitôt après le dégel. »

Indian Creek est un roman américain de Pete Fromm, qui vaut véritablement le détour. Il parlera à toute personne aimant sincèrement la Nature, tant par les descriptions ébahies de paysages époustouflants, que par les faiblesses éhontées qu’on y trouve.

« Mais comment ? Mais pourquoi ? » sont des questions qu’on se pose forcément en lisant : mais comment n’est-il pas devenu vegan ? Mais pourquoi ne va-t-il pas au bout de son raisonnement ? » Et justement on apprend énormément de choses sur une « drôle » de mentalité.

Le roman est en fait une autobiographie. Un jeune américain de 20 ans a lu des romans d’aventure de trappeurs, de gens vivant dans la Nature sauvage, et a l’occasion de passer un hiver (en 1978) dans la montagne des Rocheuses à surveiller des œufs de saumon dans une rivière.

Sa seule activité journalière nécessaire est de tapoter l’eau le matin pour l’empêcher de geler ; pour le reste il est livré à lui-même. Il est seul dans sa tente, sans moyen de communication. On a alors toute une série d’actes patriarcaux : la chasse, la pose de pièges, la pêche, etc. Le personnage se comporte en barbare qui saccage.

Mais le barbare est impressionné par la Nature. Il plie au fur et à mesure, toujours davantage. Il est écrasé par la merveille de la vie, ce qui donne droit à des passages lyriques et beaux.

« Le temps finit par se gâter et le ciel se couvrit, crachotant de la neige. Je continuai de marcher toute la journée, même quand les températures augmentèrent et qu’une pluie fine, comme c’était souvent le cas, commença à se mêler à la neige.

Par ce temps maussade, les montagnes étaient un peu moins agréables, mais tout aussi impressionnantes. Les nuages déchiquetés pendaient en lambeaux sur les crêtes rocheuses. La neige tombait lourdement des arbres en gros paquets compacts, ce qui rendait les promenades dans les bois un peu effrayantes.

Enfin privé de son blanc manteau neigeux, le monde prenait des teintes plus sombres, vert foncé presque noir, tandis que les tessons gris des nuages restaient partout accrochés et que le blanc de la neige continuait d’orner le sol. Un monde en noir et blanc.

Quand je montais assez haut, je me retrouvai à l’intérieur même des nuages, et la distance se transformait alors en un gris de néant, la pluie laissant sur mes vêtements détrempés de minuscules perles de cristal. »

Tout cela est très beau et on est émerveillé. Ce qui donne droit à des processus étranges et incompréhensibles. Le personnage pose des pièges, et finalement lorsqu’il capture un animal, il est pris de remords, mais alors… il passe à la chasse, afin notamment d’avoir « l’aventure » de tuer un cerf, de le dépecer pour en conserver la « viande », etc.

Ou quand il rencontre des chasseurs et les accompagne, il est tout de même choqué de l’assassinat d’un lion des montagnes. Puis finalement, quand il y a l’occasion de tuer un lynx pour s’en procurer la peau, il le fait !

Voici un extrait absolument parlant :

« Quelques semaines auparavant, j’avais tué un écureuil et, en le vidant, je m’étais aperçu qu’il s’agissait d’une femelle gravide. J’avais tué six écureuils d’un seul coup de fusil.

Après cela, j’avais cessé de chasser des écureuils. J’avais épargné les grouses pour la même raison, mais, à son grondement, j’avais reconnu celle-là comme un mâle et je n’avais pu résister. »

Tout le roman est ainsi, et cela le rend très intéressant pour voir l’incapacité de passer au véganisme, pour des motifs toujours patriarcaux : se faire un chapeau à la Davy Crockett, avoir un tapis en peau de Lynx, manger de la viande tel un trappeur, tirer au fusil comme un chasseur habitant dans les montagnes, etc.

Le tout avec une fascination pour la Nature amenant presque à la rupture et au respect de la vie, mais au dernier moment… non, la direction est abandonnée, une nouvelle « cible  », également voire surtout par l’influence de l’idéologie des chasseurs, des hommes buvant du whisky et vivant à la dur, etc.

La fin est ainsi particulièrement outrageante. Le personnage a passé l’hiver avec Boone, un chien qu’un couple ami lui avait offert juste avant qu’il parte. Alors que tout le long du roman il exprime un attachement toujours plus grand, que le chien lui est d’une fidélité absolue – et c’est le personnage qui le raconte, donc il le sait ! – il va l’abandonner.

Prétextant qu’elle a passé un an dans la Nature avec lui alors qu’elle était toute jeune et qu’elle ne s’adapterait jamais à la ville, il la « refile » à un couple de chasseur possédant une grande propriété.

On est là dans quelque chose de logique, mais d’à proprement parler sordide. Et le pire c’est que lui-même, par la suite, a voulu revenir passer l’hiver dans les Rocheuses, pour finalement voyager beaucoup, devenir ranger… Ce qui fait qu’en fait Boone aurait pu l’accompagner !

Mais le personnage révèle cette incapacité à dépasser la fascination devant la réalité naturelle, à la transformer en culture. C’est pour cela que le roman, en plus de belles descriptions authentiques, est intéressant pour cette psychologie du chasseur, cet amoureux schizophrène qui tue ce qu’il aime en définitive, sans l’assumer et pire, en le détruisant !

C’est d’ailleurs pour cela que les critiques français ont apprécié la publication (chez Gallmeister) de ce roman, qu’ils ont compris comme une sorte d’aventure à la fois exotique et individualiste, expérimentale et touristique, la Nature n’étant que prétexte à « l’aventure »…

Les cosmétiques Essential Care

En France, se retrouver dans les cosmétiques éthiques ou non, est un véritable défi. Entre les logos incompréhensibles et au contenu flou, entre les marques incapables de prouver que leurs ingrédients proviennent vraiment de fournisseurs ne pratiquant pas la vivisection, entre les marques qui ne proposent pas de logo éthique, il n’est pas évident de savoir quelle marque choisir.

Heureusement que des marques étrangères ont choisi la simplicité et la clarté. Comme la marque allemande Alverde dont nous avions parlé sur cette page, qui appose un logo vegan (de la vegan society) sur chaque produit vegan !

