La chanson des Beatles « Bungalow Bill »

« The Continuing Story of Bungalow Bill » est une chanson des Beatles écrite à l’occasion de ce qu’ils ont pu voir en Inde: entre deux méditations, une personne est allée… chasser un tigre.

Les Beatles se moquent de lui en l’appelant « Bungalow Bill », mélange de Bungalow et de « Buffalo Bill » du nom du malheureusement célèbre chasseur de bisons, avec également une allusion à « Jungle Jim » qui était une bande dessinée américaine des années 1920 montrant un chasseur en Asie.

La chanson a une page wikipédia donnant plusieurs informations à ce sujet:

The Continuing Story of Bungalow Bill est une des nombreuses chansons composées par les Beatles durant leur séjour en Inde, dans l’âshram du Maharishi Mahesh Yogi à Rishikesh. Elle s’inscrit dans la lignée d’une autre chanson de John Lennon sur cette période, Dear Prudence, qui s’inspirait déjà d’une scène vécue à l’époque.

Ici, l’histoire est celle de Richard Cooke, un jeune étudiant américain venu rendre visite à sa mère Nancy Cooke de Herrera, qui suivait en même temps que les Beatles la formation avancée sur la méditation transcendantale. Lennon raconte : « Je l’ai écrite à propos d’un type au camp de méditation de Maharishi qui a pris quelques jours pour aller tuer quelques pauvres tigres, puis est revenu communier avec Dieu. Il y avait un personnage appelé Jungle Jim, et je l’ai combiné avec Buffalo Bill ».

Mia Farrow, également présente lors de ce stage de méditation, complète : « À un moment, une femme sûre d’elle, d’âge moyen, est arrivée en emportant une montagne de bagages dans son bungalow flambant neuf près de celui de Maharishi, avec son fils, un aimable jeune homme nommé Bill. Les gens ont évité cette nouvelle-venue, et personne n’a été désolé de la voir quitter l’ashram après quelque temps pour chasser le tigre, sans savoir que leur présence avait inspiré aux Beatles une chanson ».

La chanson est un compte-rendu fidèle de l’événement. De l’avis même des Cooke, la description de Richard Cooke est assez vraie, de même que celle de la scène de chasse4. Les Beatles ont en effet eu l’occasion de discuter de l’événement avec les protagonistes. Au

retour de chasse, Richard Cooke, pris de remords, est allé voir le Maharishi pour lui parler du tigre qu’il venait de tuer, manquant de mettre le maître spirituel en colère. Lors de la rencontre, Lennon se montre particulièrement cinglant, demandant au chasseur la raison de son acte. Sa réponse (« il venait vers nous, c’était lui ou nous ! ») devient dans la chanson « If looks could kill, it would have been us instead of him » (« si un regard pouvait tuer, ça aurait été nous au lieu de lui »).

Si, contrairement à ce qu’avance Mia Farrow, le jeune homme s’appelait Richard et non Bill, le surnom donné dans la chanson est un jeu de mot entre le héros américain Buffalo Bill et les bungalows où vivaient les participants au séjour, afin de donner un air ridicule au chasseur.

Voici la chanson, qui se trouve sur l’album blanc (le « white album »).

Voici les paroles, le refrain revenant étant le premier couplet.

Hey, Bungalow Bill
What did you kill, Bungalow Bill?
Hey, Bungalow Bill
What did you kill, Bungalow Bill?
Eh, Bungalow Bill
Qu’est-ce que tu as tué, Bungalow Bill?
Eh, Bungalow Bill
Qu’est-ce que tu as tué, Bungalow Bill?

He went out tiger hunting with his elephant and gun
In case of accidents he always took his mom
He’s the all American bullet-headed Saxon mother’s son
All the children sing
Il est parti chasser le tigre avec son éléphant et son arme
En cas d’accident, il emmène toujours avec lui sa maman
Il est le parfait américain de mère saxonne à tête en forme de balle
Tous les enfants chantent [le refrain]

Deep in the jungle where the mighty tiger lies
Bill and his elephants were taken by surprise
So Captain Marvel zapped in right between the eyes, zap!
All the children sing
Au plus profond de la jungle où vit le puissant tigre
Bill et ses éléphants furent pris par surprise
Alors le Capitaine Marvel l’a zappé juste entre les yeux, zap!
Tous les enfants chantent [le refrain]

The children asked him if to kill was not a sin
« Not when he looked so fierce », his mummy butted in
If looks could kill it would have been us instead of him
All the children sing
Les enfants lui demandèrent si tuer n’était pas un péché
« Pas quand l’animal a l’air si féroce », répliqua sa maman
Si des regards pouvaient tuer cela aurait été nous à la place de lui
Tous les enfants chantent [le refrain]

Eruption au mont Shindake au Japon

Le mont Shindake au Japon, dont le pic est à 640 mètres, possède un volcan qui est rentré hier matin brutalement en éruption, avec une plume atteignant la hauteur de 10,9 kilomètres !

Il était en sommeil depuis 34 ans ; le mont se trouve sur une île, Kuchinoerabu, bien loin du Japon continental, l’île de Kyushu étant à 80 kilomètres, Tokyo à 1000 kilomètres.

Voici une impressionnante vidéo de l’éruption.

Le Japon connaît ces dernières semaines une résurgence des activités volcaniques ; les scientifiques se demandent dans quelle mesure cela a un rapport avec le tremblement de terre de 2011, connu pour le tsunami qui s’en était suivi, amenant 20 000 morts humains ainsi que les problèmes à la centrale nucléaire de Fukushima.

Il est bien connu que le Japon est un archipel dont voici justement les plaques tectoniques.

Tout cela rappelle l’énorme complexité de notre planète en tant que système hébergeant la vie. L’humanité pourrait plonger dans la recherche, l’étude, la compréhension de tout cela – au lieu de cela elle privilégie la division ethnique, les guerres, la quête individuelle au profit, la célébration des egos.

Il est évident que tout cela ne saurait durer et que le 21ème siècle attend de l’humanité une attitude autrement plus constructive…

« Meat Me » ou l’hypocrisie bobo

Voici une initiative, dont on nous a fait part, qui est exemplaire de l’hypocrisie bobo, mais aussi en partie du pseudo-végétarisme, pseudo-véganisme… Cela se passe à Lyon, cela se veut une « réflexion » sur la viande, avec un… « banquet carnivore et végétarien », et un représentant de L214 causant de la « viande » avec un boucher qui est un ancien éleveur.

Bref, les bobos rêvent de « viande » bio et mettent un peu de végétarisme pour faire un peu semblant d’être moderne et moral, et on trouve évidemment L214 à soutenir une horreur pareille en cautionnant, par sa présence, une initiative à vomir, typique de l’apologie de la petite production.

Le coup de proposer de la « viande » bio et à côté un petit peu de végétarisme – même pas de végétalisme, ces gens ne sont même pas capables de faire au moins un peu semblant – voilà bien le rêve bobo…

Meat Me, une journée autour de la viande pour manger et réfléchir

On a sans doute jamais autant parlé de viande que cette année, avec des Unes de quotidiens toutes de boeuf vêtues, à la Lady Gaga, des documentaires et des émissions spéciales diffusés quasiment chaque semaine.

Les images sorties clandestinement d’élevages industriels, de porcs et de poulets notamment, ont de quoi couper la faim.

Les problèmes environnementaux engendrés par ce type d’élevages ne peuvent plus être ignorés.

De plus en plus, l’intérêt nutritionnel de la viande est remis en cause.

La souffrance animale et le traitement des bêtes d’élevage traversent le débat public, recouvrant des questions philosophiques, économiques mais aussi de droit.

Ces constats mis bout à bout aboutissent bien souvent à la conclusion que, si l’on souhaite manger de la viande, il faut en consommer moins et de très bonne qualité.

Rue89Lyon et les Subsistances se sont donc associés pour monter l’événement « Meat me ». Lequel, comme son nom l’indique, doit permettre les échanges et les rencontres, pour nourrir l’estomac et la réflexion.

L’idée est née au lendemain de la première édition à Lyon du Salon des vins naturels, monté en coproduction avec nos grands cousins de Rue89. Notre petite équipe lyonnaise, indépendante du groupe de presse Le Monde, a eu envie de réaliser un nouvel événement dans la ville, qui questionnerait à la fois nos modes de consommation, les méthodes de production, le travail agricole et les impacts sur notre environnement. Des sujets que nous abordons régulièrement dans nos articles.

Ce dimanche 7 juin à Lyon, le site des Subsistances, structure culturelle qui a fourni un soutien indéfectible pour mener à bien ce projet, ouvrira ses portes dès 12h00 (entrée 5 euros, gratuite pour les moins de 10 ans). Une idée du programme ? Il suffit de demander.

Dès 11h30, un banquet carnivore et végétarien

Sur place, six stands vous attendent pour des dégustations (prix des assiettes fixés à 5 euros) de petits plats de viande produite avec soin, cuisinée en plancha ou au barbecue, et d’autres tout à fait végétariens. Il s’agit donc d’une journée ouverte à tous, carnivores ou non.

Ribs marinés, saucisses de boeuf, hamburgers, tout en bio ; légumes grillés et fromages de la ferme ; fruits frais et vins naturels : le banquet carnivore et végétarien s’annonce très séduisant. En voici les auteurs :

Frédéric Bello – Boucherie Bello
Avant de se convertir à la boucherie, Frédéric Bello a été banquier. Ce Jurassien a eu envie de se tourner vers le travail au corps à corps avec le produit et… il a choisi la viande. Il a ouvert en 2010 la première et unique à ce jour boucherie bio de Lyon, dans le quartier d’Ainay (2e). Il travaille notamment avec Sicaba, abattoirs labellisés bio conçus en 1965 par une coopérative d’éleveurs.

Florian Remont – Potager des Halles
Le Potager des Halles est un des bistrots les plus en vue de Lyon. Son chef, Florian Remont, aime cuisiner la viande et la choisit très soigneusement.

Katsumi Ishida – En Mets Fais ce qu’il te Plait
Chef d’origine japonaise qui a une foule de fans à Lyon et au-delà, Katsumi Ishida met en avant le produit. Il le commande superbe et il le reste une fois cuisiné et servi dans l’assiette. Il est également le premier restaurateur lyonnais à avoir proposé une carte de vins naturels -notamment en provenance du Beaujolais, terroir qui fût longtemps boudé par Lyon.

Axel Hernandez – La Cuisine Itinérante
Axel Hernandez a été l’un des cofondateurs du bar-restaurant De l’Autre côté du pont (7è), lieu qui a le premier à Lyon privilégié les produits locaux, l’approvisionnement en circuits courts. Il a monté « La Cuisine itinérante », un camion qui propose un excellent catering (on l’a testé au Salon des vins, avec saucisses au gène et pâte de coing à se damner). Il proposera ses petits plats, végétariens ou pas.

Benoit – Yabio
Yabio est un nouveau spot de burgers à Lyon (1er) où tout est bio, des steaks hachés au ketchup en passant par le pain. Le resto propose aussi un burger végétarien. Parce qu’il n’y est pas uniquement question de protéines, notez que le thé glacé est une gourmandise (fabriqué maison avec des thés spéciaux dénichés spécialement pour Yabio).

Julie Curtet et Alain Blin – La Crémerie de Lili + la Ferme de l’Hermitage
Alain Blin possède un troupeau de 80 chèvres. Il s’est converti en bio en 2009. Ses chèvres sortent tous les jours au pré, il complète leur alimentation avec des céréales locales (Ain et Monts d’Or), elles sont soignées à partir de plantes. Il vend autour de Lyon sur des marchés, au sein d’AMAP, dans des magasins bio.

Julie Curtet est à la tête d’un petit troupeau de 18 vaches depuis 2013. Elle tient à ne pas en avoir plus, le nombre étant suffisant à son échelle pour pouvoir s’en occuper selon ses critères personnels et ses propres choix. Ses vaches sont au pré quasiment tous les jours, nourries au foin avec un complément de céréales produites sur l’exploitation. Julie fait du lait, du fromage, du beurre et de la crème, qu’elle vend pour les deux tiers au marché et dans un magasin de producteurs.

