On en sait un peu plus sur le fameux chien des révoltes grecques, dont nous avions déjà parlé. Il s’agit en fait d’un chien errant ; personne n’a donc l’irresponsabilité de l’avoir amené dans une telle situation.
La ville d’Athènes compte en effet environ 20 000 chiens errants, et ce chien – qui a reçu le surnom de Louk, Loukanikos (Loukaniko veut dire « saucisse » en grec) – habite sans doute dans le coin de la place Syntagma (la place de la constitution).
On sait aussi qu’il y avait un autre chien, qui faisait de même en 2008 et était présent dans les manifestations ; il avait reçu le nom de Kanellos (« Canelle »). Il serait apparemment mort depuis, mais certains pensent qu’il s’agit du même chien que Louk.
La situation de ce chien donne à réfléchir : si les révoltes sont justes, n’est-il pas autant juste de ne pas oublier les chiens présents ? Ne serait-ce pas une preuve d’universalisme et de justice ?
Voici des photos de Louk, montrant également le degré de tension des situations. On notera qu’il est facile de voir qu’il ne s’agit pas forcément tout le temps de Louk: à Athènes, les services vétérinaires de la ville qui comptabilisent, castrent/stérilisent les chienNEs errants leur mettent un collier bleu pour les mâles et rouges pour les femelles. Or, là on a parfois un collier bleu, parfois un collier rouge.