Les marques engagées qui mettent en avant cet engagement sont très rares, que se soit par refus de payer pour afficher un logo éthique, que se soit par manque de sincérité envers les consommateurs et consommatrices, que se soit parce que la législation française à ce propos est totalement floue et incompréhensible, que se soit parce qu’un engagement envers les animaux victimes de la vivisection ne les intéresse pas tant que ça en fin de compte.

Il est à priori difficile de savoir pourquoi les marques certifiées non testées, comme Weleda par exemple, n’affichent plus leur engagement. Avant, les emballages Weleda mentionnaient que leurs produits n’étaient pas testés sur les animaux, maintenant ils ne précisent plus rien sur leurs emballages, alors que cette marque est présente sur toutes les listes de cosmétiques non testés…

A l’instar d’Alverde, les cosmétiques Essential Care mettent en avant un discours engagé contre la vivisection :

Des cosmétiques de fabrication éthique

Afin de maximiser la fraîcheur et la richesse de nos précieuses plantes et huiles, nous fabriquons soigneusement à la main tous les produits cosmétiques bio d’Essential Care. Nos cosmétiques sont fabriqués par petits lots pour une meilleure conservation. Nos formules sont exclusives et uniques.

Les produits cosmétiques d’Essential Care sont testés uniquement sur des personnes volontaires, et jamais sur les animaux. Nous nous assurons également que nos fournisseurs de matières premières respectent la même éthique.

Pour cela nous avons reçu le Prix RSPCA (The Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals – La Société Royale de Lutte Contre la Cruauté sur les Animaux) en 2006 relatif à notre engagement pour le bon traitement des animaux. De plus, tous les cosmétiques Essential Care conviennent aux végétariens. Il est indiqué sur les emballages de nos cosmétiques bio lorsque que le produit convient aussi aux végétaliens (cosmétiques ne contenant pas de cire d’abeille ou de propolis).

De plus, en 2006, Essential Care a reçu un prix de la « SPA anglaise [RSPCA] dans la catégorie Cosmétiques (petites entreprises): Prix de la SPA anglaise pour le bon traitement des animaux »

Par ailleurs, sur certains emballages se trouvent un logo vegan, facilitant ainsi la dure tâche de se trouver facilement des cosmétiques vegan.

Le site d’Essential Care propose d’acheter en ligne ses produits, il y a une partie « végétalien » pour chaque catégorie de produits ainsi que la note « Convient aux végétaliens. » lorsque le produit est vegan.

Certes, les prix sont peut-être élevés, mais la qualité est au rendez-vous : des cosmétiques bios à base de produits naturels, des produits recyclés, le développement durable mis en avant, et surtout, une certification végane. Et cette certification et ces engagements envers la planète et les animaux n’ont pas de prix.

Moins d’électricité nucléaire, plus d’EPR ?

Voici un très intéressant article du site dissident-media qui est un site consacré au nucléaire. Il calcule simplement ce que signifie de faire passer la part du nucléaire à 50% en France pour la production d’électricité. Et au bout du compte, on s’aperçoit que pour « sortir du nucléaire » comme le prétend EELV, il faut… du nucléaire en plus! Il y aura ainsi des centrales construites pour « sortir » du nucléaire, puis finalement plus de sortie du tout!

Question à 1 000 euros : que signifie pour EELV 50% de nucléaire en 2025 ? Aujourd’hui, en fait depuis une quinzaine d’année, la part atomique injectée sur le Réseau de transport d’électricité (RTE) tourne autour de 75% de la production nette d’électricité en France. François Hollande s’est engagé à faire baisser cette proportion d’un tiers d’ici 2025, soit d’ici 13 ans.

La production annuelle d’électricité atomique (données RTE) s’est stabilisée autour de 420 TWh depuis une dizaine d’années, tandis que la consommation, pertes en ligne comprises, augmente en tendance d’un peu plus de 1,2% par an depuis une douzaine d’années. Durant cette période, le solde export – import a fluctué entre 7 et 15% (moyenne = 12%) de la production nette.

La crise a eu pour effet de tasser offre et demande. Le taux moyen d’augmentation de la consommation de 1,2% durant ces 12 dernières années en a été affecté. On peut donc raisonnablement tabler sur un maintien de ce taux, qui conjuguerait, reprise d’un côté, et effort de maîtrise de l’autre, d’ici 2025. Par ailleurs, le programme de développement des énergies renouvelables devrait, comme cela a été le cas du Danemark, conduire à au moins maintenir le niveau moyen du solde export – import.

À partir de ces hypothèses, la production d’électricité devrait atteindre 675 TWh en 2025, dont 595 TWh pour la consommation intérieure. La part nette de la fission de l’atome dans la production d’électricité s’établirait donc à 337 TWh en 2025.
_ Certains ont pu croire que la réduction d’un tiers de la proportion (de 75% à 50%) signifiait une réduction d’un tiers de la production. La réalité sera différente : moins de 20%.

Le plus significatif vient maintenant. D’ici 2025, 31 réacteurs auront dépassé 40 ans d’exploitation). Ils font partie d’un ensemble de 34 réacteurs qui ne satisfait pas des exigences de sûreté considérées depuis longtemps comme élémentaires, notamment celle de disposer d’une enceinte de confinement double.

Sachant que l’ASN ne se montrera pas plus exigeante sur ce point précis qu’elle ne l’a été dans le passé, on suppose que seuls ces 31 réacteurs auront été mis hors service une fois atteinte la limite d’âge de 40 ans. L’expérience montre que le taux de charge tend à diminuer (il était de 66% pour les 19 réacteurs ayant atteint ou dépassé 30 ans de service en 2009) lorsque les centrales vieillissent.

On tablera sur le maintien de ces 66% jusqu’à l’âge de 40 ans. L’arrêt de ces 31 tranches entraînera donc une perte de production annuelle de l’ordre de 160 TWh. Avec en perspective proche le remplacement des 3 dernières tranches de 900 MWh et des 8 tranches de 1300 MWh, une perte de production d’au moins 67 TWh est à prévoir entre 2025 et 2030 (vraiment “au moins” car 9 tranches supplémentaires auront dépassé 40 années d’exploitation en 2030…).