Un débat à 15h30 : la viande sur le grill

Que signifie manger de la viande aujourd’hui ? Quelle est la réalité de la production, de la distribution et de la consommation de viande en France ? Du pré à l’assiette : comment fonctionne la filière boeuf (mais aussi de porcs et volailles) et quels choix existent pour le consommateur ?

Devons-nous cesser de consommer de la viande pour régler l’ensemble des problèmes que le produit fini peut poser ?

Nous invitons des spécialistes de la question qui débattront et apporteront des éléments de réflexion :

Pierre Hinard, ingénieur agronome qui fut directeur qualité dans l’industrie de la viande et auteur du très dérangeant « Omerta sur la viande » ;
Loïc Bienassis, historien à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (Université de Tours).
Brigitte Gothière, militante de l’association L214 (« éthique et animaux ») ;
Fabien Barnave, ancien éleveur de vaches devenu boucher.
Un stand tenu par la librairie Le Bal des ardents (Lyon 1er) proposera une sélection d’ouvrages sur le sujet.

Le véganisme est-il soluble dans l’exploitation animale et l’anthropocentrisme?

Quand on a envie d’aider les animaux, on se dit logiquement que plus il y a de gens qui font des choses en leur faveur, mieux c’est. C’est cependant trompeur et l’enfer est pavé de bonnes intentions. Il y a mille manières en effet pour faire en sorte qu’une bonne idée se perde dans les marais, se retourne en son contraire, soit freinée, modifiée, abandonnée, etc.

Pour qui a une expérience un minimum sur le long terme du véganisme, ou tout simplement en étant réaliste d’ailleurs, il est évident que la libération animale s’oppose radicalement aux valeurs institutionnelles. Toute une économie est fondée sur l’exploitation animale; l’anthropocentrisme est la norme dominante.

C’est comme lorsque le Vatican prend d’assaut la conférence sur le climat de l’ONU à Paris à la fin de l’année: il faut être naïf pour penser que cela va contribuer à faire avancer les choses… Bien au contraire!

Tout est une question de contenu. Aussi, on ne peut pas croire que soit crédible la dernière affiche de l’association L214, qui prône le véganisme, comme si cette association portait entièrement le véganisme, alors que justement elle se veut un rassemblement large en laissant ouverte la porte au véganisme, voire en le soutenant.

Mais le revendiquer, cela demande un tel niveau d’exigence, qu’il y a forcément un décalage entre ce qui est dit formellement et ce qui est fait à la base. Et là, c’est contradictoire.

L’association organise également à Paris une conférence… sur la libération animale, concept que justement elle ne peut pas et ne veut pas assumer. L214 appartient au courant welfariste, du « bien-être »; elle pourrait parler d’égalité animale, d’antispécisme (et d’ailleurs les « cahiers antispécistes » co-organisent la conférence).

Mais la « libération animale », c’est un concept révolutionnaire, assumé par l’ALF et bien d’autres, et c’est précisément ce que réfute l’association L214… C’est là un hold-up intellectuel et culturel.

Voici la présentation de la conférence, avec notamment la présence de personnes présentées comme des « ténors » de la cause animale.

La libération animale : et après ?
Une conférence unique à ne pas manquer
Samedi 30 mai • de 14h à 18h (ouverture des portes à 13h30, début de la conférence à 14h précises)
Cité des sciences et de l’industrie • Paris 19e

L’association L214 organise, en partenariat avec Les Cahiers antispécistes, une conférence à Paris avec trois invités d’exception : Peter Singer, Aymeric Caron et Matthieu Ricard.

Conférence L214 Les Cahiers antispécistes à Paris

Les trois conférenciers exposeront leurs réflexions sur le thème La libération animale : et après ? Inventer une société sans exploitation des animaux.

Peter Singer : philosophe et professeur de bioéthique. Il est l’auteur du best-seller La libération animale, considéré comme l’ouvrage fondateur du mouvement contemporain des droits des animaux.
Aymeric Caron : journaliste de télévision et de radio. Dans son livre No Steak, il explique pourquoi, un jour, la viande disparaîtra et l’humanité deviendra végétarienne.
Matthieu Ricard : docteur en génétique cellulaire et moine bouddhiste. Dans son récent Plaidoyer pour les animaux, il expose les raisons et l’importance d’étendre notre bienveillance à tous les êtres sensibles.

Ce qui est significatif aussi, c’est la présence de Peter Singer, auteur justement de la « libération animale », mais qui s’oppose historiquement à l’ALF s’étant développé parallèlement à ses activités. Que dire aussi d’un moine bouddhiste ou d’un chroniqueur télé: c’est cela l’utopie?

En vérité, il s’agit simplement là de montrer le caractère « institutionnel », acceptable, non radical, non rupturiste… Il s’agit d’amener les gens sincères vers une voie de garage, gaspillant leurs énergies à coups de réformes alors que, comme on peut le constater aisément, l’exploitation animale s’intensifie et s’élargit sur la planète, dans des proportions gigantesques.

Le « véganisme » ne serait alors qu’un repli intellectuel de gens habillés en noir constatant la « tristesse » du monde, bref rien d’autre qu’une « conscience malheureuse »… Alors qu’en réalité notre devoir est de tout bouleverser de fond en comble!

Ni « Gossip » ni Facebook ni Twitter

L’application « Gossip » pour smartphone commence à envahir les lycées, au bout de quelques semaines. Il s’agit d’un moyen de « balancer » du texte ou des images, de manière anonyme, sur n’importe quel contact de son facebook.

Pour résumer, on peut « pourrir » la vie de quelqu’un, ruiner sa vie privée, en faisant en sorte que n’importe qui puisse découvrir des photos ou des informations au sujet de quelqu’un, sans son consentement.

C’est quelque chose qui correspond bien à notre époque. Pour se sentir vivre, il faut du « trash » ; pour obtenir une reconnaissance sociale, il faut écraser les autres. Ce sont surtout les jeunes qui tombent dedans.

Une mort sociale est considérée par les jeunes comme trop dangereuse psychologiquement, comme un pari insensé, dans un monde partant de toutes manières de travers. Il n’y a donc pas le choix, à leurs yeux.

Les jeunes ne voient par conséquent plus les frontières qui devraient exister dans leur vie sentimentale. Individuellement, ils le reconnaissent, mais pris collectivement ils n’arrivent pas à s’extirper d’une logique générale où on s’isole très facilement si on ne fait pas « comme tout le monde ».

S’opposer à cela est fondamental. Être vegan straight edge, c’est se désengager de cette société où compte l’apparence, la fuite en avant, l’escroquerie, le cynisme.

Dans ce contexte, nous ne pensons pas que Facebook ou Twitter soient des médias acceptables. Les gens sur ses médias « s’écoutent parler » ; ils balancent leurs commentaires tout comme ils étalent leur individualisme.

Il n’y a pas d’esprit collectif, il n’y a pas d’esprit d’unité. Chacun ajoute « son » individualité, « son » point de vue, comme si avoir un même point de vue, un seul point de vue, était impossible.

Lâcher ses likes, ses commentaires, son point de vue… Tout cela est vain. C’est un mauvais état d’esprit. Que l’on utilise Facebook pour garder des contacts privés, c’est compréhensible, tout comme le fait que des associations de refuge profitent de ce média.

Mais que voit-on le plus souvent ? Que les gens étalent leurs remarques gratuites, leurs rancoeurs contre ce « monde »… Sans rien faire. C’est comme « ALF le film » qui a vu plein de monde se vanter de soutenir l’ALF, sans que rien ne se passe de côté là pour autant…

On ne peut pas vraiment empêcher la vantardise et l’étalage écoeurant des remarques personnelles gratuites, cependant on peut éviter d’appuyer des médias se fondant là-dessus.

Sans compter les contradictions pratiques. Quand on voit des comptes facebook se la jouant « anti-flics » et ultra-« révolutionnaires », on se demande si ces gens-là sont conscients qu’ils aident la police à répertorier et surveiller les gens sympathisant avec les idées radicales…

C’est pareil avec les journalistes. On peut leur donner des informations, mais que se passe-t-il ? Ils diffusent les informations qu’ils trouvent justes… selon les valeurs de leur presse, qui ne sympathise clairement pas avec la libération animale. De plus, c’est une presse qui sera surtout lue par des gens appartenant aux classes sociales favorisées, « oubliant » au passage l’écrasante majorité de la population…

Informer les journalistes, c’est donc surtout aider ses ennemis…

Cela veut dire qu’il faut organiser ses propres structures alternatives, sa propre culture. Cela ne veut pas dire que l’on ne veuille pas toucher la majorité de la population. Bien au contraire, c’est le point de départ pour y arriver.

Et c’est possible ! Chaque semaine, bien plus d’une dizaine de milliers de personnes viennent sur LTD, lisant de très nombreux articles à chaque fois. C’est la preuve qu’avec rien, on peut faire pas mal de choses… Si on s’en donne les moyens, si on a la discipline pour cela, si on ne perd pas du temps dans les illusions, en pensant qu’on peut « contourner » le système, être « plus malin que lui », etc. !

Hulot rejoint l’écologie en mode catho

C’est une prise de choix pour l’Eglise catholique: Nicolas Hulot rejoint leur camp, parlant de « l’âme du monde », promouvant une écologie dont les termes sont absolument catholiques. Le journal La Vie souligne même que lorsque Hulot a pris la parole, il avait des accents « bergogliens », allusion à Jorge Mario Bergoglio, l’actuel pape François!

Pape qui sera accueilli en grande pompe par un autre François, le président de la République française quant à lui, trop heureux d’avoir le pape en « guest star » à la conférence de l’ONU sur le changement climatique qui se déroulera à Paris à la fin de l’année!

Tous unis afin… de ne surtout pas critiquer l’anthropocentrisme, de bien faire en sorte que le concept de Nature soit réfuté, que tout résumé à une question « environnementale » qui serait à « gérer »…

Nicolas Hulot : « l’âme du monde est profondément malade »

Des responsables religieux chrétiens, musulmans, juifs et bouddhistes de la Conférence des responsables du culte en France se sont réunis le 21 mai au Sénat pour un colloque sur le climat et les religions. Une journée marquée par l’intervention de Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète qui les a interpellés dans un discours aux accents « bergogliens ».

À un mois de la publication de l’encyclique sur l’écologie, c’est un appel très spirituel, aux accents bergogliens, qu’a lancé Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète, aux responsables religieux chrétiens, musulmans, juifs et bouddhistes de la Conférence des responsables du culte en France, réunis le 21 mai au Sénat pour un colloque sur « le climat et les religions » en prévision de la conférence de Paris sur les changements climatiques (COP 21).

« Nous sommes dans une profonde crise de civilisation, et d’ailleurs le mot crise lui même d’ailleurs a-t-il encore un sens, dans la mesure où en théorie une crise est un mauvais moment à passer … ? Reconnaissons ici que ce mauvais moment ne cesse de s’éterniser ce qui prouve qu’il y a quelque chose de profondément intime qui ne fonctionne plus dans nos sociétés. Pour moi, il y a une nécessité absolue, effectivement de mener la bataille de l’Histoire. L’âme du monde est profondément malade. »

Ainsi, pour Nicolas Hulot, le rôle particulier des religieux est de placer cet enjeu à « un niveau supérieur », de relier les hommes entre eux et à leur Histoire pour guérir « l’âme du monde » : « Si la dimension éthique ne dépasse pas la simple expertise, je pense que l’effort, l’échéance sera insuffisante » a-t-il déploré avant de poursuivre : « L’homme n’est plus relié à rien. C’est le désarroi tragique de l’homme moderne. Il n’est plus relié à son passé, il est en train de se désolidariser de son futur et il a pensé, probablement aveuglé par l’hypertrophie de la technique et de la technologie qu’il pouvait détacher sa branche de l’arbre de la création. »

Des propos qui font écho avec ceux du pape François que l’envoyé spécial du Président à rencontré à plusieurs reprises au Vatican : « C’est une grande méprise qui advient « quand l’absolutisation de la technique prévaut », ce qui finit par produire « une confusion entre la fin et moyens . Résultat inévitable de la « culture du déchet » et de la « mentalité de consommation exagérée ».

