Maniifestation de réoccupation le 17 novembre sur la ZAD !

La lutte sur la ZAD est à un tournant, et un appel à la réoccupation a lieu pour le 17 novembre 2012 !

 

APPEL POUR LA MANIFESTATION DE REOCCUPATION, 17 novembre 2012, sur la Zone A Défendre

Notre-Dame des Landes, Face aux expulsions

*Manifestation de réoccupation !* Pour reconstruire – contre l’aéroport !  Fourches, poutres, planchettes, clous et outils en main…

Rendez-vous le 17 novembre dans la matinée. Des informations restent à définir : lieu du rendez-vous, directions pour vous rendre sur le campement la veille. Consultez régulièrement le site web de la ZAD : https://zad.nadir.org

——————————

La lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières années. Entre autres initiatives, un mouvement d’occupation s’est étendu sur les bâtis et bocages menacés. Il y un an, face aux menaces croissantes sur les différentes maisons, cabanes et potagers, des habitant.e.s de la ZAD et collectifs solidaires appelaient à une manifestation de réoccupation en cas d’expulsion.

* Quand César patauge*…

Depuis le mardi 16 octobre, l’offensive redoutée a commencé. Les 1800 hectares de la ZAD ont été envahis par 1200 policiers. Ceux-ci se sont attaqués petit à petit aux maisons et cabanes occupées qu’ils ont détruites et emportées minutieusement pièce par pièce hors de la zone, pour ne rien laisser qui puisse servir aux occupant.e.s. Les occupant.e.s et toutes celles et ceux qui les ont rejoint sur place ont résisté, barricadé, réoccupé. Ensemble, nous avons tout fait pour enrayer les machines de destructions et bloquer les mouvements policiers… Nous sommes toujours là !

Notre détermination a été renforcée par une grande vague de solidarité aux quatre coins de l’hexagone et au-delà : manifestations quotidiennes à Nantes et dans diverses villes, ravitaillement et soutien matériel, actions sur les représentations du PS, de Vinci et consorts, constructeurs de l’aéroport et broyeurs de nos vies.

Si la plupart des maisons en durs ont déjà été expulsées, ainsi que quelques cabanes, de nombreux autres habitant.e.s demeurent, dispersé.e.s dans les bois, les champs, dans les arbres. De nouvelles constructions sont déjà lancées. Outre les occupant.e.s, des habitant.e.s « légaux » et paysan.ne.s sont toujours menacé.e.s de devoir dégager de la ZAD dans les mois à venir. Autant dire que cette tentative d’expulsion XXL est partie pour durer.

Les gros malins de la Préfecture ont officiellement intitulé leur opération militaire : « César ». A nous de leur prouver que la résistance face à l’aéroport est effectivement « irréductible » et qu’eux seront finalement défaits et ridicules.

*On ne lâche rien et on est toujours là !*

Au delà de l’appel à rejoindre la zone et à poursuivre les actions solidaires dans les semaines à venir, nous confirmons aujourd’hui qu’une grande manifestation de réoccupation aura bien lieu le samedi 17 novembre 2012, au départ d’un des villages proches de la ZAD.

Après ce premier round d’expulsions, nous aspirons à un moment de mobilisation large, constructive et offensive, partagé par les différentes composantes de la lutte : occupant.e.s, agriculteur.rice.s, habitant.e.s du coin et d’ailleurs, associations et groupes solidaires…. L’objectif sera de reconstruire ensemble un lieu ouvert d’organisation sur les terres menacées. Nous voulons faire de ce lieu un carrefour pour les opposant.e.s, un point de départ pour de nouveaux habitats, une antenne pour organiser la résistance aux travaux à venir, autant ceux de l’aéroport que du barreau routier, première étape du projet censée débuter en janvier. Ils peuvent bien militariser la zone, ils ne nous empêcheront pas de nous y réinstaller.

## *Ayrault, Vinci et consorts – le message est clair – Dégagez des terres !

*

INFOS SUPPLEMENTAIRES ET PRATIQUES

Cet appel à réoccupation a été lancé par le réseau Reclaim The Fields et des occupant.e.s de la ZAD qui avaient occupé des terres en friche avec plus d’un millier de personnes en mai 2012 pour y implanter la ferme maraîchère « Le Sabot » . Nous invitons aujourd’hui tous les groupes qui le souhaitent à relayer cette initiative et à rejoindre l’organisation du 17 novembre.

Au-delà d’une manifestation, il s’agit avant tout d’une action collective qui gagnera en puissance avec une présence longue et active du plus grand nombre. Prévoyez d’être là pendant le week-end et plus si possible pour amorcer l’occupation, continuer les constructions, les défendre, et en faire émerger des idées pour la suite.

Amenez des outils et matériaux divers et variés, des bleus de travail, du son, des créations loufoques, des radios portatives, des tartes à partager et une détermination sans faille.

Il sera possible d’arriver dès la veille. Un espace de campement sera annoncé dans les jours précédant la manifestation.

Vu l’énergie nécessaire à la résistance aux expulsions d’ici là et l’épuisement conséquent pour les occupant-e-s, la réussite de cette manifestation dépend de manière cruciale de l’implication des collectifs et individu-e-s solidaires partout ailleurs. Nous appelons à ce que s’organisent des réunions publiques, relais d’information et co-voiturages dans chaque bourg en vue du 17 novembre.

Des affiches et tracts photocopiables sont disponibles sur le site ou en format papier sur nantes (B17) ou sur la ZAD (Vache-rit). Tout soutien financier est le bienvenu (par chèque à l’ordre de “Vivre sans aéroport”, La Primaudière 44130 NDDL ; par virement : 20041 01011 1162852D32 36)

Comme la situation change chaque jour, guettez régulièrement les infos sur le site : http://zad.nadir.org/

En vue du 17 novembre, on cherche des poutres, matériaux de construction et d’escalade, cuisines collectives, chapiteaux, musiciens, batukadas, cabanes en kit, outils, tracteurs….

Pour tout échange, coup de mains, relais, propositions : reclaimthezad@riseup.net

POURQUOI ON LUTTE ? Sur la résistance à l’aéroport et son monde.

À Notre-Dame des Landes, décideurs et bétonneurs planchent sur un nouvel aéroport pour parfaire leurs rêves voraces de métropole et d’expansion économique. Cela fait maintenant 40 ans qu’ils veulent anéantir sous le béton 2000 hectares de terres agricoles et d’habitats au nord de Nantes, la ZAD, Zone d’Aménagement Différé devenue Zone A Défendre.

Mais depuis les prémices de ce projet, des résistances s’organisent. Cette lutte est au carrefour d’enjeux sur lesquels s’unir et penser des stratégies communes. À travers elle, nous combattons l’alimentation sous perfusion, la société industrielle et son réchauffement climatique, les politiques de développement économique et de contrôle du territoire, les métropoles et la normalisation des formes de vie, la privatisation du commun, le mythe de la croissance et l’illusion de participation démocratique…

Aujourd’hui comme hier, les opposant-e-s, loin de baisser les bras, poursuivent la lutte : manifestations, recours juridiques, liens avec d’autres luttes, grèves de la faim, diffusion de journaux, péages gratuits, opposition aux forages, sabotages, perturbations des études d’impact de Biotope et des fouilles archéologiques, occupations de bureaux et de chantiers, etc…

Au grand dam de l’État et de Vinci qui rachètent et détruisent pour vider la ZAD, la vie et l’activité s’y sont densifiées et diversifiées depuis plus de trois ans. De nombreuses maisons laissées à l’abandon ont été réhabilitées et occupées, des cabanes ont été construites au sol et dans les arbres, des collectifs occupent des terres pour y faire du maraîchage.

Des espaces de réunion, boulangerie, bibliothèque, gîte étaient ouverts à tous et toutes. Plus d’une centaine de personnes occupaient en permanence la ZAD, soutenues par de nombreuses autres du coin et d’ailleurs qui s’y

rencontraient et s’y organisaient. Cette présence sur le terrain permettait des réactions rapides face au processus entrepris par Vinci en vue des travaux. C’est ce vivier créatif et indocile qu’ils cherchent aujourd’hui à éradiquer en vue de pouvoir commencer les travaux.

Nous gardons en mémoire les victoires passées contre les projets mégalos, du nucléaire au militaire. Comme au Carnet, à Plogoff ou au Larzac, nous savons que cet aéroport peut encore être stoppé. Nous regardons de l’autre coté des Alpes où l’opposition à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin mobilise toute une vallée, où des dizaines de milliers de personnes empêchent les travaux. Ici aussi toute tentative de bétonnage des terres leur coûtera cher.

« La fermière qui défie les chasseurs à courre »

L’histoire ci-dessous, tirée du Parisien qui a le mérite de présenter l’affaire « en détail », passionnera forcément toute personne amie des animaux. Une éleveuse qui laisse finalement ses terrains en friche pour abriter des animaux sauvages fuyant les chasseurs, c’est quelque chose de très fort.

C’est une preuve que même si la crise économique pousse au pire individualisme et à la mesquinerie, la Nature reste quant à elle visible et pousse à la grandeur d’âme, c’est-à-dire à être soi-même, tout naturellement.

C’est on ne peut plus significatif de ce qu’est notre époque : une époque de transition, de changements… où le meilleur côtoie le pire, puisque comme on le voit ici, les chasseurs représentent vraiment l’idéologie de la mort, de la conquête par la force, de l’absence de respect…

La fermière qui défie les chasseurs à courre

Chantal Villain a transformé ses 30 ha de terre en refuge pour cerfs et biches traqués par les équipages de chasse à courre. Récit d’une guerre entre pro et anti-chasse.

Une vie en état de siège. Quand d’autres profitent de l’automne pour dénicher cèpes ou châtaignes, Chantal Villain ne quitte pas sa maison. Cette quinquagénaire vit seule, à 1,5 km de la plus proche habitation, au bout d’un chemin forestier qui se termine par une bâtisse au toit d’ardoise. L’endroit, noyé entre haies, marais et forêt, a tout du havre de paix.

Pourtant, Chantal Villain vit « un véritable enfer. » « Ça fait vingt ans que ça dure, mais ces derniers temps, le harcèlement a redoublé », soupire-t-elle, à bout.

D’abord, cette agricultrice exploitait 50 ha à Murlin. « Petite fille, les week-ends étaient immuables. Les chasseurs à courre arrachaient nos clôtures le samedi, et on les réparait le dimanche. »

Un jour de 2004, Chantal a rendu les armes et déménagé quelques kilomètres plus loin à Margis, lieu-dit de Beaumont-la-Ferrière, où elle avait hérité de 30 ha qu’elle consacra à élever des salers et des porcs gascons.

Las, cette installation à la lisière de la forêt des Bertranges, l’une des plus grandes de France, n’a pas été synonyme de sérénité retrouvée. Dès son arrivée, « ça a recommencé de plus belle, les clôtures étaient détruites et mes animaux se sauvaient. J’ai dû m’en séparer ».

Alors, l’agricultrice s’est lancée dans le combat de sa vie : empêcher les veneurs de pénétrer sur sa propriété pour y traquer le gibier, et surtout le cerf, animal mythique que seuls 37 équipages sur les 420 existants en France sont habilités à pister.

Fervente partisane d’une vie en symbiose avec la nature, cette écolo qui en a longtemps refusé l’étiquette laisse la nature prendre ses droits sur ses terrains. Résultat : les animaux ont fait du lieu une arche de Noé.

« C’est ce que les chasseurs à courre ne supportent pas, explique Chantal Villain. Que les animaux se réfugient chez moi. »

En atteste le troupeau de biches qui batifole en cette fin d’après-midi. « Du coup, ils viennent la nuit et tirent pour que le gibier quitte ma propriété. Ils sont là généralement le mardi ou le samedi, parfois presque toute la semaine en fin de saison, quand ils n’ont pas atteint leurs quotas. »

De larvé, le conflit a viré à la guerre ouverte. Pneus du tracteur crevé, rétroviseurs arrachés, jets de pierres et même tirs à la chevrotine sur son toit ou son chien : Chantal Villain assure être devenue la bête noire des quatre équipages qui officient régulièrement dans le secteur et prennent leurs aises dans cette propriété stratégique, truffée de rivières et de mares où les animaux viennent boire.

Sous un soleil d’automne, attablée dehors, Chantal décrypte les notes jaunies qui portent le récit de plusieurs années d’affrontements.

« En novembre 2011, ça a été terrible », raconte-t-elle d’une voix blanche. Photos en main, elle décrit ce cerf, venu se coller à l’entrée de sa grange. « Il y avait des dizaines de chasseurs qui m’insultaient. Je les ai tenus à distance pendant quatre heures avec une bombe lacrymogène. »

D’ordinaire, le maire se déplace, ce qui a pour effet de calmer les ardeurs de la meute. « Là, il était en vacances. Les chasseurs ont appelé les gendarmes, qui sont venus récupérer les chiens. Le cerf a pu s’enfuir. »

Une seule fois, Chantal a déposé plainte, en 1998. « Mais ils n’ont rien pu faire, faute de preuves », ont-ils dit. Depuis, l’ex-agricultrice a laissé tomber la voie judiciaire.

« Quand je vois un cerf poursuivi devant chez moi, je le laisse passer, et je jette du poivre ou des épices pour que les chiens perdent sa trace, décrit-elle. C’est déjà arrivé que deux cerfs se croisent, poursuivis par deux meutes différentes! Quand les chasseurs se rassemblent devant ma maison, je les prends en photo. »

Maigre défense qui ne l’a pas empêchée, assure-t-elle, d’être frappée à plusieurs reprises. « Ils ont déjà menacé de me tuer. L’un d’eux m’a dit que je finirai dans le trou bleu », une ancienne mine inondée, à dix kilomètres de là. « Elle est seule, isolée, j’ai peur pour sa vie », souffle son amie Christine.

De tous les équipages auxquels Chantal s’est confrontée, le Piqu’avant nivernais semble le plus virulent. « Les relations sont d’autant plus difficiles que leurs suiveurs sont des locaux », analyse Christine.

« C’est un des plus puissants de France. Au-delà de la chasse, ils veulent voler mes terres », accuse Chantal Villain. Dans un courrier, Philippe De Rouälle, maître d’équipage du Piqu’avant, lui proposait l’an dernier « une location de tout ou partie des prairies » qui pourrait « apporter paix et tranquillité ».

Contacté, il n’a pu être joint. De son côté, le maire s’est plaint sans succès auprès de l’ONF, qui botte en touche. Chantal, elle, n’en démordra pas. « Je ne supporterais pas de partir d’ici, même avec de l’argent. Ce serait me renier. »

27-28 octobre sur la ZAD

Les nouvelles de la lutte sur la ZAD, pour le week-end des 27 et 28 octobre 2012.

Pour le dimanche 28 octobre:

23h : fin de journée pour la plupart … on nous signale des mouvements de gendarmes de Bourgogne vers la Loire Atlantique … on verra demain si c’était pour nous … RDV dés 5h à la Vache Rit

20h00 petite annonce … on profite un peu du fait que du monde lit ce site régulièrement …
un ami est bloqué en stop du côté de la Roche sur Yon … si quelqu’un-e passe par là dans l’heure qui suit, merci de nous envoyer un mél …

19h : la nuit tombe, les gens se dirigent vers le « cinéma » de la Vache Rit : Ce soir : projection de films réalisés depuis le début des expulsions d’autres se préparent à fêter un we de présence sur la route… des rencontres à tous les coins de routes, des discussions…. on vous dit que la vie continue ici !

16h56 : 2 BMW tout neuf et remplis avec des gendarmes et la phyisionomiste se baladent au fosses noires, suivi quelques minutes après par un fourgon GM.

15h38 : des réunions, des rencontres avec plein des gens qui viens nous voir sur la Zad le moment de weekend ou tout se passe plutôt calme et les gens puisse circuler et venir nous voir ! Bonheur et soleil :)

On a reçu des infos de Toulouse : Rassemblement de 11h au con-grés du ps à Toulouse impossible, toutes les entrées bloquées par les flics.. ! ils sont partout, mais nous aussi : Certains ont pu s’approcher du parc des expos (notamment des clowns arrivés en avance) mais ont fini par être refoulés jusqu’à ce qu’ils bloquent vraiment les voies d’accès ; après quoi le rassemblement a quand même eu lieu à l’extrémité d’un des 2 accès (sur l’un des 2 ponts qui traversent l’île où se trouve le parc des expos), jusqu’à la fin officielle du congrès.