Calendrier de construction des centrales nucléaires françaises (1970-2000)

Deux et deux font quatre, n’est-ce pas ? Si on soustrait 160 de 420 on trouve 260. Puis si on soustrait encore 67 de 260, on trouve 193.

Question : combien d’EPR de 1600 MW électriques faut-il construire pour produire la différence entre 335 et 260 TWh, puis entre plus de 335 et 193 TWh ? On va généreusement leur accorder un taux de charge effectif de 80 % (une performance que les centrales d’EDF n’atteignent pas). Chaque EPR produirait alors 11,2 Twh/an. L’administration Hollande doit donc engager un programme industriel visant la construction d’au moins 5 EPR avant 2025 (en sus des 2 déjà engagés) et la mise en service d’au moins 6 EPR supplémentaires d’ici 2030.

La construction de ces machines dure au moins 7 ans. Il faudra donc décider le lancement de la construction d’un EPR/an d’ici 2025, compris les deux déjà programmés. Si l’administration Hollande dure deux mandats, et si aucune catastrophe atomique ne frappe l’Europe d’ici là, elle aura mis à son actif 8 EPR !

Le 4 juillet, le leader du groupe EELV à l’Assemblée nationale a déclaré au nom de ses amis partager avec le gouvernement la « première étape » de « baisse programmée et résolue de la production d’électricité d’origine nucléaire », tout en étant partisan à long terme « de la sortie du nucléaire ». Les écologistes ont une connaissance des questions d’énergie atomique très supérieure à celle des autres politiciens du pays.

Ils savent donc que les EPR sont conçus pour une durée d’exploitation supérieure au demi siècle. En appuyant solennellement sur ce point la déclaration de politique générale du Premier Ministre, ils se sont donc prononcés pour la stratégie de remplacement du parc existant par des EPR. Ils soutiennent ainsi formellement la poursuite indéfinie de la production d’électricité atomique dans notre pays.

Voilà le prix réel, ou du moins une part certaine du prix à payer, de la présence d’un groupe EELV à l’Assemblée Nationale ! Allez, courage, encore un effort pour ne plus être du tout écologiste ! Comment vont réagir les collègues Verts élus au Parlement Européen ?

2 appels à solidarité pour les 3 prévenuEs de Valognes

Voici deux appels à la solidarité face à la répression contre le mouvement anti-nucléaire. Le gouvernement aimerait bien, avec l’aide d’EELV, faire en sorte que cette lutte appartienne au passé. Pour cela, il continue la répression, l’accentue même! Car il veut détruire le patrimoine de la lutte, sa culture, ses activistes…

Version pdf de l’affiche à télécharger pour impression
Version pdf de “Un train vaut mieux que tu l’auras” pour impression
Version pdf de “La justice atomise” pour impression

LA JUSTICE ATOMISE
Solidarité avec les inculpés de la presqu’île du nucléaire

En novembre 2011, un appel lancé par le collectif Valognes-Stop-Castor invitait à venir s’opposer au régime ordinaire de l’industrie nucléaire.

Ce texte annonçait un campement pour perturber le passage d’un train CASTOR (transport de déchets nucléaires hautement radioactifs) en provenance de l’usine de la Hague et à destination du site de stockage de déchets de Gorleben, en Allemagne, où l’attendaient des dizaines de milliers de contestataires, comme chaque année à la même période depuis une vingtaine d’années. Au même titre que les trois personnes qui seront jugées à Cherbourg le 9 octobre 2012, nous sommes plusieurs centaines à avoir répondu à cette proposition et à nous être rendus dans le Cotentin, cette presqu’île du nucléaire, pour vivre une opposition concrète au nucléaire.

La lutte antinucléaire semblait en effet à beaucoup coincée dans une impasse. A coups de slogans simplificateurs, de manifestations ritualisées jusqu’à l’ennui, de contre-expertises sans conséquences et d’alternatives dérisoires, elle s’est vue réduite au fil des ans à un simple marketing. Le désastre de Fukushima nous a brusquement rappelé que le nucléaire est d’abord terrible en ce qu’il nous dépossède durablement de nos conditions d’existence et étouffe toute aspiration à la liberté. Quelle vie reste-il à mener un dosimètre autour du cou ?

En visibilisant la banalité des transports de matières radioactives, l’action de Valognes a voulu rappeler qu’en France nous vivons tous à bout portant du nucléaire, notamment dans le Cotentin1. Et qu’il est encore possible de renouer avec des actions directes collectives et publiques comme le mouvement antinucléaire en menait lors des luttes contre l’installation des centrales (Plogoff, Chooz, Golfech, SuperPhénix, Flamanville, Le Carnet pour n’en citer que quelques-unes). Le campement de Valognes s’est donc accompagné d’un effort d’explicitation afin de désamorcer une figure médiatique et policière –le casseur masqué- et afin de rendre le plus largement public ce type d’action.

Mais pris au jeu d’un coup d’éclat spectaculaire, nous sommes passés de la réunion publique au communiqué de presse, de la presse locale aux caméras du 20heures et, en chemin, de l’explicitation à la publicité. Ce glissement a amené à désigner des porte-parole. Trois personnes durent endosser ce rôle inconfortable au cœur d’un dispositif simpliste et abêtissant où l’efficacité de l’action politique et l’existence d’un mouvement se mesurent à l’aune de la couverture médiatique.

Cette exposition médiatique a offert les images dont la justice s’empare à présent pour fabriquer des chefs. Le raisonnement du parquet est le suivant : le rôle qu’ont joué les inculpés dans les médias prouverait leur implication dans le collectif Valognes-Stop-Castor et les rendrait responsables de l’organisation du campement, de la coordination des actions sur le terrain et, par là-même, des dégradations. La justice achève ici de faire disparaître le caractère collectif d’actes dont le code pénal fait des délits. Pour instruire cette affaire et fabriquer ces trois coupables, elle atomise et construit des boucs émissaires comme elle le fait jour après jour dans tous les tribunaux de France. Il s’agit moins de criminaliser une parole publique que de protéger la propriété privée et les intérêts de l’Etat.

Rien de nouveau sous le soleil vert d’une société entre autre nucléarisée. Dans cette histoire, c’est la SNCF qui veut se voir rembourser 163 000 euros de dégâts sur une ligne. Et c’est l’Etat français – producteur et exportateur d’énergie nucléaire à l’échelle mondiale – qui voudrait retrouver le calme et la soumission qui accompagnent d’ordinaire son florissant commerce.