Au contraire, affirmer la dignité de la personne c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, qui nous est donnée gratuitement et qui ne peut, pour cette raison, être objet d’échange ou de commerce » déclarait ainsi le pape fin novembre devant le Parlement européen.

Hulot, lui, déclare : « Je sais que dans une société matérialiste tout cela est complètement hors sol. Mais qui mieux que vous peut nous aider à replacer l’homme là où il est ? »

Accents bergogliens aussi dans cette dénonciation forte d’une culture du déchet qui fait le lit des conflits et des intégrismes : « Dans un monde qui n’a pas besoin d’humiliations supplémentaires ni d’occasions de tensions, de conflits supplémentaires, la crise climatique est l’ultime injustice, a-t-il affirmé parce qu’elle affecte et frappe prioritairement des hommes, des femmes et des enfants qui sont déjà en situation de vulnérabilité, qui pour la plupart n’ont pas bénéficié d’un mode de développement qui parfois s’est fait même sur leur dos et dont ils subissent les conséquences négatives. (…) Dans un monde aussi réactif, cette ultime humiliation fait le lit de tous les intégrismes. Prendre en charge collectivement l’enjeu climatique c’est pacifier le monde; laisser le temps de dicter la mutation c’est nous livrer un XXIème siècle à côté duquel les tragédies du XXème nous sembleront dérisoires. »

Des responsables religieux, il attend ainsi qu’ils aident à séparer le bon grain de l’ivraie du le discours politique : « C’est un moment de vérité et vous devrez nous aider à faire en sorte que, derrière les mots plein d’empathie, parfois larmoyants, parfois sincères mais parfois éloignés de la sincérité les responsables politiques mettent en place des actions à la hauteur de la situation et qu’à Paris ils écrivent l’Histoire et ne la laissent pas s’écrire à notre place ».

Faisant allusion aux moqueries qui ont suivi ses trois visites au Vatican il a déclaré : « On dit que je suis tellement désespéré que je vais chercher un miracle. Mais la crise est tellement grave qu’il faut une dimension verticale… ». Les membres de la Conférence des responsables du culte en France doivent rencontrer François Hollande le 1er juillet et lui remettre un texte interreligieux sur le sujet.

Quand même les Beach Boys disent de ne pas approcher l’eau…

Ce qui est frappant quand on regarde le passé, c’est de voir qu’un certain degré de conscience écologique était déjà présent… Quand on voit Vegan Reich et Earth Crisis promouvoir la libération animale sans compromis dès les années 1990, on peut peut-être se dire, à la rigueur, qu’il s’agit d’une avant-garde vraiment minoritaire.

Mais là quand on voit ce que pouvaient dire les Beach Boys en 1971, on ne peut que reconnaître que les gens vivant à notre époque sont en total décalage avec la réalité. De manière tout à fait réaliste, on devrait s’attendre à un mai 1968 pro-écologiste déferlant dans toute la France… Ce n’est pas vraiment le cas, pour l’instant du moins! La tempête arrivera inévitablement!

Don’t go near the water
Don’t you think it’s sad
What’s happened to the water
Our water’s going bad
N’allez pas près de l’eau
Vous ne pensez pas que c’est triste
Ce qui est arrivé à l’eau
Notre eau va mal

Oceans, rivers, lakes and streams
Have all been touched by man
The poison floating out to sea
Now threatens life on land
Les océans, les rivières, les lacs et les cours d’eau
Ont tous été touchés par l’homme
Le poison flottant jusqu’à la mer
Maintenant menace la vie sur la terre

Don’t go near the water
Ain’t it sad
What’s happened to the water
It’s going bad
N’allez pas près de l’eau
Vous ne pensez pas que ce soit triste
Ce qui est arrivé à l’eau
Cela va mal

Don’t go near the water
Don’t go near the water
N’allez pas près de l’eau
N’allez pas près de l’eau

Toothpaste and soap will make our oceans a bubble bath
So let’s avoid an ecological aftermath
Beginning with me
Beginning with you
Le dentifrice et le savon feront de nos océans un bain moussant
Donc, évitons un contrecoup écologique
Commençant avec moi
Commençant avec toi

Don’t go near the water
To do it any wrong
To be cool with the water
Is the message of this song
N’allez pas près de l’eau
Pour lui faire le moindre mal
Être cool avec l’eau
Est le message de cette chanson

Let’s all help the water
Right away
Do what we can and ought to
Let’s start today
Mettons nous à aider l’eau
Là tout de suite
Faire ce que nous pouvons et devons
Commençons aujourd’hui

« La guerre du « modèle » animal »

Les responsables de l’association Antidote Europe ont publié une tribune dans Le Monde, un journal particulièrement agressif dans sa mise en valeur de la vivisection.

C’est problématique, car cela donne une image démocratique au Monde, et qui plus est les arguments utilisés, s’ils sont raisonnables, masquent la dimension idéologique et culturelle de la vivisection. Une « science » au service d’une industrie qui fait des bénéfices, de fait, ne sera jamais remise en cause dans une société au service de ces entreprises…

La guerre du « modèle » animal n’aura pas lieu !*

*Dans le titre de cet article, il y a plus qu’une allusion au titre de la pièce de Gireaudoux (La guerre de Troie n’aura pas lieu) qui cherche à déchiffrer les motivations fratricides de la future seconde guerre mondiale. L’auteur y met en relief le cynisme des politiciens (ici : scientifiques dévoués au « modèle » animal) ainsi que leur manipulation des symboles (ici : modèles animaux).

Pourquoi la guerre du « modèle » animal n’aura-t-elle pas lieu ? Simplement faute de combattants, car il n’existe pas d’espèce animale « modèle » pour une autre. Un enfant de 10 ans sait que son chien ne peut pas se croiser avec un chat. Quand il quittera le collège quelques années plus tard, il saura qu’une espèce donnée est entourée de barrières, qui se manifestent notamment par son isolement reproductif. Il saura aussi que la reproduction exige la fusion de gamètes mâles et femelles pour produire les chromosomes du descendant.

L’isolement reproductif indique que cette fusion ne peut se faire qu’entre partenaires de la même espèce et qu’elle est interdite entre partenaires d’espèces différentes. Conséquence : le patrimoine génétique d’une espèce est unique, c’est une loi fondamentale du vivant sur notre planète. Une espèce mobilise son patrimoine génétique pour réagir à un stimulus donné, tel que stress, agression physique ou chimique, maladie… Deux espèces différentes, soumises au même stimulus, vont réagir chacune avec son patrimoine génétique propre, réactions qui vont aller, selon les cas, de semblables à opposées.

On ne le saura qu’après exposition des deux espèces au même stimulus dans des conditions de laboratoire identiques. Le recours au « modèle » ne nous apprend rien quant à la réaction de l’espèce supposée « modélisée », il est donc inutile. Conclusion, aussi logique et rigoureuse que 2+2 = 4, mais encore largement ignorée de ceux pour qui logique et rigueur devraient être des impératifs : aucune espèce animale n’est un modèle biologique fiable pour une autre.

Comme dans tout débat scientifique, ceux qui sont d’un avis contraire doivent prouver le bien-fondé de leurs assertions et affirmations, autrement qu’en s’abritant derrières leurs titres et leur compassion pour les animaux, petit doigt bien mince alors qu’ils mettent en danger la santé et la vie de leurs congénères. Dans la réalité, l’expérimentateur aura en effet tôt fait de croire que la réaction de son « modèle » vaut pour l’homme, une croyance source des catastrophes sanitaires, comme le montre deux exemples simples.

La prévention d’abord, qui est confiée (dans le réglement européen REACH sur les substances chimiques notamment) aux « modèles » rongeurs, à qui on peut faire dire n’importe quoi ou son exact contraire. La souris, par exemple, « prouve » qu’un hydrocarbure testé sur la lignée C3H est fortement cancérigène, mais ne l’est que très faiblement pour la lignée C57BL/6, mais les mâles de cette dernière « prouvent » qu’une substance est fortement oestrogénique, mais qu’elle ne l’est pratiquement pas pour les mâles de la lignée CD-1. Conséquence : nous baignons dans 200 000 substances chimiques de synthèse dont nous ne savons rien quant à leurs dangers pour notre santé.

Les augures, lus dans les boyaux des « modèles » (bien choisis) par nos devins du XXIe siècle, sont favorables, mais la réalité de terrain est toute autre : en France, entre 2000 et 2009, le nombre de diabétiques de type 2 a plus que doublé, le nombre de cancers du sein et de la prostate ont été multipliés par deux et trois respectivement, les cas d’Alzheimer ont augmenté de 70 %, et le nombre de naissances d’enfants autistes est passé de 1 800 à 650 000 (données InVS, HAS, OPEPS, associations de patients).

La prévention sur « modèles » laisse à désirer… L’extrapolation de ces données sur les décennies à venir, si personne n’écarte ces devins, montre que, quand nos enfants nés depuis 2000 seront dans la force de l’âge, 1 sur 3 serait diabétique, 1 sur 4 souffrirait d’Alzheimer, tous les hommes seraient concernés par le cancer de la prostate et 1 femme sur 3 par le cancer du sein, 1 naissance sur 3 serait autiste et l’infertilité masculine serait totale. Le Meilleur des mondes…

Où sont les progrès de la recherche biomédicale effectuée sur « modèles » ? Aucune thérapie pour guérir, même simplement stabiliser, les maladies ou désordres ci-dessus. Depuis un siècle, les dizaines de milliers de travaux sur « modèles » (de la souris au singe en passant par les lémuriens) n’ont donné aucun résultat, pas de guérison du Sida, bien que des milliers de chimpanzés, infectés par le VIH lors d’essais, donc contagieux, croupissent dans des « sanctuaires » à la charge du contribuable. Ces fausses pistes ont accaparé crédits et temps de chercheurs au détriment de la vraie biomédecine humaine.

On n’échappera à cette course à l’abîme du Titanic sanitaire qu’en renonçant aux « modèles ». Notre seul vrai modèle, c’est l’homme. On dispose aujourd’hui de cultures de cellules humaines, en particulier des cellules pluripotentes induites (iPS), prélevées sur des personnes d’âge, de sexe, d’ethnie donnés, sur des organes malades, etc. On peut exposer ces cellules à des candidats médicaments ou à des substances chimiques à tester, et observer dans le détail les dérégulations intervenues dans l’expression des gènes de ces cellules.

Les méthodes de « génomique » (pharmacogénomique, toxicogénomique), « protéomique », « métabolomique »… sont déjà très largement utilisées à l’étranger à cette fin. On commence à tester des substances sur des « mini-organes » (cerveau, foie…) issus d’iPS.

On dispose aussi de méthodes d’édition et d’ingénierie génomiques précises (CRISPR/Cas9), capables d’activer ou d’éditer (suppléer, modifier, remplacer ou supprimer) à volonté n’importe quel gène, notamment des gènes défaillants sources de maladies. Selon Edmund Beecher Wilson (1856-1939), toute maladie démarre au niveau des cellules, c’est à ce niveau que l’on doit commencer l’étude biomédicale, avant de l’étendre aux tissus et organes, jusqu’aux aux essais cliniques pour les médicaments. Le prix Nobel Sidney Brenner préconise judicieusement l’étude de maladies « de la paillasse au lit du patient », donc sans passer par l’animalerie.

Les chercheurs de nos établissements publics de recherche ont certainement les moyens intellectuels pour mettre en œuvre cette biologie du XXIe siècle et pour participer à l’exploration des immenses champs d’investigation qu’elle a ouverts. Mais les faibles moyens donnés à la recherche biologique en général et à la biomédecine en particulier sont très largement insuffisants à cette fin, d’autant qu’ils sont majoritairement consacrés aux « modèles animaux », qu’il serait temps de ranger sur les étagères des musées des sciences…

Claude Reiss, ex-DR CNRS et président d’Antidote Europe

André Ménache, vétérinaire etDirecteur d’Antidote Europe

Shell reconnaît le réchauffement climatique

C’est une information assez particulière. Les assemblées générales, tant de Shell que de BP, ont décidé que ces entreprises devaient assumer le réchauffement climatique. A la fin du mois, la question sera posée pareillement par les assemblées générales de Chevron et d’Exxon.

