Si la nature et les êtres qui la composent sont reconnus…

Le dernier « Jours de chasse » est sorti et l’éditorial d’Olivier Dassault est extrêmement intéressant. Il y exprime la panique devant l’hypothèse Gaïa et son affirmation.

Seulement, bien entendu, il ne peut pas la concevoir. C’est là où la thèse Gaïa est révolutionnaire : il y a toute une frange de la population, mêlée de manière complète aux vieilles formes sociales d’oppression et d’exploitation, qui ne peut même pas concevoir la libération animale et la libération de la Terre.

C’est pour cela aussi que sont très dangereux les gens venant de ces milieux et s’immisçant dans la véganisme : ils trahiront tôt ou tard et aident les dominants à s’adapter.

C’est le cas par exemple de l’ONG qui est cité par Olivier Dassault dans son éditorial. Il ne s’agit nullement d’une association radicale, mais d’un simple ONG ayant fait une misérable conférence à Genève avec des représentants gouvernementaux…

Quant à l’exemple de l’Equateur, il faut savoir que précisément maintenant ont lieu des grands pourparlers pour l’ouverture de la forêt vierge à la recherche pétrolière…

Non, ce qui compte, c’est qu’Olivier Dassault devine. Et ces gens le devinent tellement bien que le numéro a un dossier sur… Henry David Thoreau, le philosophe américain du 19ème siècle qui n’a strictement rien à voir avec la chasse menée par des grands bourgeois (Thoreau était végétarien et rejetait le meurtre des animaux).

Mais le but est de se préparer, de s’adapter, de muter son discours, de moderniser les apparences, etc. C’est toute un bataille… l’époque transporte la reconnaissance de Gaïa!