« La nappe devrait se résorber d’elle-même »

Les Verts des Hauts-de-Seine font part de leur colère à l’annonce de la pollution de la Seine survenue jeudi 4 décembre, avec apparition d’une nappe d’hydrocarbures entre Suresnes et Courbevoie.

L’AFP et les médias ont rapporté en fin de semaine l’absence de réaction des services préfectoraux concernés qui affirment que "la nappe devrait se résorber d’elle-même" !

Les circonstances de cette pollution ne sont pas transparentes à ce jour pour le grand public, pas plus qu’il n’y a eu d’informations précises sur l’origine du rejet, la nature précise des substances rejetées, leur quantité, leur impact sur la biodiversité du segment de fleuve concerné et les dispositions prises pour éviter que ce type de problème ne se reproduise.

Non messieurs dames, la pollution ne disparaît jamais comme par magie ! Pas plus dans les Hauts-de-Seine qu’ailleurs ! Sauf à considérer que tout ce qu’on ne voit plus n’existe plus ! Minimiser n’est pas synonyme d’informer…
Au 21e siècle il serait temps d’admettre que toute pollution est susceptible de provoquer des réactions dommageables dans les chaines alimentaires, les cycles vitaux, et impacter faune et flore à long terme.

La méthode Coué vaut encore moins en matière de pollution qu’ailleurs. Affirmer que les nuages radioactifs s’arretent aux frontières fut un mensonge criminel, c’est maintenant prouvé. Communiquer sur la capacité de résorption fluviale d’une nappe d’hydrocarbure n’est pas un message satisfaisant. Les Altoséquanais soucieux de préservation du milieu naturel ne s’y seront pas trompés.

Les Verts des Hauts-de-Seine demandent de toute urgence de la transparence sur ce dossier, une analyse détaillée des conditions de pollution et un retour d’expérience débouchant sur des mesures concrètes et rapides afin d’éviter qu’un tel déversement ne se reproduise.

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