Un journal anglais, le Guardian, a révélé que dans un document interne de Shell, son PDG Ben van Beurden expliquait même ouvertement que :

« Tous les scénarios que l’on a étudié ne permettent pas aujourd’hui de limiter la hausse de température à 2 degrés – avec un calcul de 450 particules par million (ppm) de CO2 (gaz carbonique). Nous ne voyons pas les gouvernements prendre les mesures nécessaires dans ce sens pour le moment. »

Cela n’empêche pas la société en question de jouer de tout son poids pour empêcher que soit prise toute décision contraignante. Voici ce que dit à ce sujet le Guardian, repris par Courrier International :

« Les objectifs énergétiques adoptés par l’Union européenne (UE) en octobre 2014 vous ont paru manquer d’ambition ?

C’est normal. Ils ont été dictés par l’une des majors du secteur pétrolier : Shell.

Ses lobbyistes ont murmuré à l’oreille du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, pour exclure tout autre objectif contraignant en dehors des 27 % d’énergies renouvelables (ENR) à l’horizon 2030.

L’Europe vise donc désormais 40 % de réduction de ses émissions pour 2030 par rapport aux niveaux de 1990, sans avoir fixé les moyens d’y parvenir et sans objectifs par État, un point particulièrement contesté par le Royaume-Uni lors des discussions, rappelle le quotidien britannique.

[Celui-ci] s’est procuré plusieurs documents qui démontrent que certains points clés de l’accord figuraient dans des propositions des lobbyistes de Shell dès octobre 2011. Ces derniers auraient convaincu Barroso d’abandonner la formule préexistante, qui liait les objectifs à des lois contraignantes sur l’énergie.

Le principal argument des lobbyistes ? Une transition énergétique vers le gaz naturel (moins émetteur que le charbon ou le pétrole) permettrait à l’Europe des économies de 500 milliards d’euros par rapport à un tournant vers les énergies renouvelables. »

Dans la perspective mentionnée dans ces dernières lignes, Shell compte acheter BG Group, qui s’occupe d’explorer la recherche de gaz naturel et de la production de celui-ci.

Le président américain Barack Obama vient également d’autoriser les forages dans l’Arctique…Alors qu’en même temps, le Bureau américain de gestion de l’énergie provenant des océans, qui a donné son feu vert, reconnaît qu’il y avait 75 % de « chance » pour que se déroule une marée noire dans les 77 prochaines années !

Les forages exploratoires commenceront dès cet été dans les eaux proches de l’Alaska, les réserves étant estimées à 30 milliards de barils de brut… Et la banquise, mesurée à la fin de l’été, a déjà diminué de 45% depuis 1979, permettant l’accès à sans doute 30% des réserves mondiales de gaz et à 13% de celles de pétrole.

Non loin, au Canada, on a d’ailleurs l’Alberta, avec ses « fameux » sables bitumineux de l’Athabasca, dont les réserves sont de 1 800 milliards de barils, autant que le pétrole mondial actuel, mais avec pour l’instant seulement 10 % de potentiellement récupérables, 100 000 personnes s’affairant pour produire pas moins de 1,9 million de barils par jour en moyenne !

Beaucoup de Co2 est produit, parce qu’il faut chauffer les dépôts de sable afin de provoquer l’écoulement du bitume. Afin d’éviter cela, la société japonaise Toshiba travaille pour que soient installés là-bas, d’ici quelques années, des… mini réacteurs nucléaires pour aider à la production.

Cela n’empêchera pas toutefois la contamination de l’air et des sols, la production de boues toxiques… Tout va de mal en pis ! Pas pour les entreprises en tout cas : Shell, par exemple, c’est un chiffre d’affaire de pas moins de 459,6 milliards de dollars par an…

Concluons sur les derniers chiffres du réchauffement climatique. Voici la tendance pour ces dernières années, le point rouge indiquant la position en avril 2015.

Voici un autre graphique, se basant sur les prises dans les glaces et montrant l’évolution sur des milliers d’années, le point 0 étant l’année 1950.


Les faits sont les faits: l’anthropocentrisme a fait faillite. Seule la reconnaissance de la planète Terre comme ensemble primordial est cohérente, juste, morale, scientifique.

Programme des Assises chrétiennes de l’écologie,

Voici le programme des Assises chrétiennes de l’écologie, qui se dérouleront du 28 au 30 août à Saint-Étienne. Nous en avons parlé et nous en reparlerons: il est vraiment significatif que ce soit les catholiques qui aient ici mis l’initiative.

Ils ont en effet compris que le grand risque était l’affirmation de la Nature, qui saperait le principe de « Dieu ». Et ils ont compris que les gens qui ne les soutenaient pas étaient dominés culturellement par des gens anthropocentristes rejetant la Nature, tout en préservant un compromis « laïc » avec l’Église.

Il y a donc un boulevard pour faire passer le catholicisme pour « écologiste », avec comme bouquet final la venue du pape à Paris pour la conférence de l’ONU sur le climat, en décembre…

La dimension « anticapitaliste » n’est également forcément pas oubliée: il y a ainsi la publication par La Vie d’une interview de Naomi Klein, figure « altermondialiste », présentée ainsi:

Pour Naomie Klein, «ne pas se résigner à la crise climatique est une question morale». Pour l’altermondialiste candienne, la lutte contre le changement climatique doit remettre en cause la domination du capitalisme.

Tout cela est, malheureusement, vraiment très bien ficelé, et foncièrement logique. Raison de plus d’assumer « la Terre d’abord! » à la fois face aux individualistes anti-Nature et aux religieux pro-mysticisme.

Agir sur mon empreinte écologique. Pourquoi ? Comment ?

Si tous les humains consommaient autant que les ­Français, il faudrait trois fois notre planète pour y pourvoir. Aliments, mobilité, habitat, loisirs, culture, etc. : nous simulerons la façon dont chacun peut diminuer ses principaux postes de consommation pour réduire son empreinte écologique, qui mesure l’impact de notre mode de vie sur la planète. Avec Arnaud du Crest, membre du Forum pour d’autres indicateurs de richesse et du groupe Paroles de chrétiens sur l’écologie, auteur de Pour un engagement écologique : simplicité et justice.
> Forum 2 Ven 18 h-19 h 15, sam 12 h 30-13 h 45.
Devenir une famille à énergie positive

Les consommations d’énergie et d’eau à la maison représentent une source de dépense importante. Elles sont aussi coûteuses pour l’environnement. Des milliers de « familles à énergie positive » montrent qu’il est possible d’agir ensemble de façon concrète, efficace et ludique pour trouver les solutions. ­Frédéric Delhommeau est l’un de ces pionniers, qui a lancé cette opération en France en 2008. Responsable de l’antenne parisienne de l’association ­Prioriterre (www.prioriterre.org), il présentera cette démarche de sobriété ­heureuse.
> Forum 57 Ven 18 h-19 h 15, sam 12 h 30-13 h 45.
Prier avec la Création, en prenant son temps…

Se mettre à l’écoute de la parole de Dieu. Contempler la Création que le Seigneur nous donne à aimer. Expérimenter le silence, l’écoute de Sa parole, de ma parole, de la parole des autres, en prenant du temps. Faire l’expérience avec d’autres d’une prière guidée, ou pas… Isabelle Ezanno, membre des Chemins ignatiens dans la Loire, nous introduira dans ce chemin de beauté.
> Forum 6 Ven 18 h-19 h 15, sam 14 h 15 à 15 h 30.
Jeûner pour le climat ? Quand spiritualité et écologie s’embrassent

Jeûner le premier jour de chaque mois pour soutenir spirituellement les négociations de l’Onu sur le réchauffement climatique, lors de la conférence Paris Climat 2015. Tel est l’objectif de l’initiative Jeûne pour le ­climat, qui relie 10 000 personnes dans le monde depuis une année. Martin Kopp, chargé de plaidoyer pour la justice climatique au niveau de la Fédération luthérienne mondiale, présentera cette démarche et l’avancée des négociations climatiques.
> Forum 8 Ven 18 h-19 h 15.
« Christianisme et objection de croissance »

Quelles limites se donner individuellement et collectivement ? Avec Chrétiens et pic de pétrole, un groupe basé à Lyon, et Olivier Rey, philosophe, auteur d’Une question de taille (Stock, 2014) nous explorerons les pistes individuelles et collectives pour construire un autre modèle de société fondé sur la convivialité, l’autonomie des individus et la notion de limites.
> Forum 16 Ven 16 h 30-17 h 45, sam 12 h 30-13 h 45.
Banque et climat : comment mettre notre argent au service d’une transition vers des sociétés soutenables

Quel rôle jouent les banques françaises dans le dérèglement climatique ? ­Comment reprendre le contrôle de son argent ? Lucie Pinson, chargée de la campagne « Finance privée » pour l’association environnementale les Amis de la Terre, proposera des pistes concrètes d’action pour des placements éthiques et écologiquement ­compatibles.
> Forum 19 Ven 18 h-19 h 15, sam 14 h 15-15 h 30.
L’Église, actrice de la transition énergétique : pourquoi et comment ?

Emmanuelle Geffriaud est conseillère énergie puis responsable du pôle « Espace info énergie » au sein de l’association Prioriterre, qui aide les citoyens à baisser leur consommation énergétique. Elle nous aidera à comprendre, exemples à l’appui, comment, dans l’Église, on peut impliquer les paroisses, et les paroissiens, de manière concrète dans la transition énergétique.
> Forum 27 Sam 12 h 30-13 h 45, sam 14 h 15-15 h 30.
Vivre en harmonie avec tous les vivants, humains et non-humains, est-ce possible ?

En vérité, quel a été au long des siècles notre comportement de chrétiens vis-à-vis de l’ensemble des vivants ? Et que devrait-il être ? Nous y réfléchirons avec Jean-Pierre Raffin, ancien enseignant-chercheur à l’université Paris VII-Denis Diderot, membre actif de l’antenne ­Environnement et Modes de vie au sein de la Conférence des évêques.
> Forum 3 Ven 18 h-19 h 15.
François d’Assise, patron de l’écologie

Qu’en est-il en réalité de saint François d’Assise ? Que nous enseignent les sources dont on dispose ? Et aujourd’hui, comment pouvons-nous nous inspirer de lui ? Patrice Kervyn, religieux franciscain, nous aidera à mieux situer l’immense envergure de ce saint universel que Jean Paul II a fait patron de l’écologie.
> Forum 28 Ven 18 h-19 h 15, sam 14 h 15-15 h 30.
Résister en animant un éco-hameau chrétien

Est-on condamné à mener une vie « sur les rails » ? Alexandre Sokolovitch, animateur coordinateur de l’éco-hameau Goshen, où vivent quatre familles, nous fera part des expériences alternatives autour d’une ferme en agroécologie qui sont menées dans ce lieu expérimental, principalement auprès des jeunes. Alexandre se réfère à une démarche chrétienne inspirée par les courants de pensée de l’éducation populaire, de la non-violence et des valeurs de l’altermondialisme. Avant de se fixer à Goshen, il a vécu avec sa femme Marie et leur ­premier enfant pendant trois ans en nomade dans un bus à la rencontre de la marginalité en France.
> Forum 33 Ven 18 h-19 h 15, sam 14 h 15-15 h 30.
Danser pour honorer la terre

Une invitation douce à habiter son corps et à ouvrir tous ses sens avec Béatrice Pupier, qui anime des ateliers de danses sacrées depuis une dizaine d’années.
> Forum 52 Ven 16 h 30-17 h 45, sam 12 h 30-13 h 45.
Effets du réchauffement climatique sur la biodiversité

