Le danger d’électrocution avec les plaques d’égout

La fin d’une civilisation se lit également à travers des détails. Un laisser-aller, des faux-semblants, des problèmes techniques auparavant impensables…

Bien évidemment, si la question de Gaïa n’est pas une belle idée ou du « mysticisme » pur et simple, alors la réalité regorge de faits et de phénomènes qui témoignent de la fin d’une époque, d’une contradiction s’exprimant de manière toujours plus forte.

Le « fait divers » tiré du Parisien – c’est dire si c’est censé être « anecdotique » – dénomtre ici énormément de choses. Il dit des choses sur la ville, son absurdité, sa dimension anti-naturelle, sur le fait qu’elle est invivable, toujours plus invivable.

Au point qu’elle s’effondre sur elle-même, non seulement dans les mégalopoles toujours plus grandes des pays du tiers-monde, mais même dans une ville « historique » comme Paris.

Précisons d’ailleurs que ce « fait divers » n’est pas du tout « unique » comme c’est prétendu à la fin. Il y a plusieurs exemples de cela ces dernières années, et encore sans nul doute beaucoup n’ont pas été comptabilisés ou pris en compte, car le phénomène a été incompris.

Paris : un chien meurt électrocuté sur une plaque d’égout

Un chien est mort après avoir été électrocuté en marchant sur une plaque d’égout en pleine rue. Les faits remontent à dimanche soir, place du Guignier à Paris XXe. Une femme a reçu une décharge électrique en tentant de lui prodiguer des secours.

Les pompiers ont été appelés peu avant 21H00 dimanche pour prendre en charge une femme de 40 ans blessée légèrement.

Elle a été «amenée aux urgences» après un court-circuit au niveau «d’un coffret électrique sur la voie publique», ont  précisé les pompiers de Paris.

Une décharge de 180 volts

Selon une source policière, le chien, de petite taille, est mort après avoir reçu une décharge électrique «de l’ordre de 180 volts» au moment où il a marché sur une plaque d’égout. La femme, qui a aperçu la scène et qui a tenté de secourir l’animal, a «reçu également une décharge», explique la même source précisant que, d’après les premiers éléments, des fils électriques dénudés dans le réseau souterrain auraient électrisé cette plaque «par capillarité».

Un danger pour les habitants ?

Le président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, Ian Brossat, s’est alarmé du «grave danger pour les habitants et les salariés» qu’engendre, selon lui, le «manque d’entretien manifeste de ces boîtes de réseau électrique».

«C’est un événement important pour ERDF», répond Christian Vives, directeur d’électricité du Réseau distribution de France (ERDF) à Paris. Selon lui,  «c’est la première fois qu’il y a ce type d’incidents sur un ouvrage dont nous avons la responsabilité». Paris compte «moins de 3.000» coffrets électriques de ce type selon ERDF.

Ce qui est dit à la fin est un mensonge pur et simple, de tels événements sont déjà arrivés. Seulement, la phrase est vraie, peut-être, si… on ne prend en compte que les humains !

En effet, les chiens étant plus petits subissent plus fortement la décharge, en proportion, et il est déjà arrivé que des chiens meurent. Mais dans l’esprit du responsable d’ERDF, tout comme d’ailleurs du président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, seul l’être humain compte dans ce « fait divers. »

Mais quand on est vraiment progressiste, on voit très bien que ce qui n’apparaît comme un fait divers pour l’idéologie dominante, est tout sauf un fait divers. C’est un symptôme, un symptôme du caractère invivable dans des villes au service du profit seulement et rentrant en contradiction complète avec la Nature. Gaïa ne peut pas tolérer ces villes.