15 h00 : survol d’hélico

14h00 : toujours pas de gendarmes à l’horizon, ce qui laisse du temps pour faire plein d’autres choses et continuer à s’organiser : reconstruire, défendre, cueillir des champignons, préparer la soirée ou faire des crumbles aux pommes ! On profite même du changement d’heure pour être presque dans les temps ( découvrir qu’on a une heure d’avance sur le progamme des trucs à faire, c’est du luxe … )

09h02 : La matinée avance, on ne peut plus calmement pour cette période… Les pioches ont chauffé toute la nuit… la libération des routes se poursuit.

Pour le samedi 27 octobre:

soirée : le four à pizza est entré en action sur le tronçon de route dégagé de la circulation autour de la Saulce

17h08 : Peu d’infos sur ce fil aujourd’hui, c’est qu’il y a peu de changement dans ce qu’il se passe… : les barricades se montent, les cuisines cuisinent, les discussions se suivent ( et se ressemblent ?) , le soleil brille La D81 est toujours bloquée pas des camarades devant La Saulce, expulsable depuis ce matin : Le texteécrit à cette occasion :

Ils nous mettent à la rue, on occupe la route !

Hier, dans la nuit de 26 Octobre, on a libéré une partie de la route entre Vigneux-de-Bretagne et les Ardillères, pour en faire une zone de libre expression. Pour protéger cet espace nouvellement libéré on a construit des barricades à notre façon. C’est sûr qu’on entrave la libre-circulation des machines et voitures qui roulent au pétrole, mais on a ouvert cet espace pour la libre circulation des individus, des espèces naturelles, qui sont souvent écrasées par ces machines.

Depuis deux semaines, la Zone à Défendre est bouclée par des centaines de flics et de militaires, qui tiennent les carrefours stratégiques et bloquent les routes. Les gens se sont fait jeter de chez eux par la force, ils ont dû subir le spectacle de la destruction de leur maison et de leur lieux de vie.

Ça fait déjà onze lieux rayés de la carte par l’État pour le bénéfice de Vinci. D’autres destructions et expulsions sont prévues pour cette semaine.

Ils nous jettent à la rue, donc on assume et on l’occupe ! En occupant la route, on créé un moment éphémère dans cette lutte contre l’aéroport Grand ouest.

Un moment de rencontre pour celles et ceux qui participent à cette lutte, un moment pour montrer que même si des maisons sont expulsées et détruites, ainsi que des jardins collectifs et des potagers, cela n’entame en rien notre détermination.

Rejoignez-nous pour faire la fête, partager de moments de joie et de rage. Nous voulons partager un moment ensemble, sur ces routes que l’on traverse à toute vitesse, nous voulons prendre le temps d’échanger nos idées et nos initiatives pour cesser de courir tête baissée vers l’abîme.

Ils nous encerclent et quadrillent la zone en contrôlant les routes, on répond par le blocage de ces axes qu’ils empruntent pour nous expulser. Ils détruisent nos maisons, nos cabanes, on détruit la route par laquelle ils acheminent les machines qui font le sale boulot.

Ils pensent pouvoir se débarrasser de nous, de notre lutte contre l’aéroport et son monde, ils doivent savoir qu’à chaque fois qu’ils nous chasserons nous reviendrons occuper. Faire la fête dans un endroit qui paralysera leurs chantiers, dans les maisons qu’ils murent, sur les routes qu’ils construisent, dans les forêts qu’ils veulent raser, on ne les laissera pas tout détruire dans le silence.

Nous danserons et chanterons sur leurs ruines jusqu’à ce qu’ils mettent fin au saccage organisé de ce monde.

Des occupant-e-s enragé-e-s de la D81 !

7h45 : oups, on dirait que la nature se défend et a cassé un bout d’asphalte sur la route entre les Ardillières et Vigneux de Bretagne. Du coup, la route n’est pas praticable pour les voitures. Il nous semble qu’il y a un panneau « Route barré » aux Ardillières pour prévenir, il y a quand même des voitures qui passent et font demi-tour. On s’excuse pour l’énervement en ce samedi matin :)

6h25 : Good Morning ZAD, we love you ! Tout va bien, le barricadefête autour du carrefour Fosses noires/Vigneux/chemin de suez est encore sur place, le petit déjeuner est en place :)

« Ces mutants straight edge »

Difficile de décrire l’étrange objet culturel que nous présentons ici. Il s’agit en effet d’un article racontant tout et n’importe quoi sur le straight edge, avec des contre-vérités et du fantasme.

Cet article vient d’être publié publié dans un journal culturel d’extrême-droite intitulé ironiquement « Lys noir » organe des « anarcho-royalistes », et qui associe ton sarcastique et véritable message d’ultra-droite.

L’article se veut donc directement humoristique, mais il raconte tout simplement n’importe quoi : rien qu’au début on apprend que « breaker son edge » serait rompre avec la marge (?), alors que l’expression désigne le fait d’abandonner le mode de vie straight edge, ce qui est d’ailleurs expliqué à la fin de l’article !

On apprend ensuite que les vegan straight edge ne sont pas de véritables straight edge, puis que les personnes straight edge peuvent basculer dans le végétalisme, et que donc elles sont… végétariennes !

Tout l’article va dans le même sens, piochant et mélangeant n’importe comment, et revenant au sempiternel refrain (très catholique) : les straight edge seraient des personnes ennuyeuses, des « puritains » à l’anglo-saxonne, cela revient à l’Islam, au protestantisme, etc.

Avec un seul objectif : nier la valeur en tant que rupture du mode de vie Vegan Straight Edge, au nom de la « désocialisation » que cela induirait, en se moquant de la culture vegan straight, en niant la dimension morale.

25-26 octobre sur la ZAD

Voici les compte-rendus des événements des 25 et 26 octobre sur la ZAD.

Pour le 26 octobre:

23h : tout se passe bien, pas des visite désagréable vers la fête de résistance sur la ZAD :)

en lisent la presse, je me demande vraiment si Mr. Hollande peut encore dormir tranquillement ?…….

21h57 : il y a une manif qui viens de passer en face de chez nous, avec une batucada et on sais pas combien personnes dérrièrre qui marche direction La Saulce, il nous semble qu’il aura une petite fête qui s’installe …… :)

et encore :  SIGNEZ la pétition pour stopper les expulsions : http://www.aeroport-nonmerci.fr/

si vous avez pas encore lu : DECLARATION SOLENNELLE – Projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes Greenpeace France, Attac France, Agir pour l’Environnement, Réseau Action Climat France, Les Amis de la Terre, Confédération paysanne, Générations Futures, Solidaires, Paysages de France, Droit au Logement, Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports, Ecologie sans Frontières se sont réunis pour s’exprimer, ensemble, sur la situation actuelle à Notre Dame des Landes.

17h48 : on se prépare pour le début de la semaine de résistance contre les expulsions, pas trop des choses autre qui se passe niveau flics. Tant mieux :) on reste içi dérriere les ordis pour vous tenir en courant de déroulement de ce soir…..la fête commence bientôt,

16h41 : en a l’impression que la meute est parti en weekend depuis les Ardillières, c’est bien, ils vont pas nous manquer, et on peut lancer la semaine de résistance qui commence CE SOIR 21H a la vache rit !!! Vennez nous joindre ici, des bottes, une frontale et hop !!!!

15h20 : les flics au Ardillières sont repartis vers Notre dame des Landes, apparement ils étient avec la police scientifique ( eux qui s’interesse pour l’ADN par example ), les flics font leur tour en bagnole aussi vers le Liminbout. C’est bon le gras, vous avez assisté la déstruction la bas, laissez nos voisins tranquille !

INOF : c’est possible déposer du matériel à acheminer vers la ZAD peuvent le faire au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille, les mercredi et samedi entre 15h et 18h.

14h45 : par surprise on aprends pourquoi ils sont venues vers la bas : la maison a été re-ouvert hier ! quelques fourgons se déplacent direction Vigneux

14h29 : ils sont dans le jardin de la maison au carréfour, cherchent quelque choses. ( des oeufs de paque le gars se trouvent que en printemps….)

14h25 : ils sont arrivé au carréfour de Ardillières, ils bloquent le carréfour, ils sont aussi en face de la maison de nos amiEs vers la bas.

14h23 : les fourgons de Notre dame des Landes sont en train de partir direction Ardillières. faites attention a vous !!!

14h12 : il y a 5 fourgon a la place de la poste à Notre dame des Landes en train de s’equiper …..

13h52 : les keufs parait trop occupé de virer nos amiEs de lieu unique a Nantes ? Solidarité avec eux !!! On pense a vous !

Pour celleux qui veulent et sont disponibles, il y a besoin de gens pour la cuisine collective à la Vache Rit, de 10h à 12h pour préparer pour le midi, de 17h à 19h pour le soir

11h30 : la voiture en question, qui était bleue, aurait été vue ensuite recolorée du côté de la Paquelais … elle aurait croisée des oeufs de peinture

10h20 : une voiture de gendarmerie avec la physionomiste à son bord patrouille dans le coin

9h30 : verdict du juge d’exécution des peines :

Le Rosier a un délai jusqu’au 15 novembre La Sécherie a un délai jusqu’au 27 décembre !!! On n’a pas fini de les emmerder !!! L’appel pour ce we reste valable pour être ensemble, défendre les lieux expulsables, reconstruire et préparer la suite !

9:00 : quelques rares voitures de gendarmes à l’horizon …

7:00 : La ZAD se réveille doucement au son de Radio Klaxon qui diffuse des extraits de reportage des jours derniers et le jingle de la manif de réoccupation ….(ce soir, on saura la date !)

Pour le 25 octobre:

22h : à cette heure là, on croyait être tranquille, mais ils sont toujours au boulot au Limimbout. Les voisin-e-s ont essayé d’appeler la préfecture, les pompiers, et d’autres pour signaler les nuisances nocturnes sonores et olfactives … il leur a été répondu qu’illes n’avaient qu’à déménager …

20h : on apprend qu’ils ont (malencontreusement ?) embarqué une ruche en enlevant les gravats de la demi-sécherie détruite…. et dire qu’ils sont écolos….

19h15 : Et comme il n’y a pas qu’à NDDL que le PS expulse, on relaie l’appel à manif contre l’expulsion du Lieu Unique : Expulsion du Lieu Unique demain matin (vendredi 26) à partir de 6h ! appel à soutien et manifestation samedi à 15h

18h50 : entendu sur Radio Klaxon :  » pas de nouvelles particulières, alors on en profite pour vous remercier pour tous les vêtements, les mots d’encouragements, le vin, et le reste, reçus vous êtes formidables ! »

18h39 : 8 camion de la societé ABO sont en train de charger le reste de la maison au Liminbout

17h25 : les fosses noires sont libérées de leurs occupants en bleu/noir et le pain est prêt, merci au boulanger préferé !!!

17h14 : pas trop des nouvelles de la zone. on faire sortir nos espion-nes pour voir si illes peuvent nous donner un peu plus d’idées sur la sitation dehors …. :)

15h45 : un sitting est en cours sur la route de la Boissière, la DDE a promis d’appeler la police.

15h20 : on vous invite à lire ce témoignage

14h10 : les flics font des contrôles (avec à priori fouille de véhicules) entre La Paquelais et les Ardillères. Ils sont aussi présents au carrefour de la route des Fosses Noires vers La Saulce et à pied dans les champs autour du croisement de la route des Fosses Noires côté Sabot.

13h36 : on en sait un peu plus sur ce qui se passe au Limimbout : dans la nuit, d’autres déchets d’amiante ont été déposés sur place, ce qui les oblige à traiter ces nouveaux déchets ! D’où l’arrêt du chantier pour l’instant …

11h50 : au Limimbout, depuis ce matin ils ont enlevé une benne de ferraille. La grue est arrêté depuis environ une demi heure mais le désamiantage semble continuer. Nombreux flics autour, et visite des RG dans la matinée

11h25 : une personne aurait été arrêtée il y a environ une heure à Vigneux

10h25 : La route des fosses Noires est bloquée par des gendarmes qui ne veulent laisser passer que les engins de traveaux (au moins du côté du moulin de rohanne)

9h00 : les travaux sont en cours sur la demie maison de la Sécherie qu’ils ont détruit, et au Limimbout

D’après le cabinet du préfet cité par Ouest France, tous ces travaux se déroulent parfaitement, et pourraient durer un certain temps ( 12 jours pour une maison du Pré-faillit … )

L’autre info de Ouest France, c’est que l’aéroport de Nantes fête les 50 ans de la ligne Paris-Nantes et que le trafic a augmenté de 5% … ça ressemble à de la provoc, non … ?

8h00 : reprise de la circulation policière : des convois de 5-6 fourgons signalés : en direction du Temple, en direction des Fosses Noires, de Vigneux, et 5-6 devant le Limimbout …

6h30 : pas de nouvelles des environs seulement des messages de solidarité qui s’accumulent dans la boite mail, des récits de passage de personnes venues partager un moment de luttes, et des montagnes de chaussettes sèches qui arrivent … même si la presse essaye de faire passer l’idée que les soutiens vont s’épuiser, on n’y croit pas !

Des sangliers assassinés à Chambéry

Il y a deux jours, des familles de sangliers pourchassées lors d’une chasse et par conséquent en fuite ont débarqué dans ville de Chambéry, en fin de matinée, dans le secteur du carré Curial.

Des policiers avec leur « équipe animalière » et des membres de « l’office national de la chasse et de la faune sauvage » ont alors abattu les dix sangliers, dont neuf dans des massifs de fleurs entre la rue Costa de Beauregard et rue du Commandant Michard, le 10ème étant abattu alors qu’il essayait de s’enfuir.

Officiellement, les sangliers ne pouvaient pas être redirigés vers la forêt, ni capturés, ce qui est totalement ridicule : si les sangliers étaient dans des massifs de fleurs, il aurait été facile de les capturer en les endormant.

Sauf que bien évidemment, les forces de l’Etat ne vont pas « s’ennuyer » avec cela, puisqu’ils sont dans le camp du bétonnage et qu’il est hors de question de reconnaître que les animaux ont de moins en moins de place, la Nature se voyant réduite à portion congrue.

Au lieu de cela, il est expliqué que les animaux « pulluleraient », et dans un grand élan démagogique, l’association « La Cantine savoyarde » qui s’occupe des démunis a reçu huit « cadavres » de sangliers. Il y a quelques jours l’association avait déjà reçu un autre sanglier, qu’une voiture avait percuté dans les environs. Certains médias avaient alors expliqué… que c’était le sanglier qui avait percuté la voiture !

L’association « Des furets Des histoires » ne s’en sort pas

L’association Handi’cats, notre dernier appel de dons sur le côté droit, est toujours en situation financière précaire, l’association a encore besoin de trouvé 350 euros afin de boucler les frais vétérinaires. Il faut continuer de faire passer le message afin que les petites associations de ce genre ne finissent pas dans le néant avec les animaux qu’elles sauvent.

Toutes les petites associations vivent un calvaire, les membres sont des bénévoles, qui prennent sur leur temps libre personnel, et qui paient parfois les frais de leur poche. Ce qui est aberrant. Aberrant car aider ces associations est à portée de toutes et tous, une fois de plus, on peut devenir famille d’accueil, on peut se déplacer pour aller chercher des animaux en difficulté, on peut faire un don financier (même une petite somme à son importance), faire un don de matériel, de nourriture, on peut parrainer un ou plusieurs animaux, on adhérer à l’année dans une association, on peut proposer son aide pour faire des travaux si la structure en a besoin.

Ce n’est vraiment pas compliqué, ni difficile, mais pourtant rien ne bouge, les animaux continuent d’être des laissés pour compte sans foyer chaleureux.

Une fois de plus, la situation est de plus en catastrophique, être vegan ne suffit plus. Les refuges sont saturés, les bénévoles sont épuiséEs et baissent les bras devant aussi peu de motivation et de manque d’entrain pour sauver les animaux dits « domestiques », l’argent manque pour offrir un futur décent à leurs rescapéEs.

Face à une population qui considère les animaux comme des « biens de consommation » que l’on peut acheter en deux secondes en magasin, comme des machines à reproduire afin de (se) faire plaisir, il est grand tant de dénoncer ces pratiques irresponsables et d’aller aider les animaux des refuges et des associations.

C’est maintenant au tour de l’association Des furets Des histoires d’avoir de gros problèmes, comme on peut le lire sur leur page d’accueil :

Nous sommes désolés de vous informer que l’association cesse la partie Accueil des furets!!

Nous regrettons d’autant plus que c’est la partie financière qui nous oblige à cesser nos activités, nos charges augmentent, les factures vétos aussi et malheureusement nos appels aux dons restent tristement sans aucune réponse…

Nous en sommes très affligés d’autant plus que nous sommes comme certains le savent une toute petite asso familiale financée en partie par nous, en fait nous avons tout mis dans nôtre association mais il faut un moment prendre une décision si difficile soit elle si l’on veut ne pas s’enfoncer encore plus!!