Animaux et plantes sont loin d’être insensibles au réchauffement climatique. Il est fréquent de constater qu’ils montent en altitude pour retrouver des températures plus froides… Avec ­Raymond Faure, président de la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) Loire. La Frapna mène des actions pour la protection de la faune et de la flore, des milieux naturels et de l’environnement.
> Forum 10 Sam 14 h 15-15 h 30.
Soigner l’esprit, guérir la Terre. Atelier pratique de découverte du « travail qui relie »

Comment se transformer soi-même et convertir son regard sur la nature, pour se sentir bien plus proche d’elle ? Michel Maxime Egger, sociologue, responsable d’ONG, chrétien orthodoxe, auteur de la Terre comme soi-même et de Soigner l’esprit, guérir la Terre (Labor et Fides, 2012 et 2015), nous présentera une méthode de transformation personnelle sous la forme d’une spirale en quatre temps : s’enraciner dans la gratitude, honorer sa peine pour le monde, changer de perception, aller de l’avant. La méthode sera mise en pratique à travers quelques exercices.
> Forum 61 Sam 14 h 15-15 h 30.
Lutter contre le changement climatique : du global au local

Olivier Nouaillas, journaliste à La Vie, auteur du Changement climatique pour les nuls (First, 2014), examinera les réponses que l’on peut apporter à la crise climatique. À la fois au niveau global, mais aussi au niveau local, sans oublier les démarches plus militantes ou spirituelles, auxquelles nous pouvons tous nous associer.
> Forum 70 Ven 16 h 30-17 h 45, sam 12 h 30-13 h 45.
Choisir une alimentation saine, écologique, éthique et réduire ses déchets

Un atelier réunira parents et enfants avec Laure Haag Cassaigne. Chaque mois, cette jeune mère de famille organise des ateliers pour aider chacun à adapter son style de vie, afin de le rendre plus ­respectueux de l’environnement et des hommes. Elle s’appuie sur des exemples concrets, donnant lieu à un plan d’action précis. Par exemple : choisir son alimentation et réduire ses déchets, c’est possible, mais comment faire ? Laure nous aidera à adopter les bons réflexes.
> Forum J Programme jeunesse, sam 9 h 30 à 11 h 30.
La terre nourricière, un trésor à préserver

Découvrir la richesse de vie des sols et de la terre. Prendre conscience qu’il faut la préserver pour nourrir les hommes aujourd’hui et demain. Avec Agnès Gosselin, ancienne conseillère agricole et animatrice du mouvement Chrétiens en monde rural (CMR)
> Forum 50 Ven 16 h 30-17 h 45, sam 14 h 15 à 15 h 30.

Aimer les pigeons au marchais nantais de Talensac…

C’est une information par le site nantais NALO.

Pigeons à Talensac : «C’est plus fort que moi ! J’aime les animaux, tous les animaux»

Heidi est un vendeur de fruit sur le marché de Talensac à Nantes, il est à quelques mois de la retraite. Ce week-end la presse révélait une petite « affaire » le concernant : il a reçu de la police municipale un avis d’expulsion du marché pendant 15 jours (sachant que c’est un marché ouvert du mardi au dimanche).

La raison de cela ? Ce monsieur a nourrit à plusieurs reprise des pigeons autour de son étal, malgré les mises en garde de la police.

La plupart des gens l’ignore certainement, mais il est interdit de nourrir les pigeons dans les grandes villes. Ces malheureux animaux sont considérés par les humains comme des indésirables, des « nuisibles ».

Le commerçant de Talensac n’est pas un provocateur gratuit qui s’est amusé de la police, il reconnaît ses « tords » vis-à-vis de la réglementation :

« La police municipale a raison, elle fait son travail. Moi, c’est vrai, j’ai désobéi et j’ai déjà été averti plusieurs fois. »

Au contraire d’un provocateur, il fait preuve d’une grande dignité, d’un grand sens moral en expliquant par contre :

« Mais c’est plus fort que moi ! J’aime les animaux, tous les animaux. »

Voilà des paroles d’une grande valeurs qu’on aimerai lire ou entendre plus souvent !

Les gens sont « dérangés » par les fientes de ces malheureux oiseaux qui ne font que se nourrir ? Certes. Mais il est complètement erroné de penser que les pigeons sont « coupables » et devraient être rejetés, éjectés.

Les fientes des oiseaux sont un phénomène naturel qui participe au fonctionnement général de la vie sur Terre. Cela ne pose pas de « problèmes » au milieu de la végétation, de la terre et de l’humidité quotidienne.

Le problème ce n’est pas les fientes des pigeons, le problème c’est le bitume et le béton.

Du point de vue des végétaux, les fientes sont essentiellement une source d’azote et d’autres nutriments minéraux. Dans la nature, les « déchets », les choses « sales » n’existent pas en tant que tel, puisque tout a une utilité, tout a une une place dans ce qui est un immense système favorisant perpétuellement le renouvellement et l’évolution de la vie dans son ensemble.

Rejeter les oiseaux comme le fait la réglementation interdisant de nourrir les pigeons est une attitude profondément erroné. Non seulement cela est totalement égoïste, surtout sur un marché de fruits et de légumes (que seraient nos fruits et légumes sans les animaux et les insectes participants aux processus naturels ?), mais en plus c’est totalement « suicidaire » pour l’humanité.

A moins bien sûr de vouloir manger des « fruits » et des « légumes » sans saveurs et sans nutriments, à moins de penser que les végétaux dans nos villes ne doivent exister que comme décors, à moins de s’imaginer que l’ont pourrait véritablement se développer de manière harmonieuse et heureuse entouré de béton et de bitume, sans oiseaux, sans animaux.

Les pigeons sont autant que nous des habitants des villes, pas plus que nous ils ont « choisi » ou non d’y habiter, d’y subir la pollution, d’y manger de la nourriture souvent mauvaise pour leur santé.

Alors autant que nous ils ont le droit d’y vivre de manière heureuse. Les personnes qui les aident à se nourrir font preuve d’un grand sens moral, d’une grande solidarité pour nos voisins et amis les pigeons !

Au contraire, les parents qui trouvent amusant de voir leurs gamins courir après les pigeons comme ont le voit trop souvent sur les places des grandes villes ont une attitude stupide et dénaturé. C’est exactement le genre d’attitude qui conduit l’humanité droit dans le mur.

Les fientes des pigeons à Talensac ne sont qu’un problème secondaire, qui ne coûterait pas grande chose à nettoyer si l’on décidait de s’organiser correctement et d’arrêter de mépriser les pigeons.

Que l’on compare cela, au hasard par exemple, avec le coût de la pollution et des problèmes engendrés par les gros 4×4 SUV tellement à la mode dans nos rues… N’est-ce pas là une problème plus sérieux que ce sympathique marchant de fruits dont le tord n’est que d’aimer les animaux, « tous les animaux » ?

Ouest France publie une photo de ce marchant, nous la reproduisons ci-dessous, en espérant que cela aidera les gens à le reconnaître pour venir acheter leurs fruits chez lui quand il sera de retour à Talensac !

« Tous les oiseaux ont le droit fondamental de voler dans le ciel »

C’est une information présentée comme une anecdote par un blog du Monde.

Suite à une demande effectuée par l’association indienne People for animals, le juge Manmohan Singh de la Haute Cour de Delhi a exigé d’un éleveur qu’il libère les oiseaux en sa possession, précisant la chose suivante:

« Tous les oiseaux ont le droit fondamental de voler dans le ciel et aucun être humain n’a le droit de les garder dans des petites cages en vue de leur commerce ou quoi que ce soit d’autre. »

C’est une information toute relative, car évidemment l’Inde est un pays économiquement très arriéré et le juge n’a aucun moyen d’appliquer quoi que ce soit à ce sujet: c’est de la rhétorique, mais qui est somme toute belle et juste.

Aussi, voici une sélection de « commentaires » à l’article du Monde, reflétant bien l’approche français concernant la Nature et les animaux: cynisme, relativisme, individualisme, mauvais esprit, etc.!

Oui tous les oiseaux ont le droit de voler dans le ciel : je me demande d’ailleurs pourquoi les autruches et autres pingouins ne portent pas plainte à ce sujet auprès de la commission européenne !

Quand les cages seront ouvertes, je me demande combien d’oiseaux anciennement de compagnie vont mourir par manque d’expérience du monde extérieur.

D’ailleurs, je me demande ce que les kiwis, les autruches et autres oiseaux cloués au sol « pensent » de ce droit.

Il va falloir interdire les éoliennes. [allusion sordide aux oiseaux happés par les éoliennes]

Je suis pour le droit des animaux quand il s’agit de maltraitance , mais là il faut admettre que la partie : »Tous les oiseaux ont le droit fondamental de voler dans le ciel » est un peu simpliste.

C’est fondamentalement humain de vouloir adopter des animaux, les élever et en faire des compagnons. Quant à savoir si les intéressés vivent mal la chose, c’est fondamentalement irrationnel. La vie des animaux sauvages peut être tout aussi rude et cruelle.

Ceci étant, je suis d’accord pour dire que mettre des oiseaux dans des petites cages relève de la maltraitance.

Je suis pour le droit des petits oiseaux a voler librement. Ouvrez les braguettes, svp!

les petits bras du fn
les petits bras de l’ump
les petits bras du ps
les petits bras du medef
les petits bras islamistes
les petits bras
les petits
les

En revanche violer des femmes ne constitue pas « une violation de leurs droits ».
C’est beau comme pays l’Inde.

Jean-Marie Le Pen avait quelque chose à rajouter mais sa fifille le lui a interdit.

Il n’y a pas qu’en Inde où les juges sont à côté de la plaque. En France aussi.. [s’ensuit de nombreux commentaires sur l’éducation et la justice en France etc.]

a coup le juge est un Jaïn de la même obédience que celle de gandhi… ils font généralement de belle carrière, un peu comme les mormons aux US, droiture et interdiction « absolue de tuer ».. les réguliers peuvent se promener tout nu (sadhu vetu de vent) en passant un plumeau devant leur pas afin de n’écraser aucun être vivant… certain vont juste a se laisser mourir de faim afin de ne pas tuer d’être vivant… bref de grande moralité… pas étonnant donc que celui-ci ait donner droit aux oiseaux avant ceux de leur propriétaire… les Jaïns sont toutefois des exception en inde même si ils « marquent » par leur droiture d’esprit et leur haute position sociale…
reste qu’ici semble-t-il le juge a fait appel aux droit de l’animal pour les sortir d’un tenardier du genre animal… cela me fait penser a ce que pouvait dire pythagore(ou thalès) en voyant un homme battre un chien dans la rue… celui-ci s’approcha de l’autre et lui dit reconnaitre la réincarnation son oncle mort il y a quelques années et que de ce fait il devait cesser de le battre… (pov tonton) sans quoi il le dénoncerait aux gardes de la cité…

Tout cela n’est pas sans intérêt: il est enfin nécessaire de comprendre la typologie des réactions anti-animaux existant dans notre pays. Il s’agit également de bien comprendre que les anti-animaux, pour certains, ne changeront pas. Ne pas voir qu’il faudra leur imposer le véganisme est illusoire.

S’il s’agit de convaincre la majorité, il y aura bien des gens préférant faire « ce qu’ils veulent », célébrant des valeurs dépassées: ces gens ne disparaîtront pas d’un coup de baguette magique. Et en attendant, leur capacité de nuisance est immense…. Isoler ces gens et dépasser les bâtons qu’ils mettent dans les roues est une tache qui demande de la réflexion!

François Moutou et la question des épidémies sur la Terre

L’humanité joue à l’apprenti sorcier, s’imaginant être en dehors de la Nature et donc pouvoir l’analyser « objectivement ». Une vaine prétention niant les inter-relations existant, la Nature étant un tout et l’être humain qu’une partie, partie devant se discipliner, se soumettre au tout: c’est cela que signifie « la Terre d’abord! ».

François Moutou vient de sortir un livre participant à la tentative actuelle de prétendre pouvoir « gérer » le futur proche – une chose impossible tant que l’humanité pensera être le tout et analysera le monde tel des fragments séparés, alors qu’il faut partir du tout puis en comprendre les composantes.

