Libération animale et libération de la Terre

[Cette page sera bien entendu améliorée au fur et à mesure… Ce n’est qu’une ébauche un peu constructive, appelée à être bien mieux!]

Nous avons très souvent des demandes de personnes désireuses d’agir. Répondre n’est jamais simple, car la situation en France est encore très difficile : c’est l’isolement qui prédomine.

De plus, l’activisme pour la libération animale et la libération de la Terre n’est pas quelque chose que l’on peut déterminer de manière abstraite, parce que les situations sont très nombreuses et que chacune a besoin d’une évaluation particulière.

Aussi, justement, voici une proposition d’activisme facilement reprenable et nous semblant tout à fait applicable, par n’importe qui et dans n’importe quelle situation.

Il est bien sûr aussi possible de piocher des éléments, même si la logique des choses veut à notre avis que tout soit inter-relié. C’est une question de levier et de pertinence, par rapport à la société actuelle : véganisme et écologie radicale forment une dynamique vraiment révolutionnaire.

L’objectif, simple donc dans sa logique, est le suivant : diffuser des idées progressistes, aider concrètement les animaux, faire des rencontres, former un groupe activiste, se développer culturellement.

Souvent, les médias expliquent que le militantisme est borné et ennuyeux, au contraire, dans notre cas, c’est un épanouissement, car ce n’est justement pas du tout égoïste.

******** D’abord, évaluez la situation. Pour cela, délimitez une petite zone (où vous habitez, où vous travaillez, où vous étudiez).

** Ensuite, étudiez la situation, et pour évaluer correctement la situation, il faut se fonder sur deux piliers : la libération animale, en tant que refus de l’exploitation animale et désir d’avoir un rapport heureux avec les animaux, et la libération de la Terre en tant que reconnaissance de la Nature comme réalité de notre planète (et non pas « Dieu », les humains seulement, etc.).

** Regardez où en est la Nature dans cette zone, afin de la défendre et de voir comment les gens la perçoivent (parcs, forêts, oiseaux…). Étudiez le mode de vie des gens au quotidien et leur rapport à l’exploitation animale (supermarché, zoo, chasse…).

******** Organisez-vous au quotidien.

** Faites attention à votre environnement, révolutionnez votre approche de là où vous marchez, là où vous roulez. L’écrasante majorité des gens peut passer à côté d’un animal en détresse, sans même s’en apercevoir. Portez votre attention sur des détails qui n’en sont peut-être pas (une cage de rongeurs apparemment vide placée à côté de poubelles abrite peut-être un animal en détresse!)

** Ayez chez vous une boîte de transport pour chats, ainsi qu’un carton disponible, si jamais dans l’urgence vous trouvez un animal en détresse. Sensibilisez votre entourage sur ce fait.

** Sensibilisez vos proches conduisant des voitures sur leur responsabilité par rapport aux animaux pouvant se trouver sur les routes.

** Rappelez à vos proches « ayant » des animaux « de compagnie » la nécessité que les chiens et les chats disposent d’une puce électronique et de vaccinations à jour.

** Adoptez.

******** La clef : la continuité et l’affirmation

** Tenez un blog local, mis à jour sur une base relativement régulière. Traitez ici principalement voire uniquement de la condition animale locale, de l’environnement local, en faisant des propositions concrètes et en rattachant cela à la question générale du véganisme et de l’écologie radicale.

** Cultivez-vous quant à la vie animale et végétale, notamment locale. Empruntez des livres à ce sujet à la bibliothèque et lisez les de manière critique. Exprimez votre point de vue à ce sujet.

** Prenez des photographies de la nature, d’animaux, surtout localement. Diffusez les, mettez les en avant.

** Portez un regard critique sur votre propre passé, dans votre rapport aux animaux et aux végétaux, et faites partager votre expérience. Soyez philosophe.

******** Reliez-vous aux forces du changement

** Renseignez-vous sur les refuges dans la zone où vous vivez. Soutenez-les : très souvent, les refuges ne tiennent que par l’abnégation et le sacrifice d’une poignée d’individus. Un coup de main même de temps en temps ne coûte rien et dépanne les refuges.

** Dans votre lycée, votre université, votre lieu de travail : cherchez à savoir s’il y a des personnes sensibilisées quant à la question animale et le rapport à la nature. N’ayez ici pas de préjugés par rapport aux formes extrêmement multiples que cela peut avoir (religion, misanthropie, etc.) et mettez en avant les possibilités d’une société nouvelle.

** Organisez des projections vidéos (lycée, faculté, avec des amiEs, etc.), par exemple « Green » et « Earthlings », qui finissent par des discussions (condition animale, huile de palme, réchauffement climatique…).

** Passez voir les associations, les syndicats… lors de réunions et entamez des discussions pour savoir si la question de la Nature, celle des animaux… les intéressent.

******** Faites passer le message

** Collez des autocollants, des affiches…

** Distribuez des tracts à vos proches, dans les boîtes aux lettres, à certaines occasions et sur une base relativement régulière, toujours en précisant le tout par rapport à une perspective locale.

** Ne cédez pas devant les exigences de la vie bourgeoise et assumez un mode de vie alternatif. N’hésitez pas à affirmer votre identité (badges, piercings, tatouages, etc.), à vous cultiver dans le domaine musical, cinématographique, en littérature, etc.

******** Quelques conseils

** Ayez une grande vigilance par rapport aux tentatives de la police et de l’extrême-droite de connaître votre identité. Utilisez un pseudonyme, ne précisez jamais exactement la zone où vous habitez. Au cas où, prétextez l’utilisation d’un second prénom en raison d’une autre personne ayant le même (« il y avait deux Charles, alors j’ai pris mon second prénom, un surnom, etc. »).

** Adoptez un ton constructif et surtout prudent en cas d’isolement relatif, surtout au départ. A la moindre intimidation, diffusez l’information (LTD, Indymédia, médias locaux…) dans un communiqué expliquant brièvement et clairement les faits, et appelant au soutien.

** Faites en sorte que localement les gens puissent vous contacter pour passer des informations ; suivez très attentivement la vie locale.

*** Faites attention à votre santé. En tant que personne végane, vous avez des responsabilités, vous ne devez pas ruiner la mise en avant du mode de vie végane en donnant l’impression que cela est impossible au quotidien.