Nous avons énormément investi depuis 2004 dans nôtre association financièrement mais aussi affectivement, aidez les furets en détresse, leur donner un foyer chaleureux étaient nôtre priorité et nous pensons avoir tenu nos engagements envers nos petits protégés!!

Les problèmes de santé se rajoutant nous ne pouvons assurer une présence sur le forum, nous vous prions de nous en excuser!!

Nous avons encore plusieurs furets pour l’adoption, nous espérons qu’ils trouveront une famille car ce seront les derniers pour un long moment!
Merci à nos fidèles.

L’association sort les furets de la fourrière, beaucoup sont malades, âgés et ont ainsi besoin de soins et d’une alimentation spécifique. La facture vétérinaire est très lourde : environ 1500 euros !

Trouver de l’argent, en cette période de crise, n’est pas forcément permis pour tout le monde, mais s’organiser afin de donner un peu de temps c’est vraiment simple. Ce devrait même être une obligation morale envers les animaux qui n’ont rien demandé à personne et qui se font jeter comme de vieux objets malpropres.

Comme précisé, toujours sur la page d’accueil, le forum fonctionnera à moitié faute de bénévole pour la modération, ce qui est vraiment dommage. Les furets ont été « à la mode » il n’y a pas si longtemps, et maintenant il n’y a plus personne pour s’occuper d’eux.

Il n’y a personne pour modérer un forum deux heures par jour, il n’y a personne pour devenir famille d’accueil temporaire… Il est plus que temps de se bouger! Les bénévoles ont besoin de soutien, les animaux ont besoin d’aide. La situation est très grave, il est très urgent de s’activer !

22-23-24 octobre sur la ZAD

Voici les compte-rendus des derniers jours sur la ZAD.

Pour le 24 octobre :

22h-23h : des flics ont été vus du côté d’une barricade vers la Gaité, et aussi une machine du côté de la Forêt de Rohane : la venue de gens aurait fait remonter la machine sur son camion !

19h : on dirait que la journée est finie …

Alors quelques bonnes nouvelles avant de dormir :
– près de 70 personnes se sont rassemblées à Saint Nazaire ce soir, contre les expulsions, l’aéroport, et le reste ! une grosse collecte de solidarité y a été faite ; vêtements, matériel pour reconstruire ….

– la Pointe a été démurée la nuit dernière : (lu sur Indymedia) :

« On a voulu rentrer chez nous mardi soir à la Pointe, pas loin de Notre-Dame-des-Landes, et là on s’est aperçu qu’une bande de pourritures avait tout bouché les ouvertures avec des parpaings. On ne sait pas pourquoi ils ont fait ça mais ça nous a pris des heures à casser les parpaings pour pouvoir rentrer. »

On dit qu’on ne sait pas pourquoi, mais on a peut-être quand même une idée. On n’a aucune preuve, mais ça pourrait bien être les methodes démocratiques de gens qui se croient tout permis parce qu’ils ont plein de pognon et qui espèrent qu’en virant les gens de chez elleux ils pourront aménager le territoire de façon à se faire encore plus de fric. On espère bien que ce genre de « blague » ne se reproduira pas parce que ça nous a trop saoulé de devoir se taper tout le ménage derrière. Si on chope les gens qui ont fait ça, ça va mal finir. »

– et une nouvelle beaucoup moins réjouissante : on vient d’apprendre qu’une personne qui était présente à la Gaité hier, et dont un flic a voulu prendre l’appareil photo ; souffre de fractures multiples de la main et a une ITT de 21 jours

17h56 : des flics sont dans le petit bois proche de la Gaité

17h50 : il y a eu du mouvement du côté des barricades de la Boissière, qui ont été mises en place pour tenter d’empêcher les camions benne de passer sur la route

16h14 : les travaux de désamiantage reprennent sur le toit au Limimbout. Une inspectrice du travail est passée : le travailleur sur le toit utilise maintenant un harnais et le conducteur du manitou s’est lui aussi protégé.

15h55 : au Limimbout, tout le chantier est bloqué ! Un camion benne venu chercher l’amiante n’a apparemment pas pu la charger et a dû repartir à vide. YEP !

15h50 : urgent : un employé de Vinci aurait besoin d’un taxi ! Cet employé accompagnait un ancien voisin venu chercher des affaires autour de ce qui fut sa maison (celle qui a été réoccupée vendredi dernier puis démolie), or sa voiture serait maintenant malheureusement endommagée. Notre voisin ne s’en porte pas plus mal !

15h15 : l’inspection du travail est arrivée sur place, le chantier a cessé immédiatement … PETITE VICTOIRE !

15h : l’inspection départementale du travail a été contactée au sujet des travaux de désamiantage en cours au Limimbout : ceux-ci se font sans protection des voisins vivant dans la maison mitoyenne (aucun cloisonnement de type bâche) et avec une protection incomplète du travailleur sur le toit (pas de lunettes de protection). Ils ont envoyé quelqu’un sur place.

14h43 : Un camion arrive au Limimbout avec une pelleteuse ; aux Fosses Noires à l’intersection avec la route de la Sècherie, aussi un camion de VINCI avec une pelleteuse.

14h23 : Les travaux de démolition continuent à La Gaité ; 2 camions-bennes & 2 camions de flics passent sur la route Vigneux-es Ardillères.

vers 14h : Un manitou se ballade sur les Fosses Noires vers La Saulce

13h35 : Au Liminbout, c’est la pause du midi. Les travaux de désamiantage sont toujours en cours, bien entourés par des filcs, et quelques camarades sont sur place.

13h : On entend toujours les engins continuer la démolition de La Gaité

12h39 : renfort de keufs vers la Boissières

12h13 : confirmation : les travaux aux Liminbout ne sont pas tout a fait sécurisés, il n’y a pas de bâches entre la maison même et celle du voisin !! Ca devrait rendre les chantier illégal !! On appelle l’inspection du travail pour signaler et leur demander s’ils sont au courant des opérations de désamiantage et s’ils ont prévu de passer sur place pour vérifier la conformité du chantier. Si sur place vous voyez des choses louches, prenez des photos. ….

APPEL aux gens vers Liminbout ou la Gaité : En gros, si vous êtes sur place et que vous voyez des ouvriers travailler sans protection (combinaisons et masques) et manipuler à l’air libre des matériaux amiantés, le chantier est illégal.De plus, un plan de retrait (document qui explique la façon dont va se dérouler le désamiantage) doit être déposé 5 semaines avant le chantier auprès de l’inspection du travail, de la CRAM (Caisse Régionale d’Assurance Maladie) et de l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics). Précisions : pour un désamiantage, la zone à désamianter doit être confinée (installation de grandes bâches autour du bâtiment à désamianter pour que les fibres d’amiante ne se disséminent pas), les ouvriers doivent être entièrement protégés (combinaisons, masques, etc.), ils doivent de plus passer dans 3 (ou 5 suivant les cas) SAS avant de rentrer/sortir de la zone à désamianter où ils s’habillent/se déshabillent, jettent leur matériel de protection à usage unique, etc.).Si vous ne voyez pas tout cela, un inspecteur du travail est habilité à faire arrêter le chantier au nom du Code du Travail et de la protection des personnes (ouvriers notamment).

11h18 : barrage filtrante vers la Boissière

A SUIVRE aussi : EN DIRECT DU TRIBUNAL DE NANTES : audience expulsion NDDL

11 h : les travaux continuent au Liminbout et à la Gaité, &é »’(ça circule pas entre Boissières et l’Epine). Un camion benne était vu entre Paquelais et Ardillières

10h21 : il y a des manifestants au Liminbout. La maison n’est pas encore attaquée, ils sont en train d’enlever l’amiante.

10h18 : l’Hélico arrive,

« On a réussi à interrompre une émission de France Culture pour lire un communiqué : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4523627 C’est passé en direct. Vous entendrez l’intervention aux alentours de 15mn30, dans l’émission L’invité des matins 2ème partie »

10h12 : Camions bennes avec des gendarmes vus entre la Boissière et L’Epines. Probablement pour nous prendre la reste de la Gaité, des bouts des murs avec nos messages dessus….

Entre temps on s’amuse aussi a lire la Presse, voila un petit extrait : « …Ce mardi, elle et ses amis avaient ainsi pour armes… les vaches du voisin, qu’ils ont fait courir, puis détourner, vers les gendarmes. Ces derniers les ont effrayées à coups de sirène et de gyrophare. » A avoir vécue la situation, on peut plutôt constater que les seules vivantes effrayées dans ce scenario, c’était les gendarmes. Un peu plus tard, en l’absence de la presse, c’était aussi les gendarmes qui ont coupé la clôture de champ de vache avec le résultat qu’il y en avait une bonne partie sur la route. Bravo les gendarmes !!

9:56 : les maisons se font détruire, mais nous serons toujours la et sommes en train de préparer plein des choses pour les journées qui viennent !! Loin de renoncer à notre résistance : chaque lieux de détruit va avoir une réponse forte et inattendue !

Les Pro Aeroports profitent de la répression à Notre dame des Landes, voir ICI APPEL aux cyberactivistes : vous savez quoi a faire !!

9h33 : Liminbout – confirmation, ils ont commencé de détruire la maison par l’arrière (vers le cage de lapin). Gaité : on entends des bruits de machines qui travaillent pour finir leur sale boulot d’ hier.

9h13 : il y a 3 camion bennes de la Paquelais direction Ardillières.

8h58 : Liminbout : il semble que la maison sera détruite, il y a le manitou, camion blanc et remorque comme hier a la Gaité. A la Gaité ou ce qu’il en reste, il y a aussi des activités, du coup les flics ont mis en place des barrages a l’Epines et la Boissière. Impossible de passer entre Notre dame des Landes – La Paquelais

8h39 : pas seulement 4 fourgons, aussi un voiture et un camion avec des chiens qui gardent des gm, ou l’inverse, qui sait… Ils ont dit sur place de vouloir faire des travaux dans la maison

8h33 : Au Liminbout il y a 4 fourgons GM

8h12 : convoi de 18 fourgons accompagné d’un agent de démolition et camion benne direction Notre dame des Landes

8h06 : un convoi de 2 voitures de keufs, 1 petit et un grande cru sur la route entre La Paquelais et Ardillières, accompagné de trois camions de benne

8h12 : 18 fourgons de gendarmes, un agent de démolition et un camion benne se déplacent direction Notre dame des Landes

8h00 : ils se déplacent, quelques patrouilles direction Pré Faillit

7h50 : bah non, ils sont la, il y a beaucoup des keufs au carrefour des Ardillières en direction Temple de Bretagne ( Pré Faillit )

7h30 : tout est calme pour l’instant, il est tôt le matin, il fait encore noir dehors. Sera aujourd’hui un jour de repos ? Nan, leur sale boulot n’est pas fini, loin de ça,….parce que ON EST ENCORE LA, ON VIE ICI, ON RESTE ICI :)

Pour le 23 octobre :

Une journée de « sécurisation de la zone » de plus …

En relisant le Presse Océan d’aujourd’hui on tombe sur les pleurnicheries d’un chef flic qui se plaint que la ZAD ait obligé depuis 2 ans à la mobilisation continue de 80 gendarmes supplémentaires qui auraient été plus utiles à d’autres choses, par exemple à lutter contre les cambriolages. Avis à tous les cambrioleurs de la région : maintenant à vous de nous manifester votre solidarité !

Entre

17h35 : les gens qui voulaient reconstruire à la Préfaillite n’ont pas pu le faire à cause des flics. Apparemment les copains sont repartis sans encombre.

16h10 : la destruction de la Gaité commence. Le toit est vite détruit et rapidement il ne reste plus que des ruines de cette maison. C’était la 1ère occupée après le Camp Action Climat de 2009 qui avait relancé la dynamique d’occupations. Une dizaine de personnes y vivaient et y accueillaient les copinEs de passage sur la ZAD. C’était un lieu vivant, chaleureux, loin d’être insalubre. La maison aurait fêté ses 100 ans en 2014. Quant à la grange attenante, également détruite, elle accueillait un freeshop bien rempli et parfois des concerts et des réunions. Mort aux vaches !!! [sic]

16h05 : concernant les trois personnes arrêtées hier midi vers les Fosses noires : elles ont accepté de passer en comparution immédiate et vont être relachées dans les minutes à venir, des gens vont les chercher. L’une a 400euros avec sursis pour refus d’ADN et d’empreinte ; on attend le rendu pour les deux autres.

15h55 : du côté de la Gaité, un paysan a vu les gendarmes mobiles couper les barbelés et pousser les génisses hors du champ.

15h45 : à la Préfaillite, une reconstruction est en cours. Les gendarmes ont autorisé deux personnes à récupérer des gravats mais ont interdit l’accès à d’autres. Les flics protègent actuellement le tas de gravats. Vous êtes les bienvenu-e-s pour rejoindre le lieu.

14h10 : des renforts de gendarmes arrivent à la Gaité. La moitié du hangar est « désamiantée ». Bonne nouvelle : ils ont embourbé leur nacelle, et en essayant de la sortir ils ont embourbé leur manitou téléscopique… du coup ils sont bloqués !

14h : point légal : on a connaissance de 6 arrestations hier

  • 1 personne qui auraient été arrêtée vers les Fosses Noires hier vers 10h aurait été relâchée vers 17h30 hier
  • 1 personne arrêtée aux Fosses Noires hier a été relâchée hier vers 16h
  • 3 personnes qui auraient été arrêtées aux Fosses Noires seraient toujours en garde à vue à la gendarmerie de Sautron.
  • 1 personne arrêtée hier a passé la nuit à Sautron et passerait en comparution immédiate aujourd’hui.

13h55 : plusieurs charges et contre-charges ont eu lieu autour de la Gaité. Les camarades sont repoussés vers l’ouest mais sont toujours bien là. Les flics semblent vouloir faire des arrestations ciblées avec des unités mobiles. La presse est sur place.

13h30 : environ 80 personnes sont maintenant autour de la Gaité, et comptent bien faire durer la destruction du hangar le plus longtemps possible ! Ca charge du côté du champs de maïs, mais c’est plus calme de l’autre côté.

12h50 : les flics détruisent en fait le hangar près de la Gaité. Des camarades sont sur place avec notamment une battoukada et des motivé-e-s, n’hésitez pas à les rejoindre.

12h20 : il y a des camarades autour de la Gaité. Ils seraient encerclés par les flics, qui sembleraient gazer. Un troupeau de vaches est envoyé à plusieurs reprise vers les flics, qui déclenchent leur sirène pour les faire reculer, mais finalement les bovins bravent le bruit assourdissant et vont vers eux.

12h : Bel Air est toujours en cours de murage et la Gaité en cours de « traveaux » mais toujours debout, des gens sont sur place à la Gaité. Vous êtes les bienvenus pour les rejoindre.

Vinci affirme sur Facebook qu’ils ne font que leur travail de façon écolo et sympa en plus.

10h50 : des travaux semblent toujours en cours à Bel-Air (murage comme annoncé ce matin ?), et toujours à la Gaité (démolition). Il y a toujours des mouvements de flics sur la zone… et de notre côté, il y a toujours du monde et de la résistance !

Une petite info pour le plaisir : jusqu’a présent, l’opération César aurait coùté 500 000 € et mobilisé 1200 flics… d’après Presse Océan

9h20 : la démolition de la Gaité est en cours

8h40 : le carrefour des Ardillères est bloqué par les flics en direction des planchettes. Plusieurs camions de gendarmes sont postés sur la route entre les Ardillères et les Planchettes. Un convoi avec des engins de travaux a été vu en direction de Notre-Dame.

8h30 : un autre convoi comprenant 2 pelleteuses et un gros camion a été aperçu à l’est de la zone. Le maire de Notre-Dame aurait trouvé un acheteur pour la maison de Bel’Air.

8h20 : trois camions benne, une pelleteuse et un manitou escortés par des gendarmes vu à l’ouest se dirigent vers la zone

7h45 : C’est calme pour l’instant, quelques mouvements de flics.

Pour le 22 octobre :

20h30 toutes les routes sont libres, la flicaille est partie, la nuit ne leur etant pas propice… / all roads are free, pigs are gone, night is not an advantage for them…

18h30 Des infos des camarades arretés : des 2 personnes arretées sur le chemin du Pimki l’une a été relachée, l’autre est à priori en Garde A Vue pour caillassage. Les 3 personnes arretées entre les Fosses Noires et la Saulce vers 10h30 sont toujours en Garde A Vue. Ils seraient au commissariat de Sautron.

