La dimension carcérale de l’exploitation animale

Voici un très intéressant tableau concernant les prisons. Il concerne des humains, mais il est vraiment très intéressant si on le compare à la situation des animaux, par exemple d’un animal dit « de compagnie » qui est en cage, mais aussi dans les fermes.

Il s’agit d’un tableau de Albert Biderman sur la coercition pénale, publié dans le Amnesty International report on torture, le rapport d’Amnesty International sur la torture, en 1983.

Ce tableau est frappant de par le parallèle que l’on peut faire avec la situation des animaux,

Prenons par par exemple un cochon d’Inde qui est emprisonné, seul, et dont l’unique personne qui s’en occupe est un enfant, ou même un adolescent, voire un adulte en fait, malheureusement !

Le cochon d’Inde est un animal social ; tout seul il s’ennuie à mourir, à plusieurs il s’éclate !

Donc, là, le pauvre cochon d’Inde jeune, acheté en animalerie, est arraché à ses congénères et jeté, seul, dans une cage. Il ne comprend pas ni comment ni pourquoi, il est isolé, apeuré.

La technique courante, prônée largement, est celle en plus de lui refuser un abri : ça, c’est le côté « monopoliser la perception », à côté de l’isolement.

Ensuite on a le chantage à la nourriture comme jeu de récompense, les menaces et les câlins forcés, les prises violentes, pour montrer « l’omnipotence » humaine.

Il y a aussi les « requêtes futiles », comme dans le tableau : va à droite, va à gauche, fais-ci fais-cela, comme au cirque !

Et bien sûr les humiliations de la part de gens reproduisant la violence sociale, et battant « leurs » animaux…

Ce tableau est vraiment intéressant, il montre que la situation des animaux est carcérale. Encore faut-il pour voir cela reconnaître la dignité animale, y voir autre chose qu’une machine simpliste et remplaçable…

Il ne s’agit pas que d’une question de souffrance : c’est la bataille pour la reconnaissance de la complexité de chaque être vivant, de sa sensibilité, de sa dignité !