Tentant de fissurer cette chape de plomb, Valognes se voulait un début. Quelques mois plus tard, un rassemblement s’organise au Chefresnes, dans la Manche. Il invite les opposants au nucléaire à rejoindre la résistance à la construction de la ligne électrique à très haute tension Cotentin-Maine. Cette fois l’action est brutalement réprimée, faisant des blessés graves et une arrestation entraînant une condamnation à trois mois ferme. Dans le même temps, les membres de l’assemblée du Chefresnes sont inculpés les uns après les autres ; inculpations répondant manifestement aux multiples perturbations qu’ont connu les chantiers durant des mois et tout particulièrement depuis valognes….

Ces tentatives d’organisation collective n’ont pas ralenti le rouleau-compresseur de l’industrie nucléaire et le nouveau gouvernement français n’a d’ailleurs rien perdu de son arrogance2. Elles ont néanmoins jeté quelques bases pour recomposer une opposition antinucléaire en France. D’une part, l’expression d’un mouvement excluant toute illusion citoyenne et refusant toute reconnaissance à l’Etat pour négocier une quelconque sortie du nucléaire. D’autre part, le souci d’horizontalité et l’absence de hiérarchie dans la prise de décisions qui ont offert la possibilité d’une action directe collective.

Le petit théâtre judiciaire et son rythme usant ne nous feront pas oublier les raisons du rassemblement de Valognes, dans cette région rongée par les cancers et le silence où plus qu’ailleurs encore, le nucléaire, on en vit et on en crève. Solidarité avec les inculpés de la presqu’île du nucléaire et rendez-vous au tribunal de Cherbourg avec les inculpés de Valognes, pour que ce procès ne reste pas enfermé dans le huis clos judiciaire.

Un des collectifs de soutien aux inculpés de la presqu’île du nucléaire

1 Le Cotentin est une des régions les plus nucléarisées du monde : à La Hague, une usine de retraitement des catastrophes quotidiennes qui stocke le combustible d’une soixantaine de réacteurs ; à Flamanville, un EPR, étendard mondial et déjà mité des centrales nucléaires françaises ; à Cherbourg, un arsenal militaire consacré à la terreur atomique mondiale ; à Digulleville, un centre de stockage de déchets radioactifs qui contaminent la nappe phréatique ; partout autour, ces territoires quadrillés, assujettis et balafrés par ces lignes « très haute tension » (THT) destinées à alimenter le marché concurrentiel et international de l’énergie.
2 En quelques mois, il aura nommé comme porte-parole du gouvernement Cazeneuve – député Cogema dans la Manche depuis des lustres -, relancé la recherche sur le surgénérateur Astrid de quatrième génération, acté le maintien du parc nucléaire actuel, annoncé l’ouverture de la plus grande mine d’uranium du monde à Imuraren au Niger, validé le développement de l’EPR en France et à l’international, poursuivi la construction de la ligne THT Cotentin-Maine etc.

Les trois inculpés sont convoqués le 9 octobre 2012 à 10 heures au tribunal de Cherbourg pour les chefs d’inculpations suivants :

  • Complicité de destruction de biens d’autrui par l’effet d’un moyen dangereux pour les personnes.

  • Incitations directes ayant provoqué un attroupement de plusieurs centaines de personnes dont certaines étaient armées.

  • Organisation d’une manifestation sur la voie publique ayant été interdite.

Coordonnées pour envoyer les soutiens financiers (pour payer les avocats) :
Chèques à l’ordre de APSAJ – 6 cours des Alliés – 35000 Rennes
IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 Code BIC : CCOPFRPPXXX

Contacts : legalteamvalognes@riseup.net

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UN TRAIN VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS

Le 23 novembre dernier, aux alentours de Valognes dans la Manche, 800 personnes se mettaient en tête de retarder un train CASTOR de déchets radioactifs et y réussirent. Pour la première fois depuis longtemps en France, le mouvement anti-nucléaire reprenait le chemin de l’action directe de masse. Il faisait entendre une voix qui ne tremble pas. Il répondait aux dizaines de milliers d’allemands qui bloquent ce même train chaque année depuis vingt ans. Dans la région la plus nucléarisée du pays le plus nucléarisé du monde, ce n’était pas chose acceptable. Et puisqu’on a coutume de passer sous silence les incidents qui ponctuent l’existence des centrales et des installations dites de retraitement, on voudrait aussi faire taire les opposants.

Ainsi, sur le terrain et six mois plus tard, on a lâché toute bride à la police et le camp anti-THT de Montabot se terminait avec vingt-cinq blessés dont trois graves. Ensuite, c’est une véritable déferlante de procédures judiciaires qui s’abat sur tous ceux qui résistent au nucléaire dans la région : neuf inculpés pour Valognes ; le maire du Chefresne gardé à vue qui démissionnait en même temps que son conseil municipal ; plusieurs procès et condamnations, dont une de prison ferme, pour participation à la lutte contre la THT Cotentin-Maine ; pléthore de convocations intimidantes. Cet acharnement judiciaire n’est autre que le masque d’une attaque politique contre les ennemis du nucléaire.

Un nouveau procès aura lieu le 9 octobre 2012 à Cherbourg, contre trois des personnes qui ont pris sur elles d’expliquer aux médias le sens de l’initiative du camp de Valognes. Ce serait un précédent pour toutes les luttes politiques que le simple fait de répondre à des journalistes soit condamné sous de tels chefs d’inculpations : provocation directe suivie d’effet à un attroupement armé, organisation d’une manifestation interdite et complicité de destruction du bien d’autrui. Et quelles preuves pour étayer un tant soit peu de si lourdes accusations ? Deux ou trois interviews à BFM TV, Le Figaro ou France Soir, qui suffiraient à les désigner comme des sortes de leaders auto-proclamés ordonnant à une armée d’obéissants moutons.