17h Non content de détruire la maison occupée ce weekend la flicaille s’occupe maintenant aussi de la partie vidée de la Sécherie (située juste à coté). La partie encore occupée de la Sécherie est soumise à un siège en règle, ses occupantEs se sont vu interdire d’en sortir toute la journée et cela devrait durer jusqu’à 21h.

16h55 on nous informe que la douane fouille les arrivantEs à la gare de Nantes. Faites attention à vous !

Le juge d’exécution des peines donnera son verdict Vendredi 26 octobre ( veille du 27….) par rapport aux demandes de délai déposées par la Sécherie et le Rosier …on vous tient au courant de l’avenir proche de ces « foyers de la lutte » comme l’avocat d’AGO les a appelé….

15h00 : ils démolissent la maison réoccupée ce we, et bloquent la circulation sur la route des Fosses noires pour sécuriser l’opération. Au niveau du Bois Rignoux, la route est déviée par des panneaux (dans le sens Paquelais-Ardillières)

14h38 : les fourgons de fosses noires semblent partir en direction Vigneux

14h12 : pas de nouvelles, on est en phantôme-town !

Si la ZAD de Notre Dame des Landes est actuellement occupée par les forces de l’ordre et du pouvoir, nos maisons ne le sont pas et nos balcons non plus ! En soutien aux opprimés de la zad de Notre Dame des Landes et pour que sur nos terres poussent des légumes et non des aéroports et/ou du bitume : AFFICHONS NOTRE VOLONTE DE DEFENDRE LES TERRES et de STOPPER CE PROJET DESTRUCTEUR à nos BALCONS, à nos FENETRES. Que notre détermination soit visible partout sur la terre. Lorsque que la loi et le pouvoir s’opposent à la vie, va à l’encontre du bien commun et qu’ils deviennent oppresseurs, la résistance est légitime.

13h30 : la pause est finie, ils sont en train de détruire la maison de Dominique aux Fosses noires

13h25 : Les flics bloquent encore les Ardillières…

13h13 : pas trop des nouvelles ver la bas, ils sont en train de bouffer il semble…..bon dégustation de votre pause a la OGM !

12h39 : la pelleteuse est encore embourbé, superbe travaille les gars !!

12h27 : barrage/blocage aux Ardillières vers la Paquelais, la sécherie encore pas accessible, 5 arrestations

12h20 : la Sécherie est encore bloquée, les barricades des fosses noires sont détruites, les pelleteuses sont en train de détruire le toit de la maison de Dominique. On est désolé pour toi et ta maman, heureusement elle n’est pas là pour voir çà !!

12h04 : le carrefour des Ardillières est « Route barrée », mais il n’y a pas des gendarmes et les gens roulent quand même. Faites quand même attention des obstacles de tout genre sur la route. 1 fourgon de GM carrefour Fosses noires/chemin de suez, 2 fourgons roulent des fosses noires vers l’est (Sabot)

11h45 : bilan des arrestations aujourd’hui : 4 personnes. On nous confirme que les barricades qui se trouvaient sur la route des Fosses noires ont été détruites.

11h30 : convoi de GM, avec un camion benne et un 4×4, prend la route des Fosses noires du côté de la Saulce en se dirigeant vers l’est

11h15 : sur le chemin de Pimki, les GM mettent leur armure. Le carrefour entre la route des Fosses noires et la route de Vigneux est libre. Il n’y a plus de flics à la Saulce

11h : du côté du chemin de Pimki, les flics sont un peu entrés et ont détruit quelques barricades mais depuis des personnes s’opposent à leur avancée

10h47 : les gendarmes quittent la Saulce et se dirigent vers le sud

10h35 : trois arrestations sur la route des Fosses noires. Il reste cinq camions sur la route des Fosses noires

10h23 : à la Saulce, il est signalé que les flics crient « arrêtez-vous ! ». Les gendarmes sont déployés le long de la route des Fosses noires pour entrer dans les champs à proximité de la Saulce

10h20 : ils n’arrivent pas à sortir la pelleteuse (au nom de « Mairie de Vigneux ») embourbée à la Sécherie !! Il va probablement falloir appeler une dépanneuse

10h15 : une personne de l’Acipa a été interpellée sur le chemin de Pimki

10h12 : à la Saulce, ils se rapprochent de la maison (une bonne dizaine de gendarmes). Ils coursent les gens à l’extérieur

10h10 : les gendarmes quittent la Sécherie sauf quelques-uns qui surveillent la pelleteuse qui s’est embourbée (hi hi hi !) dans le jardin derrière VINCI TU PATAUGES !!

10h05 : les gendarmes sont entrés dans la forêt de la Saulce (à 10m de la maison)

9h45 : une autre pelleteuse arrive aux Fosses noires. Total de trois pelleteuses

9h40 : ils coupent l’électricité à la Sécherie. Les camions EDF partent ensuite aux Ardillières

9h36 : un convoi avec pelleteuses arrivent aux Fosses noires.

9h27 : 2 camions EDF et un camion avec bras télescopique aux Ardillières

9h25 : ils bloquent la route aux Ardillières, à la fois en direction de Vigneux (D81) et de la Paquelais (D281)

9h19 : les flics bloquent l’accès depuis le Sabot vers les Fosses noires. Le camion transportant la machine porte le nom de la société « Mustier Robin ». On nous envoie : « Mustier robin : collabo qui transporte les machines http://www.annuaire-des-transports…. » ou ICI

9h : une vingtaine de flics avancent à pied des Fosses noires au Sabot 9am- twenty something cops on foot going from the fosses noires towards le sabot

8h57 : un camion avec une grue dessus signalé près de la maison nouvellement occupée

8h38 : un camion (sans convoi) est arrêté en face du Sabot. Il repart (!). Une machine de forage quitte la zone direction Vigneux. Idem pour le camion de pompiers

8h10 : le camion de pompiers est arrivé aux Fosses noires

8h : les flics sont dans les champs derrière la maison et de l’autre côté de la route. Un camion de pompier en direction des Ardillières depuis Vigneux

7h55 : ils ont avancé quelques mètres et déblayé une des barricades protégeant l’accès à cette maison

7h50 : une minipelleteuse est sortie de la zone direction Vigneux

7h39 : une voiture de flics signalée aux Ardillières, pas de contrôles pour l’instant

7h37 : ils commencent à gazer la nouvelle maison occupée

7h22 : les flics sortent des véhicules. Ils se promènent dans les champs derrière la maison réouverte vendredi 19 au soir

7h15 : le convoi entre du côté est de la route des Fosses noires, se dirigeant vers le centre des Fosses noires

7h : grand convoi de flics se dirigeant vers les Ardillières depuis Vigneux (12 véhicules de gendarmes mobiles)

6h55 : rien à signaler depuis ce matin

2h00 : évidement tout le monde fait dodo, alors nous aussi, on sera prêt a 5h du matin ! Bonne chance et surtout faites attention a vous !

Petite erreur de date

Une petite erreur de date a fait se décaler l’article devant paraître hier… DésoléEs ;)

Le Monde Libertaire à l’assaut du véganisme

L’idéologie anti-vegan du repli communautaire n’est pas propre à une lutte particulière, c’est une véritable lame de fond qui se développe en raison de la crise économique. Cette dernière charrie avec elle des comportements toujours plus égoïstes et brutaux, et forcément les animaux sont du « superflu », les amiEs des animaux des « faibles », etc.

Il n’y a donc absolument aucun hasard que le Monde Libertaire, organe de la Fédération Anarchiste, publie un article très violemment anti-vegan, précisément en ce moment. Il s’agit d’une mouvance libertaire qui a toujours été farouchement anti-vegan, menant une campagne virulente au début des années 1990 pour nettoyer tout ce qui ressemblerait au véganisme.

La réapparition d’une telle campagne 20 ans après s’appuie ainsi, tout simplement, sur la logique du repli. Pas de pitié pour les vegans est le mot d’ordre de ceux qui considèrent que l’époque est à la bataille pour la « survie », au repli, au « recours » à l’individualisme, l’auto-suffisance, l’auto-satisfaction aussi…

On remarquera également que le texte, s’il a un ton d’une arrogance impétueuse, n’est pas stupide pour autant, puisqu’il résume le véganisme au simple « anti-spécisme », évitant ainsi de se confronter à la question de la Nature, de la joie de vivre avec des sens épanouis dans une harmonie avec les êtres vivants.

En résumant le véganisme à l’antispécisme, à une position de négation, l’auteur de l’article peut manier une question-réponse « du tac au tac » à l’apparence efficace ; en parlant de la question de la « prédation », il peut oublier l’exploitation animale…

L’approche est donc subtile, puisque l’auteur commence par résumer le véganisme à l’antispécisme qui serait un « extrémisme » sans logique de fond :

« Les mers sont surexploitées, certaines espèces pourraient disparaître, pour d’autres, on pratique un élevage hyperpolluant… Les vegans ont une solution : limiter la consommation de poisson de manière à renouveler les stocks ? Bien sûr que non ! Plus de pêche du tout, voilà la solution pour ce nouveau genre de réacs. »

C’est évidemment ridicule, rien que déjà parce que la question végane a déjà tourmenté la Fédération Anarchiste au tout début des années 1990. Mais surtout parce que les vegans n’ont jamais été vegans en raison du fait que les « stocks de poissons » sont moins nombreux en particulier, mais en raison du respect pour tous les animaux en général.

Conscient de ce fait, mais après une première attaque fausse et décalée, l’auteur procède à une définition rapide du véganisme, avant de prolonger sur l’attaque fausse et décalée : le véganisme serait une « dérive sectaire. »

Ce qui est une vraie ironie quand on pense que le principal soutien de la Fédération Anarchiste dans les années 1960 a été le grand chanteur Léo Ferré, qui chantait notamment cet hymne anarchiste de 1969, « Les anarchistes » :

« Y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu’on ne les voit jamais que lorsqu’on a peur d’eux
Les anarchistes… »

L’auteur, après cette dénonciation du sectarisme, attaque donc les vegans pour vouloir imposer leurs vues : aux animaux de compagnie, aux humains… et donc d’avoir « une attitude d’avant-garde de l’univers. »

Ici, l’auteur n’a pas tout à fait tort : il est tout à fait exact que quand on dit que toute l’humanité doit suivre sa propre démarche, c’est indéniablement une position d’avant-garde, même si on ne le revendique pas. Et c’est aussi autoritaire parce que cela présuppose qu’une fois qu’on a les moyens, on hésitera pas à l’imposer.

Cela ne correspond donc pas à l’idéal anarchiste fondé sur l’individualisme et le respect des parcours et valeurs de chacun. C’est vrai : le véganisme est exigeant et ne va pas avec le libéralisme.

L’auteur embraie ainsi avec raison sur les Rencontres anarchistes internationales de Saint-Imier en Suisse où le refus très net du véganisme a énervé les vegans présents qui ont réalisé un happening en sabotant le barbecue. Soit on accepte que chacun peut faire ce qu’il veut, soit on ne l’accepte pas, mais il faut choisir.

L’auteur assimile d’ailleurs également avec raison le refus politique de la viande avec le refus politique possible de relations sexuelles. C’est d’ailleurs pourquoi nous sommes Vegan Straight Edge : nous aimons les animaux et ne voulons pas les tuer, nous assumons la construction amoureuse et non pas le n’importe quoi décadent et individualiste.

Décadent et individualiste comme une personne qui en 2012 dit « que le fait de tuer des animaux soit criminel n’est pas un fait mais une vue de l’esprit parfaitement sectaire. »

Car ce n’est pas sectaire, mais révolutionnaire. Et les esprits conservateurs ont toujours attaqué comme « sectaires » les personnes partisanes des idées nouvelles, des belles idées, des grandes idées.

Mais son libéralisme ne tuera pas notre esprit partisan. L’auteur peut bien se moquer de « l’infantilisme de la pensée des adeptes » du véganisme, ce qu’il révèle c’est son caractère de beauf. Quant à l’avenir, il appartient à la nouvelle éthique.

« La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. »

Hier, nous avons critiqué la prise de position d’une personne de la ZAD résumant le point de vue hégémonique dans la lutte contre le projet d’aéroport. Bien sûr, il y a d’autres points de vue, et même le point de vue hégémonique est très contradictoire, puisqu’il est à la fois un appel à un esprit collectif et de l’autre une revendication individualiste très poussée.

Le problème est qu’à un moment, il faut pousser dans un sens ou dans un autre. Soit on dit qu’on va à une décentralisation totale, et alors comme le disait l’appel de la personne de la ZAD, l’objectif est que chacun soit en mesure de produire « sa » « viande », « son » lait, etc. C’est un retour à l’artisanat du petit producteur du moyen-âge disposant de son lopin de terre.

Soit, au contraire, on dit qu’on part d’en haut, qu’on centralise toutes les questions de la production et on répartit en fonction. C’est non seulement le moyen de manger des bananes en France, car vu le climat elles ne pousseraient pas dans une ferme locale, mais aussi le seul moyen que triomphe le véganisme au niveau mondial.

On peut arguer que cela signifie que les gens n’auront plus un « lien » avec « la terre. » Mais là est justement la grande critique que nous faisons à l’option des « petits producteurs. » Nous ne sommes pas du tout dans cette perspective, nous voulons embrasser la Nature, pas « la terre » en tant que lieu de production.

Nous parlions récemment des néo-nazis français qui mettent justement en avant ce rapport « enraciné » avec la terre en voulant en revenir aux Gaulois, qui relève du grand n’importe quoi. Mais il faut voir les choses en face, si l’on prend le discours du maréchal Pétain du 25 juin 1940, on retrouve pratiquement des aspects ouvertement assumés dans l’appel pour la ZAD publié hier.

Voici donc ce que dit Pétain, nous mettons en gras la partie directement concernée.

« Vous avez souffert.

Vous souffrirez encore. Beaucoup d’entre vous ne retrouveront pas leur métier ou leur maison. Votre vie sera dure. Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal.

La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est Une portion de France qui meurt. Une jachère de nouveau emblavée, c’est une portion de France qui renaît.

N’espérez pas trop de l’État qui ne peut donner que ce qu’il reçoit. Comptez pour le présent sur vous-mêmes et, pour l’avenir, -sur les enfants que vous aurez élevés dans le sentiment du devoir.

Nous avons à restaurer la France. Montrez-la au monde qui l’observe, à l’adversaire qui l’occupe, dans tout son calme, tout son labeur et toute sa dignité. Notre défaite est venue de nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a édifié. C’est à un redressement intellectuel et moral que, d’abord, je vous convie. Français, vous l’accomplirez et vous verrez, je le jure, une France neuve surgir de votre ferveur. »

Ce qui est très inquiétant ici, c’est qu’on a la même conception du caractère « authentique » de la terre, c’est qu’on a la même affirmation de la méfiance par rapport à la société et une affirmation de l’auto-suffisance, c’est qu’on a la négation de la Nature au profit de l’agriculture « maîtrisée » gage de « renouveau. »

Il faut être aveugle pour ne pas voir que les organisations d’extrême-droite tentent justement de récupérer la lutte de la ZAD dans la critique du « monde moderne » contre laquelle il faudrait se « révolter. »

Cela ne veut pas dire du tout que la lutte de la ZAD va se transformer en fascisme. Mais qu’il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il y a ici un tournant. Soit il y a un saut dans la critique de la société, mais alors il faut reconnaître que la France agricole est déjà industrialisée et qu’il faut combattre l’exploitation animale.

Soit il y a le développement d’un courant nostalgique de la paysannerie des petits producteurs, proche de la terre et donc authentique, et autres fumisteries pétainisto-régionalistes produites par l’extrême-droite tout au long du 19ème siècle.

Le véganisme ne peut exister qu’avec la modernité, reste à savoir de quelle modernité on veut, bien sûr, c’est là qu’il faut creuser. Mais tout retour en arrière se fera forcément aux dépens des animaux, et est donc inacceptable.

ZAD : chronologie du 21 octobre

Voici la chronologie de l’actualité sur la ZAD pour hier.

Bon, A lire l’aricle de presse ouest-france : on a pas trop vu sur le photo des menaces de mort a la mairie de Couëron, mais on demande quand même nos amiEs dehors la de faite attention de contenu des messages soutien, si c’est pour donner une moyen au préfet de rajouter un couche a la diabolisation, c’est ne pas très malin ( de notre point vu ) :)

18h30 : on se détends, plus l’envie de jouer avec eux, temps pour se réunir et manger ensembles…..on reste surement connecté, mais on va plus signaler chaque mouvement de fourgons…. !

