Les faucons de Bruxelles

Le rapport entre les villes et la Nature est très difficile pour la Nature, et l’une des attitudes destructrices des humains dans le cadre urbain vise particulièrement les oiseaux. Les humains occupent une grande place avec leurs villes, les bâtiments en hauteur attirent forcément les oiseaux, et pourtant les êtres humains s’étonnent !

Comme si quelque chose pouvait arrêter la Nature !

On en a en tout cas une démonstration assez parlante avec les faucons de Bruxelles. Il s’agit de faucons pèlerins s’installant pour nicher sur l’une des tours de la cathédrale Saint-Michel et Gudule, non loin de la fameuse Grand Place.

Cela fait huit ans que les faucons pèlerins s’installent, et une webcam (même muni d’infrarouge) permet de les observer 24 heures sur 24.

Sur le parvis de la cathédrale, jusqu’au 3 juin de cette année, il y a également un poste d’observation équipé d’écrans.

Il y a également deux ornithologues présents sur place, du mardi au dimanche de 12h à 18h (les informations à ce sujet sont ici).

Le succès est très grand sur internet ; l’année dernière, en deux mois il y a eu 350.000 visiteurs, de 80 pays différents. Les humains aiment les animaux et la Nature, quand ils y pensent… et quand ils l’assument, et au milieu d’une multitude de contradictions.

Mais la prise de conscience est inévitable, soit de manière consciente comme ouverture à Gaïa, soit comme soumission à Gaïa car la Nature par définition ne se laisse pas anéantir.

D’ailleurs, Didier Vangeluwe, l’ornithologue de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique, explique que « Nous avons été surpris car les faucons pèlerins nichent traditionnellement sur les falaises de pierres. Mais, ces dernières décennies, ils sont de plus en plus nombreux à s’installer sur des édifices élevés comme des églises, des cheminées ou même des tours de refroidissement de centrales nucléaires. »

La guerre à Gaïa est absurde et criminelle, et en aucun cas ne saurait aboutir !