L’opération est donc grossière. On voudrait faire en sorte que des événements comme celui de Valognes ne puissent pas être accompagnés d’un discours assumé publiquement. On voudrait que ceux qui y participent soient des criminels sans phrase ou des fous irresponsables. On voudrait absolument qu’il y ait des chefs pour nier la possibilité qu’il existe des manières de s’organiser qui ne soient pas hiérarchiques. Ce qui est recherché, c’est d’empêcher toute formulation intelligible d’un engagement collectif et offensif. Ce que nous recherchons, c’est à rendre possible l’insolente coïncidence entre des gestes et des pensées.

Ce procès ne pourra jamais paraître vraisemblable ailleurs que dans le huis-clos ronronnant d’une salle de tribunal. C’est pourquoi nous appellons à le déborder par le plus large soutien des trois personnes inculpées et vous invitons à vous rendre devant le tribunal lors du procès :

RENDEZ-VOUS DEVANT LE TRIBUNAL DE CHERBOURG LE 9 OCTOBRE A 10 H

Collectifs de soutien aux inculpés de Valognes
legalteamvalognes@riseup.net.

Pour du soutien financier :

chèque à l’ordre de APSAJ – 6 cours des Alliés – 35000 Rennes – France
IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 Code BIC : CCOPFRPPXXX

Combats de coqs annulés à Laventie

Ce dimanche devait se tenir des combats de coqs à Laventie dans le Pas-de-Calais. En raison de « l’exception culturelle » et autre relativisme, ce genre de pratiques est autorisé, suivant la loi du 8 juillet 1964, dans les localités « où une tradition ininterrompue peut être établie. »

C’est même le principe que pour la corrida, donc. Cette fois-ci par contre, il y a eu beaucoup de protestations ; à titre d’exemple, nous publions le point de vue du groupe VEAN, qui est justement dans le Nord. Cela afin de rappeler l’importance du travail local, en connaissance de la culture des gens : le véganisme ne peut pas être une « importation. »

On remarquera que la non-tenue des combats de coqs est due officiellement à une décision de la préfecture ; elle prétexte une question de vérifications sanitaires préalables, etc., on ne la savait pas si exigeante !

« Cette annulation fait suite à un échange que nous avons eu avec le maire de la commune. Nous lui avons signalé qu’aucune autorisation quant à la tenue de cet événement ne nous était parvenue, comme cela est pourtant nécessaire. »

On est libre de croire cela, on peut tout aussi ne pas être dupe et savoir que c’est la pression qui a heureusement fait annuler cette « fête », devant se tenir… dans la salle des fêtes, parallèlement à la grande brocante qui se tient dans la ville (avec 1000 personnes exposantes).

En réalité, l’autorisation aurait pu être fournie en express, mais très certainement qu’il a été considéré que devant la pression, il valait mieux faire disparaître tout cela ! Et cela tombe bien : nous voulons faire annuler définitivement ce genre de barbarie !

A LAVENTIE, LE COMBAT DE COQ A LA JOURNEE DU PATRIMOINE

Les journées du patrimoine ont lieu le week end prochain. C’est une bonne occasion d’accèder, le plus souvent gratuitement, aux oeuvres d’art des musées, aux bâtiments historiques, et à des lieux habituellem ent fermés au public.

A Laventie, petite ville située entre Béthune et Armentières, la mairie profite des journées du patrimoine pour organiser un événement barbare issu de la tradition régionale.

Dimanche, à la salle des fêtes de Laventie, un gallodrome sera installé, et des coqs se battront à mort pour le plaisir des coqueleux, et pour le profit des parieurs.

Les races de coqs de combat sont sélectionnés pour leurs aptitudes physiques. les propriétaires les font naître et les élèvent dans le seul but de les faire combattre. Le combat est généralement de courte durée, avant les 6 minutes réglementaires, l’un des deux coqs est souvent à bout de force.

Les morts sont fréquents. Il faut dire que les ergots sont sciés pour être remplacé par un aiguillon de métal qui permet d’infliger des blessures plus nettes, d’abréger le combat, le rendant ainsi plus spectaculaire.

Les organisateurs de combats se défendent de toute barbarie. Ils vont même jusqu’à prétendre que les coqs sont violents par nature. En réalité, les poules sont des animaux sociaux qui forment des groupes hiérarchisés comptant parfois plusieurs dizaines d’individus.

Les mâles se disputent la domination du groupe, et les combats sont d’autant plus violents que l’espace est restreint et le nombre de femelles petit. Donc, si les combats entre coqs peuvent être des combats à mort, il est faux de prétendre que cela est systématique : c’est l’élevage et la captivité qui augmentent agressivité des coqs.

Les combats de coqs font partie de la tradition régionale d’exploitation des animaux. Tu parles d’un patrimoine!

Il est juste, en tant que personne vegan, de chercher à faire disparaître ces actes barbares. La loi du 8 juillet 1964 qui a rétabli l’autorisation de pratiquer les combats dans les lieux à tradition locale ininterrompue est réactionnaire, puisque ces combats avaient été interdits en 1963.

Cette loi doit donc être annulée, sous la pression des personnes progressistes.

Mais la mobilisation contre ce genre d’événements sanglants et spectaculaires ne doit pas nous faire perdre de vue les centaines de millions de poulets, de chapons, de poules, de dindes, de canards et de pintades « produites » pour constituer les tonnes de viande de volaille dont l’Institut Technique de l’Aviculture fait ses statistiques.

« SDF parce qu’il nourrit les pigeons »

L’équipe de La Terre D’abord aime les pigeons et ne s’en cache pas. Bien au contraire, nous parlons des fils à leurs pattes qu’il faut enlever, et si nous devons prendre un logo avec, cela serait (ou sera plutôt) pour figure le pigeon biset, cet être tiraillé, méprisé et maltraité.

Et nous comprenons tout à fait une réalité honnie par la société : certaines personnes nourrissent les pigeons, bien que cette pratique soit interdite et sanctionnée.

Car nourrir les pigeons dans la rue, pour des raisons de sécurité, se fait de manière discrète par certaines personnes, pour ne pas se faire repérer. La nourriture n’étant, évidement, pas distribuée à proximité des routes. Les pigeons sont tellement affamés, qu’avec la joie et l’excitation de trouver des graines, ils peuvent vite se retrouver sur la route, là où les automobilistes ne se privent souvent pas de les écraser.