Une amie a été rendre visite hier au Sabot

Elle a amené de la bouffe et des chaussettes. Alors, pour la bouffe y’en a vraiment beaucoup, pas mal de gens sont passés apporter des trucs.

Ce qui manque c’est matelas / couvertures / bâches masques et lunettes de piscine piles / lampes frontales sérum phy / xolaam (liquide) et toujours fringues chaudes, vêtements de pluie et chaussettes sèches. Et y’a 25 chèvres qui cherchent hébergement.

18h23 : tout la journée dépensé plein d’essence en polluent la nature, juste pour nous occuper et fatiguer ?

18:05 : des fourgons qui se baladent partout, 1 qui reste au fosses noires

17h52 : au moins 3 fourgons carrefour Fosse noires/Sabot

17h43 : les flics au Fosses noires, pour quoi faire, on en sais pas encore…

17h40 : aucune idée a quoi ils agit, peut-être ils profitent de la beauté de la ZAD avant assister la detruire ? Voici quelques PHOTOS aussi pour tout le monde, la dehors, qui ne peuvent pas être avec nous… merci d’ailleurs pour votre soutien, on en a vraiment besoin !!!

17h16 : il y a un fourgon vers la barricade Fosses noires

17h00 : 2 policières à pied vu par la barricade de la nouvelle maison (?)

16h49 : aux Ardillières, contrôle routière mais aussi les piètons

16h38 : plus en plus de fourgon arrive au fosses noires de la direction fôret

16h32 : 2 manitou avec des flics en direction vers les fosses noires

15h58 : plusieurs fourgons carrefour Fosses noires/chêmin de sueze, il nous semble la même stratégie que jeudi : retenir des gens dans les lieux pour pouvoir faire des autres interventions d’ailleurs, peut-être cet fois ci au nouvelle maison de Fosse noires pour empêcher une procédure après 48 heures…..

15h35 : 1 fourgon se positionne au carrefour Fosses noires vers la Saulce, ferai de contrôles de vehicules

15h32 : 2 fourgon se dirigent entre Ardillières vers Vigneux

15h25 : 3 fourgon, 1 voiture et camion avec pelleteuse qui parts de maison Rose direction ZAD

15h10 : 1 fourgon de GM en face de Sabot

15h05 : de St. Eve ils sont en train de partir vers chêmin de sueze

15h04 : 2 fourgon GM, 2 pompières vers St. Eve ( Rosière )

14h59 : 1 fourgon qui roule doucement entre Ardillières direction Fosses noires

14h55 : les GM’s dégagent la barricade au chêmin de Pimky

14h54 : les flics au fosses noires retournent direction la Saulce

14h53 : 1 fourgon a l »entrée de chêmin de Pimky, plusieurs au tour de la Portironnerie ( Ouest )

14h51 : le fourgon arrive à la route de fosse noires

14h48 : 4 fourgon stationé chêne de pérrière

14h44 : 13 fourgon de GM de la Paquelais vers les Ardillières

14h15 : 10 fourgons de mobiles signalés aux Ardillières, dont 2 sont partis en direction de Vigneux et se sont arrêtés au niveau de la route des Fosses noires. Des pompiers sont sur la zone.

14h : rien à signaler depuis ce matin, il ne pleut même pas trop … Aux dernières nouvelles, la soupe est chaude à la Vacherit !

La bataille pour la ZAD: quelle utopie?

Voici la chronologie pour hier de ce qui se passe sur la ZAD, mais également une lettre ouverte au préfet, qui résume la lutte menée sur la ZAD. Celle-ci touche en fait toutes ses limites, avec des prises de positions qu’on pourrait croire empruntées à la révolution américaine, avec ses rêves de petits propriétaires auto-suffisants et individualistes anti-Etat.

On peut ainsi lire:

Nous avons appris à vivre sans argent, sans télé et sans dépendance à la consommation démesurée qui alimente votre système économique. Nous produisons notre pain, notre lait, notre électricité, nos légumes et notre viande et construisons nous mêmes nos habitats. C’est peut être cela qui vous insupporte le plus, la démonstration qu’il est possible de s’affranchir de l’emprise de l’Etat que vous représentez et du capitalisme que représente ici Vinci et ses partenaires.

On a ici un discours totalement réactionnaire, absolument petit-bourgeois, comme en témoigne justement le refus complet du véganisme et la revendication de l’exploitation animale comme style de vie. S’il y a une critique écologiste très nette dans la lutte de la ZAD, inévitablement elle se transforme en revendication individualiste, avec comme objectif la petite structure communautaire auto-suffisante, repliée sur elle-même et pratiquant l’exploitation animale. Bref, du petit capitalisme qui s’imagine anti-capitaliste parce qu’il est en concurrence avec les grands capitalistes.

C’est une caricature du rêve agraire de Tolstoï, de Thoreau… et totalement à côté de la plaque par rapport à l’exigence de la libération animale et de la libération de la Terre. La lutte sur la ZAD ne reconnaît pas la Nature, elle ne reconnaît que des « sols » qui doivent rester libres pour une autonomie communautaire, fondée notamment sur l’exploitation animale.

Et évidemment, à partir du moment où le programme c’est la France agraire du 19ème siècle, la lutte sur la ZAD ne peut qu’échouer face à un capitalisme moderne… précipitant les gens qui luttent soit dans la compréhension de la libération animale et de la Terre, soit dans un rejet du monde moderne à la sauce de l’extrême-droite, d’où les multiples appels du pied néo-pétainistes de l’extrême-droite justement.

S’il fallait résumer pour faire simple, la lutte sur la ZAD est une bataille pour la « terre », nous nous menons bataille pour la Terre !

Lettre ouverte à Mr le Préfet :
Non, Mr le Préfet, votre violence n’a rien d’une « riposte graduée » !

Vous vous vantez ce matin de rester modéré dans l’usage de la violence que vous faites. C’est vrai que vos supérieurs nous ont déjà montré au Chefresne à quel point vos forces de l’ordre sont capables de faire autant de blessés en très peu de temps. 3 blessés graves, dont l’un a perdu son œil depuis, un de plus pourrait on dire malheureusement, et 25 blesses légers en quelques minutes. Tout cela pour le simple fait d’avoir voulu déboulonner symboliquement un pylône transportant une énergie nucléaire dont la dangerosité n’est plus à prouver.

Vous vous vantez de ne pas utiliser de flash-ball, en passant sous silence l’emploi de grenades assourdissantes qui ont tout autant de victimes à leur actif. Vous envoyez l’armée à notre porte et vous vous permettez de nous présenter comme des agresseurs. Vous osez nous demander ensuite de rester calmes, comme si vous n’étiez pas à l’origine de cette agitation. Mr le Préfet, vous êtes sans aucun doute le plus grand hypocrite que la terre ait porté !

Vous dénoncer également un soi-disant « appel à la lutte armée » dont nous serions les auteurs, ou tout du moins les relais. Vous rendez vous compte de l’énormité de vos propos ? Savez-vous seulement ce qu’est un appel à la lutte armée ou prenez vous vos concitoyens pour des imbéciles ? Voyez vous en notre sein des personnes, fusils a la main, menacer vos sbires ? Avons nous demandé à celles et ceux qui nous soutiennent depuis l’extérieur de plastiquer les hôtels où dorment vos garnisons ? Mr le Préfet, les mots qui sortent de votre bouche ont l’odeur d’un cadavre !

Même si vous le mériteriez très certainement, nous ne vous attaquons pas Mr le Préfet. N’inversez pas les rôles, c’est bel et bien nous qui sommes attaqués actuellement ! C’est donc à nous et seulement à nous de parler de riposte graduée…

Vous vous scandalisez pour un gendarme très légèrement blessé (1 jour d’ITT) alors même que nous comptions déjà plusieurs blessés légers en notre sein du fait de vos attaques incessantes contre nos lieux de vie. Vous venez jeter des gens à la rue, détruire des maisons, passer la pelleteuse dans des jardins cultivés qui nourrissent des dizaines de personnes.

Vous détruisez même les habitations situées sur des terrains qui ne vous appartiennent pas encore et osez nous faire la morale sur le respect de la propriété privée ! Vous avez fait mettre le feu à une cabane sans vérifier si des personnes s’y trouvaient encore ou non et vous refusez d’appeler cela un incident ou une bavure. Des enfants vivaient ici auparavant, venez donc leur expliquer votre geste. Venez donc leur expliquer en face que la violence ne vient pas de votre côté. Franchement, Mr le Préfet, n’avez vous pas honte ?

Toutefois, Mr le Préfet, le plus violent pour nous, ce n’est pas de perdre nos maisons. Nous sommes autonomes, nous les reconstruirons en moins de temps qu’il ne vous a fallu pour monter cette opération. Nous avons appris à vivre sans argent, sans télé et sans dépendance à la consommation démesurée qui alimente votre système économique. Nous produisons notre pain, notre lait, notre électricité, nos légumes et notre viande et construisons nous mêmes nos habitats. C’est peut être cela qui vous insupporte le plus, la démonstration qu’il est possible de s’affranchir de l’emprise de l’Etat que vous représentez et du capitalisme que représente ici Vinci et ses partenaires.

Ce qui alimente notre colère et nous rend plus que jamais déterminés à résister et à rester ici, ce n’est pas la destruction violente de nos maisons. C’est la destruction de notre maison à toutes et tous, notre terre, là où vivent nos enfants. Vos enfants aussi habitent cette planète, Mr le Préfet. Voyez nous nous soucions d’eux plus que vous apparemment. Un jour vous devrez leur expliquer pourquoi votre carrière a été plus importante pour vous que leur futur.

Vous arrivez avec votre armée et vos machines de destruction pour saccager un bocage qui est à la fois une des plus importantes réserves d’eau de la région et l’habitat d’espèces en voie de disparition. C’est aussi des terres agricoles qui nourrissent vos concitoyens depuis des centaines d’années. L’argent ne se mange pas Mr le Préfet ! Au nom de la sacro-sainte fuite en avant que vous dénommez « croissance », vous détruisez le seul héritage de valeur que nous avons encore pour les générations futures.

Il est évident que notre seul tort est en réalité de refuser le monde que vous nous imposez. Un monde stérile nourrit d’OGM et de virtualité, où la terre est maintenue en vie artificielle à coup de produits chimiques. Ce n’est pas ce que nous appelons le progrès !

Nous souffrons de voir la terre mourir de votre soif démesurée d’argent et de pouvoir. C’est pour cela que nous résistons. C’est pour cela que quelle que soit l’ampleur de la violence que vous exercerez, nous ne partirons pas. C’est pour cela que nous continuerons à nous battre ! Si nous ne le faisons pas, qui le fera à notre place ? Certains disent qu’il est déjà trop tard. Nous refusons de le croire et tant qu’il restera ne serait ce qu’une lueur d’espoir, alors nous continueront de jeter toutes nos forces dans la bataille !

Nous n’avons pas de télévisions pour endormir nos cerveaux et faire taire nos consciences. Nous refusons de réduire au silence la rage sourde qui nous habite face au spectacle de l’humanité qui s’autodétruit, pour les seuls intérêts d’une classe dominante infiniment minoritaire. Nous ne pouvons vous laisser faire cela en restant impassibles, c’est trop nous demander. Nous avons depuis longtemps effacé le mot résignation de notre dictionnaire face à la violence de l’Etat et du capitalisme.

Alors oui, Mr le Préfet, si vous envoyez des machines détruire les seuls espaces de vie qu’il reste pour nos enfants, nous appelons en retour à détruire ces engins de mort avant qu’il ne soit trop tard. Cela n’a rien d’une « lutte armée », Mr le Préfet, mais tout d’une « riposte graduée » !

Un-e assiégé-e qui résiste, Notre-Dame-Des-Landes, Le 20 octobre 2012

Voici la chronologie pour hier.

18h30 : il y a environ une heure, un chapiteau a été installé dans le centre de Nantes par le collectif « un toit pour tous et toutes », qui lutte contre toutes les expulsions, pour offrir un espace de rencontre et de discussion au coeur de la ville. Les CRS ont immédiatement menacé cette initiative. Solidarité avec elleux !

17h50 : qui veut participer une session Batucade, venez voir au Sabot ; qui veut bien se chauffer et sécher est bienvenue a la Sécherie, mais aussi dans notre « nouvelle » maison proche de là-bas (ben, faut trouver un nom… ;) )

17h26 : entre 80 et 100 personnes à la Paquelais pour défiler vers le Sabot, si rien a changé, tout se passe bien

16h30 : proche ZAD, convoi. 7 fourgons CRS à Orvault en direction de la ZAD.

16h : à la ZAD, survol de la zone par un hélicoptère de gendarmerie, simple contrôle ou…

14h : la discussion « la rentrée en lutte contre l’aéroport et son monde » a lieu à B17, 17 rue Paul Bellamy au fond de la cour.

13h52 : sur la ZAD, radio klaxon émet à nouveau !

12h31 : à Nantes, La manifestation compte maintenant 1500 personnes qui ont rapporté les centaines de cartouches de gaz lacrymogène qui ont été tirées contre le Sabot ces derniers jours

12h : à Nantes, la manifestation de soutient à la ZAD regroupe 1000 personnes et des tracteurs sur le boulevard de Strasbourg. Prise de parole d’occupant-e-s de la ZAD à lire ICI.

11h00 : il y a déjà 250 personnes a Nantes pour la Manif

10h38 : allez hop, rien qui se passe içi, très bien, on se recouper et prépare pour la semaine qui arrive, dans notre tout nouvelle maison :) Profitez d’y aller au manif !

9h : rien à signaler de particulier depuis ce matin. Peut-être le week-end sera t-il plus calme ?

ZAD: au lendemain du 19 octobre 2012

Voici la nouvelle chronologie de la lutte sur la ZAD, pour hier. Jusqu’à présent, le 16 octobre les lieux suivants se sont fait expulsés: la Bellich’, Bel Air, la Gaité, les Planchettes, le Tertre, le Pré Failli, la Pré Faillite et St Jean du Tertre. Le lendemain 17 octobre ont été détruits les Planchettes, le Tertre. Le 18 octobre ont eu lieu les expulsions de la Pointe et la cabane collective de la forêt de Rohanne.

Il reste des lieux, il y a toujours du monde sur place et qui rejoint la ZAD, on trouvera ici les informations pour y aller. Les activistes ont notamment besoin de chaussettes, de fringues sèches et chaudes, de walky-talkys, de cirés, imperméables, etc. (à capuches !), de bottes (surtout au-delà du 41), de lampes frontales, de radios portatives, de piles pour lampes (AAA) et radios, de pochettes plastiques pour protéger les cartes géographiques, de nourriture (barres de céréales, fruits secs, café, thé, infusions, guarana, soja, gingembre, huile, riz/pâtes, etc.)…

23:30 : dernières nouvelles reçues concernant les 3 personnes parties faire des courses : 1 est revenue, les 2 autres sont en GAV dans deux commissariat différents

23h00 : bon, on attends, mais plutôt contente d’avoir peut-être perdu le coin aujourd’hui, mais on a reprise une maison qui était consacré au destruction, au moins pour cette nuit, elle re-vie !!! on reste ici encore un peut, sinon, on se « voir » demain matin a partir de 5 h !!!!!

22h50 : tout se passe très bien, les copains et copines se amuse bien dans notre « nouvelle » maison !

22:24 : les fourgons sont repartis direction Notre dame des Landes :)

22h19 : Bon on vous dite maintenant, une nouvelle maison a été ouvert ce soir a 19:50, tout se passe bien, on mange, on discute et on s’en fout de EUX !!

ZAD / Notre dame des Landes : Communiqué de presse du 19/10 AGO n’est pas au bout de ses peines, les occupations continuent Contrairement à ce qu’on a annoncé le préfet de police, nous sommes toujours sur la ZAD et de plus en plus nombreux-ses. Occupant-e-s, paysan-ne-s, locataires, personnes de l’extérieur, nous sentons tou-te-s concerné-e-s par ces premières expulsions car l’objectif, à terme, est d’expulser l’ensemble des habitant-e-s. Ce soir, nous souhaitons donc affirmer notre volonté de réoccuper la zone. Cette ouverture en préfigure bien d’autres. La manifestation de réoccupation, qui aura dans les prochaines semaines sera un temps fort pour réinvestir les lieux. AGO n’est pas au bout de ses peines, les occupations vont continuer. Informations complémentaires : http://zad.nadir.org Contact presse : 06 65 67 76 95

22:16 : 250 manif Nantes, 150 Manif Rennes,….

