Vice-président de Société Royale de Protection des Oiseaux anglaise et présentateur d’émissions sur la nature (il est expert en vie sauvage à la BBC), Chris Packham a décidé de franchir le pas et de dire ce que pensent en fait tous ceux qui ne défendent pas les animaux, mais simplement leur « utilité ».
Il dit ainsi au sujet des pandas, qu’il considère comme un «animal de t-shirt: « Voici une espèce qui en accord avec elle-même est tombée dans un cul-de-sac de l’évolution. Ce n’est pas une espèce forte. »
Une « espèce forte »: on reconnaît bien le social-darwinisme. Opposer des animaux aux autres, voilà la position de cette « figure » experte en la vie sauvage. En 2008, Packham avait déjà expliqué qu’il mangerait le dernier panda s’il pouvait récupérer l’argent qui aurait été « gâché » pour le sauver.
Logique avec lui-même, il dit aujourd’hui des pandas: « On devrait les débrancher, laissons-les mourir avec dignité. »
C’est la conclusion logique de son échelle de valeurs social-darwiniste. Et comme le social-darwinisme va toujours de pair avec la misanthropie, Chris Packham a ajouté que la seule espèce qu’au fond il verrait bien disparaître est l’humanité.