Voici ce que dit la loi au sujet de cette pratique illégale. Il faut de plus noter que tant les policiers que les juges ne se privent pas d’être particulièrement virulent et hargneux en ce domaine, frappant avec plaisir, on ne peut pas dire autre chose, les personnes amies des animaux, parce que celles-ci sont considérées comme « anti-social » et surtout parce qu’elles sont seules, sans culture végan revendiquée ni structure militante derrière. Isolées, ces personnes sont une cible facile pour la machinerie répressive.

Art. 120.

– Jets de nourriture aux animaux. Protection contre les animaux errants, sauvages ou redevenus tels

Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs.

Toutes mesures doivent être prises si la pullulation de ces animaux est susceptible de causer une nuisance ou un risque de contamination de l’homme par une maladie transmissible.

Comme il est interdit de nourrir les animaux errants (ceci est donc aussi valable pour les chats), le peu de personnes assumant ce qu’elles considèrent comme un devoir moral encourent en pratique une contravention d’une bonne centaine d’euros, voire bien plus…

Voici justement l’exemple de Giuseppe Belvedere qui vivait dans un logement de la mairie de Paris. Malgré sa santé fragile (attestée par des certificats médicaux), il doit dorénavant vivre dans sa voiture, s’étant fait expulser de chez lui car… il nourrissait les pigeons !

La morale personnifiée devenant clochard: voilà le symbole de ce que vaut notre société, si elle ne se resaisit pas, si elle ne décide pas de se transformer.

Voici ce qui est arrivé à Giuseppe Belvedere: suite à des plaintes de voisinage, il a dû  en effet quitter son logement sous le motif suivant :

« n’utilise pas son appartement comme un bon père de famille »

Motif ô combien compréhensible et valable pour la mentalité dominante, bien sûr!

Cette situation révoltante et cruelle que vit Guiseppe depuis 18 mois a ouvert un petit groupe de soutien à Guiseppe http://www.facebook.com/Les.amis.de.Giuseppe, http://jesuisfauche.com/2012/07/solidarite-avec-giuseppe-belvedere/ ainsi qu’une pétition (https://www.lapetition.be/en-ligne/soutenons-guiseppe-belvedere-11007.html) bien peu signée.

Voici également une petite vidéo sur Guiseppe. Cette vidéo est une belle leçon de vie car même sans domicile, Guiseppe continue de nourrir ses amis pigeons. Cela souligne son caractère opiniâtre, un caractère des authentiques amiEs des animaux.

Ce qui est d’autant plus fou, c’est que 50 euros sont mensuellement prélevés de sa maigre retraite afin de rembourser les nombreuses amendes qu’il a eu en nourrissant les pigeons.

Il est facile de s’imaginer comment vivre dans une voiture, sans sécurité, avec une violence quasi quotidienne, sans perspective d’avenir est moralement éprouvant. Malgré cela Guiseppe reste altruiste et continue de s’occuper des pigeons en les nourrissant et en relayant les pigeons blessés à la SPOV qui les soignera (la Société Protectrice des Oiseaux des Villes de Châtillon, en Ile-de-France, qui s’occupent des oiseaux blessés ou malades).

Guiseppe considère que « donner à manger aux pigeons c’est un acte normal » et « qu’ils [les pigeons] font partie de la nature ». Ces paroles sont belles. Cet homme est un modèle de compassion, de fierté et de dignité envers les pigeons, et ce malgré le sort que lui a réservé la mairie de Paris.

Rappelons ici la forte présence d’EELV à la mairie de Paris; c’est une preuve de plus de leur méconnaissance complète de la réalité. A l’opposé, il faut faire tourner la vidéo afin d’espérer une amélioration de la situation de Guiseppe, il faut faire tourner la vidéo afin de montrer que tout le monde et n’importe qui peut aider les pigeons, il faut dire : non, Guiseppe n’est pas seul.

Il ne demande certainement pas de l’aide, mais nous disons: c’est la dignité de l’humanité et la reconnaissance la plus complète du règne animal qui se joue ici.

Comme expliqué il y a quelques jours, il faut venir en aide aux pigeons. Que se soit en leur retirant les fils aux pattes qui leur cause douleurs et moignons, en repérant les blessés, en les soignant…

Cela ne plaît pas à ceux qui veulent un monde dénaturé, un monde de béton et de violence. Mais, nous nous disons: le chemin vers une planète bleue et verte passe par là, par ce rejet ô combien clair de l’anthropocentrisme!

Un jeune couple pêche et incendie une forêt

C’est un exemple parlant de comment le manque de culture liée à la nature aboutit à des choses insupportables et meurtrières.

Un couple de jeunes, les deux ayant 21 ans, était allé au lac des Bouillouses. Ce lac est en fait… artificiel. Ce qui ne l’empêche d’être classé… site naturel.

Et comme c’est un site classé naturel, par conséquent on peut y pêcher ! On marche sur la tête de bout en bout.

Ce jeune couple, donc, était allé pêcher. Puis il est allé dans la forêt, sur la commune d’Angoustrine (Pyrénées-Orientales). Il a alors décidé de faire… un barbecue, pour cuire le pauvre animal mort.

Résultat : un incendie, bien sûr, avec cet été 80 hectares de forêt de sapins brûlant durant quasiment cinq jours…

Ce couple passait en procès il y a deux jours et le procureur a demandé six mois de prison avec sursis, ils en ont obtenu cinq avec sursis, et peut-être une amende à venir. Notons au passage leur bonne foi, puisque le couple avait prévenu les secours.

Mais ce qui est vraiment fou, dans cette histoire, c’est que tout est dénaturé, de bout en bout. Un lac artificiel, déclaré naturel, et donc les humains y pêchent… Comment ne pas se retrouver avec des jeunes prenant cette logique au pied de la lettre, sans même s’en apercevoir ?

C’est la société qui fabrique un couple qui, au lieu d’être fasciné par la Nature, pêche et fait un barbecue. On est là dans une démarche barbare, d’appropriation pure et simple de la Nature. Le respect pour la forêt, et tous les êtres vivants qui y habitent, n’est-il pas absolument logique ?

Il ne s’agit pas de voir en la forêt quelque chose de « magique », d’en retourner à une fascination pour la forêt de Brocéliande, ou tout autre délire qui ne reconnaît pas la forêt pour elle-même, mais pour autre chose censée aller avec (la magie, les chevaliers, etc.).