21h40 : 3 fourgons revenue au carrefour Ardellières

21h35 : les 10 fourgons se dirige vers la Paquelais, probablement pour joindre les 3 fourgons en face de Sabot

21h20 : 10 fourgons de GM au carrfour Ardellières, ils sont en train de faire des vont des contrôles routière et sont en modus Robocop ( equipées ) sans vraiment avoir des obstacles en face ! :/

20h46 : des girofares vers les Ardillières, ils bouge pas pour l’instance

20h42 : bon, pas des nouvelles de fourgons, peut-être ils sont en train de chercher leur Pizza quelque parts…..PAS non plus oublier vous tenir en courant de choses « fort drôles » d’ici, un peut de patience svp :)

DEMANDE A L’EXTERIEURE : pour la manifestation demain on demande noa amiEs dehors la de nous aider un peut et mettre en page les messages de solidarité ( ICI )puis imprimer et amener a la manif pour qu’on peut repartir avec, l’histoire de faire plaisir aux copains e copines ici qui n’est sont pas en courant car pas d’access internet !!! MERCI !!!!

20h36 : plusieurs fourgons arrive de la Paquelais, vers ou, on sais pas encore

20:25 : de sirenes été entendu vers le sud, on sais pas si ca nous regarde, mais si oui, on saurai bientôt !!

19h50 : ils se passe des choses trop bien içi, restez connecté, on vous donne des Information dans quelques instances….. :)))))))

19h38 : le carrefour Ardillières est barré avec des signes de route, mais aucune présence des gendarmes sur place

19h37 : les 3 personnes qui sont partis à faire des courses ce aprèm sont pas encore revenue…..

18h45 : barrages de flics confirmés aux Ardillères, sur le D81 entre le Moulin de Rohanne et Vigneux, et sur le D281 entre le carrefour des Fosses Noires et La Paquelais.

18h30 : La rentrée en luttes contre l’aéroport sans logis – RDV après la manif à Nantes : On vous invite à se retrouver après la manif. Pour celleux qui ne pourraient ou ne voudraient pas venir dès 11h, on vous attendra entre 13h et 14h au square Daviais. Merci de faire passer le mot !

18h20 : les flics ont une réquisition pour fouiller les véhicules et contrôler les identités de tous les passagers. Ils sont postés à plusieurs endroits, y compris certainement les Ardillères et un point situé entre le Moulin de Rohanne (la Saulce) et Vigneux. Ils embarquent les personne qui ne donnent pas leur identité et qui ne sont pas connues. Il y a au moins quatre personnes interpellées depuis ce matin.

18h : les flics qui sont aux Fosses noires en partent vers Vigneux, ainsi que d’autres passés sur la route des Ardillières (soit 15 camions en tout)

17h : d’une source non sûre on apprend que les flics passeraient à partir de maintenant à une phase d’interpellations. Faisons gaffe à nous !

16h55 : les flics sont en train d’enlever la caravane dans le jardin des Fosses noires. CE TERRAIN EST UN TERRAIN PRIVE NON EXPULSABLE

16h45 : il y a des flics partout autour de chez Dominique Gourbil, ils coursent les gens dans les champs

16h30 : les flics s’apprêtent à partir des Fosses Noires en direction de la Paquelais.

16h15 : point sur la situation : les flics sont toujours positionnés sur la routes des Fosses Noires. La situation est calme dans la forêt.

16h00 : deux personnes interpellées pour un contrôle d’identité sur la route entre Vigneux et les Ardillères.

15h43 : sur les routes : niveau Vigneux / Ardillières : comme depuis plusieurs jours, on peut sortir ne pas rentrer !

15h34 : moment difficile a vivre sans nouvelle de nos amiEs dans les lieus en gestion, on essaye encore nous en sortir, mais sans KLAXON notre communication est difficile

15h08 : Le GIPN a été vu il y a une heure au niveau de fosses noires, se dirigent vers le ouest ( fôret Rohanne ) avec les baudrier. à la Saulce rien a signaler, pas de nouvelles de la zone au tour de Sabot, on essaye de trouver de plus vite un contact

Reçu par mail : Pour ce soir au rassemblement devant la Préfecture de Nantes à 19h !!! On propose de nous retrouver en rouge et noir !!! On ramène des chants, alors ramenez vos cordes vocales !!! Chanson à imprimer pour tous ici : http://www.deljehier.levillage.org/... Sinon, on vous propose aussi un point de rendez-vous pour les morbihannais pour COVOITURER… Rendez-vous au Rond-Point du Petit Molac de Questembert à 17h30. Va y’avoir du monde !!! El pueblo unido, lalalalalala…….

16h00 : deux personnes interpellées pour un contrôle d’identité sur la route entre Vigneux et les Ardillères. La D81 est toujours bloquée par des barrages filtrants.

14h41 : de mouvements de fourgons sur la ZAD dans tout le sens, on a l’impression qu’ils ont du mal a se décider qui ou quoi attaquer pendant l’après midi… peut-être ils se sont pommés ?

ON APPREND QUE IL Y A DES CONTROLES D’IDENTITE A LA GARE DE NANTES !

14H32 : les CRS qui vienent d’arriver de la route des Ardillières vers la Fôret sont reparti après quelques minutes

14h12 : pas trop des nouvelles au tour de Fôret, manque de contact vers la bas, on espère que nos amiEs vont bien. Le coin est expulsé et detruit. Merci le coin, tu va nous manqué !

13h50 : barrage du carrefour entre les fosses noires/chemin de suez

13h05 : il y a beaucoup des fourgon de GM vers le fôret et entre Tertre et le Rosier, avec des pompiers

11h30 : carrefour des fosses noires bloquées au niveau de la Saulce

10h40 : expulsion du Coin en cours, une trentaine de personnes sont autour

10h35 : opération d’évacuation du tas de gravats qu’est devenu le Tertre.

=>il semblerait que les gravats de ce type soient emmenés à Vigneux sur la zone de la Billiais deniaud, sur une plateforme Keolis (Keolis, un des partenaires habituels de Vinci Airports… ( ils ont des concessions communes pour l’aéroport de Quimper, de Clermont-Ferrand…))

10h30 : l’opération n’est peut-être pas finie pour cette phase … ils ont expulsé l’Isolette, et tourne actuellement autour des Fosses Noires

10h20 : une personne interpellée ( pour contrôle d’identité ? ) au cours d’un contrôle de véhicule

9h45 : des véhicules de travaux sous escorte, on ne sait pas encore ce qu’ils font.

8h53 : rien à signaler depuis ce matin hormis quelques patrouilles qui tournent sur la Zad, et des barrages routiers filtrants en certains points. Les flics ont massivement quitté la zone hier soir. On reste vigilant-e-s mais il se pourrait que ce soit la fin d’une première « vague » d’opération ici. Ca risque de reprendre dans les jours à venir, et de durer …

La situation sur la ZAD au 3ème jour

La répression sur la ZAD continue, mais la résistance aussi. Voici la chronologie des événements d’hier. On notera également qu’il y a un appel à « une déambulation de soutien le samedi 20 octobre à 16h à la Paquelais en face de l’éco-musée, afin de rejoindre le sabot en lutte ! »

Si la solidarité est de mise bien entendu dans une lutte qui a son importance, il faut remarquer que l’appel à cette déambulation explique:

Tandis que les terres agricoles disparaissent en France sous le béton, à l’équivalent d’un département tous les cinq ans ! , nous devons réagir face à un projet qui participera et accéléra ce processus !

Les occupant-e-s de la ferme maraichère du sabot se battent pour préserver notre autonomie alimentaire et notre ressource première et vitale qu’est la terre. Cette ferme est actuellement menacée de destruction ! Nous devons les empêcher d’araser ce lieu de résistance paysanne, symbole de la lutte contre le monde marchand et le productivisme !

Ces lignes sont fondamentalement critiquables. Il ne faut pas s’étonner que l’extrême-droite tente de récupérer la lutte sur la ZAD quand on fait des affirmations dignes du « retour à la terre » de la France pétainiste. A cela s’ajoute bien entendu que l’opposition du béton à la « paysannerie » est totalement fictive où l’agro-industrie domine depuis des décennies…

Et que ce qui s’oppose vraiment au béton, c’est la Nature, libre, sauvage, et pas des terres paysannes « traditionnelles »…

On apprend que 500 personnes se sont rassemblées à Nantes ce soir en solidarité avec la Zad. On les aura !

23h23 : la personne arrêtée ce matin est sortie, elle a une convocation pour le 22 janvier à St Nazaire à 14h (Il ne s’agit pas de la personne arrêtée à 16h20, qui est toujours en GAV)

22h08 : Devant les bureaux de VINCI à Couëron il y a 6 camions de CRS et 2 voitures de gendarmes.

20h08 : Nous avons l’information qu’une personne est détenue en GAV à La Chapelle sur Erdre depuis 16h20 pour refus de donner son identité. Elle a été arrêtée sur la route près des Ardillères.

19h40 : chemin de Suez et Fosses Noires vides de flics aussi

19h20 : La voie est totalement libre sur la route entre la Vache Rit et La Saulce

19h : Des convois de Flics partent de la zone.

18h39 : La plupart des camions de flics sont partis du carrefour du Moulin de Rohanne (près de la Saulce, il reste 4 camions, et 5 gendarmes mobiles à pied

18h15 : à la Saulce il y a encore des flics postés sur la route, et il y a deux engins (dont un sur un plateau) prêts à partir escortés par des flics

17h 34 : Des personnes interpellées aujourd’hui, il y en a une dont on n’a pas de nouvelles, les autres ont été relâchées.

Lande de Rohanne : depuis ce matin, destruction de la cabane collective entourée d’une poignée de Gendarmes Mobiles. Quelques personnes dans des arbres, d’autres en soutien au sol. 4 personnes ont été déscendues des arbres par le GIPN. Les restes de la cabane ont été emmenés par un marabout. Vers 17h les flics se dirigent plus au nord, vers une deuxième cabane au sol, en dégageant les personnes qui étaient sur leur passage, mais sans se préoccuper des au moins 3 camarades encore dans dans les arbres. à 17h02, on a reçu l’info que des machines allaient vers le nord de la cabane collective détruite en cassant les arbres sur leur passage. Puis à 17h24 les flics quittent la forêt.

17h24 : Les flics quittent la Lande de Rohanne

17h02 : dans la forêt, des machines vont vers le nord de la cabane collective détruite et cassent les arbres sur leur passage

16h47 : à la Pointe, une dizaine de camions de flics et des engins de travaux, ils ont l’air de vouloir murer (la maison n’est donc pas détruite)

16h42 : demande de renfort dans la forêt de Rohanne où les flics commencent à pousser les gens pour prendre toute la place

16h25 : Une personne interpellée il y a 4h était en contrôle d’identité et a été relâchée

16h08 : relève de flics à la Saulce. On apprend que dans l’après-midi les CRS entrés dans la Saulce y ont donner un coup de poing à un opposant.

16h03 : nombreux flics vus sur la 4 voies Nantes/St Nazaire au niveau de la discothèque à Vigneux

16h01 : le GIGN a quitté la forêt, ils ne pourraient donc pas expulser les gens encore dans les arbres

15h59 : un manitou vient d’enlever la carcasse à l’entrée du chemin de la chèvrerie. (En fait, on apprend que c’est un voisin qui a fait ça. Vive la solidarité …)

14h50 : « énorme » dispositif policier devant la Saulce.

14h30 : nombreux camions de flics se dirigeant vers la Pointe. Des bruits d’engeins de traveaux ont été entendus là bas.

13h50 : toujours des camarades dans la cabane du Sabot, les flics sont dans le jardin. Toujours des camarades dans les arbres à la forêt aussi.

13h25 : il semble y avoir une relève des flics en cours.

13h20 : trois personnes ont été expulsées de la Forêt de Rohanne. Deux sont actuellement libres, une en contrôle d’identité. Il y a toujours du monde en l’air.

13h10 : il y a toujours plusieurs personnes dans les arbres dans la forêt. Les flics ne sont plus en train de grimper. Il y aurait trois interpellés qui auraient été relâchés. On entend à nouveau l’hélicoptère.

12h42 : appel à renforts à la forêt.

12h34 : les flics reculent vers la lisière de la forêt.

12h19 : dans la forêt : ils sont redescendus de l’arbre sans la personne (qui est restée en haut) ; le soutien continue à ce rassembler en bas, avec présence de la batucada, beaucoup de flics en civil et physionomiste sur place

12h17 : relève de gendarmes mobiles au niveau de la route de l’Isolette

12h14 : d’après la presse en ligne, la préfecture annonce l’évacuation du lieu-dit la Pointe et de la lande de Rohanne ; et mentionne trois interpellations. Informations à confirmer

12h : dans la forêt de Rohanne : la pelleteuse travaille et a presque fini de détruire la maison collective ; la personne dans l’arbre où sont montés les grimpeurs refuse de descendre, elle est visée par un flashball

11h30 : un manitou avec bras télescopique est arrivé au niveau de la Saulce ; il prend le chemin de Suez

11h22 : NOUS NE RECEVONS PLUS D INFORMATIONS REGULIERES. NOUS APPELONS TOUTES ET TOUS A MANIFESTER LEUR SOLIDARITE AVEC CE QUI SE DEROULE ICI ET A LE FAIRE SAVOIR LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE Localement : appel à rassemblement à 19h devant la préfecture de Nantes ce soir / à 18h30 devant la mairie de Rennes vendredi soir (et non ce soir)

11h08 : dans la forêt, ils montent dans un arbre où se trouve quelqu’un. Au moins une autre personne est dans un arbre. Des bruits de tronçonneuse sont entendus dans la forêt

11h05 : Sabot : Situation stationnaire, les barricades brûlent toujours

10h39 : un camion benne arrive au carrefour de la saulce depuis le nord

10h33 : rappel de la situation : une quinzaine de flics sur la route de l’Isolette ; une ligne de flics à l’intérieur de la Saulce (côté route de Vigneux) ; des véhicules en stationnement déblayent le carrefour

10h32 : ils vident la maison collective de la forêt. Ils ont une équipe de grimpe

10h28 : ils ont fait les sommations au Sabot. Besoin de renfort

10h25 : début d’expulsion de la grande forêt : ils sont en train de détruire la maison collective. des personnes sont dans les arbres

10h15 : un mégaphone aurait été entendu du côté de la forêt de Rohanne

10h13 : les informations ne nous parviennent presque plus pour l’instant. La situation serait stable au Sabot et à la Saulce. POUR RAPPEL : LA SAULCE N EST PAS EXPULSABLE D APRES LA JUSTICE

9h37 : il est notifié aux forces de l’ordre qu’il y a des gens en hauteur à la Saulce. Nuage de lacrymo

9h35 : les flics dégagent l’entrée du Sabot mais restent sur la route.

9h28 : les flics sont au centre de la grande forêt. 15 camions de CRS et camions de déménagement dans le chemin de Suez

9h25 : les flics entrent dans la forêt de la Saulce depuis le sud, et dans la forêt de Rohanne

9h18 : un tractopelle arrive de Vigneux vers la Saulce. Barrricade nord de la Saulce détruite ; des flics sont en train de détruire la barricade sud. Ils chargeraient le Sabot mais sans certitude. L’hélico tourne

9h15 : un nouveau convoi arrive vers la saulce avec des camions de déménagement. Les flics sont entrés dans la forêt de Rohanne, peut-être avec une équipe de GIGN (grimpeurs)

9h12 : Les flics continuent à démonter la barricade de la Saulce. 3 camions de flics vont dans le chemin de Suez depuis la barricade de la Saulce. Ils entrent dans le Sabot.

9:10 : flics tiennent l’entrée du sabot

9:05 :entrée des gendarmes dans la saulce, CRS avancent vers barrage du chemin du sabot

9 : arrivée de convois vers barricade saulce, vers le sabot

8:55 : un convoi de flics arrive vers le Far ouest

8:45 : petite annonce : il y a des chaussettes sèches, de la nourriture et des piles disponibles à la nouvelle boulangerie !

7:15 : situation sur les routes : bcp de flics entre les ardillières et les Planchettes barrage à la Paquelais croisement route des fosses noires/route de la Paquelais libre

d’après un comptage, les flics ont lancé 150 lacrymo au Sabot hier soir !

6:00 : pour le moment, pas de nouvelles après cette longue nuit

La résistance sur la ZAD au second jour de la répression

Voici une nouvelle chronologie, pour hier, de la répression orchestrée par le gouvernement PS-EELV contre l’opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

23h29 : les keufs sont partis de la barricade sud de La Saulce sont parti direction Vigneux. ON APPEL LES GENDARMES ET CRS A DÉMISSIONNER !

23h19 : les flics se sont encore plus reculé vers la barricade de la saulce. on voit les girofars de loin. il semble ils sont près a dépenser tout leur énergie pour nous tenir debout et fatiguer !

