Roa et son « street art »

Nous avons déjà parlé de comment les animaux sont utilisés, de manière le plus souvent horrible, dans l’art contemporain. Il était logique que le « street art » se les approprie aussi.

Si le « street art » a déjà une longue tradition (Jean-Michel Basquiat, Keith Haring) et de nombreux représentants en France, c’est ici d’un « artiste » belge dont nous allons parler.

« Artiste » entre guillemets car ses œuvres sont bien souvent d’un glauque typique de ces pseudos artistes modernes utilisant les animaux, de préférence sous forme de cadavres, pour mettre en avant leur conception morbide de la vie.

Parfois, les œuvres de cet « artiste », appelé Roa, font que pour le coup il est un vrai artiste, ramenant les animaux dans la ville, animaux faisant parfois 30 mètres de large.

Mais quand il les montre dépecés, pendus, etc., cela sort de l’art pour plonger dans la fascination pseudo-rebelle du glauque. Nous ne montrons pas ici les pires images de ce genre, pour présenter surtout des œuvres où il y a de l’idée, mais en plus de manière flagrante avec un esprit allant dans un sens positif et ouvert à la nature.