Il s’agit tout simplement de voir en la forêt en ce qu’elle est : un lieu de vie, avec les végétaux et les animaux. Il y a là un problème de fond en France justement : être écologiste, ce serait être contre la pollution et pour la biodiversité, principalement. C’est quelque chose qu’on lit très souvent.

Seulement, ce n’est pas le cas : assumer l’écologie, c’est reconnaître les végétaux, c’est leur accorder une valeur en soi ! Tous les poètes qui ont parlé des forêts n’ont pas forcément saisi cette dimension, mais ils en étaient très proches, comme Rimbaud avec Aube ou bien Chateaubriand avec son poème « La forêt » :

Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,
Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D’autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts.

La forêt, c’est toute une ambiance qui parle à nos sens, c’est toute une atmosphère qui nous inspire ; pour un jeune couple, c’est un lieu où rêvasser et se réfugier dans la vie elle-même, dans la paix et l’harmonie, reconnue tout à fait rationnellement. Ce n’est pas un lieu pour faire un barbecue pour cuire un animal assassiné !

L’UICN, Peugeot et la chasse au lion

C’est très représentatif : on parle beaucoup de Peugeot en ce moment, le ministère du « redressement productif » donnant finalement raison aux actionnaires et aux patrons de Peugeot pour mettre sur le carreau les ouvriers.

Et dans le Journal du Dimanche, il y a trois jours, on a une photographie d’un des deux patron de Peugeot à la chasse au lion, Robert Peugeot, alors que celui-ci est sur la liste de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui a justement rendu son rapport catastrophique hier…

On a là un parfait symbole de qui dirige notre monde, avec les conséquences qui s’ensuivent (on peut voir ici un article parlant de Robert Peugeot ou encore notre article sur la chasse et la très (haute) bourgeoisie).

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) tient son congrès et a donc publié hier, à cette occasion, un document intitulé « Sans prix ou sans valeur ? » au sujet des 100 espèces les plus menacées d’extinction.

Bien évidemment, ce document n’existe qu’en anglais, de par la nullité complète des institutions françaises… et pourtant il y a un comité français de l’UICN… C’est quelque chose de récurrent et de vraiment très grave.

C’est d’ailleurs un document important qu’a produit l’UICN, parce qu’il officialise la grande contradiction de la « protection animale. » Il n’y en a en effet pas assez de moyens matériels et financiers, pas assez de reconnaissance culturelle par les sociétés.

Le point de vue des gens ayant fait le rapport est cash:

« Nous avons besoin d’un fonds pour prévenir l’extinction, financé par les gouvernements, et qui se traduise par des milliards et non des millions »

Ce qui a le mérite d’exposer clairement le problème… Et surtout, partant de là, la protection d’espèces face à l’extinction va commencer à rendre officiel le critère du rendement financier, de « l’utilité » pour les êtres humains. C’est le cauchemar fait réalité pour toute personne tentant de préserver Gaïa, la vie sauvage.

C’est non seulement absurde moralement et culturellement, mais également très concrètement, puisque sur Terre tout est relié, dans la grande chaîne de la vie…

Mais telle est la réalité dans une société fondée sur le profit. Il faut produire des marchandises, les animaux étant considérés comme des marchandises également. Tout le reste passe à la trappe.

L’UICN a donc deux leviers. Le premier, c’est l’argument moral, tendant finalement à assumer la position de la libération de la Terre. Ellen Boucher, co-auteur du rapport mais faisant partie de la Société zoologique de Londres qui a participé à l’établissement du document de l’UICN, explique ainsi :

« Toutes les espèces énumérées sont uniques et irremplaçables. Si elles disparaissent, aucune somme d’argent ne pourra les ramener. Cependant, nous pouvons leur donner une chance de survivre mais cela exige de la société de soutenir la position morale et éthique que toutes les espèces ont un droit inhérent à l’existence. »

L’autre levier a été exploité par le président de la Commission de survie des espèces de l’UICN, Simon Stuart :

« Bien que la valeur de certaines espèces pourrait ne pas paraître apparente en premier lieu, toutes les espèces contribuent en fait à leur façon au bon fonctionnement de la planète. »

C’est un appel à la rationalité, sauf qu’évidemment cela ne marche pas, parce la machine à profits ne raisonne qu’à court terme, comme le montre la photographie du responsable de Peugeot à la chasse au lion.

La chasse au lion, en 2012 ! Les ouvriers de Peugeot, dont le symbole est un lion, y verront une triste ironie, mais il est vrai également que pour ne pas avoir compris la dimension du problème, ils ne pourront pas s’attaquer aux véritables racines de ce qui les met sur la paille.

C’est le même mouvement qui engloutit le lion et les ouvriers, toute la nature sauvage et toute possibilité d’une vie digne. Soit on essaie de s’enfuir, de trouver un refuge, quelque part dans la Drôme ou dans les Cévennes, ou encore à la manière du personnage du film Into the wild. Soit on assume toutes ses responsabilités vis-à-vis de la planète et de tous ses êtres vivants !

« Je l’abandonne mais c’est pour son bien »

Je recherche une gentille famille pour adopter mes cinq cochons d’inde. On vient d’avoir un bébé et je n’ai malheureusement plus le temps de les chouchouter et de les promener comme je le faisais avant, je préfère donc les confier à une personne qui pourra vraiment s’en occuper.

Je suis propriétaires de 4 rates depuis quelques mois mais je n’ai déjà plus le temps de m’en occuper.

Donc pour expliquer le pourquoi du comment voici : les 3 loulouttes sont à la maison et ne manquent de rien en ce qui concerne nourriture et soins. C’est déjà ça dirons nous. Mais nous savons a quel point les rats sont des animaux sociables et affectueux. Qui demandent d’avantage que des graines et d’avoir chaud.

Je n’ai réellement plus le temps de les satisfaire d’un point de vue affectif et les memerres ne sortent plus de leur cage. Elles réclament le contact en permanence d’autant plus que ce sont de vraies petites crèmes. Pas méchantes ni agressives pour un sous. J’aimerais aujourd’hui trouver une persone fiable qui saura les combler et leur offrir bien mieux que ce que je fais depuis quelque temps.
Je ne suis pas du genre à me débarrasser des animaux. J’en ai souvent eu. Tous recueillis avant ces 3 petites rattes. Et j’ai toujours fait au mieux. Là, je ne peux pas faire mieux. Je me rends compte qu’elles ont besoin d’autre chose.

