Hulot et la vente des plumes de perroquets

Cette information est édifiante, mais bien entendu pas surprenante du tout, vu le personnage, dont nous avons déjà parlé plusieurs fois ici. Hulot ne représente rien d’écologiste, c’est un mystificateur au service de la stabilité d’un système qui s’effondre.

Lors de l’éviction de Delphine Batho du poste de ministre de l’écologie, il a joué son pseudo choqué dans le Journal du Dimanche (du 7 juillet) :

Je suis tombé de l’armoire. J’ai trouvé tout cela disproportionné. Delphine a accompagné avec opiniâtreté le débat sur la transition écologique. Le moment n’est pas opportun. Au-delà du fait que j’ai beaucoup de respect pour elle, dans l’ombre, on a beaucoup travaillé ensemble.

Pour saisir le degré de moralité de la démarche de Hulot, voici une information donnée par le Canard enchaîné. Une information édifiante, donc, et ce qui est frappant, c’est le caractère sans gêne, prétendument pour la bonne cause. En réalité, ces gens vivent de manière déconnectée des exigences morales et pratiques de l’écologie; ils se permettent tout, s’auto-justifiant, et il n’est guère étonnant que l’ethno-différentialisme soit utilisé dans leur démarche de relativisme, de rejet de l’universalisme de la libération animale et de la libération de la Terre!