Le livre s’intitule « Des épidémies, des animaux et des hommes » et son auteur est vétérinaire, épidémiologiste et ancien directeur adjoint du laboratoire de santé animale de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

Citons ici ce qu’a pu dire François Moutou de par le passé, pour comprendre son point de vue:

« La question n’est pas de discourir sur une stratégie nationale pour la biodiversité mais de décider ensemble si on garde ou non, le grand hamster (Cricetus cricetus) en Alsace, le vison européen (Mustela lutreola) en Aquitaine, l’ours brun (Ursus arctos) dans les Pyrénées – et tous les autres – et ensuite de s’y tenir.

On sait techniquement comment faire et pour les conserver et pour les éliminer. On le dit, on le fait et on l’assume. »

Faut-il voir quelque chose de positif ou non? S’agit-il d’une simple mentalité de « gestionnaire », bien française? C’est bien le cas. Dans une interview au Journal de l’environnement (produit par le grand groupe Infopro digital), François Moutou pointe une menace: celle de la commercialisation des animaux sauvages capturés.

Mais c’est le risque qui l’intéresse, ainsi que la biodiversité. Pas les animaux sauvages en soi. Pas les animaux tout court non plus puisqu’il pense que les élevages sont une bonne solution…

JDLE – Vous consacrez un chapitre aux nouveaux animaux de compagnie, dont le commerce est en partie régulé, mais fait aussi l’objet de ventes illégales sur internet. Est-ce selon vous un risque important de maladies émergentes?

François Moutou – Début mars, trois cas d’encéphalite mortelle ont été observés en Allemagne chez des éleveurs d’écureuils originaires d’Amérique centrale, du fait d’un bornavirus.

Et en 2003, des cas de variole du singe, la «monkeypox», sont survenus aux Etats-Unis chez des propriétaires de chiens de prairie, animal originaire d’Amérique du Nord. Or ces animaux avaient été en contact, dans les animaleries, avec environ 800 rongeurs d’origine africaine, eux-mêmes porteurs du virus. Pourtant, il n’y avait dans ce commerce rien d’illégal, rien de frauduleux.

En créant de tels contacts entre des animaux ne se côtoyant pas dans la nature, en l’occurrence des rongeurs nord-américains et africains, on crée toutes les circonstances d’échange de pathogènes.

Personne ne peut anticiper le résultat de telles rencontres.

Je ne comprends pas que l’on continue à accepter la commercialisation d’animaux exotiques capturés dans la nature, alors que l’on pourrait recourir à des élevages en ferme, avec une plus grande surveillance sanitaire, une possibilité de remonter la filière en cas d’accident. Ce n’est bon ni pour la biodiversité, ni pour la santé publique.

Pour le monkeypox, les conséquences pour les personnes ont heureusement été assez limitées. Mais il est certain qu’en entretenant un tel commerce, on joue avec le feu. Et à force de jouer au loto, un jour on finit par gagner.

La question-réponse suivante reflète également bien cette approche, qui se veut rationnelle, mais ne dépasse par la mentalité du chef d’entreprise s’occupant des comptes de la société en étant surtout tourné vers la question des profits.

JDLE – Quelle est la part, dans la survenue de maladies émergentes, des caractéristiques propres aux pathogènes, tels que bactéries et virus, et des facteurs humains?

François Moutou – Il est très difficile de séparer les deux phénomènes. Le temps de génération d’une bactérie est de l’ordre de quelques heures, ce qui lui laisse le temps de muter un nombre incommensurable de fois au cours de la vie d’un être humain. D’autre part, nous sommes actuellement 7 milliards de personnes sur Terre, la population ne cesse de croître. Or en épidémiologie, il y a des effets de seuil au-delà d’un certain effectif. Nous serons probablement 9 milliards d’individus en 2050, il est fort probable que de nouveaux phénomènes se produisent d’ici là.

Du fait de cette croissance démographique, l’homme a besoin de toujours plus de place, il continue à envahir des espaces jusqu’alors très peu habités. Par exemple, la forêt disparaît, ce qui crée de nouveaux contacts avec la faune sauvage, soit de manière directe avec l’homme, soit avec les élevages.

Les virus ne tombent pas du ciel, ils étaient déjà là où on les croise. Par exemple, il suffit de raser des forêts, d’y établir des élevages de porcs et d’y planter des arbres à lychees, comme cela se fait souvent.

Délogées de la forêt, les chauves-souris vont s’installer au-dessus des cochons, se nourrissant des fruits: l’homme crée ainsi des proximités entre diverses espèces qui ne se côtoyaient pas jusqu’alors, ce qui favorise les transmissions de microbes. L’homme n’est donc pas seulement une victime des maladies émergentes, il en est aussi acteur.

Tout ce que dit François Moutou est d’un niveau terriblement faible. Cela peut aider quelqu’un ne reconnaissant pas la vie sur la planète Terre comme une globalité, comme un système, mais c’est tout sauf scientifique. On comprend très bien que seule la reconnaissance théorique (et pratique) de la Terre comme système global – ce que nous appelons symboliquement Gaïa – permet d’avoir un aperçu global cohérent.

Si on en est encore à constater que les interventions humaines ont un impact sur le reste de la Nature, on est mal parti, très mal parti!

Et c’est bien le cas, car comme le montre François Moutou, les humains pensent qu’ils ont un impact sur la Nature (et « malheureusement » réciproquement), c’est-à-dire qu’ils partent du principe qu’ils sont sortis de la Nature, qu’ils n’ont plus rien à voir avec elle.

Le citadin méprisant le pigeon a le même fond culturel que le scientifique « étonné » de voir que l’humanité a une interaction avec tout le reste du domaine de la vie…

C’était un étonnement peut-être compréhensible et acceptable il y a 300 ans. Mais en 2015, c’est un étonnement criminel, qu’il faut écraser, extirper des mentalités humaines. Sans quoi le déséquilibre sera tel que l’humanité sera alors, pour le coup, vraiment mis en-dehors de Gaïa, ce qui l’amènera à disparaître, alors que si elle est apparue au sein de la Terre comme système, c’est bien qu’elle a un rôle à jouer: protéger la Terre et sa vie.

Eotopia: la petite maison dans la prairie

Et un projet facho de plus: celui-ci consiste cette fois en « eotopia » qui est un projet de village végétalien fondé sur le troc – le terme employé est celui de « don », cela fait plus « alternatif ».

Naturellement, les gens cherchant le terrain pour ce village aimeraient qu’il soit plutôt dans le sud de la France: et pourquoi pas en Picardie ou en Normandie? C’est que les personnes concernées voyageant dans plein de pays différents comme ils s’en vantent savent bien, au fond, que leur projet est une simple fuite.

Une fuite en mode hippie individualiste: chacun sa maison, pas besoin de médicaments ni d’échanges avec l’extérieur, chacun ayant « son » électricité, « son » eau récupérée, « ses » fruits et légumes, etc.

Bref, c’est la petite maison dans la prairie, l’idéal du petit propriétaire vivant en parfaite autonomie, échangeant de manière parfaitement « équitable » son travail. Proudhon en rêvait, Pétain aussi, la « conquête de l’Ouest » en a été une expression proche, et voilà que les mêmes idées refont surface.

L’originalité du projet tient par contre en son « régime végétalien », expliqué comme suit:

Régime végétalien

Les raisons principales sont le respect de l’environnement, la préférence pour les produits locaux, saisonniers et au coût énergétique faible, la création d’une atmosphère de paix dénuée d’agressivité et de haine et une alimentation saine basée sur l’étude biologique de notre système digestif.

Nous souhaitons conserver ce régime au sein de cet éco-village pour notre bien-être personnel, la cohérence de nos idéaux et pour sensibiliser le public au sujet de l’importance de notre régime dans la recherche d’un style de vie plus écologique.

Les habitants de l’éco-village n’auront en aucun cas l’obligation de devenir végétaliens, nous demandons juste qu’aucun produit animal ne soit apporté ou consommé dans son enceinte. Nous ne voulons pas d’animaux encerclés ou prisonniers.

Le véganisme est utilisé ici comme justificatif moral pour fuir un monde moderne « mauvais ». Les animaux ne sont pas considérés pour qui ils sont: ils sont de simples prétextes à une logique du type « puisque… alors ». Puisque le monde est mauvais, alors je n’y participe pas.

Pour bien comprendre cette démission, cette capitulation par rapport à l’universalisme, citons ici le FAQ. On y voit que s’il est parlé de mère Nature et du respect des animaux, c’est pour non pas protéger celle-ci de manière active et universelle, mais de manière passive et particulière.

C’est un projet individualiste, prétextant les valeurs universelles et collectives pour mieux démissionner.

Pourquoi végétalien ?

Nous voulons suivre un régime qui soit respectueux de tous les êtres vivants en ayant un impact écologique le plus minime possible. Nous pensons que les êtres humains sont égaux aux autres espèces et que nous pouvons vivre en harmonie avec l’équilibre naturel.

D’après nos recherches, nous avons découvert qu’une diète végétalienne était adaptée et conseillée pour l’humain au regard de son système digestif et ses besoins.

Aurez vous des chiens et des animaux de compagnie ?

Nous ne voulons pas avoir d’animaux tenus en laisse ou esclaves… Cela dit, si des chiens par exemple accompagnent des habitants en toute liberté, nous considérerons la question.

Au lieu de vouloir l’harmonie sur toute la planète, on célèbre son ego sur le plan local, en prétendant être « en harmonie » générale avec la vie. C’est nier la réalité, ni plus ni moins. On peut citer deux autres points éclairant ici cette démarche:

Et au sujet des drogues ?

Nous ne pouvons interdire à personne de consommer des drogues. Nous préférerions un lieu libre de drogues en tout genre (y compris sucre blanc, médicaments, aspirines, alcool, cigarettes, marijuana, etc.) mais chacun des habitants devra être son propre responsable. Les lieux d’habitat communs devront être respectés. ​

Comment allez-vous assurer votre sécurité si vous êtes ouverts à tous ?

La confiance et l’amour seront nos meilleures armes.

N’importe qui comprend que c’est impossible dans la société actuelle et avec des gens influencés par elle. Inévitablement il faudra prendre des décisions et imposer des choses, et alors on en revient à la question de notre monde dans son ensemble, et non pas simplement localement: il faut tout changer!

Voici une autre question-réponse du FAQ montrant bien les problèmes d’autorité qui se produiront:

N’avez-vous pas peur d’attirer tous les fainéants d’Europe ?​

Nous serons ouverts à tous mais le village sera aussi un lieu d’activités diverses et ceux qui ne participeront pas aux efforts communs seront amenés à s’expliquer devant les assemblées générales tenues chaque semaine.

Et après les explications, que se passera-t-il? Ces gens évitent d’en parler, parce que leur objectif est seulement la fuite. Et on vit du parasitage, qu’on qualifie de générosité:

« nous visiterons régulièrement les déchetteries et les entreprises de la région pour qu’ils nous mettent de côté les chutes. »
« pour le transport du matériel, nous espérons pouvoir compter sur la générosité des conducteurs. »
« Il y a souvent une pelle ou un râteau en double dans une maison. Nous comptons sur la générosité des gens pour se séparer des objets qu’ils n’utilisent plus ou que très rarement. »
« pour se connecter au monde et organiser nos évènements et ateliers, nous essayerons d’obtenir Internet gratuitement en demandant aux voisins (si nous en avons) ou d’établir un partenariat direct avec un fournisseur d’accès Internet. »
« notre régime alimentaire sera notre meilleure médecine mais pour les urgences nous aurons recours à la médecine traditionnelle ou nous irons tout simplement chez le docteur ou à l’hôpital. Vu que nous travaillerons pour le bien de la communauté, nous espérons trouver des pratiquants qui acceptent de nous soutenir professionnellement. »

En gros: les autres travailleront pour nous, nous permettant d’accumuler des choses, puis on prétendra à l’autonomie autant qu’on pourra… Tout cela afin de satisfaire l’individualisme, en mode facho retour à la terre « authentique ».

Notons d’ailleurs que la théorie selon laquelle la Nature donne « gratuitement », théorie censée être le coeur du projet, est totalement fausse: la Nature n’est pas extérieure à nous.