Je suis ici aujourd’hui pour pouvoir trouver une chouette personne qui saura s’occuper convenablement et tendrement de Lisa, femelle cochon d’inde tout jeune et pas encore bien grosse (environ 4 mois/ à tête couronnée/ blanche sur le corps et tâchée marron et noir sur les yeux)).
Celle-ci m’a été offerte et malgré les soins que je lui prodigue (nourriture, cage propre etc) je n’ai pas vraiment le temps de m’en occuper d’avantage. Je sais, en ayant eu étant enfant, que ce sont des animaux qui réclament contact et câlins. Si vous vous sentez capale de l’aimer pour plusieurs années, contactez moi.

Je vends mes deux rats, (déménagement en prévision et impossibilité de m’en occupé pour quelques temps)

Voici un petit exemple de ce qu’on lit ces derniers temps sur les forums animaliers. Les abandons ont toujours existé, il y a des excuses récurrentes telles que la maladie, l’allergie, le déménagement…

Il y a des personnes qui ont développé une allergie aux poils, à l’urine de leurs compagnons, et qui ne s’en débarrassent pas pour autant. Les symptômes de l’allergie peuvent être atténués avec un traitement, certes ce n’est pas l’idéal, mais c’est une solution temporaire afin de rester avec l’animal que l’on a choisi d’adopter.

Quant au déménagement, qui reste encore une excuse bateau… On choisit, indéniablement de prendre ses meubles, ses enfants, ses souvenirs, ses objets préférés etc, mais son compagnon à poils, lui, gêne, il est en trop.

Il serait question d’un enfant ou d’une personne âgée à charge, le scandale serait immédiat. Mais là ce n’est « qu’un » animal, alors oui ça choque, mais ça ne va généralement pas plus loin.

L’excuse à la mode qui revient systématiquement ces derniers temps, est comme le montrent les citations ci-dessus, le manque de temps.

Or, en choisissant d’adopter un animal il faut avoir une vision sur le long terme et garder à l’esprit que l’avenir est incertain. Que ce soit à cause d’un déménagement, d’une rencontre amoureuse ou d’un manque de temps, l’animal n’a rien demandé, il a été choisi par l’adoptantE qui lui a imposé une nouvelle vie.

Prétendre que l’on manque de temps pour s’occuper de son ami à poils est aberrant, avec un peu d’organisation tout peut bien se gérer. Seulement il faut le vouloir ! C’est une question de culture! C’est cette culture que nous voulons faire triompher.

Prendre un animal sous sa responsabilité demande du temps, de l’argent et de l’organisation. Si l’on est pas capable de prendre sur soi, de ne pas faire d’effort pour assumer et ne pas s’en occuper dignement, autant acheter une peluche et surtout arrêter de prétendre au respect des animaux… Car justement dans notre société, il n’y a pas de différence faite entre une peluche et un animal; il y a le même statut de marchandise, pas de dignité absolue pour l’être vivant!

Les sites de SOS comme Rescue regorgent de ce genre d’annonces de personnes incapables d’assurer la dignité d’un être vivant. Des personnes incapables d’assumer un être vivant jusqu’à son dernier souffle. Des personnes qui se croient biens et sérieuses, prétextant que cet abandon est indispensable pour le bien être de l’animal. Mais tout ce pseudo discours du genre « c’est mieux pour lui, il sera plus heureux » n’est que l’hypocrisie de personnes n’aimant pas les animaux et refusant de prendre leurs responsabilités envers eux.

Adopter un animal ne se limite pas à lui offrir le gîte et le couvert. Il faut aussi lui offrir de l’attention, des soins…  Et cela qu’il s’agisse d’un animal proche de l’être humain par ses contacts ou d’un animal plus indépendant. Être végan, c’est justement dépasser des clivages et des interprétations totalement erronées (le cochon d’Inde serait là pour servir les très jeunes enfants, les hamsters les jeunes enfants, les chats les femmes, les chiens les hommes, etc.).

Nous devons renverser les valeurs dominantes et affirmer que par rapport à un animal que l’on aide, il y a des responsabilités; adopter un animal est un acte militant, éthique et moral où l’animal devient un membre à part entière de la famille, avec ses attentes, ses besoins, ses exigences.

Abandonner un animal est un acte honteux, il est révoltant de lire des personnes abandonnant dire qu’elles font ça pour le bien des animaux. C’est un véritable travestissement de la réalité, pratiquée sur la base d’une logique anthropocentriste, en tant que démarche ultra-individualiste.

Il est vrai qu’il existe des cas particuliers et bien spécifiques, où effectivement placer un animal est indispensable pour sa santé (prendre en urgence un animal en danger afin de lui éviter la mort), mais les abandons pour cause de déménagement, par manque de temps ne sont que le reflet de personnes indignes refusant de se couper en quatre afin de trouver des solutions justes et assumées.

La situation des animaux « familiers » est révélatrice de la réalité globale, elle y participe et elle est insupportable. Ce sont des centaines d’animaux qui se font abandonner chaque jour, être vegan exige d’en avoir conscience et d’aider ces animaux dans le malheur. Que ce soit en adoptant, en faisant des dons aux refuges, en faisant du bénévolat, en faisant des co-voiturages, en devenant famille d’accueil.

La situation est tellement extrême qu’il est impensable de n’être « que » vegan, sans participer à la bataille pour les animaux, non pas abstraitement, mais très concrètement, depuis la diffusion d’informations véganes sur internet jusqu’aux tables d’informations, depuis la démarche d’aider les animaux des refuges-prisons jusqu’au fait de faire vivre la culture de la libération animale.

Les animaux n’ont pas besoin de ces abandons, encore moins de cette fausse bonne conscience que les personnes qui abandonnent se donnent, qui s’oppose à la dignité immédiate de chaque être vivant. Les animaux ont besoin qu’on se battent pour eux afin qu’ils soient tranquilles et libérés de tout manque de considération, mais également reconnus en tant que tels, en tant que partie de Gaïa, tout comme nous.