PeTA plaisante avec les violences faites aux femmes

Nous avons suffisamment critiqué PeTA, et ce dès le départ de LTD, pour en rajouter encore une fois une couche. Malheureusement, comme nous l’avions d’ailleurs expliqué, PeTA fait toujours pire et pour pouvoir continuer à exister est également obligé de toujours en rajouter. Et là la dernière campagne de vidéo a fait un énorme « buzz » et provoqué des réactions très vives (et justifiées) car PeTA joue carrément sur les violences faites aux femmes.

On a ainsi la vidéo d’une femme, apparemment battue (et se promenant en quelque sorte à moitié nue), qui explique que son petit ami est devenu vegan et lui a « cassé les reins », alors qu’un gros plan est notamment fait sur ses fesses.

On apprend après qu’en fait être végétalien permet de pratiquer le « porno tantrique », et dans le feu de l’action la femme a été blessée… Cela se veut de l’humour, c’est sordide, malsain et on atteint là un niveau de sexisme plus qu’outrancier.

Il y a même un site ouvert: bwvaktboom.com, se voulant humoristique, où on lit par exemple:

« Pendant des années, les femmes se sont ouvertes aux bienfaits physiques, émotionnels, et karmiques du végétalisme. Mais maintenant, de plus en plus d’hommes découvrent les avantages d’un régime alimentaire à base de plantes. Plus précisément, une augmentation spectaculaire de leur puissance et de leur endurance sexuelle. Malheureusement, les conséquences peuvent souvent mener à des blessures sexuelles comme le coup du lapin, des élongations musculaires, des brûlures, et même une luxation de la hanche. »

Mais en plus que cela soit sans grand intérêt, ce n’est pas du tout ce qu’on retient et PeTA montre encore une fois son décalage total par rapport à la réalité sociale.

Voici la vidéo en question, et un article du Nouvel Observateur (qui confond d’ailleurs vegan et « végétarien », ce qui montre tant le niveau des journalistes que celui des campagnes de PeTA).

Quand la Peta joue avec les violences conjugales

Dans l’un de ses spots, l’association de défense des animaux met en scène une jeune femme qui semble avoir été battue. Une vidéo qui fait scandale.

Habituée aux spots chocs et aux polémiques, l’association de défense des animaux Peta est, une nouvelle fois, critiquée après la diffusion de sa nouvelle campagne qui met en scène, de manière humoristique, des violences conjugales.

Dans ce spot diffusé à l’occasion de la Saint-Valentin, met en scène une jeune femme qui rentre de ses courses légèrement vêtue et le visage tuméfiée, souffrant visiblement de multiples contusions. Une voix-off explique : « Voici Jessica.

Elle souffre de « BWVAKTBOO », « Boyfriend went vegan and knocked the bottom out of me » (qui pourrait se traduire par « mon petit-ami est devenu végétarien et m’a cassé les reins »), une maladie douloureuse qui survient quand des petit-amis deviennent végétariens et peuvent soudainement le faire comme une star tantrique du porno. »

Le « BWVAKTBOO »

Alors que des flashbacks révèlent la nuit sauvage qui a mis Jessica dans cet état, la jeune fille arrive finalement à son appartement où son petit-ami répare le mur de la chambre et lui demande : « Ça va mieux ? ». Jessica répond pour un petit sourire en coin. Ce spot est accompagné d’un site consacré à la maladie « BWVAKTBOO » et sur lequel on trouve, notamment, des conseils pour avoir des relations sexuelles sans risque avec un végétarien.

Si la Peta est abonnée aux coups d’éclats et aux provocations, cette campagne a suscité de nombreuses réactions, y compris parmi ses supporters. Beaucoup estiment en effet que les violences conjugales ne sont pas un sujet de plaisanterie.

De son côté, interrogée par Yahoo News Lindsay Rajt, directrice de campagne à Peta se justifie : « C’est de l’humour. Les gens qui regardent la publicité jusqu’à la fin voient que la femme a un sourire malicieux. Elle est contente de retourner avec lui. C’est enjoué ».