23h10 : ils repartent, pour s’installer en « securité » un peut plus loin..

23h05 : …pour revenir a la Saulce, il ya 10 camions de CRS a coté sud de la barricade de la Saulce

23h00 : les flics qui se posé en face de Sabot se faissait caillaissé et sont parti !

22h33 : les flics quittent la barricade de la Saulce. Manoeuvre de diversion ?

22h22 : on n’entend plus de tirs, les flics sont partis du Sabot. Des camions de CRS et gendarmes se dirigent vers la barricade de la Saulce depuis le nord. Besoin de renforts urgent

22h06 : le manatou est parti avec le convoi vers Ardillières. Les cries qu’on attends, nos amiES confirm, ne sont pas des cries de peur mais du guerre !!!!!

22h07 : 10 fourgons de flics partent vers Ardillères, ca gaz beaucoup beaucoup, beaucoup..MAIS LE SABOT TIENS !!!!!

21h59 : Le manatou a arreté de travailler, on entends plus le brut, et la samba joue encore a donf…

21h50 : ca tire de lacrymo, le manitou commence a travailler au Sabot, mais on sais pas exactement, il fait noir, on sais pas si nos camarades vont bien ! ( n.b. : je hais le keufs, je te hais hollande, je te hais ayrqult, vous êtes des gens dégoulasse )

21h40 : ca bouge a Nantes, 80 personnes se rassemblées a la Préfecture, les keufs savent pas trop dans quelle sens ca continue…prefecture, PS, les verts, il ya tellement des cibles dans cette lutte…

21h35 : le manitou se dirige vers le Phare Ouest, le Sabot tiens toujours !!!!!!!!!!! on vous aime……..

21h09 : des nouvelles du rassemblement devant la préfecture à Nantes (pour lequel l’appel a été lancé 45 min avant l’heure du rassemblement) : une cinquantaine de personnes, qui foutent le bordel

21h05 : c’est très tendu au Sabot, les lacrymo pleuvent et les flics se resserrent. La batucada de la Zad est en route vers là-bas

20h57 : nos amies sur le champ sont noyées sous les gaz

20h39 : au Sabot les flics gazent énormément, ce qui leur permet de progresser dans le terrain des deux côtés. Ils commenceraient à défoncer la barricade. Grand besoin de renfort [NDLR-A noter que la traduction anglaise de l’info précise: the fucking bastards are gazing a lot, also the chickens and ducks, what allows them to gain territory from both sides. BIG NEED OF SUPPORT !!]

MESSAGE AU KEUF : si vous faites mal aux poules, on appelle la protetion animaux !!! [NDLR-Cela témoigne d’un humour douteux et en tout cas rien de vegan. A noter d’ailleurs que la traduction anglaise de l’info précise:MESSAGE TO THE PORCS : if you hurt the chickens, we’ll call the animal protection !!!]

20h22 : au Sabot les flics semblent gagner du terrain sur le champ du sud et seraient postés derrière le poulailler. Un bulldozer arriverait

20h04 : les gm reprennent les tirs de lacrymo au Sabot

20h03 : CONONTINUE APPELER D’ALLER A NANTES – MEME ENCORE MAINTENANT – ON APPEL SOUTENIR NOS AMIES QUI LACHENT PAS UN BOUT DE CETTE MAGNIFIQUE TERRE !

19h40 : le far ouest aurait repoussé les CRS, au Sabot, chacun campe sur ses positions

19h11 : le CRS se font charger sud de Sabot, défendent leur « maison », bravo les amiEs, les faire chier ce bande de terroriste…

19h : une cinquantaine de fourgons auraient été aperçu en direction du far ouest

18h55 : les flics ont défonce la barricade de Sabot et sont dans le jardin, mais ils chargent pas encore, ils sont replié et continuent de gazer

18h25 : les flics chargent d’exterieure avec de l’acrymo dans le jardin du Sabot, par le sud. Tirs de lacrymo

18h18 : les CRS sont en train de monter du Far Ouest au Sabot

17h47 : bon, frustrante, mais on ils vont plus vite que nous : ici

17h40 : No news from area Sabot/Phare Ouest, on pense très fort a vous, prenez soin de vous !!

17h15 : nouvelle tournée de CRS se rapprochant du Sabot et du Far ouest, demande de renfort au Far ouest

16h50 : 14 fourgons de CRS vus venant en direction de Vigneux , demande de renfort du côté de la Saulce. Les flics semblent entrer dans le chemin du Far ouest après avoir dû couper un arbre qui barrait la route

16h30 : déplacement des convois précédents : plus aucun devant le Sabot en ce moment

16h15 : le convoi chargé de tronçonner l’arbre repart, un autre semble arriver rapidement des Ardillières

15h50 : demande de renfort au Far ouest les flics dégagent l’arbre qui barrait la route

15h45 : une vingtaine de véhicules de flics devant le sabot, les flics en descendent en courant

15h37 : départ des flics des fosses noires vers le sabot. demande de renfort

15h21 : les keufs sont au carrefour de Fosses noires/Sabot, le groupe automedia cherche des gens qui veulent bien aller là-bas pour témoigner de façon un peu plus vivante que les infos factuelles // the cops are at the crossroad Fosse noir

15h17 : il y a des gens qui viens juste de se faire charger vers les Planchettes

15h07 : retour au calme, un arbre couché sur la route vers la bas

14h58 : le dispositif a arreté d’avancer, les gens derrière les barriacades

14h48 : il y a des dispositifs de policiers qui se misent en place en face de Phare Ouest et la chêvrerie, ils dirige a pied vers la Phare Ouest, le dispositif semble comme ce matin

14h32 : la barricade de la Saulce invite de les joindre la bas, l’access possible, mais il y a aucune urgence…

14h19 : Gros convois venant de NDDL vers les Ardillères avec : nombreux camions, des manitous, des utilitaires

14h05 : Barrage filtrant sur la route de la Gaité : 3 fourgons et 5 véhicules plus légers. 6 fourgons sont sortis de la zone par la route des Ardillères vers la Paquelais.

13h54 : les flics à la barricade nord de la Saulce sont repartis

13h47 : barrage de flics sur la route du Tertre, des deux côtés du Tertre (la voie est libre entre Ardillières et chêne des Perrières). Il n’y a personne au Limimbout. Les flics entrés dans la forêt de Rohanne en sortent

13:37 : Les flics ont mis un barrage en place sur la route entre Ardillières et Vigneux, à la hauteur de la forêt de Rohanne. Certains sont entrés dans la forêt

13h15 : les keufs qui sont entrés dans Phare ouest sont repartis

13h10 : il y a des infos d’avant qui n’avaient pas été transmis : *12h20 : Bel Air : accompagné par 10 camions de gendarmes, la maison a été barricadée avec des plaques Anti-squat *Gaité : La Gaité est encore debout, il y a une pelleteuse, mais ils ont mis des plaques Anit-Squat *12h30aux Ardillières barrage de contrôle, laisse sortir mais pas rentrer dans la Zone *12h26 : Pré Faillit : 15 camions CRS vers là-bas, des CRS se cachent dans le jardin *12h40 barrage aux Planchettes encore sur place 12h36 : 10 fourgons de keufs sortent de la Zone direction le Temple *12h35 ça circule entre La Boissière et Notre dame des Landes

12h52 : 5 à 7 fourgons de CRS entrent dans le chemin vers le Far Ouest, une quinzaine de keufs à pied avec des boucliers entrent dans le lieu, les autres restent derrière

12h50 : LES FLICS SE DIRIGE DANS LE PHARE OUEST !

12h47 : 5 fourgon CRS sur la route entre Paquelais direction Planchettes, au hauter de Phare Ouest et Chêvrerie avec les sirenes allmuées, ils avance doucement // 5 riot cop vans are between Paquelais in direction Planchettes, at the level of Phare Oest and Chêvrerie

12h35 : 10 camion CRS sont a la sorti de la Paquelais au Niveau de bois

12h30 : a midi la destruction est encore en cours, les flics empêcher les manifestants de s’approcher au lieu de destruction

12h20 : la destruction de Planchettes dans les medias :(

12h : Info général : Il y a la possibilité de se reposer, boire une tasse de thé et sécher a coté d’un feu à la sécherie / Fosse noir

11h55 : la barrage au chêmin de suez est parti, il y a une manifestation qui se dirige direction Planchettes

11h24 : La Réunion de Sabot est fini, un groupe de gens se dirige vers le Nord, le Héli se troouve maintenant assez bas vers lz Zone au tour de Fosse noires chêmin de sueze

11h12 : il y a 30 fourgon de flics vers la Zone en tour de Tertre ou ils sont en train de detruire la maison :(, ils sont aussi positioné au bout de chêmin de sueze et au Chênes de Perrières, la destruction de Planchettes est confrimé par les medias. At the Sabot all seems calm, mais il y a le Héli qui turn vers le Phare Ouest

11h05 : Selon la préfecture de Loire-Atlantique ils agit de « la sécurisation physique des sites » et de « protéger les entreprises qui vont intervenir »

11h : Info génerale : les envahisseurs se sont comfortablement, logistiquement installés a la Gaité

10h50 : vers le Sabot on a vu un convoi de fourgons accompagné par un voiture avec un truc de radar sur le toit qui se dirige doucement en direction nord, le Hélico se balade sur la Zad

10h48 : les paysans de coin demande de refermer les clotures après avoir ouvert, notamment la ou il y a des bêtes. actuellement il y certain d’ouvert et c’est pas cool

10h40 : barrage policier croisement Temple de Bretagne, Paquelais, Fay en venant de NDDL. Convoi 10 camions gendarmes mobiles avec une voiture banalisée vu au Sabot allant vers le sud.

10:05 : il y le proposition de se réunir a 11h au Sabot pour discuter, si possible ramener l’eau et bouf, il avais 10 camions dirigé vers le Nord direction Fosse noir, selon les medias les destructions des maisons ont commencé Rassemblement a Paris en solidarité

9h55 : Le Saboteurs demandent de l’eau et nourriture et renfort

9h52 : selon nos Infos EDF devrais couper l’elec de 3 maisons ce matin, dans l’ordre : les Planchettes, Tertre et après Pré Faillit

9h50 : le fourgon de Vigneux ont fait demi tour en direction 4 voies

9h30 : au Sabot ce calme, mais ils demande de renforce au barricade, 1 fourgon de gendarme et 3 fourgon de CRS au Bourg de Vigneux de Bretagne

9h20 : les fourgons à la Saulce sont partis, un convoi a été vu vers les Planchettes

9h15 : 2 fourgons de flics sont côte nord de barricades de la Saulce, reste calme

9h07 : Par des sources sures, on apprends que EDF a été réquisitionné par la préfecture pour couper l’électricité de deux maisons, un ce sure sera les Planchettes

9h03 : un autre convoi d’engins de travaux (dont engin de levage) ont été vu allant en direction des Planchettes ou plus loin

8h45 : les flics devant le Sabot sont reparti !? Ils ont du mal se coordonner ce matin..

8h25 : un convoi de flics s’est arrêté au niveau du sabot et semble s’équiper

8h20 : un convoi de camion-benne, pelleteuse, semi-remorque, arrive aux Planchettes, sous bonne escorte, les Planchettes sont encore eclairées par un spot

8h00 : un très grande convoi de flics est passe devant le Sabot direction Ardillières, pas des flics vers la barricade de La Saulce

7h35 : les flics sont partis de la barricade de la Saulce direction Vignuex

7h15 : convois de flics en direction de la Paquelais

7h : demande de monde au Sabot

6h50 : 20 camions vers les Planchettes, et voitures barrant des croisements ( fosses noires et chévrerie) arrivée de 10 camions à la barricade de la Saulce

5h20 : pas de mouvement de flics pour l’instant au niveau du Sabot. Pour rappel : entre 60 et 80 camions de gendarmes se sont garés sur la route entre le Sabot et la Paquelais dans la nuit.

Le gouvernement PS-EELV tente d’écraser la résistance à Notre-Dame-des-Landes

Nous avons régulièrement parlé de la résistance au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, qui a été courageuse et cela sur le long terme. Et qui reste courageuse, car la lutte continue malgré la répression qui a frappé hier, en mobilisant au moins 600 CRS de Nantes, 400 gardes mobiles,
26 cars et 4 paniers à salade venant d’Angers.

Ainsi, hier matin, c’est un coup de force qu’a fait le gouvernement PS-EELV ; le premier ministre Ayrault est en fait le « parrain » historique de la réalisation de ce projet déjà vieux de 40 ans, en tant que maire de Nantes, à 30 kilomètres de la construction prévue de l’aéroport.

Les CRS intervenus en masse ont procédé à l’évacuation de sept maisons et quatre lieux de vie ; c’est l’aboutissement d’un processus marqué par les expropriations d’agriculteurs, une campagne systématique en faveur des « grands projets » et d’une économie engloutissant toujours plus le pays.

Cela faisait pas moins de trois années que des personnes en résistance sont allées sur la zone à défendre, et on a pu voir comment les médias ont passé sous silence la répression, afin qu’au début 2013 commencent des travaux préparatoires, pour une construction devant se terminer en 2017.

Pour dire, les CRS devraient rester au moins 48 heures pour « pacifier » la zone, et dans la foulée, la police a également bloqué l’accès à un lieu où devait se tenir une réunion publique, « La Vacherie », alors que les hélicoptères patrouillaient dans le ciel.

Voici une chronologie de ce qui s’est passé hier, alors que la lutte continue sur place ! Les gens au lieu dit du Sabot demandent à être ravitaillés en eau, riz/pâtes etc. (cuits si possible), téléphones portables chargés, essence et chaussettes, alors qu’il y a un appel pour se rassembler le matin devant la mairie de Notre-Dame-des-Landes.

23h07 : entre 60 et 80 camions de gendarmes viennent de se garer sur la route entre le Sabot et la Paquelais

22h50 : reprise des infos car il y a des nouvelles de dernière minute … Un convoi d’au moins 20 camions de gendarmes mobiles est signalé au niveau du Sabot.

22:30 : les gendarmes vers la Platforme de Phare Ouest sont parti

22h20 ALERT !!!! Nouvelles Info : GM et CRS s’approche a la barricade de Sabot, il y a un camion gendermarie au hauter de Phare Ouest ! Demand de renforce !!!!/

21h40 : les CRS se replient en face de Sabot

21h09 : fin d’ag du sabot, la barricade tient bon. de gros projecteurs ont été installés par les flics et éclairent les champs face au sabot

20h37 : pas de nouvelles de Sabot, c’est calme, on reste vigilantes

18h55 : barrage de CRS au croisement de la route des Fosses noires avec la route Paquelais-Planchettes. Présence de la BAC signalée

18h35 : les flics sont entrés dans la parcelle du Sabot. A suivre

18h27 : le tractopelle est en train de se frayer un chemin à l’entrée du Sabot donc l’attaque est en cours

18:23 : des amiEs solidaires nous font savoir que les compagnies de flics dorment au Campanile de Rezé et à l’Etap Hotel de Ste Luce…

18h16 : une charge se prépare sur le Sabot à travers la haie et par le chemin. APPEL A RENFORT de tout la Zad

18h15 : arrivée d’un tractopelle dans le chemin du sabot pour entrer dans le jardin à travers la haie. une quarantaine de personnes sont toujours au Sabot

18h : accès à la Vacherie toujours bloqué

17h55 : quelques extraits des messages de solidarité reçus : message d’Atenco : « Cette semaine sera present le president entrant du Mexique à Paris. Nous serons donc present ce mercredi sur le parvis du trocadero, en tant que collectif de BoCa En BoCa nous nous engageons a diffuser aussi l’information de l’actualite sur la ZAD, car NI ICI, NI AU MEXIQUE, NI AILLEUR LA TERRE NE SE VENDRA !! ELLE SE DEFENDRA !!! » Appel à manif de soutien à Lyon samedi 20 octobre lancé par les gens en lutte contre le grand stade et plein d’autres !

