La chienne Vera laissée pour morte dans une poubelle est tirée d’affaire

Hier nous avons relaté l’histoire abjecte des chiens emmurés à Sarajevo et de leur sauvetage.

Le chien est un être fidèle qui accorde sa confiance dans l’être humain et est considéré comme étant « le meilleur ami de l’homme. » Mais la « dévotion » que les chiens accorde aux humains est parfois trahie de manière dramatique voire mortelle. Mais dans tous les cas, trahir un animal est un acte infâme qu’il faut combattre.

Si on y prête attention, avec les médias qui relayent ces macabres histoires, on s’aperçoit que ce sont beaucoup plus les chiens qui subissent le plus les maltraitances, les attaques, les barbaries en tout genre.

C’est une chance que des personnes indignées se soient activées pour les chiens de Sarajevo car les événements se sont bien dénoués, et, pour le cas présent, la fin de l’histoire de cette chienne se termine bien aussi, alors que son sort semblait scellé.

Fin mars à Cers (34), un jeune homme trouve dans un sac jeté dans une benne à ordures, le corps d’un chien criblé de balles.

Le chien n’est pas mort, mais est en train de subir une effroyable agonie. Voici ce que raconte la personne qui l’a trouvé, il s’agit d’un ouvrier (lui et son collègue ont tenu à rester anonyme, car ce qui compte « c’est que la chienne aille bien»):

« J’étais avec une collègue ouvrier pour jeter des gravats, raconte le jeune homme qui l’a découvert. C’est lui qui a entendu du bruit, je me suis alors rendu compte que le sac plastique « respirait ». Je l’ai ouvert et j’ai découvert l’animal qui baignait dans son sang et ses excréments. Nous avons récupéré une vieille couverture pour le réchauffer et le réconforter. Nous l’avons tout de suite conduit chez le vétérinaire. »

La personne qui l’a trouvé a eu le bon réflexe de l’emmener immédiatement chez le vétérinaire. Suite à ses diverses mutilations, aux coups qu’elle a enduré et à ses 77 plombs dans le corps (dont un tir à bout portant), la chienne de 8 ans respire encore. C’était inespéré au vu de son état…

La chienne, Véra, s’en sort incroyablement avec « juste » une côte fêlée !

Après son opération, une famille d’accueil s’occupe de Véra afin de la soigner et de lui offrir le repos psychologique dont elle a besoin pour se reconstruire. Car au vu du terrible crime qu’elle a subi, la chienne est indéniablement traumatisée par ce qu’elle a vécu et a peur de l’être humain.

Véra est tatouée, la police recherche l’agresseur de la chienne. Le maître de Véra, qui est une personne âgée, est hospitalisé depuis plusieurs semaines, mais la personne qui a attaqué ainsi Véra n’a pas encore été retrouvée. Le mystère demeure et les spéculations vont bon train, comme Véra est un épagneul, un chien de chasse, il se pourrait que des chasseurs soient responsables du calvaire dont elle est heureusement sortie.

Cette histoire honteuse reflète des conceptions antagoniques : soit on méprise les chiens et on arrive à ces actes d’une violence inouïe, soit on les aime et on se bat pour les sauver.

C’est pour cela qu’il faut mettre en place cette nouvelle culture végane, celle de la libération animale, afin que des histoires scandaleuses, comme celle de Véra, ne se reproduisent plus jamais.

Mais l’histoire de Véra reflète aussi une lâcheté et une folie incroyable. Mettre plus de 70 plombs dans le corps d’un animal, ce n’est plus de l’acharnement à ce point. La laisser à l’agonie et balancer son cadavre dans une benne à ordures avec une telle indifférence est une chose plus que révoltante et barbare, que la culture végane du respect et de la compassion doit venir anéantir.

Car c’est malheureusement un classique que de laisser à leur sort des animaux abandonnés dans la rue, jetés dans un sac poubelle ou dans un carton. Les forums animaliers tels que Rescue relatent très souvent des « trouvailles » de ce genre.

Et aussi « farfelu » que cela puisse éventuellement paraître, un carton traînant dans la rue doit devenir objet d’attention car un animal abandonnée et/ou blessé peut très bien se trouver à l’intérieur.