S’occuper des oiseaux des villes, nos invités

Le temps de ces derniers jours est très difficile, surtout pour toutes les personnes qui doivent rester dehors. Quelles soient humaines ou non, la période glaciale actuelle est très rude. Et la neige n’arrange rien, particulièrement pour les oiseaux.

Pour l’idéologie dominante, les oiseaux dans les villes (comme les pigeons ou les étourneaux) sont des sortes de « parasites », mais pour nous qui avons conscience de la réalité de la Nature, nous savons bien que c’est l’humanité qui a invité les oiseaux en construisant des bâtiments où ils peuvent nicher, sans parler de la nourriture qui se retrouve sur le trottoir.

C’est un fait historique que les oiseaux ont été invités par les humains, qui leur ont donné en quelque sorte le gîte et le couvert, sans en avoir conscience.

Les humains ont donc établi un rapport particulier avec les oiseaux des villes, ils doivent assumer.

Bien évidemment, l’idéologie dominante n’est pas d’accord. Aider des oiseaux mal-aimés, comme les pigeons bisets, est ainsi « problématique », car ils seraient « nuisibles » aux yeux de la loi. Leur donner à manger est donc interdit et passible d’une amende.

Pourtant, il est bien connu que des personnes passent outre cette interdiction et leur distribuent des morceaux de pain, au risque de passer au tribunal. Le fait de nier la réalité des oiseaux n’est tout simplement pas accepté par beaucoup.

Et les choses se compliquent encore plus avec les conditions météo : en effet, avec la neige et le froid, les bouts de pain, souvent beaucoup trop gros pour que les pigeons puissent les manger rapidement, ils deviennent très vite gelés et immangeables, car durs comme du béton.

Cela signifie que même si des esprits dotés de compassion agissent pour ainsi dire « spontanément », ils ne parviendront pas à aider les oiseaux. Cela montre encore plus que la compassion a besoin de connaissances, d’organisation… et de reconnaissance sociale !

Voici ce que dit la Ligue de Protection des Oiseaux en ce qui concerne le soutien possible. Mais rappelons que pour la LPO, les pigeons n’existent même pas, ce sont des nuisibles. La LPO est contre les pigeons, elle participe à l’idéologie dominante.

Vous pouvez installer des mangeoires hors d’atteinte des prédateurs. Vous y placerez des aliments riches en lipides qui leur permettront de reconstituer leurs réserves indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver.

La nourriture doit être maintenue à l’abri de l’humidité et des intempéries, et les mangeoires régulièrement nettoyées afin d’éviter la propagation des maladies. Ce soutien ne doit durer que pendant l’hiver (de fin novembre à mi-mars) et plus particulièrement durant la vague de froid.

Il ne devra pas se prolonger au-delà, sous peine de rendre les oiseaux dépendants. Il faut également fournir un abreuvoir. Vous veillerez à renouveler l’eau deux fois par jour et à la maintenir libre de glace en ajoutant simplement et uniquement de l’eau tiède.

Effectivement, il est possible d’aider les oiseaux en leur donnant des graines de tournesol, des noix et de la graisse sous forme de margarine entre autres. Jardin et balcon sont des endroits impossibles.

Mais c’est valable moralement pour tous les oiseaux. Qu’est-ce qui justifie moralement ce que dit la loi ? Surtout que cette loi contre les pigeons relève de tout un système organisé mais jamais expliqué ouvertement, de manière « posée », rationnelle, et pour cause c’est impossible.

Quand on sait tout ce qu’endure nos amis pigeons : pics anti-pigeons, captures, stérilisations à vifs, empoisonnements, méchanceté, maltraitance, écrasements sur la route, mutilations, manque de nourriture, manque de soins en cas de maladie, destructions des nids et meurtres des poussins etc… on voit bien qu’il y a tout un système de pensée qui se réalise contre les pigeons.

Voilà pourquoi toutes les personnes amies des animaux doivent comprendre la difficile situation de nos amis les oiseaux, et aussi de nos amis les pigeons !