17h35 : dernières nouvelles en date du Sabot : une barricade flambe toujours, une autre est derrière. Après quelques avancées reculées des un-e-s et des autres, chacun est ce moment de son côté

16h35 : Les lieux expulsés seraient en train d’être vidés (une journaliste de presse océan dit que bel air a été vidée) camping-car et une voiture ont été vu sur des dépanneuses

16h30 : 15 camions de CRS aperçus à Vigneux de Bretagne in direction Paquelais

15h40 : d’après une source extérieure, les gardes mobiles seraient mobilisés pour 48h pour empêcher les réoccupations de maisons

15h20 : barricade en feu au Sabot. Leur position serait délicate. besoin de renfort et de soutien

15:10 : les gens dans le Sabot se font gazer, dépanneuse et tractopelle en vue, 3 camions de CRS et 10 de gendarmes se dirigent vers le Sabot

15:00 : 60-70 personnes au Sabot, ça pourrait durer un moment. possibilité de les rejoindre par le Sud

14:15 : départ des policiers stationnés devant la chévrerie

14:00 : nouvelle barricade se met en place dans le chemin du sabot

13h50 : les flics démontent les dernières voitures de la barricade bloquant l’entrée du chemin du Sabot

13h40 : les flics n’ont pas l’air de se décider à entrer à la Chévrerie. Ils ont passé la première barricade au Sabot, ils arrivent un peu de tous les côtés et gazent beaucoup.

13:30 : les flics ont cassé leur treuil en voulant enlever la barricade du sabot !! (On ne va pas se priver de souligner les petites victoires)

13h15 : charge et tirs de lacrymo vers le Sabot ; arrivée de nombreux fourgons de CRS

13 :10 : à priori, ordre de dispersion de la barricade du sabot aussi

13:10 : ordre de dispersion donné à la barricade près de chévrerie, pour accéder aux chemins conduisant vers far ouest et chévrerie

13:05 flics ne peuvent pas rentrer au sabot pour cause de défaut dans la procédure (pas de venue d’huissier ?) le sabot tient donc tjs

12h52 : 7 fourgons vus depuis le Temple vers le Chêne des Perrières. Gendarmes démontent barricade de l’entrée du chemin du Sabot. CRS au niveau du chemin de la chèvrerie.

12h45 : les gardes mobiles sont des deux côtés se rapprochent de l’entrée du chemin de la Chèvrerie, à la fois depuis les Planchettes et depuis la Chèvrerie. Ils ont fait des sommations.

12:35 : finalement pas (ou plus ?) de flics du côté de la plateforme du far

12:20 : les flics sont à la hauteur de la Platforme au Far Ouest avec la possibilité d’attaquer la Cabane Far par le bas, les fourgons sont de plus en plus nombreux devant le Sabot et angle fosses noires

12:07 : sur l’axe Paquelais/Planchettes flics au niveau de planchettes et devant le chemin de la chêvrerie, un convoi se dirige vers eux, flics a pied se dirigent des Fosses noires vers Sabot, il y a du monde devant une barricade au niveau du chemin du sabot, illes aimeraient être plus nombreux-ses

11:50 : gendarmes se dirigent vers la Chévrerie, du monde va vers là-bas, besoin de gens pour y être plus nombreux-ses flics démontent une barricade vers le Far Ouest, pas de flics vus au niveau du sabot

11:42 : blocage sur le chemin de Fosse noir pour empêcher les fourgons GM d’aller vers le Sabot

11h30 : GM devant une barricade dans le chemin Sabot/100 Chênes

11h18 : dans son discours, le préfet a déclaré que l’opération est terminée pour aujourd’hui, s’est bien déroulée, sans interpellations ; et que l’occupation militaire devrait durer plusieurs jours pour permettre la destruction des maisons

11:16 : 3 fourgons au tour de La Saulce

11h10 : hélico au dessus du Sabot/100 chênes : appel à soutien par là-bas

10h56 : de nombreux véhicules se dirigent vers la Paquelais sans y parvenir donc ils se concentrent probablement dans la zone Sabot/100 chênes/Chévrerie

10h50 : fin ou démenti de l’annonce de gendarmes à la Vache rit

10h30 : camions de gendarmes et CRS à la Vache rit, 5 fourgons vus partant de la Boissière en direction de Grandchamps

10h30 : d’après Ouest France : Les planchettes vides auraient été expulsées à 7h30

10h30 : d’après Presse Tv : Discours du prefet a la paquelais au parvis de la paquelais a 10h30

10h14 : Bel Air : la personne serait descendue du toit

10h : d’après Presse Océan, le préfet est attendu sur place en milieu de matinée ….

10h : tout le monde est parti sans encombre de la gaité, la police attend la venue de maçons pour boucher les trous du toit bel air : tjs une personne sur le toit, besoin de présence là-bas

9h48 : côntroles d’Identité sur la route de Fosse noir, les voitures peuvent ensuite passer

9h45 : communiqué de la préfécture de Loire-Atlantique cité par le Point :  » l’opération concerne sept occupations illégales sur des espaces bâtis et quatres zones d’occupation illégales non bâties  »

9h33 : barricades sur la route de Vigneux inflammé

9h28 : on apprend que le Pré Failli a été expulsé entre 7 et 8 heures

9h25 : « Gaité » tout le monde est sorti, plus personne sur le toit, encore des gens au tour

9h15 : Gaité : encore une personne sur le toit, une cinquantaine autour de la maison, des personnes auraient été arrêtées et directement relâchées

9h Bel Air : toujours une personne sur le toit, les autres sur la route : illes exigent de garder la jouissance du jardin

9h : 3 camions de déménagement, 3 dépanneuses, de véhicules type pelleteuse , 5 véhicules de gendarmes vues sur la départementale de Vigneux

8h45 : expulsion du Tertre

8h45 : d’après France info, une personne sur le toit de bel air

8h40 : camion en provenance du sud est (depuis boissière), des barricades bloquent certaines routes

8h30 : expulsion à Bel air

8h15 : « Gaité » – la maison encerclée, 2 personnes sur le toit, des gens à l’intérieur : besoin de soutien !!

8h10 : les gendarmes sont rentrée dans la Gaité

8h : arrivée d’autres véhicules depuis le temple vers le tertre

7h55 : Fourgon ont passé barricade et se dirigent vers ouest du chemin de suez face à la maison de Tertre

7h53 : demande de renfort à la Gaité

7h45 : flics autour de la gaité, fourgons de flics bloqués entre rosier et chemin de suez, arrivée de poids lourds de flics vers centre zad

7h35 : arrivée de voitures de flics sur chemin de la gaité

7h35 : Moderation d’Information de l’assiègement de la Saulce : non confirmé pour l’instant

7h30 :40 Fourgon depuis le Portiron (OUEST) vers le Centre

7h29 : 10 cars de plus depuis sud ouest (vigneux)

7h25 : 20 fourgons de CRS vus en provenance du sud ouest (vigneux) 20 fourgons du côté de la boissière

7h20 : entrée de la police à la Saulce

6h55 expulsion de la Bellish, tirs de gaz et détonations entendues pas d’appel à renfort par là-bas

6h30 15 fourgons de gendarmes mobiles ou CRS à la Boissière : venant vers la Zad depuis le sud-ouest

La dépénalisation du cannabis : un piège sordide

Les médias en font leurs choux gras, comme on dit : le ministre français de l’Éducation Vincent Peillon s’est prononcé en faveur d’un débat sur la dépénalisation du cannabis, relançant un vaste débat.

Un débat qui est un non-sens, car tous les commentateurs ont expliqué que l’alcool, ce serait différent, qu’un verre de vin, ce n’était pas un joint, etc.

Ce qui est vrai, en réalité, c’est que la jeunesse de France est la première d’Europe à consommer du cannabis, et qu’elle est à l’image d’un pays : anesthésiée. Si demain la consommation de cannabis était dépénalisée, la consommation s’ancrerait encore plus, devenant un paradis totalement artificiel pour fuir les problèmes du quotidien.

Dans l’horreur d’une vie ennuyeuse à travailler pour pouvoir joindre les deux bouts, le cannabis apparaîtrait encore plus comme un moyen illusoire de s’évader. Et que ce soit le ministre de l’Education nationale qui propose cela à la jeunesse en dit long sur comment les erreurs de la jeunesse sont renforcées par stratégie politique.

Car il n’y a pas 36 possibilités : soit la jeunesse de demain saisit la destruction de Gaïa et attaque les valeurs dominantes ayant abouti à cela, revendiquant des valeurs positives qu’elles mettent tout de suite en place dans leur propre vie privée.

Soit elle perpétue le même mode de vie consistant en des illusions, de bouts de ficelle, l’espoir de pouvoir quitter le pays, etc.

Et si l’Etat voit que la dépénalisation du cannabis permet d’en rajouter dans la balance en faveur de la passivité, il n’hésitera pas, surtout à un moment de crise économique où tout est bon pour renforcer l’esprit commerçant et l’abrutissement.

On doit également remarquer comment les couches populaires sont prises en otage dans l’atmosphère actuelle. Les partisans du cannabis expliquent que les bobos peuvent consommer tranquillement, mais que par contre la répression frappe les couches populaires qui sont en banlieue, alors que les mafias « fleurissent » et rendent la vie impossible.

Mais en réalité, on le sait tous et toutes : dans toutes les couches populaires, en banlieue ou pas, le cannabis n’est qu’un aspect d’une fuite dans la défonce, côte à côte avec l’alcool, les drogues chimiques…

Bien sûr, dans les quartiers bien propres le cannabis n’est qu’une sorte de divertissement, une sorte d’ivresse stupide pour fuir la réalité. Mais quand on a une vie sociale extrêmement difficile, il n’y a pas de réelle frontière entre les drogues, même si les drogues les plus dures comme l’héroïne restent à la marge.

Mais il suffit de bien peu, d’un petit « relâchement » opportun de la part de l’Etat, d’un petit « afflux » de drogues dû bien entendu au hasard, pour que l’absence de frontière précipite un nombre important de gens dans une consommation renforcée de drogues.

Quelle est d’ailleurs l’une des choses classiques que fait la police quand un squatt est ouvert dans une ville ? Tout simplement, déplacer la revente de drogues dans le voisinage du squatt, pour que la population prenne peur et que les personnes alternatives mordent à cet hameçon.

En Italie, lors du grand mouvement de contestation par la jeunesse en 1977, les prix de l’héroïne se sont effondrés : là encore, pas de hasard.

Il ne s’agit pas du tout de s’imaginer que la consommation de drogues a comme source un complot ou des « faiblesses » humaines. Simplement que les drogues rapportent beaucoup d’argent et arrangent énormément de monde.

Et que si demain, il fallait faire disparaître toutes les mafias, ce serait facile, car il existe en France un service des impôts et qu’il est mensonger de prétendre que l’argent du crime passerait inaperçu.

Mais les mafias font partie du paysage, et l’État n’aura pareillement aucun souci avec la dépénalisation du cannabis, et même sa légalisation s’il le faut, par exemple avec un monopole d’État sur la production, comme pour le tabac, ou sur la vente, comme dans les pays nordiques avec la vente d’alcool.

Être Straight Edge, c’est refuser de participer à cela, c’est se désengager de cette logique. C’est soutenir ceux et celles qui veulent s’arracher aux drogues, et que nous saluons ici. Courage ! La vie en vaut le coup et la force se trouve dans la Nature !

Dans l’équipe de LTD et son entourage, certaines personnes ont pu consommer des drogues, d’autres non. Il ne s’agit pas d’avoir des préjugés, mais de contribuer avec un esprit positif à la possibilité d’une vie heureuse, sans drogues légales ou illégales.

Dites non à la drogue, dites oui à la Nature !

« Bon vivant chef lieu des gueuletons bien arrosés »

Voici une photographie d’une de ces plaques beaufs que l’on peut trouver dans ces petits magasins de bazar vendant tout un paquet de gadgets allant de l’utile au très inutile, pour pas cher et à destination des couches populaires.

Le texte est simple : « BON VIVANT Chef lieu des gueuletons bien arrosés Accès interdit aux végétariens. »

En tant que vegan straight edge, nous percutons tout de suite. Cette plaque montre bien l’affrontement : d’un coté la beauferie pseudo festive, pleine d’alcool », de l’autre les valeurs positives. Et en fait les beaufs comprennent eux aussi que, forcément, le respect des animaux va de pair avec une vie non déréglée.

Cette plaque a finalement compris ce que beaucoup de personnes véganes en France n’ont pas compris, alors qu’historiquement c’est un fait étayé et que culturellement la symbiose des valeurs positives est très marquée dans d’autres pays comme la Suède, l’Allemagne, les USA, l’Autriche, etc.

Le refus de l’oppression subie par les animaux va logiquement et forcément avec un rejet de l’alcool.

C’est une démarche basique et élémentaire, qui va de pair avec le refus de participer à une vie déréglée, fondée sur une sorte de vie commode dans la déglingue et dans le mépris pour la réalité, surtout quand elle est naturelle.

Des intellectuels peuvent bien entendu dire que véganisme et straight edge n’ont rien à voir, mais dans la vie quotidienne, le rapport saute aux yeux, notamment dans les couches populaires. Aller consommer de l’alcool relève de la même « facilité » décervelée qu’aller manger des êtres vivants assassinés.

Cela participe à la même tendance de gens qui s’imaginent être « bons vivants », alors qu’en fait ils consomment ce que l’idéologie dominante leur dit de consommer dans la fausse joie et la pseudo bonne humeur.

Être « bon vivant », c’est forcément être lié à la vie, et qu’y a-t-il de vivant dans une industrie de l’exploitation animale fondée sur le meurtre et l’utilisation de « cadavres » ?

En quoi serait-ce d’être vivant quand on est malade parce qu’on a trop bu d’alcool ? Ou en quoi serait-ce d’être vivant que de se lâcher stupidement en ayant cessé d’utiliser son cerveau sous l’effet de l’alcool ?

Être vivant, c’est s’accepter comme on est, et l’alcool va de pair avec une idéologie qui affirme que la vie en soi n’est pas suffisante, qu’il faut tout dérégler et délirer pour être soi-même, ou tout au moins être heureux. Les religions ne disent pas autre chose : comme si être naturel n’était pas suffisant !

Le principe du gueuleton bien arrosé, c’est pareil que le sado-masochisme ou bien les drogues, ou même la corrida, c’est la considération que la nature n’est pas suffisante en soi, qu’il faut ajouter quelque chose qui n’a rien à voir, qui dépasserait la nature.

Comme si on ne pouvait pas faire la fête, manger, boire, de manière naturelle c’est-à-dire sans exagérer jusqu’à se rendre malade, sans s’appuyer sur l’exploitation animale, sans vouloir faire cesser de fonctionner son cerveau !

Risques accrus d’expulsions sur la ZAD

Voici des nouvelles de la ZAD, et il s’agit de « nouvelles fraîches pas très bonnes ». L’Etat entend liquider la résistance, histoire de se débarrasser d’une opposition progressiste à ses plans. C’est un moment clef pour la ZAD!

Risques accrus d’expulsions sur la ZAD

Plusieurs sources laissent penser que des expulsions sont imminentes. Nous avons eu vent d’une première vague d’expulsion pour le mardi 16 octobre à l’aube.

Nous avons eu des ’informations précises tel que le lieu d’hébergement des troupes mobilisées, l’itinéraire prévu pour rejoindre la zone, l’effectif engagé, soit 500 gendarmes. Cette première vague devrait concerner les maisons déjà expulsables ainsi que les cabanes.

Une seconde vague devrait suivre une dizaine de jours plus tard., visant cette fois les cabanes dans les arbres et 3 maisons, la Sécherie, les Rosiers et la Saulce, dont l’huissier a choisi en août d’avancer la date d’expulsabilité, la passant du 15 novembre au 27 octobre.

Depuis plusieurs semaines des équipes de police se sont déplacés sur la ZAD pour faire des repérages préparatifs, comme mesurer la hauteur des cabanes dans les forêts par exemple. Des équipes en civils se déplacent actuellement, certaines dans des véhicules immatriculés dans la région parisienne. Mardi dernier (9 octobre) le dernier squat de Grands Champs a été expulsé à l’aide d’un impressionnant dispositif policier.

Cette semaine encore les dispositifs de sécurité ont été renforcé devant le Conseil Général, le Tribunal de Nantes et d’autres lieux stratégiques, les contrôles routiers se sont quant à eux multipliés sur et autour de la ZAD. La presse reconnaît d’ailleurs que le dispositif pourrait en réalité cacher une opération en préparation contre la ZAD.

Nous nous tenons prêts.

Un appel a été publié appelant les groupes et individus souhaitant s’inscrire en solidarité avec la lutte ici à effectuer des actions décentralisées.(voir zad.nadir.org). Toutes les initiatives sont et seront les bienvenues.

Les personnes souhaitant venir sur la ZAD sont invitées à s’organiser en conséquence : être conscientes de l’urgence dans laquelle nous allons être, prévoir au maximum de quoi être autonome.

Nous nous préparons logistiquement contre les expulsions, nous appelons les amiEs d’ici et d’ailleurs, voisinEs, à venir nous soutenir.

Dans tous les cas vous pouvez suivre les évolutions sur le site de la ZAD