Le froid arrive et les refuges appellent au soutien

Nous parlions récemment du restaurant parisien bobo « MOB », qui se situe d’ailleurs en pleine Cité de la mode où se déroule le Paris Vegan Day aujourd’hui.

Il y a comme « client » systématiquement refoulé par les serveurs de ce restaurant un pauvre chat à la queue coupée, qui erre sur les quais des bords de la Seine. Avec le froid, il cherche la chaleur, mais pour autant il se fait jeter de ce restaurant, sans que ne lui soit donné ne serait-ce que de l’eau !

La situation de ce pauvre chat est celle de bien des chats SDF, qui doivent affronter la vague de froid qui arrive, et se font jeter souvent, aider parfois.

Tout comme des humains se retrouvent à la rue parce que considérés comme des « bons à rien » par une société égoïste, il y a ces animaux livrés à eux-mêmes, car abandonnés. Et qui pourra croire que la compassion pour ces chats s’oppose à celle pour les SDF ? L’indifférence de la société à l’égard des uns et des autres est la même.

Il y a donc lieu de se préoccuper des chats SDF, mais pas seulement : les refuges appellent naturellement au soutien.

Les besoins varient, mais généralement cela consiste surtout en des plaids et des couvertures.

Mais les appels peuvent également consister en une demande de matériel spécifique, comme des cartons, des boîtes en polystyrène, etc.

Il faut se renseigner localement, et ce qui est intéressant c’est qu’en passant le message, on peut toucher un large monde et ainsi contribuer à diffuser la culture du soutien aux refuges.

Dans ce genre de situation, n’importe qui peut aider, et il faut le faire. Trop souvent, on se dit : les gens ne feront rien, je vais faire les choses moi-même.

A court terme, c’est sans doute très juste. A moyen et surtout à long terme, on ne peut qu’être submergé. D’où l’importance d’avoir une capacité de diffuser l’information, de centraliser les aides.

Plus on a de contacts, plus on peut trouver quelqu’un qui a la capacité, le temps et la volonté de donner un coup de main. Plus il y a de contacts, plus il y a quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un…

Un tel connaît un plombier qui peut intervenir en catastrophe si le froid a brisé une conduite, un autre dispose d’une camionnette pour transporter rapidement des couvertures fournies par d’autres…

Les possibilités sont très nombreuses, tout est une question de combinaison savamment menée.

Mais, bien sûr, cela n’est réellement possible que s’il y a continuité. Il faut montrer qu’on est là sur le long terme pour gagner la confiance, pour garantir qu’on est pas des manipulateurs ou des escrocs !

Et derrière, il faut diffuser l’information comme quoi l’aide a été utile, afin de galvaniser, de mobiliser tout azimut et sur le long terme !

De la même manière, il y a plein d’initiatives possibles pour marquer le coup et rassembler, comme organiser une brocante, une tombola… Il y a toujours des gens pour donner ici un coup de main ou différents objets.

Tout cela demande un peu d’organisation, du travail local et une continuité… dans un esprit d’abnégation !