Il y a des interrelations entre tous les êtres vivants: l’eau n’est pas donnée « gratuitement », ce « don » relève en réalité d’un cycle très élaboré sur la planète, et des exemples de ce type sont innombrables.

Mais cela revient à parler de la Terre comme système – ce qu’on peut appeler symboliquement Gaïa, et la soumission au système est contradictoire avec l’idée même d’un projet localiste et individualiste…

On a donc ici pratiquement un projet de société vegan straight edge, mais en niant sa portée universaliste. C’est une capitulation: au lieu de protéger les animaux, on se cache en affirmant qu’au moins, on y est pour rien. C’est la fuite de l’individu devant ses responsabilités collectives: l’ego rendu suprême au nom de sa « supériorité » vis-à-vis du monde réel.

L’alcool : une cause toujours plus grande de décès et d’invalidité

L’OCDE – organisme international rassemblant les pays « développés » – a publié son rapport sur l’alcool et les politiques de santé. On y a apprend entre autres cette information effarante: l’alcool gagne des places dans les causes de décès et d’invalidité…

Au total, les hommes ayant un faible niveau d’éducation sont plus exposés au risque de forte alcoolisation alors que c’est l’inverse qui s’observe chez les femmes, parmi lesquelles les femmes ayant un niveau d’éducation élevé ont une plus forte probabilité d’avoir une consommation importante d’alcool.

L’abus d’alcool est l’une des premières causes de décès et d’invalidité, tuant un plus grand nombre d’individus de par le monde que le virus du SIDA, la violence et la tuberculose réunis. Entre 1990 et 2010, l’usage nocif de l’alcool est passé du huitième au cinquième rang des principales causes de décès et d’invalidité dans le monde.

Voici également le classement de la consommation d’alcool par individu de plus de 15 ans. La France est 3e…

Voici une autre information, qui explique tellement de choses qu’on pouvait se demander…

Pourquoi en effet a-t-on l’impression que les gens boivent plus d’alcool alors qu’en général la consommation d’alcool recule?

C’est parce qu’une petite partie de la population – une partie pas du tout si petite en fait quand on y pense – consomme près de la moitié de l’alcool… C’est elle qu’on voit, qui se marginalise…

Voici le topo sur le « binge drinking »:

Le plus alarmant, cependant, est le fait que beaucoup de pays ont connu une hausse significative de certaines conduites d’alcoolisation à risque (alcoolisation paroxystique, ou binge drinking), en particulier chez les jeunes et les femmes. Le nombre d’enfants ayant consommé de l’alcool et connu l’ivresse a considérablement augmenté ces dernières années.

Plus de deux enfants sur trois ont consommé de l’alcool avant l’âge de 15 ans dans les pays de l’OCDE, et deux sur cinq ont été en état d’ivresse au moins une fois. Les filles ont rattrapé les garçons au cours des dix dernières
années.

Ces évolutions sont particulièrement inquiétantes, parce que les méfaits généralement associés à la consommation excessive d’alcool chez les jeunes n’ont pas seulement des effets néfastes sur les buveurs eux-mêmes, mais touchent souvent d’autres personnes que les buveurs eux-mêmes, par exemple en cas d’accidents de la circulation ou actes de violences.

Cela contribue en grande partie au fléau des maladies liées à l’alcool. En outre, les personnes qui consomment de l’alcool à un jeune âge ont un risque plus élevé de souffrir de maladies aiguës et chroniques.

Ces personnes sont souvent confrontées à un problème de consommation excessive plus tard dans leur vie, et celles qui pourraient réussir sur le marché du travail risquent de voir leurs perspectives de carrière à long terme menacées.

Les personnes plus éduquées et ayant un statut socio-économique plus élevé ont davantage tendance à consommer de l’alcool, mais la consommation excessive est polarisée aux deux extrémités de l’échelle sociale.

Les hommes moins éduqués et ayant un statut socio-économique moins élevé, ainsi que les femmes plus éduquées et ayant un statut socio-économique plus élevé, ont davantage tendance à s’adonner à une consommation à risque. La consommation excessive affecte l’emploi, la productivité et les salaires.

Les pertes de productivité associées à la consommation nocive d’alcool sont estimées à environ 1% du PIB dans la plupart des pays.

Ce que cela montre, c’est que l’alcool est socialement ancré et est toujours plus ravageur…

Trois enfants nés par GPA à l’étranger reconnus par l’Etat

En France, on n’a pas le droit de commenter une décision de justice. Bon nombre ne s’en sont pas privés hier, et malheureusement les critiques proviennent surtout de la droite catholique…

Pourtant, ce sont bien les gens qui se veulent progressistes qui devraient dénoncer la gestation par autrui, c’est-à-dire les « mères porteuses ». Mais comme les progressistes sont gangrenés par les anarchistes – queers – antispécistes et autres ultra-libéraux, ils sont paralysés…

Regardons ce qui s’est passé, avec cette information donnée par Le Monde :

Les familles de trois enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger ont obtenu gain de cause.

Le tribunal de grande instance (TGI) de Nantes a enjoint, mercredi 13 mai, au procureur de la République de la ville la transcription sur les registres d’état civil de leurs actes de naissance. La justice a, par ailleurs, condamné le parquet à verser 1 000 euros au titre des remboursements de frais d’avocats à chacun des requérants.

En l’occurrence, il s’agit de trois enfants nés en Ukraine, aux Etats-Unis et en Inde d’une « mère porteuse », qui se voient donc reconnus officiellement comme étant des enfants des parents les ayant « commandés » telles des marchandises.

La décision du TGI suit les les arrêts rendus en juin 2014 par la Cour européenne des droits de l’homme, posant que l’État français n’a pas le droit de rejeter la transcription dans l’état-civil français des actes de naissance faits à l’étranger.

Manuel Valls avait alors par la suite expliqué que l’État français ne céderait pas ; dans le journal catholique La Croix, en octobre 2014, il expliquait ainsi :

« Le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. »

Seulement voilà cette promesse était impossible à tenir, à moins de refuser ouvertement certains rapports avec l’Union Européenne. Il faut du cran, et la gauche « molle » ou « sociétale » ne l’a certainement pas, surtout qu’elle est proche des thèses ultra-libérales universitaires queer et autres.

La gauche « sociale » est atomisée, et ne reste plus que la droite conservatrice qui a ici un boulevard, et qui peut se prétendre contre le capitalisme, ce qui est un comble.

Il faut bien dire que la société d’aujourd’hui sombre littéralement. Les femmes managers escroquent la loi en utilisant des stimulations ovariennes pour planifier leur grossesse en fonction de leur carrière, tout comme d’autres escroquent pareillement, pour des fortunes, la sécurité sociale en pratiquant des chirurgies esthétiques remboursées grâce à des médecins complaisants maquillant cela en « chirurgie réparatrice ».

Les jeunes ne comprennent pas le fait de sanctuariser leurs corps : les photos de leurs corps nus sont envoyés aussi simplement que cela à de vagues connaissances ou des inconnus sur des plate-formes pour mobiles comme « Tinder ».

Il y a quinze jours, c’était la série « Plus belle la vie » qui à une heure de grande écoute montrait le début d’un « plan à trois » avec les personnes prenant du poppers, un vasodilateur. En quelque sorte, on peut dire pour se moquer que les « antispécistes » qui avaient réalisé un film porno « militant » n’étaient que des précurseurs de « Plus belle la vie »…

Bref, tout se casse la gueule, ce qui est normal puisque dans une société libérale, chacun fait ce qu’il veut. L’anarchisme n’est qu’une variante rebelle de l’ultra-libéralisme et sur la plupart des thèmes il ne déroge pas au « chacun fait ce qu’il veut ».

Tout à fait logique par conséquent que les « mères porteuses » soient considérées comme un phénomène dans l’ordre des choses…. Tout est une marchandise possible, il n’y a plus de valeur « en soi ».

Face à cela, il n’y a que deux systèmes possibles : ou Dieu, ou la Nature.

Soit on est un libéral croyant en la toute puissance de l’existence individuelle, soit on croit en Dieu et on se soumet à certaines valeurs intemporelles, soit on considère qu’il y a la Nature qui définit la réalité des êtres vivants désirant persévérer dans leur être.

Dans la première variante, tout est possible, dans la seconde uniquement ce que Dieu a commandé, dans la troisième uniquement ce qui est naturel.

A-t-on besoin d’une usine à pâtes?

On s’amuse bien dans la mouvance zadiste, squatter, teufer et intellectuels rebelles : on trouve quelque chose à faire pour ne pas avoir à assumer le véganisme. Le localisme contre l’universel: voilà leur mot d’ordre.

Voici un exemple d’une nouvelle lubie: l’usine à pâtes! Cela se passe à Rouen et en voici la présentation.

En route vers l’autonomie alimentaire.

Notre projet en quelques mots : fabriquer nos propres pâtes avec le blé que nous avons cultivé et transformé en semoule de blé dur, entre amis et pour nos amis, la famille, les amis d’amis, ceux qui se bougent et tous ceux qui seront intéressés.

Nous allons lancer un atelier de production locale et artisanale de pâtes sèches, que nous appelons ici « L’usine à pâtes ». Notre objectif n’est pas de faire des bénéfices mais d’alimenter un certain nombre d’amis, de lieux, de restaurants associatifs et autres cantines de luttes.

Avec des amis paysans, nous avons déjà planté deux hectares de blé dur.

Ils possèdent aussi un moulin et une bluterie pour transformer le blé en semoule de blé. Nous attendons deux tonnes en septembre et nous participerons tous aux moissons en juillet.

D’autres, versés dans l’art de la sérigraphie, prendront en charge le conditionnement et la décoration des paquets de pâtes.

Notre objectif est de produire deux tonnes de pâtes sèches la première année. A l’inverse des pâtes fraîches ou des légumes frais, leur durée de conservation est théoriquement infinie.

Il s’agit tout autant de déserter l’agro-industrie et de favoriser la production locale que de continuer à prendre en main nos existences et de rester attaché à l’ idée que nous nous faisons d’une vie bonne.

Laquelle réside bien plus dans la joie qu’éprouvent ceux qui cheminent ensemble que dans le triste avenir que nous promet l’économie marchande.

Tant d’abnégation pour un projet individualiste, c’est assez effarant. On ne peut pas dire non plus que ces gens ne savent pas ce que veut dire le mot révolution: le projet est lié à la Conjuration des fourneaux, qui organise régulièrement des repas, ainsi que des conférences où justement le thème de la révolte révolutionnaire revient souvent.

Cependant, et évidemment, organiser le soulèvement violent est plus fatiguant et universaliste que proposer des plats… Mieux vaut tenter un retour en arrière, version Pétain, que d’aller vers un futur où on devrait se remettre en cause…

Cette « conjuration des fourneaux », par exemple, ne connaît pas le véganisme. Elle propose des plats, le plus souvent en burger, avec en plus une variante végétarienne de proposée. Mais c’est pour la forme, car la logique générale est clairement liée à l’exploitation animale.

Faut-il être beauf pour, en effet, proposer une « semaine gastronomique consacrée aux abats », avec les plats suivants: « rognons de boeuf sautés », « langue de boeuf aux cornichons », « foies de génisse au beurre persillé et aillée », « Ris de veau comme en Normandie », « foies de volaille au bleu d’Auvergne »…

Cela ne les interpelle tellement pas, qu’il y a des alternatives comme un « steak de céleri accompagnés d’une purée de topinambour et de haricots verts »: en plus du mot « steak » (et de sa forme, peut-être du goût!) on a donc le « plaisir » de manger à côté, en face, de gens mangeant des « abats »… Quel bonheur « révolutionnaire »!

Mais ce qui compte surtout ici, c’est que ces gens ne veulent pas de la grande production, ils ont des rêves localistes, qui vont forcément de pair avec l’exploitation animale. Seuls des échanges à l’échelle de la planète permettent un mode de vie vegan pour tout un chacun.

S’il y a exploitation animale de la part de l’humanité jusqu’à présent, c’est pour des raisons pratiques: les besoins alimentaires devaient être trouvés dans l’entourage immédiat. Il s’agit d’abolir cela, pas d’y revenir!

« Végans extrémistes »

« Végans extrémistes : Alex, cadre bancaire, marqué comme une bête » : c’est le titre d’un article pathétique publié par Le Point, où l’on peut voir en vidéo ce cadre bancaire satisfait de se faire marquer au fer rouge, au nom de la « cause »…

Entre le réformisme de L214 dont les objectifs sont impossibles à part en 10 000 ans de réforme – alors qu’en plus l’exploitation animale grandit donc c’est le contraire qui se passe – et les postures morbides de 269 avec le fer rouge, on est pas gâté et rappelons que le véganisme obtient avec cela une très mauvaise réputation, les vegans donnant une image irrationnelle et glauque…

L’article du Point n’est évidemment pas dupe du caractère vain de ce symbolisme à la fois chrétien et décadent, et vise par conséquent ce qui apparaît comme la seule menace réelle, quand on est logique, à l’idéologie dominante de l’exploitation animale: la culture vegan straight edge…

Là par contre, on est dans la diffamation et la caricature: il s’agit de nuire au maximum, non pas d’expliquer, car là, la rupture est claire et nette, elle est moralement et culturellement indiscutable, et on ne peut pas « discuter » ou « négocier » ou « intégrer » ou corrompre à coups de poste d’universitaires, d’intellectuels, etc…

Quand le véganisme fait l’apologie de la violence

Mais toutes les associations de libération des animaux ne sont pas aussi pacifiques que Respectons. L’Animal Front Liberation se définit comme un mouvement écoterroriste. Saccages, incendies, destructions, tags…

Pour ce mouvement né en 1970 en Angleterre, mais très peu développé en France, la violence est le seul moyen pour faire reculer l’exploitation animale. Sur leur site internet, habillés comme des terroristes, ils vont jusqu’à appeler à la lutte armée contre les hommes pour défendre les animaux.

Les Straight Edge, une communauté qui se meurt

Mais pour ceux qui ne sont pas prêts à frapper pour défendre un lapin, il existe une autre option : le Straight Edge, ce mouvement américain qui prône un mode de vie « sans sexe, sans drogue, sans alcool ». Le Straight Edge est né pour contrer le punk hardcore, dans les années 1980. Ses adeptes prônent un retour à la vie saine, qui implique le véganisme pour certains d’entre eux.

Les actions des Straight Edge sont très peu nombreuses et se limitent à quelques manifestations pour la fermeture des abattoirs. La communauté perd beaucoup de membres mais « tente de survivre en se réunissant autour de stands pour sensibiliser au végétalisme », admet Benoît Mateu.

C’est tout simplement lamentable: même wikipedia est mieux informée.

Nous ne savons pas non plus si la personne citée ici à la fin a vraiment dit des choses aussi lamentables, mais dans tous les cas, rappelons que les journalistes déforment les propos comme ils le veulent, car ils ne servent pas l’information, mais des idéologies liées aux intérêts de leur groupe de presse.

Dans tous les cas par conséquent, nous conseillons de faire comme nous: refuser systématiquement les demandes des journalistes. Le vrai chemin démocratique ne passe pas par des gens ne visant pas l’information mais le sensationnel, la diffusion de points de vue conforme à leur vision du monde obéissant à l’idéologie dominante…

Action de l’ALF en Seine-et-Marne

Le site Bite bacl! a diffusé l’information, et voici la version du Parisien.

Le siège de la fédération départementale des chasseurs de Seine-et-Marne (FDC 77) a été la cible d’un groupe d’activistes de la cause animale baptisé Alf, dans la nuit de samedi [11 avril] à dimanche, à Bréau. Ses locaux ont été tagués.

« Ils ont aussi tenté de s’introduire dans le bâtiment principal, indique Gilles Billault, responsable du service communication de la FDC 77.

Mais les alarmes ont très bien fonctionné et ils se sont enfuis. On a eu cette chance, parce que sinon, ils faisaient la même chose que dans l’Oise. »

Au mois de février, le siège de la FDC de l’Oise a été saccagé par ce groupe. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie. La brigade de Mormant est chargée de l’enquête.

Déni du risque : le cas de l’usage de cannabis

La consommation de cannabis ramollit les esprits, mais le déni est puissant, s’appuyant notamment sur la séparation arbitraire entre drogues dites douces et dures. Voici un très intéressant extrait au sujet d’un tel déni, tiré d’un article sur les conduites à risque des jeunes, publié en 2002 dans un dossier sur la jeunesse.

Déni du risque : le cas de l’usage de cannabis

Lorsque l’on interroge des usagers de cannabis, des arguments très similaires aux précédents sont avancés.

En effet, pour ces usagers, le déni du risque passe souvent par une différenciation marquée entre cannabis et héroïne : les usagers de la première substance refusent l’étiquette de «drogués » et les risques sanitaires et sociaux qui y sont associés, en désignant comme tels les héroïnomanes.

Ils stigmatisent ainsi un «groupe à risque » auquel ils n’appartiennent pas, pour souligner par contraste l’innocuité relative de leur propre consommation.

Ainsi, les jeunes consommateurs de cannabis affirment que celui-ci ne provoque pas de dépendance et précisent qu’ils l’utilisent dans un cadre récréatif et collectif, par opposition à l’héroïne qui asservit, isole et détruit ceux qui en prennent (Duprez et Kokoreff, 2000).

Pour neutraliser le discours conventionnel condamnant les drogues illicites, ils le nient donc pour le cannabis mais l’acceptent pour l’héroïne. Des travaux anglais observent le même déni du risque, en suggérant qu’il est valable pour le cannabis mais également pour les nouvelles drogues de synthèse (Parker et al., 1998).

Ces travaux pointent aussi la responsabilité des médias et des autorités politiques qui, au cours des années quatre-vingt, ont popularisé le stéréotype de l’héroïnomane compulsif, marginalisé et dangereux, prêt à tout pour s’injecter une dose : la génération qui a grandi avec cette image du «drogué » ne se sentirait pas concernée par les messages préventifs relatifs aux drogues illicites, puisqu’elle ne se reconnaît pas dans ce stéréotype.

Le stéréotype de l’héroïnomane dépendant permet donc aux usagers de cannabis de nier le risque pour eux-mêmes, de sorte que plus ils consomment, plus ils ont tendance à souligner les dangers de l’héroïne ou des autres drogues dites «dures » , et par contraste à affirmer l’innocuité de «leur » produit.

C’est ce qu’illustrent les données du volet français de l’enquête européenne ESPAD (European school survey on alcohol and other drugs).

À mesure que le niveau de consommation de cannabis augmente, les proportions d’adolescents jugeant que l’essai, l’usage occasionnel ou l’usage régulier de cette substance font courir un grand risque chutent de façon spectaculaire.

En revanche, les proportions d’enquêtés déclarant que l’essai de l’héroïne, de la cocaïne ou du crack comporte un grand risque augmentent avec le niveau de consommation de cannabis : plus celui-ci est consommé, plus les dangers des produits réputés «plus durs » sont stigmatisés. (…)

Par ailleurs, les commentaires libres des adolescents interrogés par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) lors de la Journée d’appel de préparation à la défense13 mettent en évidence d’autres mécanismes de déni du risque.

Certains jeunes affirment leur capacité à maîtriser leur consommation, à «garder le contrôle » ; tandis que d’autres soulignent le fait que l’alcool et le tabac, produits licites, sont plus dangereux, puisqu’ils font plus de victimes.

Une fille de 18 ans et un garçon de 17 ans, qui ont consommé tous les deux du cannabis à au moins vingt reprises au cours des 30 derniers jours, déclarent respectivement : «P. S. : essayez, s »il vous plaît de prendre conscience que fumer du cannabis ne nuit que très peu à la santé (mort/ an à cause du cannabis = même pas 1 ; mort/ an à cause du tabac = 60 000 » ; «Quand on consomme du cannabis, je ne pense pas que l »on soit un vrai drogué … pas plus que le fumeur de tabac qui se fume au moins 3 paquets par jour… ».

Évidemment, la question n’est pas ici de savoir si ces adolescents ont tort ou raison : il faut plutôt prendre conscience du fait qu’ils se sentent bien informés (et le sont probablement), et disposent d’arguments solides à opposer aux campagnes de prévention, surtout si celles-ci partent du principe qu’elles s’adressent à des ignorants auxquels il suffit d’apporter la «bonne parole » .

EELV : « Je hais le tofu, mais je sauve le climat »

Europe Ecologie Les Verts touche encore le fond… On a beau se dire que c’est toujours plus lamentable et inintéressant, il faut malheureusement bien documenter cela…

Voici donc la pseudo mobilisation générale revendiquée par EELV, 200 jours avant la conférence de l’ONU sur le climat à Paris…

Les écologistes décrètent la mobilisation générale pour la Cop21

J-200 ! A quelques mois du grand rendez-vous de la conférence de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Paris-Le-Bourget, EÉLV lance sa campagne de mobilisation avec le #JeSauveLeClimat.

Samedi 9 mai après-midi, les écologistes ont donné le coup d’envoi d’une grande mobilisation citoyenne. Objectif : montrer l’urgence d’agir et la nécessité d’engager un mouvement social pour le climat qui se poursuivra bien après décembre prochain.

Le message est clair : si le sommet international de l’ONU réunira 195 chefs d’Etats et au moins autant de diplomates autour des tables de négociations pour remédier au défi climatique, chacune et chacun d’entre nous, citoyennes et citoyens, pouvons prendre notre destin en main pour gagner cette bataille de civilisation.

Toutes et tous, vous pouvez participer à l’opération en utilisant le générateur de tract et composer votre propre slogan. Soyez originaux et créatifs, et n’oubliez pas de le partager sur les réseaux sociaux avec le #JeSauveLeClimat.

Le climat nous appartient : nous en sommes toutes et tous ses meilleurs ambassadeurs du quotidien. Alors mobilisons-nous, ensemble, car il est plus que jamais décisif de faire entendre notre voix.

On l’aura donc compris, la seule chose qu’il y a comme contenu, c’est donc ce générateur de « tract »… On écrit son texte et dans la foulée on a une image avec le texte et en-dessous inscrit « je sauve le climat ».

Voici deux exemples d’une niaiserie assez exemplaire… Dans le genre on veut ridiculiser les écologistes, c’est parfait!

A la grande réunion d’EELV pour l’occasion – rappelons qu’EELV est au bord de craquer en deux structures différentes, en fonction du degré d’opportunisme pour avoir un ministère au gouvernement, surtout au moment de la conférence de l’ONU – on pouvait donc voir tous les gens d’EELV avec des panneaux de ce type.

Maintenant, regardons celui d’Emmanuelle Cosse, la responsable d’EELV…

Avec un autre angle, cela sera plus lisible…

« Je hais le tofu, mais je sauve le climat »… On aura vraiment tout vu avec EELV. A la limite encore, dire qu’on aime pas le tofu, pour dire qu’on peut faire sans tofu, mais « je hais le tofu » c’est attaquer directement le végétalisme…

Sur Facebook quelqu’un a posé une question à ce sujet, ce qui donne :

EELV prétend donc, officiellement sur son facebook:

Vous n’avez pas besoin d’aimer le tofu pour lutter contre le changement climatique. Vous pouvez très bien être végétarien sans manger de tofu.

Quel rapport? Aucun, il s’agit simplement de se dédouaner. EELV, ce sont des « beaufs », des « beaufs » qui sont des bobos, qui veulent un cadre de vie agréable à leurs yeux, qui veulent un capitalisme pas trop brutal (pour eux et leur mode de vie).

Mais la Nature, les animaux… et leur défense, c’est une autre planète…

La personne demande d’ailleurs à EELV,  les prenant à leur propre piège en poussant jusqu’au bout leur raisonnement individualiste:

« Donc je peux brandir une affiche avec sérieux comme vous, avec écrit dessus « je hais les transports en commun mais je sauve le climat »?

Et EELV de répondre:

« Oui, si vous vous déplacez à pieds ou à vélo. »

Difficile de faire de plus bobo comme style et comme contenu!